Les constructeurs chinois sont bel et bien présents en France, souvent en entrée de gamme, et parfois en tant que marques blanches. On voit des Wiko sur le marché du low-cost, des Huawei ou des ZTE, mais aussi des appareils de marques plus confidentielles à la Thomson, voire les terminaux d’enseignes de la grande distribution de type Carrefour, dont la finition comme la durée de vie laissent parfois à désirer. En marge de ces appareils issus des chaînes de production d’ODM ou de marques chinoises, certaines firmes tirent leur épingle du jeu.
On connaît Oppo pour ses smartphones, mais il faut tout de même rappeler que la marque ne s’est pas lancée sur ce marché au hasard. Connue pour sa division américaine produisant des lecteurs DEV/Blu-ray de haute qualité, elle adopte une stratégie assez différente de ses concurrents, préférant adapter ses produits aux besoins des marchés auxquels ils se destinent. Et au passage, Oppo met l’accent sur la finition de ses appareils, qu’il s’agisse de sa série Find (n’oublions pas le Find 5 que nous avons testé l’été 2013, mais aussi le futur Find 7) ou du N1 qui nous intéresse aujourd’hui. Et ce N1 n’est pas n’importe qui : contrairement à nombre de smartphones qui inondent actuellement le marché, il arrive avec une proposition intéressante. À commencer par un design original – il s’offre un capteur photo rotatif qui sera utilisé comme capteur frontal ou dorsal, mais aussi un pavé tactile situé à l’arrière du téléphone. Son format phablette, son écran de 5,9 pouces et son dérivé d’Android baptisé Color OS constituent un ensemble d’atouts charme pour ce terminal finalement moins onéreux que la concurrence. Comptez en effet 449 euros chez le revendeur officiel des produits Oppo en Europe, Oppo Style ; pas question ici de passer par un importateur générique.
Contenu de la boîte
Dans le packaging, vous retrouverez :
- l’Oppo N1
- des écouteurs intra-auriculaires avec effets aluminium
- une télécommande O-Click pour prendre des photos à distance (50 mètres de portée)
- un câble filaire micro-USB <> USB
- un adaptateur secteur de recharge
- des guides d’utilisation
Oppo donne dans la catégorie « luxe » avec ce packaging pour le moins complet, puisque la coque « Easy Cover » (c’est-à-dire une coque avec rabat d’aspect cuir) et une télécommande O’Click sont de la partie.
Caractéristiques techniques
Phablette s’il en est, l’Oppo N1 affiche un ensemble de caractéristiques pas tout à fait au niveau technique de la concurrence. De fait, sous son écran Full HD de 5,9 pouces, on trouvera un processeur quadricœur Qualcomm Snapdragon 600 cadencé à 1,7 GHz couplé à 2 Go de RAM. On notera la présence d’un espace de stockage de 16 Go non-extensible (le détail qui compte, puisqu’il faudra compter 479 euros), d’un capteur photo unique de 13 mégapixels, le tout dans un format unibody. Côté logiciel, de l’Android 4.2 sous forme de Color OS est intégré à cet Oppo N1 décliné en couleur blanche.
Modèle | Oppo N1 |
---|---|
Version | Android 4.2.2 Jelly Bean avec Color OS 1.0 |
Écran | 5,9 pouces |
Définition | 1080 x 1920 pixels (Full-HD) |
Technologie | IPS-LCD |
Protection contre les chocs et les rayures | Oui, Corning Gorilla Glass 3 |
Résolution | ~ 373 pixels par pouce |
Architecture | Krait 300 |
SoC | Qualcomm Snapdragon 600 (S600) |
Nombre de cœur | 4 cœurs (quadri-cœur) |
Vitesse du processeur | 1,7 GHz |
Gravures | 28 nanomètres |
Chipset graphique (GPU) | Adreno 320 |
Mémoire vive (RAM) | 2 Go (en DDR3) |
Mémoire interne (ROM) | 16 Go, 32 Go |
Support micro SD-HC | Non |
Capteurs | 13 millions de pixels (2 en 1 avant et arrière) |
Carte SIM | micro-SIM |
Wi-Fi | 802.11 b/g/n avec Wi-Fi Direct, DLNA, Wi-Fi hotspot |
Bluetooth | Oui, 4.0 |
Réseaux | WCDMA (850/900/1700/1900/2100MHz) GSM/EDGE (850/900/1800/1900MHz) |
Vitesse internet | H+ (3G++) jusqu’à 42 Mbit/s |
GPS | GPS avec A-GPS |
NFC (Near Field Communication) | Yes |
Capteurs | Accéléromètre, Boussole, Proximité, Luminosité Gyroscopique, Gravité, Rotation, Accéleration |
Port micro-USB – HDMI | Oui (avec USB OTG) – Non |
Sortie jack 3,5 mm | Oui |
Tuner FM (Radio) | Non |
Amélioration sonores | Non |
Batterie | 3610 mAh |
Dimensions | 170,7 x 82,6 x 9 mm |
Poids | 213 grammes |
DAS (tête) | – |
DAS (corps) | – |
Prix conseillé | 16 Go à 449 euros 32 Go à 479 euros |
Tour du propriétaire
Résolument intéressant, l’Oppo N1 arbore un design novateur. Tout de blanc vêtu, il ne risque pas de passer inaperçu, et ce d’autant plus qu’il est entouré d’un liseré argenté plutôt discret, mais qui souligne autant son format que sa couleur. Et son format, parlons-en : 170,7 x 82,6 x 9 mm pour 213 grammes. Au final, on se trouve face à un terminal du même acabit qu’un HTC One Max ou qu’un Acer Liquid S2, à quelques grammes près. Les amateurs de smartphones légers passeront donc allègrement leur chemin.
Ceux qui restent auront affaire à un appareil au format arrondi, dont la coque blanche vient entourer l’écran, ce qui à vrai dire ne rend pas mal du tout à l’œil. Moins agréable, toutefois, les tranches de la phablettes, un tantinet tranchantes du fait que la coque arrière est légèrement plus étroite que la partie avant de l’appareil. Cette coque arrière en plastique mat, suffisamment épais, laisse une impression de solidité agréable. On y remarque cette zone tactile de 12 cm2 évoquée par Oppo et sur laquelle nous reviendrons plus tard.
Les tranches fines du N1 laissent peu de place aux boutons, qui sont répartis à droite de l’appareil (avec un bouton de mise en veille et une barre de réglage du volume située un peu bas), tandis que le port micro-SIM est positionné sur l’arête gauche de l’appareil. Nous allions oublier l’appareil photo : rotatif, au sommet de la bête, il se contente d’embarquer les divers capteurs d’usage (proximité, lumière…), avec un capteur photo de 13 mégapixels couplé à un double flash LED. Il ne reste donc de place pour les connectiques standard que sur la tranche inférieure du N1 : dessous, on retrouve donc les prise jack 3,5 mm, port micro-USB et un haut-parleur relativement étroit qui ne présage rien de fabuleux.
Au premier abord, on apprécie ou on déteste ce N1, qui cible certes les amateurs de phablettes XL, mais aussi ceux qui portent leur smartphone comme on porte un bijou. C’est à la fois un concentré de technique et un outil légèrement bling-bling. Il a quoi qu’il en soit le mérite de s’offrir un design différenciant, une rareté par les temps qui courent, et ce même si des éléments rotatifs ne sont pas une nouveauté absolue chez les constructeurs asiatiques. Mais dommage que lorsque l’on utilise la coque à rabat fournie avec l’appareil, il devienne difficile d’atteindre le bouton veille et la barre de réglage du volume.
Qualité d’écran
Équipé des « technologies du moment », le N1 d’Oppo ne fait pas d’exception au niveau de son écran. De fait, il propose une dalle de 5,9 pouces pour une définition Full HD (1920 x 1080 pixels), soit une résolution d’environ 373 ppp. Effectivement, il y a mieux chez des appareils de 5,2 pouces, mais dans les faits, la précision est là, la réactivité aussi. Et à vrai dire, le N1 compense allègrement par une luminosité à la hauteur, et par des couleurs suffisamment vives et naturelles. De fait on observe des couleurs similaires à celles d’un G2 (à droite sur les clichés ci-dessous), mis à part peut-être un rouge un peu plus fluo, avec des angles de vision très satisfaisants. C’est seulement du côté des blancs que l’on peut émettre une mince réserve, le coloris affiché par le N1 tirant légèrement vers le jaune. Vraiment rien de dramatique à l’usage, qu’on se le dise.
Voici notre comparaison entre l’Oppo N1 (à gauche) et le LG G2 (à droite) côté couleurs :
Interface logicielle
Color OS ressemble à ce que l’on trouve sur un appareil Android classique, mais avec un nombre assez impressionnant de fonctionnalités et des détails d’interface qui ne laissent pas indifférent. On aime ou on déteste le design de l’Oppo N1, et il en va de même pour la partie logicielle de cet appareil. C’est fourni, c’est plein de petits détails intéressants… et c’est même un peu kitsch pour certains points, il faut l’avouer.
D’emblée, pas de quoi être surpris, si ce n’est que les francophones devront se contenter de l’anglais, la langue de Molière n’étant pas prise en charge par l’appareil, mais toutefois disponible dans le clavier. Une fois passé le cap, vous remarquerez que l’affichage des paramètres est particulièrement aéré… et qu’il faut scroller longtemps avant d’en arriver au terme ! Vous y retrouverez la présentation standard sous forme de trois onglets, l’un étant dédié aux sons, et le troisième à l’écran. Et dans le premier onglet « Général », on retrouve, outre les réglages classiques, un « Battery Manager » permettant de régler quelques paramètres d’économie d’énergie, mais aussi et surtout la section « Gesture & motion ». Ici, il s’agira de définir certaines actions à accomplir en tournant l’appareil (pour lancer l’appareil photo, par exemple), de régler le son en balayant l’écran à deux doigts, de retourner la phablette pour couper une sonnerie… Et les fans de LG verront un rappel de Knock On dans le « Double tap to wake up » : il suffit de double-cliquer sur l’écran en veille pour réveiller l’écran. Très pratique quand on pose son terminal sur un bureau, par exemple, mais on regrette que la fonctionnalité ne fonctionne pas en sens inverse (pour faire passer l’écran en veille).
Une seconde section O-Touch concernera plus précisément le panneau tactile situé à l’arrière du terminal. Pas évident à prendre en main, puisqu’il n’est pas matérialisé physiquement – il faut donc parvenir à poser son doigt au bon niveau de la coque, il vise à autoriser un usage du N1 à une main. Il faudra bien convenir qu’il est difficile de tenir un engin d’une telle taille à une main pour la plupart des opérations, même si, par exemple, le double clic pour lancer l’appareil photo remplit efficacement sa fonction. Il est possible de choisir l’application à lancer par ce biais, et de faire glisser les panneaux latéralement en balayant du doigt ce panneau tactile. La coque fournie avec l’appareil est découpée pour permettre au mobinaute d’utiliser son pavé O-Touch tout en protégeant sur appareil. Le fait est que le panneau fonctionne toujours, mais qu’il faut exercer une pression suffisamment importante pour que le mouvement soit pris en compte… et à une main, bon courage à vous. À vrai dire, tout cela a beau être sympathique, cela reste un peu gadget. Pour le moment, les palliatifs que divers constructeurs imaginent pour faire oublier la taille de leur phablette sont loin du compte, et Oppo ne fait pas figure d’exception.
Ceux qui apprécient la personnalisation seront servis. Certes, il est possible de choisir une photo de son choix dans la mémoire de l’appareil (rien de nouveau sous le soleil), mais aussi d’aller piocher dans une boutique de thèmes tout prêts, avec fond d’écran et icône à la clé. Attention, ici, il y a de tout, et pas que du sobre. Voyez vous-même mes screenshots ci-dessous, il y a du très kawaii… Bref, il faut aimer, et on peut bien sûr s’orienter vers une présentation beaucoup plus sobre. Mais une chose nous frappe concrètement : malgré sa taille plus adaptée aux mains masculines que féminines, l’Oppo N1 a un côté particulièrement féminin. Blanc et argent, truffés de détails mignons… et un peu gadget (sur ce point, effectivement, rien de féminin à relever). Pour ceux qui souhaitent tester les différents thèmes, une application du même nom est disponible dans le Menu, et vous demandera de télécharger (en WiFi) les décors qui vous satisfont. Toujours dans la thématique « mignonne », le clavier Oppo, qu’il est possible de faire basculer en AZERTY, regorge de smileys ultra-kawaii propres à satisfaire les plus jeunes. Pour ma part, j’en ai découvert une bonne partie !
Côté applications incluses, on trouvera une foule d’utilitaires déjà présents dans l’appareil, si bien que son menu s’en trouve fort encombré dès le premier allumage. Heureusement, Oppo a choisi de regrouper certaines applications en dossiers, sans quoi il nous aurait certainement perdus d’office. Pêle-mêle, on trouve donc une application permettant de créer une session restreinte comme dans Android 4.3 ou presque (Guest mode), mais aussi un Holiday Mode bien pensé. S’il est activé (un toggle fait partie de la barre de notifications), les appels et messages de correspondants ne faisant pas partie d’une liste blanche ne sonneront pas lorsque l’écran est éteint ; vous ne serez donc pas dérangé par les indésirables pendant vos congés, à moins qu’ils vous appellent trois fois en moins de trois minutes. A vous de voir s’il s’agit de harcèlement ou d’une véritable urgence !
Pour compléter le tout, on trouvera un gestionnaire de fichiers, une lampe torche, un outil de verrouillage direct, une appli météo, un lecteur de musique, et même un système de sauvegarde en cloud baptisé « O-Cloud ». Sans oublier trois jeux Gameloft préchargés dans l’appareil.
À l’utilisation, soyons clairs : c’est fluide et cela fonctionne bien. À condition de faire un peu de tri et de ranger les applications un peu inutiles dans des dossiers adéquats, tout cela reste bien fonctionnel, complet, bien trouvé. À titre d’exemple, j’ai apprécié les toggles déroulants dans la barre de notification, ce qui évite de trop l’encombrer – ce qui est le cas lorsque l’on reçoit de nombreux messages push, emails ou SMS. Même si Oppo montre une bonne volonté évidente, et multiplie les efforts, on a parfois une sensation de gadget, accentuée par le « style » kawaii qui risque de déplaire à de nombreux utilisateurs. On oubliera certainement d’utiliser le pavé tactile O-Touch, mais est-ce bien grave ? Même sans ce détail, ou sans la petite télécommande pour appareil photo fournie avec le téléphone, le N1 est déjà particulièrement complet. Mais fera certainement le désespoir des fans d’Android Stock.
Photo et vidéo
Qualité photo
Le N1 n’est certainement pas le photophone ultime que veut bien nous présenter Oppo. Qu’on se le dise tout de suite : pour 449 euros, certains font bien pire, et aucun ne fait aussi bien niveau capteur de façade : et pour cause, le capteur de 13 mégapixels qu’il embarque lui sert aussi bien de capteur frontal que dorsal. Et ce grâce à un module rotatif, ce qui pose une question indispensable : peut-on se fier à la qualité Oppo ? La finition semble qualitative, mais on peut s’interroger sur la durée de vie de la charnière utilisée sur ce Oppo. Rappelons au passage que si original ce form-factor puisse-t-il sembler, il n’en est pas moins beaucoup plus courant que nous pourrions le penser, du moins en Asie. Oppo a toutefois le mérite d’apporter au Vieux Continent ainsi qu’à l’Amérique du Nord un « style chinois » que l’on a peu l’habitude de voir dans nos contrées.
Et la qualité dans tout ça ? Oppo nous a vanté un appareil exceptionnel en basses luminosités, mais nous n’irons pas jusque là. Il n’est absolument pas question de résultats catastrophiques à la Liquid S2, mais pas non plus des résultats fabuleux escomptés. On obtiendra des clichés de très bonne facture compte tenu du prix de l’appareil… et pas beaucoup plus.
On trouvera les clichés un peu bruités lorsque la luminosité n’est pas optimale, mais dans l’ensemble, les détails sont là et surtout, à condition de bien faire usage du flash. Le flash utilisé à pleine puissance n’est clairement pas une bonne idée (mais ce n’est pas pour rien que la plupart des constructeurs ont abandonné l’idée il y a belle lurette), mais utilisé avec la fonction « Fill light », il permet de s’en sortir sans (trop) de surexposition, notamment pour des photos de près. Appréciez vous-mêmes nos essais gourmands ci-dessous :
Essai 1 : sans flash et en automatique, avec très peu de lumière, le résultat est certes granuleux, mais pas truffé de bruit numérique rouge et bleu. L’assiette blanche est certes rosée, mais le tout est acceptable.
Avec flash, le dessert reste tout aussi appétissant, mais souffre d’une surexposition manifeste. La première bouchée est tellement blanchie qu’elle se confond avec l’assiette… Dommage.
C’est certainement notre essai le plus concluant, avec la fonction Fill Light. De fait, on retrouve des couleurs beaucoup plus naturelles, et un contraste raisonnable entre les différents éléments de l’assiette. Sans que nos yeux en sortent brûlés, ce qui n’est pas plus mal.
Pour une utilisation générale, l’Oppo N1 est appréciable. Son application photo est relativement simple à utiliser, les adeptes des selfies pourront enfin se passer de photos pixelisées et/ou prises dans le miroir, les utilisateurs de chat vidéo bénéficieront d’images de qualité, et l’on constate que le déclenchement de l’appareil est extrêmement rapide. Bémol toutefois : qui dit déclenchement rapide, dit mise au point aléatoire. Bref, on préférera réaliser la mise au point en touchfocus, ce qui s’avérera bien plus fiable.
Pensez également au widget photo encombrant une page entière de l’accueil, et permettant de prendre des photos directement depuis un raccourci. Les clichés ainsi capturés s’affichent sur une frise chronologique et sont partageables très rapidement… mais ne sont enregistrés que dans une très faible qualité. A réserver aux photos « espionnes », rien de plus.
En vidéo, que penser du N1 ? Plutôt du bien, même si l’absence de système de stabilisation se fait rapidement ressentir. Toutefois, il ne s’en sort pas trop mal en basse luminosité, avec des saccades mineures, le tout en Full HD. Un mode slow-motion est de la partie mais, faute de Snapdragon 800, ne comptez pas sur de l’enregistrement 4K.
Performances
Concentrons-nous à présent sur les performances offertes par cet Oppo N1. À titre comparatif, nous avons estimé que le One Max était le compétiteur le plus approprié que l’on puisse trouver devant ce nouveau produit hors-normes signé du fabricant chinois Oppo.
À l’instar du HTC One Max, l’Oppo N1 affiche une grande dalle tactile de 5,9 pouces en définition Full-HD (soit 1080 x 1920 pixels), qui est également accompagné d’un processeur quadri-cœur de la série Qualcomm Snapdragon 600 (Krait 300) poussé à 1,7 GHz avec une puce graphique Adreno 320 et 2 Go de mémoire vive RAM en DDR3.
En utilisation, les deux produits présentent une optimisation (presque) aussi confortable de l’un à l’autre. Mais voilà, les résultats de benchmarks ne traduisent pas forcément ce que l’on ressent forcément lorsque l’on navigue dans l’interface, que l’on fait du web ou que l’on joue. Toutefois, les résultats de benchmark obtenus montrent notamment un score AnTuTu pratiquement semblable entre les deux produits, là où il diffèrent de plus de 3000 points en la défaveur du Oppo N1 qui obtient 9300 points contre 13000 points sur le HTC One Max avec Quadrant.
Linpack
- Oppo N1 : 286.161 Mflops en Single Thread et 608.905 Mflops en Multi-Thread
- One Max : 277.594 Mflops en Single Thread et 517.382 Mflops en Multi-Thread
AnTuTu, Quadrant, GFX Bench
- Oppo N1 : 26570 pts sur AnTuTu, 9287 pts sur Quadrant, 16 fps sur T-Rex 2.7 et 42fps sur Egypt 2.5 sur GFXBench
- One Max : 26304 pts sur AnTuTu, 12294 pts sur Quadrant, 15 fps sur T-Rex 2.7 et 39 fps sur Egypt 2.5 sur GFXBench
3D Mark, Epic Citadel
- Oppo N1 : 10737 pts en Storm Unlimited sur 3DMark, 39,4 fps en Ultra High Quality sur Epic Citadel
- One Max : 10929 pts en Storm Unlimited sur 3DMark, 37,9 fps en Ultra high Quality sur Epic Citadel
Côté multimédia, nous n’avons pas besoin de faire les louanges du Snapdragon 600 qui a déjà prouvé depuis longtemps qu’il était à la hauteur. Pour avoir testé le N1 avec de gros titres tels que Angry Birds Go, Dead Trigger 2, Real Racing 3 ou encore Riptide GP2, les performances sont toujours au rendez-vous avec des graphismes qui collent parfaitement à ce que l’on obtient avec desHTC One Max ou Galaxy S4. Le Qualcomm S600 reste une bonne architecture qui saura répondre aux attentes des utilisateurs les plus exigeants.
Bien que le Snapdragon 600 reste un compromis très acceptable, le Snapdragon 800 reste et restera toujours plus performant, et on pourrait trouver dommage que l’entreprise chinoise Oppo se soit cantonnée à un Snapdragon 600, là où elle aurait clairement pu se démarquer du HTC One Max en venant s’aligner avec d’autres phablettes du type Galaxy Note 3, Liquid S2, ou encore Xperia Z Ultra.
Réseau mobile et GPS
Ô rage, ô désespoir, l’Oppo N1 n’est pas compatible 4G. C’est vraiment dommage : en sus de son prix et ses caractéristiques générales, c’est certainement l’argument qui aurait fait mouche chez ce terminal. Il faudra donc se contenter de H+ à 42 Mbps, avec une bonne accroche réseau, et des débits suffisamment rapides pour ne pas se sentir – trop – frustré de cette carence. A caractéristiques sensiblement égales, le HTC One Max bénéficie, lui, du support de la 4G. Il est vrai, pour un tarif de 250 euros supérieurs, ce qui n’est pas négligeable. Reste que s’il semble en avance sur son temps sur certains points, pavé tactile arrière en tête, le N1 arrive avec un train de retard sur le terrain des connectivités. Il faut toutefois rappeler que la LTE n’est pas véritablement le cheval de bataille des opérateurs chinois.
Côté GPS, rien à signaler sinon du bon. À l’usage, le N1 nous a soutenus dans nos pérégrinations, et dans le cadre de tests précis, il a confirmé ces bonnes impressions. Nous avons obtenu un fixe GPS à quelques mètres et en 2 secondes, un excellent score pour un terminal qui, par exemple dans une voiture, sera très lisible en tant qu’assistant de navigation.
Autonomie
L’autonomie du N1 devrait satisfaire les plus exigeants. De fait, l’intégration d’un Snapdragon 600 à l’appareil n’est certainement pas étrangère à ces bonnes performances, non plus que sa batterie de 3610 mAh. L’une des plus grosses capacités du marchés assure à ce N1 une très bonne autonomie qui nous a autant satisfaits lors de tests théoriques qu’à l’usage quotidien. Et ici, nous pouvons assurer sans sourciller que le mastodonte N1 tient une très large journée en 3G, et avec la luminosité poussée à fond (ce qui n’est pas malin… Quelques pourcentages de batterie devraient être épargnés si vous la baissez un peu).
Côté tests, nos résultats se sont montrés plutôt encourageants (avec un départ à 100 % de batterie) :
- Lecture d’une vidéo de 20 minutes en streaming WiFi : de 100 à 98 %
- Lecture d’une vidéo en 20 minutes stockée en local : de 98 à 96 %
- Lecture de 20 minutes de musique stockée en local, écran éteint : de 96 à 92 %
Il faut bien avouer que l’absence de 4G joue également dans l’autonomie du N1, avec lequel on ne se lancera pas dans de lourds téléchargements, mais qui a le mérite de monter jusqu’à de la H+ à 42 Mbps.
Disponibilité
Si vous souhaitez faire l’acquisition d’un Oppo N1, rendez-vous sur le Oppo Style :
[…] Pour des questions de place, les constructeurs peuvent difficilement intégrer en façade un module photo aussi performant que celui disponible à l’arrière et bon nombre de constructeurs ont envisagé d’utiliser le module principal pour réaliser les selfies. C’est le cas par exemple du Vivo Nex Dual Display, mais aussi il y a plusieurs années déjà du Oppo N1 avec sa caméra rotative. […]
Toujours :/
[…] est pas à son premier coup d’essai avec les appareils photo rotatifs. On connaît déjà le N1 sorti en 2013 que nous avions pu tester à l’époque. Outre le format phablette avec son écran de 5,9 pouces, il se distinguait par sa caméra rotative […]
[…] est pas à son premier coup d’essai avec les appareils photo rotatifs. On connaît déjà le N1 sorti en 2013 que nous avions pu tester à l’époque. Outre le format phablette avec son écran de 5,9 pouces, il se distinguait par sa caméra rotative […]
[…] photo. Ce dernier est installé sur un système rotatif semblable à celui déjà vu sur l’Oppo N1 de façon à ce que l’utilisateur puisse le basculer de la face avant ou arrière pour prendre au […]
A une vitesse de 1.4Mb/s tu ne peux pas téléchaarger un film de 1.4Go en 13 minutes !!!
Encore au même pris :/
Désolé de faire du fascisme lexical, mais "Qualitative", c'est "relative à la qualité", pas forcément la *bonne* qualité. Donc "La finition semble qualitative" ou "grâce à une finition qualitative", ça ne veut rien dire. En français, on dirait "la finition semble de bonne qualité".
[…] exemple. Toutefois, certaines de ses fonctions ont déjà été vues sur d’autres produits (comme O’Click vendu avec le Oppo N1). Elles ne sont pas une découverte en soi, mais elles sont toujours les intéressantes. C’est […]
[…] Elle existait peut-être auparavant chez Acer, mais c’est la première fois que je découvre « Touche rapide ». Grâce à cette fonctionnalité (encore très limitée), il va vous être possible d’éveiller l’écran éteint d’un simple geste. En traçant une ligne de bas en haut, l’écran éteint s’allumera instantanément, tandis qu’un Z lancera l’application musique. Hélas, il n’est pour l’instant pas possible de personnaliser les actions que l’on souhaite lancer écran éteint. Une fonctionnalité semblable bien plus avancée est disponible sur l’Oppo N1. […]
3 mois après et toujours au même prix ;)
[…] à ce que l’on l’habitude de retrouver chez Oppo. On se souvient de notre test du Oppo N1 dont la boîte, sensiblement similaire à celle représentée dans les […]
les chinois sont l'avenir ils arrivent vite et vont détrôné inévitablement les voleurs que sont samsung/apple/sony/lg/htc avec leur prix exorbitant, et c'est ce qui fait peur à tout le monde!! j'aime bien dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas ^^ ils n'ont pas peur d'innover ils n'ont pas peur de prendre des risques et c'est bien ça qui va leur permettre de devenir n°1 partout, tout le monde est en perte de vitesse américain européen tous ont peur de l'avenir.. tout ce que vous trouvez à dire c'est qu'on ne peut pas se fier à la qualité (laissez moi rire) et Wiko c'est made in France?? XD
J'ai mélangé plein de noms pour désigner des hauts de gammes qui n'ont pas de 4G sans en désigner un en particulier, mais j'avais la flemme de chercher au cas par cas
cpu pas top? aucune appli(on exclue les bench évidement) n'utilise autant de puissance! et puis il consomme beaucoup moins que le s800 donc c’est tout bénéf'!
idem je suis a 5Mo/s en filaire, environ 15Mo/s en h+ et 75Mo/s en 4G! le h+ me permet d'avoir une connexion 3 fois + rapide que chez moi! en avoir une 15 fois + rapide c'est inutile!
en fait le seul pb du h+ c'est que ça a beau être ultra rapide(perso j'a pas vu une différence phénoménale quand je suis passé a a 4G) les applis brident la qualité comme si on était en simple 3G! sur le site version PC de youtube je pouvait regarder des vids en 1080p sans aucun lag alors que l'appli ne me le permettait pas!(même chose pour des appli de télé par exemple)
quid de la version cyanogenmod?
écran une note que de 8/10 alors que c'est du FullHD ???! l'autonomie est bonne point final . pourquoi en lever des points a cause de la 4G , je comprendrai si on jugeai la connectivité mais l'autonomie non ... -------Envoyé depuis l'application Humanoid pour smartphone
Très tentant comme smartphone pour moi le seul qui sort du lot !
Pour toi: Note 3. Par contre son prix est un peu abusé au Note 3 mais rapport qualité/prix le meilleur du marché.
Très décevant cet oppo N1. Il avait un bon potentiel.
Mon G2 a de la 4G perso.
Tu vis en Afrique ou en Chine ?
Aller dix fois plus vite sans payer plus cher... c'est pour les gogos ??? Ça me dépasse ce genre de réaction. Ne pas avoir de 4G ne rend pas un smartphone obsolète, mais en avoir le rend clairement mieux.
Ouaip, vaut mieux revendre son HTC Galaxy G2 acheté y a 3 mois pour acheter un téléphone avec la 4G parce qu'on va le garder celui la
"On notera la présence d’un espace de stockage de 16 Go non-extensible (le détail qui compte, puisqu’il faudra compter 479 euros)," Juste en dessous , dans le tableau vous dites que c'est 32 go pour 479..
Oui je disais la même chose jusqu'à ce que la 4G arrive par magie gratuitement chez mon opérateur (je suis chez B&U). Maintenant, je peux clairement dire qu'un haut de gamme sans 4G c'est du foutage de gueule.
50% de photos bof donc à moins d'avoir du Xenon. :(
Du tout, ça n'a rien à voir avec les ROM custom que l'on met sur nos tel, celle-ci comporte bien plus d'option et d'optimisation.
aucun intérêt la 4G, bon pour les gogos
au moins 50% des photos que je prend sont prisent avec le flash...
mais la rom cyanogen on la connais sous toutes les coutures, contrairement a color OS
Si je pouvais allé aussi vite en H+ que avec ma connexion filaire chez moi je serais heureux ... donc imaginé la 4g... je m'en fou un peu! Pour info je dll à 650ko/s contre 2mo/s en h+ à Montpellier (15min de chez moi)
Khoolalala le Hater absolu!
Il y plein de démo Color OS qui traine sur le net, alors que sur une "réelle" ROM Cyano, il n'y en a pas.. Mais bon, j'avais zapper ce détail, en effet. ^^
Le nom de l'opérateur dans la barre de notification est un FAIL absolu : ça cache plein de notifications !
Petite astuce pour le mettre en français il faut entrer une carte sim française des la première utilisation et ne pas sélectionner de langue quand on vous le demandera, cela sera directement mis en français
Tablette limitée à 16 go, pas de sd.... ~450€ Un produit qui n'a aucune chance face la G pad de LG...
Nous n'avons pas testé l'exemplaire sous CM, d'où l'absence de français !
La ROM Cyanogen est dispo depuis hier... c'était un peu juste pour le test ! Et puis c'est intéressant d'en savoir un peu plus sur Color OS :)
En effet, la plus grosse annonce pour moi dans toute cette 4G c'est bien les 20Go de fair use de free mobile... CA c'est vraiment une évolution dans le bon sens, parce que nous donner du ultra haut débit avec 3/5Go de fair use, c'est juste une grosse carotte. Enfin bon je ne doute pas que ça va changer mais en attendant...
Oppo a pourtant signé un partenariat avec CM alors pourquoi pas de français sur le N1?
Pourquoi ne pas avoir plutôt baser le test sous la version Cyano ? Ça me semble plus logique puisque là, le Français est présent dans la ROM, et les utilisateurs Français, pencheront plutôt pour cette ROM.. Sinon, c'est un bijoux ! Si je n'aurais pas changer de tel au mois d'aout, j'aurais foncer !
C'est un téléphone chinois, là bas ils sont encore plus à la masse à ce niveau là. Et tu peux aller voir ailleurs avec ton s4, le rapport qualité/prix est bien plus présent chez Oppo ! Là au moins, ça crame pas dans la main. ^^
LOL PTDR.
5.9" vs 5" et 4,7" difficile comme comparaison...
Essaye un bon Lumia et reviens nous voir! MDR
En tout cas l'article est très complet ! Merci à vous <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
C'est quand même légitime de penser à acheter un téléphone compatible 4G en 2014, étant donné que le réseau se développe depuis quelques mois, et ceux, même chez les opérateurs low cost depuis peu... Je sais pas pour vous, mais pour moi, le but est de ne pas changer de smartphone tous les quatre matins. Donc opter pour un téléphone 4G me semble logique si on garde son téléphone 1 an et demi ou 2 ans...
Lol
Pendant ce temps la le LG G2 à 395 euros ....
Vous ne vivez que la nuit pour ne proposer que des photos de nuit ? Là où les photos seront automatiquement bof quelque soit le smartphone utilisé ..
449 euro même pas de 4g et lourd et moche avec un pcu pas top non merci préfère un s4 neuf sur le net ou un one avec de la 4g on et pas Fès pigeons en frances !<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
vous faites trop avec votre 4g...comme si c'etait principalement la chose que tu captes en achetant un telephone! mais bon chacun son truc!
Le français arrivera et si on switch sur CM on l'a d'office... Et il ne faut pas oublier que le N1 est un smartphone chinois, pour les chinois (aucune considération pour le marché internationale n'a été prise en compte) ! D'où ce design que je trouve personnellement à gerber. Le téléphone est déjà suffisamment grand pour qu'il hérite de bordures aussi large. Le Find 7 sera bien plus représentatif des attentes du marché international.
Typiquement le genre d'ovni qui se vendra mal et qui finira à 250€ d'ici un mois ou deux. Avec la 4G, j'aurais craqué immédiatement, mais du coup je préfère attendre un peu et garder mon Nexus 4 un peu plus longtemps :)
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