Dans le monde des objets connectés, Netatmo fait partie des précurseurs. Cette société créée en 2011 est spécialisée dans les produits connectés, plus particulièrement dans les objets « santé », cultivant l’idée que l’on peut améliorer son bien-être en prenant compte de son environnement : capteur d’UV au poignet, super-thermostat connecté et, pour ce qui nous concerne ici, une station météo qui mesure tout sur notre environnement (météo, qualité de l’air, niveau sonore, etc.).
La station météo de chez Netatmo est un concentré de technologie. Bardée de capteurs (sur module extérieur et intérieur), elle nous donne un éventail de mesures permettant à la fois de connaître et prévoir la météo (thermomètre, baromètre, hygromètre) et d’améliorer notre bien-être intérieur (qualité de l’air, niveau sonore, etc.).
Cette station permet de prendre de bons réflexes, notamment sur l’aération du logement (quand le taux de CO2 devient trop important). Pour les personnes sensibles (notamment en cas d’allergies), le taux d’hygrométrie (humidité dans l’air) et la température fournis par la station font partie des indicateurs essentiels pour optimiser le bien-être. Pour un logement plus sobre en énergie, une mesure précise de la température pourra encourager certains à « économiser » un cran sur leur radiateur (5-10 % d’économie d’énergie). Des bons points.
La station météo Netatmo est disponible ici, au prix de 169 euros.
Déballage, design, contenu
Les objets connectés français jouissent d’une excellente réputation grâce à la qualité des finitions et aux avancées technologiques et ergonomiques apportées. La station météo de chez Netatmo ne déroge pas à la règle : compacte et au design soigné, dans son écale en aluminium recyclable, la station ne devrait pas détériorer l’environnement visuel des utilisateurs.
S’il y a bien une chose que l’on peut reprocher à ce bel objet, c’est de n’être finalement qu’un objet de décoration intérieure. On entend par là qu’aucune des informations environnementales n’est visible (en dehors d’un voyant lumineux qui s’allume en cas de dépassement du taux de CO2, par exemple). Ainsi, pour connaître la température, il vous faudra nécessairement allumer votre téléphone. C’est un choix des concepteurs que certains utilisateurs regretterons.
La station météo se décompose en deux modules : un que l’on placera à l’extérieur (piles AA fournies), un autre qui restera à l’intérieur (branché sur secteur ou directement en USB sur une box ou une TV par exemple, s’il n’y a plus de prises disponibles…). Finalement, c’est le seul contenu de la boîte.
Les châtelains (et autres…) pourront compléter avec d’autres modules, qu’ils pourront alors disposer dans différentes pièces. En revanche, le nombre de modules additionnels est limité à trois par station. Ce qui peut paraître peu pour certains ne sera finalement pas (pour beaucoup) un problème compte tenu du prix de ces modules (69 euros). Pas de prix de gros non plus.
Fixation du module extérieur
La fixation et le positionnement du module extérieur sont très importants : il faut préférentiellement positionner le module à l’abris du vent et de la pluie. Cela est donc un peu contraignant, notamment pour ceux qui n’ont ni terrasse ni jardin, et qui ne possèdent pas beaucoup d’endroits à l’abri de la pluie. Pour ceux là, Netatmo a donc prévu un système de fixation.
Deux solutions sont possibles, accrocher le module à l’aide d’une vis, ou utiliser un scratch afin de positionner le module autour d’une canalisation, par exemple.
Dans un appartement n’ayant qu’une fenêtre comme ouverture, il sera difficile de trouver une bonne fixation. Il faudra user d’ingéniosité et utiliser les éléments disponibles, comme une vis de fixation déjà présente (pour les volets roulants).
Configuration et mise en marche
Comme nous le disions plus haut, le module intérieur (le principal) ne dispose pas d’écran. L’installation de la station (configuration du réseau notamment, pour la synchronisation) est donc une obligation. Dommage. Un simple écran aurait permis aux moins équipés de profiter de la station. Même sans la touche « connectée », elle reste une station très complète (beaucoup de capteurs différents), précise et très jolie.
L’utilisation requiert donc de configurer la station afin qu’elle puisse synchroniser les données via WiFi. Ces données récoltées seront alors visible depuis le compte utilisateur via n’importe quel navigateur web, ainsi que via l’application (gratuite) smartphone.
L’installation peut se faire directement depuis l’application smartphone, ou en téléchargeant une application Windows/Mac directement depuis le guide d’installation en ligne. Nous avons testé les deux manières : les deux semblent très pratiques. Depuis l’application Windows/Mac, notre installation s’est déroulée sans embuche. Tout est prévu et le système est vraiment efficace. Pour l’installation, il suffira de brancher le module principal directement sur l’ordinateur, c’est tout.
En revanche, nous avons rencontré pas mal de difficultés avec l’installation depuis l’application smartphone. À plusieurs reprises, le module a rencontré une erreur qualifiée de « rare » par les developpeurs et empêchant le module de se connecter au WiFi. Après avoir réitéré trois ou quatre fois, un nouveau message s’est affiché : impossible de se connecter au WiFi. Parmi les raisons évoquées, le filtrage MAC. Mais oui, bien sûr ! Cela ne nous est pas venu à l’esprit, car un autre produit connecté dont le test sera publié dans les prochaines semaines n’a pas rencontré ce problème ; malgré le filtrage activé, les synchronisations ont fonctionné.
Configurer le routeur n’a pas été chose facile. Au final, tout a fonctionné après désactivation du filtrage Mac de la box, puis réactivation de celui-ci une fois les objects connectés installés. Pas très pratique. À qui la faute ? Bonne question. En fait, nous avons testé l’installation sur plusieurs box fournies par divers opérateurs. Le problème est survenu sur un modèle en particulier (que nous ne stigmatiserons pas tant que le diagnostic n’est pas certain). Mais, il n’empêche que sur cette même box, le problème n’est survenu qu’avec la station Netatmo, il se pourrait donc que cela se reproduise avec le même modèle de box, ou dans une configuration similaire (cryptage WPA2 à clé complexe, filtrage Mac, plusieurs objets connectés, etc.). Le débat est ouvert…
Pourtant, devant tant d’efforts de la part des developpeurs (que nous ne pouvons que saluer) pour proposer une expérience simplifiée, on insistera sur le fait que la qualité discutable de notre box a peut-être biaisé l’expérience. Les forums ne font part d’aucune mésaventure de la sorte, ce qui laisse penser que ce cas est effectivement très particulier. D’autant qu’avec un peu d’insistance, tout finit par fonctionner…
Le manuel utilisateur
Ce que l’on regrettera en revanche est l’absence d’un véritable manuel papier. Les ressources fournies par Netatmo sont nombreuses via Internet (pdf, forums, formulaire de contact), mais les quelques croquis fournis sur la version papier ne suffiront pas aux néophytes. Nous pourrions imaginer que le manuel étant simple, l’installation et l’utilisation le seront également. Ce qui sera vrai dans la majorité des cas. Mais pour les plus curieux ou pour les cas atypiques, il faudra rechercher le manuel en ligne. À vrai dire, c’est un peu énervant et pas forcément systématique de devoir faire appel au support en ligne alors que beaucoup de problèmes pourraient être résolus avec un petit manuel.
Par exemple, sur le manuel FAQ disponible en ligne, il est indiqué que pour obtenir l’adresse MAC de la station météo, il faut lire les numéros indiqués sur le module principal (de la forme gXXXXXX) et remplacer le g par 70:ee:50… Sans télécharger le pdf, c’est loin d’être intuitif. De plus, on ne pense pas nécessairement à aller sur le site pour télécharger les pdf. L’utilisateur se trouve alors victime d’un obscurcissement apparent. C’est dommage.
En dehors de cela, le manuel en ligne est très complet. Le lecteur pourra trouver toutes les informations a propos des données récoltées par les modules intérieur et extérieur, ce qui ravira les plus zélés et les plus curieux d’entre nous.
Qualité de l’air intérieur
Confinement et taux de CO2
Après un mois d’utilisation, on peut dire que la station nous a permis de changer quelques petites choses dans nos habitudes. Dès le premier jour d’utilisation, constat alarmant : le taux de CO2 explose les compteurs. Ce n’est pas vraiment rassurant. D’une manière générale, le taux de CO2 n’est pas un indicateur suffisant pour mesurer la qualité de l’air intérieur, mais cela permet de mesurer le confinement. En effet, ce qu’il faut savoir est que l’humain est l’un des plus gros, voire le plus gros, producteurs de CO2 à l’intérieur des bâtiments. Un taux trop élevé signifie donc que l’air n’est pas suffisamment renouvelé ; c’est un air vicié probablement chargé de poussière, acariens, bactéries, moisissures. Un vrai régal.
Le taux de CO2, notre mesure de confinement donc, est exprimé en ppm (parties par millions). La valeur de référence est de 400ppm et correspond à la concentration de CO2 dans l’air extérieur. C’est l’idéal. Un premier palier est fixé à 1000ppm au delà duquel il est conseillé d’aérer la pièce. La limite max est quant à elle fixée à 2000ppm, elle correspond à la valeur à partir de laquelle certains symptômes peuvent apparaitre : maux de tête, somnolence, etc. Pour ces deux valeurs, vous recevrez une alerte sur votre smartphone vous indiquant que vous avez dépassé le seuil et qu’il est temps d’aérer la pièce. À ces mêmes moments, et pendant un cours instant, le module principale (intérieur) émettra une lumière dont la longueur d’onde dépendra du seuil dépassé.
Pour améliorer l’air intérieur, le réflexe est donc d’aérer les pièces quotidiennement, nous disent-ils. Mais, ce n’est pas chose facile ! Une bonne journée de travail et hop !, on oublie. Mais ce qui peut changer les choses est une bonne utilisation de la VMC (ventilation mécanique contrôlée). Cela paraît idiot, mais dans la majorité des cas les VMC sont fermées durant la journée (voire tout le temps) ; l’ouverture constante provoquerait une déperdition énorme d’énergie, elle sont donc souvent fermée/éteinte par défaut. Il est néanmoins intéressant de bien régler cette VMC pour que la pièce soit bien aérée la journée, en votre absence. Pour les habitants de studio notamment, la VMC est un atout considérable pour obtenir un air sain dans votre (unique) pièce à vivre. En choisissant le bon réglage de VMC, on obtient quelque chose de très correct (<900ppm).
Hygrométrie et température
L’hygrométrie et la température font partie des indicateurs importants pour mesurer et améliorer le bien-être. Si une humidité trop faible provoquera des maux de gorge et des irritations, l’humidité joue plus généralement sur la prolifération des acariens (source d’allergie), des virus ou des bactéries par exemple. Il est donc important de maintenir un taux d’humidité entre 30 et 55 % pour être protégé de tous ces maux. La station ne jouera pas le rôle de déshumidificateur, mais elle permettra de mettre en évidence des problèmes d’humidité dans vos pièces.
Encore une fois, une VMC bien réglée doit permettre de réguler l’humidité associée à la respiration humaine. Si une VMC éteinte induira une humidité dépassant les 60 % dans une pièce à vivre, le bon réglage permet de maintenir celle-ci entre 40 et 50 %.
Pour la température, la station ne révolutionne pas le domaine. C’est un thermomètre, tout simplement (il est tout de même particulièrement précis). La touche connectée de la station permet néanmoins d’optimiser les facteurs de bien être. La station vous enverra des messages en cas de température trop élevée. Et, ne l’oublions pas : 1°C de moins dans une pièce, c’est 7 % d’économie d’énergie. Ainsi, vous serez incité à faire tendre votre température vers la borne inférieure de l’intervalle de confort : en été [23° C , 26° C], en hiver [20° C , 24° C].
Sonomètre
La dernière mesure de confort intérieur concerne le niveau acoustique ambiant. Nous savons qu’une exposition prolongée à des sons supérieurs à 65 dB a tendance à diminuer notre concentration. Pire, au-delà d’un certain seuil (85 dB ou 95 dB) l’exposition prolongée devient dangereuse pour nos oreilles. Le module principal mesure le niveau sonore tout au long de la journée et vous permet de voir si vos divers appareils électroniques (TV ou hifi notamment) ne produisent pas de sons trop forts.
Inversement, pour ne pas être dérangé durant les périodes de sommeil, il est préférable que le niveau sonore soit proche des 30 dB en-dessous desquels l’oreille humaine ne peut plus distinguer quoi que ce soit. Si 35 à 40 dB seront « corrects » durant la nuit, des sons aux alentours des 50 dB devraient venir perturber la qualité de votre repos. À méditer donc, en silence…
Qualité de l’air extérieur et Météo
Le module extérieur permet de connaître très précisément les conditions météorologiques locales. Nous retrouvons donc les instruments de base pour ces mesures : baromètre, hygromètre et thermomètre. Cela permet de suivre précisément les données locales sans faire appel à des prévisions souvent peu précises.
Les outils de prévisions météorologiques s’appuient systématiquement sur des mesures locales. Avec la multiplication des stations météo personnelles, le maillage devient particulièrement dense et devrait permettre d’accroître la qualité de la prévision. Nous ignorons de quelle manière ces données sont actuellement exploitées, mais combiner ces données aux supers calculateurs de Météo France, il serait possible de faire quelque chose de sympa !
En tout cas, pour le moment, le plus sympa à faire est de consulter la mappemonde des stations Netatmo. On y voit d’une part que la station se vend bien, d’autre part la météo mondiale à l’instant de la consultation. C’est de là que l’on peut imaginer le potentiel d’une récolte de ces données.
Par ailleurs, l’application vous indique la qualité de l’air extérieur en termes de polluants atmosphériques. Il faut noter que ces indications -indices européens de pollution Citeair – sont issues des mesures en temps réel faites par des organismes de surveillance de la qualité de l’air. Le module extérieur ne possède pas (encore) de capteur permettant ce genre de mesures.
Le futur
Pour un objet connecté, il est important de proposer le plus de services associés. Les créateurs de la station l’ont bien compris, c’est pourquoi ils ont apporté la compatibilité avec la norme IFTTT, ce qui laisse présager un nombre quasi-infini de nouvelles fonctionnalités. Pour rappel ce service permet d’associer plusieurs flux d’informations (des canaux) et d’y associer des actions : si certains canaux respectent des conditions prédéfinies, alors on lance l’action. Dans le cas de la station, chaque capteur (température, CO2, bruit, etc.) est une source d’information et on peut alors associer une action comme allumer une ampoule connectée, recevoir un SMS ou un mail, partager l’info sur le profil Facebook, envoyer un Tweet, etc. Les combinaisons mesure/action (les recettes) sont nombreuses et n’auront comme limite que votre imagination. Voici quelques recettes disponibles sur la page IFTTT Netatmo :
Dans le registre des améliorations, les développeurs ne s’arrêtent pas sur le logiciel. Ils ont récemment annoncé par le biais de leur compte FaceBook un nouvel objet à mettre au côté de votre station : le pluviomètre. Cet objet ne devrait pas influencer votre comportement pour améliorer votre bien-être, mais il devrait permettre de récolter des données encore plus fiables sur la météo locale. Plus le maillage des stations sera dense, plus les prévisions pourront être précises. Toutes ces données pourraient intervenir dans les prévisions météorologiques. Nous n’avons pas plus d’informations pour le moment, notamment pour le prix, mais Netatmo nous a confirmé que le produit sera disponible au mois de mars.
Pour l’avenir, la station météo semble avoir un gros potentiel. Les créateurs ne se reposent pas sur leurs lauriers et développent chaque jour de nouveaux services et de nouveaux produits. Les services associés à la station se multiplient et les possibilités vont s’enrichir avec les services IFTTT. Le nouveau pluviomètre annonce aussi une nouvelle ère : l’augmentation des possibilités de la station à travers divers objets se connectant à la station. Ensuite, l’anémomètre ?
Celles et ceux qui seront enclins à participer à l’effort national (il faut entendre « payer la TVA ») pourront acheter la station directement chez le constructeur, ici.
Ca fait un an que je l'ai et elle marche vraiment bien, c'est pratique d'avoir tout sur le tel ! Les widgets de l'App Android ont été récemment mis à jour d'ailleurs. Sinon le pluviomètre est sorti depuis que le test a été fait (l'anémomètre aussi d'ailleurs il me semble).
[…] Frandroid […]
Très très déçu de Netatmo ! J’avais une station météo qui fonctionnait très bien, et après 2 ans, la sonde extérieure est tombée en panne. J’ai demandé a Netatmo de me la remplacer, et ils m’ont dit qu’il fallait en racheter une autre ... comme si c’était normal !! Pour une société qui se place sur du haut de gamme (vu le prix que l’on paye !), avoir des produits qui ne marchent plus après 2 ans n’est tout simplement pas acceptable. Pas sérieux du tout de la part de Netatmo.
[…] nous donnent des produits très complets de type Station Météo Netatmo. L’appareil, que nous avons d’ailleurs testé, coûte entre 150 et 160 euros et assure de nombreuses fonctionnalités. À l’intérieur de […]
Il y a un bon nombre de stations sur leur carte ! J'ai remarqué aussi qu'un certain nombre (mais pas toutes) de stations Netatmo publiaient aussi sur le site Weather Underground. Les utilisateurs ont le choix ou pas de cette publication ?
"Ou que netatmo décide de couper les serveur ?" ou tout simplement quand Netatmo se fera racheter ou coulera : pour la plupart des gens, cette station météo ne deviendrait plus qu'un bloque-porte. Il n'y a qu'à voir l'enfer que ça a été avec l'un des tous premiers objets connectés populaire : le lapin Nabaztag.
Pour partager sur cette solution, venez rejoindre une communauté francophone non officielle Netatmo https://plus.google.com/communities/114596084151421057821
[…] Le site FrAndroid vous propose un article très détaillé sur cette station météo. […]
[…] ou, pourquoi pas, un capteur météo extérieur à la manière de ce que propose Netatamo, même si pour l’heure, les accessoires Archos visent des usages plus […]
Si ce n'est qu'en cas de coupure internet (une box qui plante, ça n'est pas si rare que ça...), plus d'accès à l'API !! Un peu gênant pour controller le chauffage ou la VMC, maintenant quand t'as plus le net, il fait froid en plus :o Une API locale, c'est quand même pas bien compliqué !
La réponse est malheureusement simple : tu auras un joli presse-papier. C'est pour cela que je refuse les objets qui ne permettent pas un accès local. Phlips le fait très bien avec ses lampes Hue!
Ce n'est pas l'absence d'écran qui force la station à envoyer des données sur le web : une station sans écran peut très bien envoyer les données au smartphone via le wifi, sans passer par un serveur cloud...
Très bonne question !
Très bon test. Le seul point qui m'a fait tiquer concerne l'absence de mode d'emploi papier. Accorder un mauvais point au fabricant parce qu'il n'imprime pas un mode d'emploi qui, dans la grande majorité de cas, ira directement à la poubelle, me semble assez irresponsable écologiquement. A la limite, on peut leur demander de mettre plus en évidence le lien pour la documentation en ligne (si ce n'est pas déjà le cas), mais pour moi la décision d'éviter un gaspillage inutile est un BON point. Noter aussi que l'application Android propose quatre widgets (deux tailles différentes pour chacun des deux modules --intérieur et extérieur), qui permettent de garder un oeil sur les différents paramètres de la station (même quand on n'est pas sur place). J'en profite pour confirmer que, ayant acheté ce produit il y a quelques mois, je n'ai rencontré aucun problème notable durant l'installation et la configuration via mon téléphone Android.
Tu peux récupérer tes données sous format xls pour la station via le lien my.netatmo.com
merci pour le tuyau je ne savais pas qu'elle existait. Dans ce cas effectivement c'est une très bonne chose. Mais pour un utilisateur lamba, souhaitons que les fabricants simplifient les choses et surtout unifient leur mode de fonctionnement. Il faudrait que ce soit existant dès la vente et non être obligé de passer par une API. Enfin c'est toujours mieux que rien :-)
Avec l'API fourni par Netatmo ce n'est pourtant pas très compliqué à intégrer à une installation domotique avec une box contrôleur comme la eeDomus cf http://maison-et-domotique.com/books/script-infos-netatmo-sur-sa-box-domotique par exemple
Un bon produit mais qui ne communique pas avec les autres produits domotiques de la maison et ça c'est fort dommage... Aujourd'hui la domotique utilise des protocoles z-wave / enocean / xdd / x1 / rdy / visonic et j'en passe. Là, nous avons un simple appareil connecté avec une appli. Il est complet certes mais s'il avait un protocole de radiofréquence de domotique, il pourrait se coupler à beaucoup d'appareil de la maison... couplage avec la vmc, avec la chauffage, etc... donc pour moi aucun interet. Quand on fait de la domotique on ne s'amuse pas à utiliser 10 000 protocoles différents
Comme je l'ai dit, dans l'absolu pas besoin d'un serveur tiers pour accéder à ton réseau personnel, du coup la synchronisation sur serveur de Netamo me parait non légitime pour des bidouilleurs (voir même pour des utilisateurs "lambda" avec une application suffisamment bien conçue) Après comme toi, je me pose ces questions du que ce passe t'il lorsque Netamo décidera d'arrêter les services car jugés obsolètes.
Ah? Mais pour accéder aux informations sur le téléphone, il faut passer par une connexion au serveur de withings non? (J'ai téléchargé l'appli par curiosité y'a quelques temps justement car je me posais la question et le seul écran auquel j'ai accès est une écran de connexion/inscription?) En tout cas merci pour ces tests forts intéressants.
C'est dommage l'absence de mode "réseau local".
Je suis d'accord avec vous. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai indiqué le manque d'écran comme un inconvénient. Cela oblige la station a envoyé les données sur le web. C'est dommage. Pour les bracelets connectés, mon test précédent sur le Withings Pulse n'a pas révélé ce type de défaut, en effet. Tout simplement car la synchronisation s'effectue par bluetooth directement sur votre téléphone et que, également, toutes les infos apparaissent sur l'écran du Pulse, ce qui rend la synchronisation "non obligatoire".
intéressant l'étalonnage du CO2 merci pour les précisions
Pour la température, je suis d'accord ! Perso, je préfère du 18-19°C. J'ai juste indiqué les valeurs conseillées. Pour l'étalonnage, oui c'est géré par la station. Pour le CO2 par exemple, la calibration se fait par rapport à la valeur de référence lors de l'aération d'une pièce, soit 400ppm. Pour les certifications, je n'ai pas trouvé d'information sur le sujet. Ce que je peux dire au regard des valeurs observées en 1 mois est que les mesures semblent très précises. Niveau température, la précision est à +/- 0,3°C : en recoupant avec divers thermomètres utilisés pour l'occasion, ça se tient !
Gros +1 sur tout
Ça à l'avantage de rendre les donnée accessible hors de chez toi. Mais l’absence de mode "stand alone", m'a dissuadé de l'achat. Il se passe quoi tu as plus d'nternet ? Ou que netatmo décide de couper les serveur ? Et c'est quand même pratique de pouvoir visualiser la température sans avoir à chercher ton tel ou ta tablette.
Ah je suis "content" de pas être le seul à penser ça, je trouve dommage que ça ne ressorte dans aucun article... Pour ta remarque pour le thermomètre, je comprends bien l'intérêt... Mais j'estime que cela pourrait très bien marché sans compte, suffit de connaitre son IP ou d'avoir un NDD synchronisé sur son IP. Certes tout le monde ne sait pas comment faire cela, mais je trouve dommage que les "connaisseurs"/bidouilleurs n'aient pas le choix entre le compte online ou le paramétrage à la mano. C'est tellement dommage car beaucoup de ces objets connectés m'intéressent :( @Frandroid : Aucune remarque sur cette obligation de transmettre des données plus que personnelles si l'on veut utiliser un bracelet connecté?
Assez d'accord avec ce constat.Avec ce type de produit on paye pour générer des données que l'on ne possède pas au final... Je trouve ça effectivement un peu fort de café. J'utilisais un cardio fréquencemètre de la marque Polar, impossible de récupérer les données ne serait-ce sous format xls. Idem avec un autre produit Netatmo, le thermostat qui permet de contrôler une chaudière, impossible a priori de récupérer les données...très moyen comme politique je trouve.
"Pour améliorer l’air intérieur, le réflexe est donc d’aérer les pièces quotidiennement" Et surtout ne JAMAIS boucher les aérations diverses d'une maison ou appartement ( qui doit toujours en avoir ) La température de 20-24 en hiver me semble assez élevée, j'aurais plutôt dit 19-20 ... après ça dépend des pièces, dans les chambres ont peut baisser à 17-18. Juste une question: est-ce que les capteurs sont étalonnés ? on a une certification pour la précision ? Très bon test ( j'ai pas encore tout lu ) ... très bon produit à bon prix ... bluffé par le nombre d'utilisateurs sur la carte pour un produit inconnu pour moi vraiment dommage qu'il n'y ai aucun display, peut être pour la v2
Tout simplement parce que la vie privée est généralement sacrifiée pour satisfaire d'autres besoins.
Bon test, mais je me pose la question suivante : est-on obligé de créer un compte chez Netamo pour utiliser la station? (La question sous-jacente est : est-on obligé d'avoir une synchronisation des données avec internet sur les serveurs de Netamo?) J'apprécie ce type de produit connectés, mais j'ai l'impression que pour chaque produit (bracelets de sport, station météo...), on est obligé de passer par la synchronisation web pour accéder à ses données alors que je n'y vois aucune raison (une simple synchro bluetooth avec une appli ne nécessitant aucune connexion data est suffisante pour relever des données), est ce que je me trompe? Si je ne me trompe pas, je me demande pourquoi aucun test sur le web ne relève cette "anomalie" (notamment pour les capteurs santé -.-).
J'en possède une depuis Novembre et je suis entièrement satisfait, mais attention au capteur d'humidité que je trouve farfelue pour beaucoup de station ! (valeur souvent très élévé voir à 100%) la mienne a du subir une calibration (niveau 20% plus élévé que la réalité) qui malheureusement a bloquer le capteur à un certain niveau (maximum bloqué à 72%). J'ai du la renvoyé au SAV (très performant au passage) et depuis plus de soucis
cela fait plus d'un an que j'en possède une et j'en suis satisfait. ;)<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Très bon object connecté, je suis entrain de développer une application http://www.youtube.com/watch?v=y5nJzuClZt8 l'anémomètre a été annoncé pour cette année comme le pluviomètre, sauf qu'ils ont pas fourni d'infos dessus ...
Merci pour cet article, c'est exactement le type de produit que je cherchais. Reste plus qu'à attendre l'anémomètre.<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour tablette</a></i>
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