Quelle mission ambitieuse que celle du Honor Magic 6 Pro ! Figurez-vous que ce smartphone haut de gamme veut vous faire oublier les iPhone d’Apple et les Galaxy S de Samsung. Pour atteindre cet objectif, il faut évidemment avoir un maximum d’atouts de son côté. Ça tombe bien, cet appareil ne manque pas d’arguments comme nous allons le voir dans ce test complet.
Notre test en vidéo
Fiche technique
Modèle | Honor Magic 6 Pro |
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Dimensions | 75,8 mm x 162,5 mm x 8,9 mm |
Interface constructeur | MagicOS |
Taille de l’écran | 6,8 pouces |
Définition | 2800 x 1280 pixels |
Densité de pixels | 453 ppp |
Technologie | OLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3 |
Puce graphique | Qualcomm Adreno 750 |
Stockage interne | 512 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 180 Mp Capteur 2 : 50 Mp Capteur 3 : 50 Mp |
Capteur photo frontal | 50 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K @ 60 fps |
Wi-fi | Wi-Fi 7 (be) |
Bluetooth | 5.3 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Sous l’écran |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 5600 mAh |
Poids | 225 g |
Couleurs | Noir, Vert |
Fiche produit |
Un design bling-bling
Je dois vous confesser quelque chose. Le Honor Magic 6 Pro me met dans une position un peu inconfortable lorsque je dois évoquer son design. Pourquoi ? Car, à titre très personnel, je ne suis pas un très grand fan de son look un peu trop bling bling, mais c’est purement subjectif. Or, dès que je m’attarde sur des détails que je peux juger plus objectivement, il devient vraiment difficile de reprocher quelque chose à ce smartphone.
Par transparence, je préférais vous livrer cette information avant de me lancer à corps perdu dans cette partie du test. De toute manière, Honor n’en a sans doute rien à faire de mon ressenti puisque le Magic 6 Pro embrasse volontairement cette fameuse esthétique bling bling. C’est précisément ce qu’il recherche, sinon pourquoi assumerait-il le fait d’être allé chercher l’inspiration du côté des montres de luxe pour concevoir son imposant bloc photo.
À l’arrière, les trois caméras du téléphone sont en effet intégré dans un large module circulaire rehaussé d’un cadre aux formes un chouïa plus carrées. Si d’aucuns y verront quelque chose de très raffiné, personne ne pourra nier le fait que c’est très visible. Et très protubérant. Il n’empêche que la réalisation est irréprochable, les finitions sont impeccables. On pourrait en dire autant sur l’entièreté du Honor Magic 6 Pro.
Écran incurvé sur les bords, cadre en aluminium, angles arrondis, épaisseur maitrisée, les sensations en main sont vraiment bonnes. Il y a cependant quelques points sur lesquels je peux pinailler, car on a affaire à un smartphone à plus de 1000 euros. J’ai le droit.
Premier bémol : quand on tient le téléphone, on sent qu’il est lesté à l’avant par son immense bloc photo. Ce n’est pas particulièrement gênant, mais c’est bon à savoir. Il y a un déséquilibre. Posé à plat sur une table, il est très clairement incliné et pourrait presque servir de rampe de lancement. Comment ça, je tombe dans l’exagération ?
Deuxième bémol : le poinçon tout en haut de l’écran est assez large pour prendre la forme d’une pilule. Ce n’est pas l’apparence la plus discrète, mais elle peut se justifier par le fait que le Magic 6 Pro propose une reconnaissance faciale 3D plus sécurisée qu’une simple solution en 2D. Il faut donc plus de capteurs et d’espace.
Ces quelques critiques sont très loin d’être rédhibitoires. Ainsi, si vous ne partagez pas mes goûts, il est fort probable que ce smartphone vous tape agréablement dans l’œil. En outre, il se veut robuste avec une certification IP68 pour l’étanchéité et un traitement spécial pour l’écran. Le verre est en effet protégé par un « Nano Crystal Shield ». Il s’agit d’un matériau spécial et breveté par Honor qui promet une résistance 10 x supérieure aux verres traditionnels pour créer « l’écran le plus résistant de l’industrie ».
En d’autres termes, le laisser tomber au sol ne devrait pas vous faire paniquer. Précisons aussi que nous avons un modèle vert avec une finition en faux cuir. Le modèle noir, lui, profite d’un dos en verre. Bref, le verre n’est donc pas sur le vert… Eh oui, on s’amuse avec les mots. Allez, le test n’est pas encore terminé, on continue.
Un écran très bien calibré
Le Honor Magic 6 Pro mise sur un écran Amoled de 6,8 pouces. Grâce au LTPO, on profite ici d’un taux de rafraîchissement variant de 1 à 120 Hz tandis que la définition monte à 2800 x 1280 pixels. Là non plus, il n’y a pas grand-chose à redire sur la technique, c’est du propre, c’est du bon, c’est du beau.
En plus d’un excellent contraste, nous avons observé un pic de luminosité à 1300 cd/m² en HDR — pas beaucoup moins en SDR. Ce n’est pas tout à fait au niveau de la promesse à 1600 nits faite par Honor. Cependant, il faut savoir que pour atteindre le niveau maximal de luminosité sur un écran Oled, il faut activer le mode automatique et mettre une grosse source de lumière devant le téléphone. C’est évidemment ce que nous avons fait, mais il est possible que nous n’ayons tout simplement pas pu émettre avec autant d’intensité que le plus ardent des soleils.
Dans tous les cas, ce sera largement suffisant dans l’immense majorité des situations pour assurer une bonne lisibilité, mais ce n’est pas aussi lumineux que ce que propose Samsung sur le Galaxy S24 Ultra.
Avec notre sonde et le logiciel Calman de Portrait Displays, nous avons pu remarquer qu’avec le mode de couleurs vives par défaut, cet écran couvre 119 % du spectre sRGB et 80 % du DCI-P3. Cela reste correct, même si on aimerait forcément voir ces pourcentages monter plus haut pour une meilleure gestion de la saturation des couleurs. Toutefois, la grande force de la dalle réside dans sa fidélité.
Avec un Delta E moyen sur le DCI-P3 mesuré à 3,22 sur le SDR, le Honor Magic 6 Pro affiche des couleurs très proches de la réalité. Sachez en effet que l’indice idéal dont il faut s’approcher, voir passer en dessous, est fixé à 3. On estime que sous cette barre, la différence n’est plus visible à l’œil nu. Ce n’est pas tout, en HDR, cette même valeur monte à 5,93 ce qui reste vraiment très bon — en HDR, on peut souvent voir ce chiffre monter au-delà de 6.
Dans l’ensemble, ce sont surtout les teintes de rouge qui peuvent poser quelques soucis à l’écran. Pour le reste, toutes les couleurs sont très bien gérées. Enfin,sur le sujet du bon équilibre, la température moyenne tourne aux alentours de 6760 K, toujours sur le mode par défaut. Cela trahit un blanc légèrement bleuté — il faudrait plutôt être à 6500 K pour être au niveau parfait –, mais c’est tout à fait dans la norme du marché. Les constructeurs savent en effet que le grand public est plus friand de ce type de réglages qui flattent mieux la rétine.
Pour les puristes, sachez que vous avez toute la liberté de faire votre tambouille en jouant avec la palette mise à disposition dans les paramètres, en optant pour le mode de couleurs dites « normales » ou en activant l’option « Tonalité naturelle ». En outre, celles et ceux qui ressentent rapidement une fatigue oculaire à cause des écrans ne doivent pas hésiter à farfouiller dans le menu « Confort des yeux et sommeil » pour explorer la rubrique « Affichage nocturne circadien ».
Ajuster automatiquement la température de couleur de l’écran en fonction de votre rythme corporel pour aider à préparer une meilleure nuit de sommeil. Lorsque cette option est activée, la couleur de l’écran devient plus chaude.
Logiciel : MagicOS s’inspire des iPhone
Android 14 est ici couplé à l’interface maison de Honor, MagicOS 8. On rappellera que cette expérience logicielle scinde en deux volets distincts les notifications et les paramètres rapides, à la manière de ce qu’on a sur iOS. En outre, par défaut, vous n’aurez pas de tiroir d’applications, mais vous pouvez aisément l’activer.
En Chine, la marque met grandement l’accent sur de nouvelles fonctions d’intelligence artificielle avec même un modèle de langage (LLM) maison pour que ces options tournent en local sur l’appareil. Cependant, il faudra patienter encore un peu pour voir tout cela en Europe. Honor France nous glisse qu’un déploiement de ces fonctions est envisagé à la mi-mars sur le Vieux Continent.
En attendant, on a un dossier sur l’écran d’accueil et dans une section dans le centre de contrôle qui s’appellent tous deux « Suggestions IA ». En réalité, on y trouve les applications ou fonctions lancées… Rien de très intelligent ici.
Un peu plus concret, le menu « IntelliSens » permet d’activer une option qui réveille l’Always-on Display quand on regarde l’écran. Autre option rigolote : faire en sorte que l’orientation de l’affichage s’adapte à l’orientation du visage.
Entre-temps, on compose ici avec une interface qui reste relativement classique. Ça tourne bien, c’est fluide et plutôt facile de s’y retrouver. Si jamais vous êtes perdu, l’option Honor Search se montre bien pratique pour retrouver des options ou des fichiers.
Pour qu’on ne soit pas trop fâché contre la pilule en haut de l’écran, Honor s’inspire là aussi des iPhone et plus précisément de Dynamic Island. En effet, certaines applications comme l’horloge ou l’enregistreur vocal exploitent cet espace pour afficher certaines animations. Ainsi, si vous lancez un enregistrement ou un minuteur et que vous retournez sur l’écran d’accueil, vous verrez la tâche s’afficher à cet endroit-là et faire en sorte que le poinçon s’y fonde ni vu ni connu.
Appuyez sur cette petite animation et vous pourrez interagir avec cette tâche de fond pour interrompre le minuteur ou l’enregistrement par exemple. Le nombre d’applications compatibles reste limité pour le moment, mais on imagine que Honor va tenter d’inciter des développeurs à exploiter ces possibilités.
Quelques options de personnalisations visuelles sont de la partie, sans que cela chamboule réellement l’expérience. Dans les points négatifs, on notera la présence de plusieurs applications tierces préinstallées et la présence de certains outils peu pertinents. En écrivant cela, je pense notamment à Booking, WPS Office et Trip.com ou encore aux Miroir (inutile) et My Honor (dispensable). Le Honor App Market est toujours là au cas où vous voudriez vous passer du Google Play Store.
Enfin, sachez que Honor garantit quatre années de mises à jour majeures pour Android et des patchs de sécurité pendant cinq ans.
Audio : qualité satisfaisante
Les haut-parleurs stéréo du Honor Magic 6 Pro sont très bons tant qu’on se rappelle bien qu’on a affaire à un smartphone et non à une enceinte audio. Il ne fait donc pas de miracle sur les basses et peut saturer quand on pousse le volume à fond. Globalement, on retient surtout un son clair et puissant.
Avec un casque ou des écouteurs, regardez du côté de la rubrique « Qualité sonore et effets ». Vous y trouverez des options permettant de gérer des effets de spatialisation du son pour le rendre plus immersif ou pour adapter l’équilibre audio à votre profil.
Photo : ouverture variable et zoom ambitieux
Honor met toujours beaucoup l’accent sur la partie photo. Ici, on se retrouve avec une configuration qui a de quoi susciter la curiosité. Voici comment s’organisent les trois capteurs photo à l’arrière :
- caméra principale grand-angle de 50 Mpx avec capteur de 1/1,3 pouce et ouverture variable (f/1,4 ou f/2,0) ;
- ultra grand-angle de 50 Mpx, 122 degrés (f/2,0) ;
- téléobjectif x2,5 de 180 Mpx avec capteur de 1/1,49 pouce (f/2,6).
Ainsi, on a une caméra principale capable d’ajuster automatiquement l’ouverture de son diaphragme selon les conditions lumineuses de prises de vue pour jouer avec la profondeur de champ et laisser entrer plus ou moins de lumière. À côté de ça, on a un zoom optique x2,5 qui peut ensuite aller croper dans sa large matrice de 180 mégapixels pour chercher numériquement des grossissements à x5, voire x10, sans perte. Sur le papier du moins. Voyons ce que ça donne.
Le capteur principal est vraiment bon dans la grande majorité des situations. De jour, pas de surprise, la gestion de la dynamique et la finesse des détails sont au niveau attendu. On remarquera que Honor s’attache à un traitement colorimétrique assez doux qui tente de rester fidèle à la réalité. Malgré ça, il y a une tendance marquée à incorporer plus de bleu qu’il n’y en avait réellement dans la scène. Ne vous étonnez donc pas de voir, entre autres, des ciels bien pétants quand il n’y a pas de nuage, le Magic 6 Pro aime vraiment ça.
Finalement, je n’ai rencontré qu’un souci mineur. En prenant une scène où un lac occupait la majeure partie, le téléphone s’est raté en beauté sur la mise au point, peut-être était-il perturbé par le reflet de l’eau. Une erreur de parcours qui semble isolée, mais que je souhaitais souligner. Encore une fois, nous avons le droit de pinailler au-dessus des 1000 euros.
De nuit, l’appareil photo principal du Magic 6 Pro s’en sort très bien pour trouver le bon équilibre entre éclairage de la scène et respect de l’atmosphère ambiante. Il arrive en effet que les smartphones mettent le paquet sur le mode nuit pour éclairer les moindres recoins du cliché, mais dans ces cas-là, on a souvent un résultat beaucoup trop exposé par rapport au charme taciturne du clair de lune. Dans l’ensemble, j’ai trouvé que ce smartphone trouvait un bon dosage à chaque fois.
Concernant l’ouverture variable, vous ne pourrez avoir la main dessus qu’avec le mode pro. Et précisons bien qu’il n’y a que deux positions possibles pour le diaphragme : ouverture maximale à f/1,4 ou un peu plus fermé à f/2,0.
L’ultra grand-angle est, pour le coup, assez classique sur le Honor Magic 6 Pro. Rien de bien extraordinaire à souligner. On perd forcément en netteté, mais les effets de distorsion sur les bords sont bien atténués. C’est toujours un mode de prise de vue utile, mais qui doit rester une sorte d’outil de dépannage quand vous ne pouvez pas faire autrement. Attention, la nuit, il est clairement à la ramasse par rapport à la caméra principale.
Le téléobjectif s’en sort très bien sur le x2,5 optique. Il y a du détail, il y a de la netteté et même les performances de nuit sont très honorables.
En x5 aussi, il n’y a pas vraiment matière à se plaindre, on garde un résultat plutôt homogène et détaillé.
À partir du x10, la qualité commence à faiblir visiblement tout en restant très exploitable selon les situations.
En x100, bon… C’est vraiment gadget. Rigolo, mais dispensable. Et surtout pas très utilisable sans trépied.
Petit détail rigolo sur le téléobjectif, l’ouverture n’est pas parfaitement ronde, il y a quelques vaguelettes sur le pourtour. Cela permet notamment un contrôle particulier de la diffraction de la lumière et on peut alors s’amuser à prendre en photo des flashs puissants pour voir comme les rayons de lumière sont restitués avec un effet étoile.
Le mode portrait du Honor Magic 6 Pro est intéressant à utiliser. Il restitue bien les visages et les nobles sourires des personnes photographiées avec un bel effet de flou en arrière-plan. En revanche, on notera des imprécisions répétées sur la délimitation des cheveux, surtout si votre sujet arbore une crinière plus difficile à appréhender pour le système.
Le capteur frontal jouit lui aussi d’une définition de 50 Mpx (f/2,0). Et les résultats sont au rendez-vous pour un rendu détaillé du visage. Pas de faux pas ici.
Côté vidéo, vous pouvez enregistrer en 4K à 60 fps avec les caméras arrière. Visuellement, c’est très bon, mais au niveau du son, le mixage audio est assez désagréable sur cette courte balade dans le cœur de Paris.
En selfie, ça va jusqu’à du 4K en 30 fps ou du 1080p en 60 fps.
Performances au top
Snapdragon 8 Gen 3. J’ai l’impression qu’il n’y a pas besoin de tartiner des lignes et des lignes après avoir annoncé le nom de la puce. Le SoC haut de gamme dernier cri de Qualcomm répond présent à tout moment. Toujours efficace, toujours performant.
Lancez Genshin Impact avec les graphismes poussés à fond et à 60 fps et vous verrez que votre partie restera très stable — j’ai dû avoir seulement deux chutes de framerate à peine remarquées sur un total d’une heure de jeu. Autre point fort, le Honor Magic 6 Pro ne chauffe vraiment pas rapidement. Son système de dissipation de la chaleur est pleinement à la hauteur. Même son de cloche sur Fortnite, où la qualité « Épique » en 60 images par seconde ne pose aucun souci.
Modèle | Honor Magic 6 Pro | Samsung Galaxy S24 Ultra | OnePlus 12 | Asus ROG Phone 8 Pro |
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AnTuTu 10 | 1726131 | 1875639 | 1745523 | 2105923 |
AnTuTu CPU | 315555 | 457922 | 389237 | 442704 |
AnTuTu GPU | 813221 | 741621 | 749210 | 880348 |
AnTuTu MEM | 352890 | 366871 | 334903 | 427773 |
AnTuTu UX | 244465 | 309225 | 275512 | 355098 |
PC Mark 3.0 | 17640 | 17957 | 12979 | 21763 |
3DMark Wild Life Extreme | 5164 | 4571 | 4844 | 5178 |
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen | 30.92 FPS | 27.38 FPS | 29.01 FPS | 31 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 92 / 93 FPS | 99 / 83 FPS | 60 / 62 FPS | 122 / 90 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 99 / 154 FPS | 105 / 132 FPS | 60 / 114 FPS | 135 / 156 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 120 / 354 FPS | 120 / 338 FPS | 60 / 313 FPS | 165 / 378 FPS |
Geekbench 6 Single-core | 2189 | 1985 | 1138 | 2213 |
Geekbench 6 Multi-core | 6800 | 6409 | 5455 | 6973 |
Geekbench 6 Compute (Vulkan) | 16256 | 17263 | 16190 | 16583 |
Lecture / écriture séquentielle | 969 / 1024 Mo/s | 2500 / 1190 Mo/s | 833.48 / 886.84 Mo/s | N/C |
Finalement, il faudra vraiment l’exercice des benchmarks pour vraiment se rendre compte que d’autres smartphones arrivent à faire mieux avec la même puce sur certains exercices (et pas tous). Retenez cependant que ces nombres permettent d’établir une sorte de classement, mais qu’au quotidien, ces petites différences de puissance ne se ressentent pas.
Une excellente batterie qui se charge vite
Le Honor Magic 6 Pro embarque une batterie de 5600 mAh. C’est impressionnant comme capacité au regard de l’épaisseur assez classique du smartphone. C’est a priori grâce à la technologie « silicum-carbone 2e génération » mise en avant par la marque et qui permet une importante densité. En d’autres termes, grâce à ça, la marque sait mettre une grosse batterie dans un espace restreint. Et c’est très chouette.
Surtout qu’en termes d’autonomie, le Honor Magic 6 Pro est clairement au rendez-vous. Soumis à notre protocole de test personnalisé ViSer, il a résisté à un enchaînement d’applications et d’actions diverses pendant 14 heures, 51 minutes et 52 secondes très précisément. Cela le place au premier rang des smartphones haut de gamme testés par Frandroid en 2024 jusqu’à présent. C’est par ailleurs au même niveau à peu près que son prédécesseur, le Magic 5 Pro qui était déjà excellent dans ce domaine.
Dans la pratique, je pouvais utiliser le téléphone sans le recharger pendant deux jours pleins avec un usage assez actif : essentiellement de la navigation web, du visionnage de vidéos sur YouTube et TikTok, des échanges de messages sur Messenger et WhatsApp et du streaming musical. Pour vraiment aller lui chercher des noises, il faut partir sur de longues sessions de jeux 3D et de longs enregistrements de vidéos 4K.
Or, quand bien même vous arriveriez à mettre à genou le Honor Magic 6 Pro, ce dernier peut se recharger avec un bloc de 80 W. Hélas, celui-ci n’est pas fourni dans la boîte. Sur le site de Honor, aux dernières nouvelles, vous pouvez opter pour un chargeur de 100 W qui vous délivrera toute la puissance nécessaire pour ne jamais patienter.
Sachez par ailleurs que la charge sans fil peut monter jusqu’à 66 W sur cet appareil. Le Honor Magic 6 Pro n’a pas de temps à perdre de toute évidence.
Réseau et communication
Le Honor Magic 6 Pro n’a posé aucun souci de connexion aux réseaux 4G et 5G d’Orange en région parisienne. Il a aussi été très bon sur la précision GPS. Aucune plainte de ce côté-là.
Pour ce qui est des appels : le téléphone restitue bien votre voix, sans compression abusive, et gère très bien les sons parasites autour de vous pour les camoufler efficacement, même dans les environnements très bruyants.
Vous profitez aussi d’une compatibilité Wi-Fi 7 sur ce smartphone tandis qu’on est sur du Bluetooth 5.3.
Prix et date de sortie
Le Honor Magic 6 Pro est annoncé au prix de 1299 euros en France dans sa seule configuration à 512 Go de stockage. Il se rend disponible à partir du 14 mars. Notez aussi que jusqu’au 26 mars, que ce soit par la précommande ou l’offre de lancement, la marque vous offrira une tablette Honor Pad 9 en bonus.
Comme nous l’évoquions plus haut dans ce test, vous trouverez le Honor Magic 6 Pro en noir ou en vert.
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