La marque Samsung fait tout le tapage qu’il peut pour faire parler de ses Galaxy S, sa gamme la plus haute, la plus chère. Avec en tĂŞte de proue, le Samsung Galaxy S24 Ultra. Mais avec son tarif de près de 1500 euros, peu nombreux sont celles et ceux Ă pouvoir se l’offrir. C’est lĂ que la gamme Galaxy A entre en jeu : avec des modèles entre 150 et 550 euros, elle entend offrir l’expertise Samsung pour un bon rapport qualitĂ©/prix. Celui juste au milieu, c’est le Samsung Galaxy A35, un smartphone vendu Ă partir de 400 euros. Il s’agit de la suite logique du Samsung Galaxy A34 que nous avions testĂ© l’annĂ©e dernière et que nous avions adorĂ© : c’est d’ailleurs toujours une recommandation valable cette annĂ©e (moyennant une rĂ©duction). Qu’en est-il de son successeur, le Galaxy A35 5G ? Nous avons pu le tester, voici ce que nous en avons pensĂ©.
Fiche technique
Modèle | Samsung Galaxy A35 |
---|---|
Dimensions | 78 mm x 161,7 mm x 8,2 mm |
Interface constructeur | One UI |
Taille de l’Ă©cran | 6,6 pouces |
DĂ©finition | 2340 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 390 ppp |
Technologie | Super AMOLED |
SoC | Samsung Exynos 1380 |
Stockage interne | 128 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 8 Mp Capteur 3 : 5 Mp |
Capteur photo frontal | 13 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K @ 30 fps |
Wi-fi | Wi-Fi 6 (ax) |
Bluetooth | 5.3 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Poids | 209 g |
Couleurs | Noir, Blanc, Jaune, Rose |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un Samsung Galaxy A35 5G en configuration 256 Go et en coloris violet, prêté par la marque.
Design : la patte Samsung séduit
Entre le Galaxy A35 et le Galaxy A55, peu de diffĂ©rences au niveau du design. En fait, ils reprennent le design d’un Samsung Galaxy S23+, l’un des trois modèles haut de gamme de la marque sorti en 2023. Cela se manifeste principalement par l’absence de bloc photo rĂ©unissant tous les objectifs ainsi que le flash. Les trois objectifs sont en fait alignĂ©s Ă la verticale sur la partie gauche de l’appareil, entourĂ©s d’un cercle noir et lĂ©gèrement surĂ©levĂ©s. Quant au flash, il est simplement disposĂ© sur le cĂ´tĂ©. En bas du dos, le nom de la marque apparaĂ®t dans un blanc cassĂ© discret. Le dos cette annĂ©e n’est pas en plastique, mais en verre : un gage « premium » pour un smartphone qui ne l’est pas. Ă€ 400 euros, c’est sans doute le seul dont le dos ne soit pas en plastique (ou en simili-cuir).
Du verre pour le dos et pour l’Ă©cran, c’est bien, sauf que le reste (le cadre) est en plastique et non en aluminium. Ce n’est pas une mauvaise chose, puisque les finitions sont excellentes et on a une rĂ©elle impression de soliditĂ© lorsqu’on tient l’appareil dans les mains. Le cadre est très lĂ©gèrement bombĂ©, et les angles sont arrondis. Il n’y a qu’au niveau des boutons oĂą l’on observe un lĂ©ger biseau, afin de les mettre en avant et d’amĂ©liorer sans doute la prise en main. Du cĂ´tĂ© de l’Ă©cran, oui, les bordures se voient et ce ne sont pas les plus fines que l’on puisse trouver pour le prix. Par exemple, le Nothing Phone (2a) proposĂ© Ă partir de 350 euros n’offre aucun effet menton, avec une bordure infĂ©rieure plus Ă©paisse, comme c’est le cas ici. Ce n’est pas ce qui se fait de mieux, mais ce n’est pas honteux. Aussi, l’objectif selfie est situĂ© en poinçon en haut au milieu de l’Ă©cran.
En main ou en le regardant, on peut facilement se dire que le smartphone est Ă©pais. Pourtant, avec ses dimensions de 161,7 par 78 par 8,2 mm, il ne l’est pas tant que ça. Cela vient naturellement de la forme de ses tranches et de son dos : ils sont presque tout plats. Il existe des modèles sous les 8 mm d’Ă©paisseur, mais ils ne sont pas nombreux sur ce segment tarifaire. Le tout pour un poids total de 209 grammes, ce qui n’est pas très lourd par rapport Ă la taille du produit.
CĂ´tĂ© rĂ©sistance, ce smartphone Samsung est certifiĂ© IP67, ce qui signifie qu’il est rĂ©sistant Ă l’eau (uniquement une très courte immersion) et Ă la poussière. Pour le verre de son Ă©cran, Samsung a optĂ© pour un Corning Gorilla Glass Victus+. Quant Ă l’indice de rĂ©parabilitĂ©, Samsung l’estime Ă 8,4/10. Ă€ noter que durant notre prise en main, l’un des modèles de prĂ©sentation de Samsung Ă©tait tombĂ© par terre : si le cadre n’avait pas cassĂ©, il avait tout de mĂŞme fortement Ă©tĂ© dĂ©formĂ©.
Prise en main du Samsung Galaxy A35
Lorsque j’ai pris en main pour la première fois le Galaxy A35, je n’ai pas Ă©tĂ© surpris pas le dos : du plastique, je comprends, Ă 400 euros c’est loin d’ĂŞtre choquant et c’est mĂŞme ce qui se fait le plus couramment. Pourtant, j’ai Ă©tĂ© trompĂ© : ce n’est pas du plastique, mais bel et bien du verre. En tapotant dessus, j’ai vraiment l’impression que c’est du plastique. Je m’en vais rĂ©viser mon sens du toucher donc. Si le rĂ©sultat ne se sent pas (littĂ©ralement), il y a une diffĂ©rence : le verre sera moins sujet aux rayures que le plastique, mais aussi potentiellement plus fragile. Et pour garder ce Galaxy A35 longtemps sans trop de marques d’usure, c’est une bonne chose.
Le biseau sur le cadre offre une bonne prise en main pour le pouce, bien que ce soit rĂ©servĂ© aux mains les plus petites. Juste au-dessus, le bouton d’alimentation, qui est facilement accessible. Et encore plus haut, les boutons de volume. Autant dire que le bouton pour augmenter le volume est positionnĂ© bien trop haut : mĂŞme avec de grandes mains, difficile de l’atteindre avec le pouce sans devoir changer sa prĂ©hension. Pour le reste, le cadre aux angles assez saillants permet une bonne prise en main : le Galaxy A35 ne nous glisse jamais des doigts. PosĂ© Ă plat, le tĂ©lĂ©phone n’est pas très stable, y compris au niveau de la partie infĂ©rieure de l’Ă©cran. Autrement dit, sans coque de protection, difficile de taper des messages sans le faire trembler.
Le dĂ©verrouillage du Samsung Galaxy A35 est quelque peu frustrant cependant. Pour la configuration des modes « intelligents » que sont le capteur d’empreinte digitale et la reconnaissance faciale, aucun problème. C’est Ă l’usage que ça peut coincer : il arrive que l’empreinte ne soit pas reconnue immĂ©diatement, ce qui fait que le dĂ©verrouillage est un peu lent. On peut s’y reprendre plusieurs fois afin de dĂ©verrouiller le smartphone. Quant Ă la reconnaissance faciale, elle est correcte, mais sans plus : elle gagnerait Ă ĂŞtre plus rapide. En parlant de cette dernière, j’ai rencontrĂ© Ă plusieurs reprises un petit bug logiciel : le cadenas indiquant l’Ă©tat de verrouillage du smartphone pouvait apparaĂ®tre Ă moitiĂ© dans l’objectif selfie et ĂŞtre coupĂ©. Enfin, le dos prend indĂ©niablement les traces de doigts, mais notre coloris fait que cela ne se voit pas sous tous les angles.
Écran : pas digne du haut de gamme, mais dans les clous
L’Ă©cran du Samsung Galaxy A35 est exactement le mĂŞme que celui du A55, Ă savoir une dalle de 6,6 pouces Super Amoled et proposant un taux de rafraĂ®chissement maximal de 120 Hz. Le tout pour une dĂ©finition de 1080 par 2340 pixels (soit du FHD+), ce qui est correct (puisque cela donne une rĂ©solution de 390 ppp). Le fabricant indique une luminositĂ© maximale de 1000 cd/m² pour cet Ă©cran.
Dans la pratique, le Galaxy A35 va Ă rebours des autres constructeurs : l’Ă©cran de ce smartphone affiche des tons plutĂ´t chauds, voire franchement chauds. Quant Ă la luminositĂ© maximale, elle est plutĂ´t bonne : le smartphone est capable de la booster Ă certains moments, ce qui fait qu’on arrive Ă lire mĂŞme en plein soleil.
La luminositĂ© automatique se règle assez bien elle aussi, bien que parfois elle peine, en l’augmentant trop par rapport Ă la luminositĂ© ambiante. Du cĂ´tĂ© des couleurs, elles sortent assez chaudes, parfois trop : la faute au mode de couleurs « vif » utilisĂ© par dĂ©faut. Pour le reste, l’Ă©cran est très agrĂ©able Ă utiliser. Concernant le taux de rafraĂ®chissement, il peut osciller entre 60 et 120 Hz lorsqu’il est rĂ©glĂ© en mode adaptatif. Il n’existe qu’un seul autre mode pour le rĂ©gler Ă 60 Hz, mais aucun pour rester Ă 120 Hz malheureusement.
Test de smartphone oblige, nous avons passĂ© le Galaxy A35 de Samsung sous notre sonde et Ă l’aide du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays afin de savoir ce que vaut rĂ©ellement sa dalle.
Pour la tempĂ©rature de l’Ă©cran, nous avons mesurĂ© 6983 K en mode vif (par dĂ©faut) et 6440 K en mode naturel (l’autre mode de couleur prĂ©rĂ©glĂ© dans les paramètres) : c’est excellent pour le mode naturel, ça l’est bien moins pour le mode vif, bien que ce dernier puisse facilement ĂŞtre ajustĂ© dans les paramètres. Du cĂ´tĂ© de la couverture colorimĂ©trique, nous l’avons mesurĂ©e Ă 87% du DCI-P3 et Ă 57% du BT.2020 en mode vif, et Ă 71% du DCI-P3 et Ă 48% du BT.2020 en mode naturel. C’est correct, mais on aurait aimĂ© atteindre les 100% du DCI-P3 : la dalle du Galaxy A34 Ă©tait excellente, cette annĂ©e elle est juste correcte.
Quant Ă la fidĂ©litĂ© des couleurs, nous avons pu Ă©tablir un Delta E moyen (diffĂ©rence moyenne entre ce qui est affichĂ© et ce qui est censĂ© ĂŞtre affichĂ©) de 4,53 en SDR et de 6,74 en HDR pour le mode vif, et de 3,74 en SDR et de 6,84 en HDR pour le mode naturel. LĂ encore, c’est plutĂ´t correct, mais d’autres smartphones arrivent Ă proposer plus fidèle au mĂŞme prix. Enfin, nous avons mesurĂ© une luminositĂ© maximale de 901 cd/m² en SDR et de 1503 cd/m² en HDR. La promesse de Samsung est donc plus que respectĂ©e et ça garantit de pouvoir lire ce qu’affiche l’Ă©cran en toutes conditions.
One UI 6.1 et Android 14 : le couple parfait ?
Samsung ne fait pas les choses Ă moitiĂ© sur l’interface logicielle, y compris sur des smartphones milieu de gamme comme celui-ci. La marque promet quatre mises Ă jour d’Android majeures et cinq ans de correctifs de sĂ©curitĂ©. Ce qui signifie que le Galaxy A35 aura droit Ă Android 18… en 2028 ! Sur ce segment de prix, rares sont les fabricants Ă proposer un suivi logiciel aussi long : on a droit la plupart du temps Ă trois mises Ă jour majeures ou moins. Pour l’instant, il faut se contenter d’Android 14, dernière version disponible, avec One UI 6.1, l’interface maison de Samsung.
Ă€ noter Ă©galement que c’est la première annĂ©e oĂą la technologie Samsung Knox Vault est prĂ©sente sur la gamme Galaxy A. Il s’agit d’un coffre-fort numĂ©rique auquel on peut confier ses donnĂ©es pour qu’elles soient davantage protĂ©gĂ©es.
Malheureusement, quelques applications publicitaires (des bloatwares) se sont glissées dans le smartphone : les applications Microsoft (365, OneDrive, LinkedIn, Outlook), Spotify, Netflix, etc.
One UI 6.1, ce sont aussi les modes et routines, qui permettent d’adapter quelque peu le comportement du smartphone en fonction d’oĂą vous ĂŞtes et ce que vous faites. Dormir, jouer, lire, travailler, pratiquer une activitĂ© physique, etc. Ce que j’ai trouvĂ© dommage, c’est qu’il paraĂ®t impossible d’afficher les notifications sur l’Ă©cran de verrouillage, simplement les icĂ´nes des applications pour lesquelles vous en avez reçues.
Parmi les nombreuses petites fonctionnalitĂ©s dont regorge One UI 6.1, il y a le volet latĂ©ral, qui peut s’ouvrir Ă n’importe quel moment et qui propose des raccourcis vers plusieurs applications (celles que vous utilisez le plus souvent, celles que vous avez dĂ©finies et mĂŞme des dispositions avec deux applications en mode multitâche. Le mode fenĂŞtre flottante est naturellement prĂ©sent et c’est l’un des plus complets des interfaces Android qu’on trouve : on peut mĂŞme en rĂ©gler l’opacitĂ©. Du cĂ´tĂ© des paramètres rapides, on peut les changer, les dĂ©placer, etc.
Les fonctionnalités de retouche photo
Bien que le mode portrait existe et permet de prendre des photos en simulant un flou d’arrière-plan, la possibilitĂ© est donnĂ©e de gĂ©rer ce flou d’arrière-plan mĂŞme après avoir pris la photo, et ce y compris si vous n’en avez pas mis de base. Attention toutefois : cela ne fonctionne que sur les visages, ce qui est plutĂ´t dommage (mĂŞme si le Galaxy A35 arrive Ă crĂ©er du flou d’arrière-plan dans certaines situations). Dans les options de retouche des visages, il est naturellement possible de lisser les traits, enlever les « impuretĂ©s ». Plus surprenamment, il y a aussi la possibilitĂ© d’affiner la mâchoire et d’agrandir les yeux.
One UI 6.1 dispose lui aussi de sa « gomme magique » comme celle des smartphones Pixel. La fonctionnalitĂ© peut ĂŞtre pratique, mais dans de trop rares situations sans doute. Par exemple, dès que les Ă©lĂ©ments qu’on souhaite effacer ont des ombres, ces dernières ne le seront pas. Plein d’autres outils de retouche « intelligents » sont proposĂ©s, comme celui qui permet de ne coloriser que certains Ă©lĂ©ments, si vous avez une âme d’artiste.
Le mode always-on
Le mode always-on du Galaxy A35 est assez timide. Il affiche une horloge ainsi que la date et les informations musicales (si on en a envie). Pour le choix de l’affichage, c’est soit toujours, soit un appui pour afficher, soit une programmation soit lorsqu’il y a de nouvelles notifications. Si cela remplit le strict minimum, nous aurions apprĂ©ciĂ© plus d’investissement de la part de Samsung lĂ -dessus.
Le mode Jeu
Le mode jeu est lui aussi assez timide chez Samsung. Il permet d’ouvrir rapidement jusqu’Ă quatre applications (via des raccourcis), de gĂ©rer le mode de performances, ainsi que de regarder l’Ă©tat de la chauffe et de la mĂ©moire (mais sans mesures techniques comme la tempĂ©rature). Un mode « prioritĂ© » permet de dĂ©sactiver les appels entrants et toutes les notifications (mis Ă part les alarmes).
Les appels textuels de One UI 6.1
Lorsque j’ai appelĂ© un collègue pour tester le microphone, un bouton s’est affichĂ© juste en dessous de son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. En cliquant dessus, j’Ă©tais un peu perdu au dĂ©but, mais j’ai dĂ©couvert une fonctionnalitĂ© assez utile. Elle permet de ne plus entendre ce que nous dit notre interlocuteur et lui non plus. Tout se passe par Ă©crit : lui parle Ă voix haute et ses paroles sont retranscrites. Vous pouvez lui rĂ©pondre par Ă©crit via le champ texte en bas de l’Ă©cran. Si la rĂ©activitĂ© et la qualitĂ© de la transcription ne sont pas des meilleures, il y a largement de quoi comprendre le contexte. De l’autre cĂ´tĂ©, l’interlocuteur peut entendre ce que vous Ă©crivez puisqu’une voix synthĂ©tique parle et selon mon collègue, « ça fait vraiment voix d’assistant Ă©lectronique de la CAF ».
Enfin, sachez que ce Galaxy A35 est compatible avec le DRM Widevine L1, ce qui signifie que vous êtes sûrs de profiter de la qualité vidéo maximale disponible sur les différents services de streaming.
Des performances très solides
Pas de puce Qualcomm ou MediaTek sur le Galaxy A35 : Samsung a fait le choix d’un de ses propres SoC. Il s’agit du Samsung Exynos 1380 qu’on trouvait dĂ©jĂ sur le Samsung Galax A54 et le constructeur annonce une hausse de performance de 28,6% par rapport au MediaTek Dimensity 1080 qu’on trouvait sur le Galaxy A34. Une puce Ă©paulĂ©e par 6 ou 8 Go de RAM selon la version.
Modèle | Samsung Galaxy A35 | Samsung Galaxy A34 | Xiaomi Redmi Note 13 Pro 5G | Honor Magic 6 Lite | Google Pixel 7a |
---|---|---|---|---|---|
AnTuTu 10 | 598000 | N/C | 576453 | 487337 | N/C |
AnTuTu 9 | N/C | 468161 | N/C | N/C | 720819 |
AnTuTu CPU | 194824 | 128012 | 194938 | 167884 | 184911 |
AnTuTu GPU | 127730 | 134002 | 115690 | 47413 | 292627 |
AnTuTu MEM | 120739 | 81033 | 120696 | 140219 | 101716 |
AnTuTu UX | 154707 | 125114 | 145129 | 131821 | 141565 |
PC Mark 3.0 | 13266 | 11050 | 12354 | 11914 | 10658 |
3DMark Slingshot Extreme | 4667 | 4153 | 4509 | 4040 | N/C |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | 4866 | 4328 | 4695 | 3938 | N/C |
3DMark Slingshot Extreme Physics | 4082 | 3639 | 3961 | 4443 | N/C |
3DMark Wild Life | 2801 | 2298 | 3004 | 2382 | 6612 |
3DMark Wild Life framerate moyen | 16.77 FPS | 13.80 FPS | 17.99 FPS | 14.27 FPS | 40 FPS |
3DMark Wild Life Extreme | 806 | 639 | 793 | 611 | 1853 |
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen | 4.83 FPS | 3.80 FPS | 4.75 FPS | 3.66 FPS | 11 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 19 / 13 FPS | 16 / 10 FPS | 16 / 14 FPS | 12 / 11 FPS | 45 / 27 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 25 / 30 FPS | 23 / 26 FPS | 18 / 29 FPS | 16 / 24 FPS | 48 / 51 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 68 / 79 FPS | 60 / 68 FPS | 50 / 71 FPS | 46 / 62 FPS | 88 / 102 FPS |
Geekbench 6 Single-core | 1025 | 1037 | 1011 | 939 | 1360 |
Geekbench 6 Multi-core | 2902 | 2425 | 2710 | 2723 | 2492 |
Geekbench 6 Compute (Vulkan) | 3032 | 2433 | 2192 | 1668 | 4658 |
Lecture / écriture séquentielle | 454.18 / 331.83 Mo/s | 894.47 / 499.29 Mo/s | 920.2 / 801.01 Mo/s | 1912.92 / 1793.85 Mo/s | 1353 / 232 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | N/C | 187.12 / 199.07 IOPS | 59872.66 / 54642.37 IOPS | 73582.82 / 74958.64 IOPS | 41467 / 47921 IOPS |
Au regard des benchmarks que nous avons rĂ©alisĂ©s, le Samsung Galaxy A35 s’en sort très bien sur sa gamme de prix, Ă juste 400 euros. Aucun concurrent ne lui rĂ©siste vraiment (sauf sur quelques tests de performances), y compris le Xiaomi Redmi Note 13 Pro 5G, qui pourtant est rĂ©putĂ© pour offrir de belles performances. Pour un modèle qui n’est pas destinĂ© au gaming, le dernier-nĂ© de Samsung s’en sort très bien et offre des rĂ©sultats significativement meilleurs par rapport au modèle prĂ©cĂ©dent.
Le Samsung Galaxy A35 propose une fonction pour ajouter de la RAM virtuelle : elle est de base activĂ©e pour ajouter 6 Go de VRAM pour 8 Go maximum. Contrairement aux autres constructeurs, Samsung ne fait pas de grandes promesses avec et ne la mentionne pas dans sa communication. Il est simplement indiquĂ© dans les paramètres que cela permet de garder davantage d’applications actives en arrière-plan. Sur un benchmark comme AnTuTu, nous n’avons pas remarquĂ© de rĂ©elles diffĂ©rences de performances.
Concrètement, la fluiditĂ© est plutĂ´t bonne : les applications ne mettent pas trop de temps Ă se lancer et les menus sont fluides. Cependant, le dĂ©marrage est assez lent : que ce soit l’allumage, mais aussi le premier dĂ©verrouillage du smartphone. Une fois qu’il est effectuĂ©, un chargement apparaĂ®t, ce qui n’est pas très commode. En jeu aussi, le smartphone s’en sort assez bien.
Par exemple, il est capable de faire fonctionner Genshin Impact avec les graphismes rĂ©glĂ©s en « moyen » jusqu’Ă 60 FPS. Une frĂ©quence d’images qui n’est pas constante : dès que des ennemis apparaissent ou que l’on se bat avec eux, on tombe jusqu’Ă 30 FPS. Quant Ă Â Fortnite, le jeu est Ă©trangement bloquĂ© Ă 30 FPS dans les paramètres. En qualitĂ© « élevĂ©e » pourtant, le jeu arrive Ă atteindre les 40 FPS, mais tourne plutĂ´t autour des 30 et peut descendre Ă 25 dans les phases de combat. Globalement, le smartphone chauffe franchement (moins sur Fortnite que sur Genshin Impact), toutefois rien d’inquiĂ©tant. Cela se ressent surtout au dos, mais beaucoup moins sur le cadre en plastique.
CĂ´tĂ© stockage, comptez sur 128 ou 256 Go selon la configuration choisie. Un stockage qui peut ĂŞtre Ă©tendu jusqu’Ă 1 To supplĂ©mentaire avec une carte microSD.
Appareil photo
Au total, on trouve quatre capteurs photo sur le Samsung Galaxy A35 :
- Un capteur principal de 50 Mpx, f/1,8, OIS ;
- Un capteur ultra-grand-angle de 8 Mpx, f/2,2 ;
- Un capteur macro de 5 Mpx, f/2,4 ;
- Un capteur selfie de 13 Mpx, f/2,2.
Capteur principal
Parfois, ne pas vouloir en faire trop est la meilleure solution, et face Ă ses concurrents (sauf le Pixel 7a, mais qui est Ă 100 euros de plus), le Galaxy A35 s’en sort très bien. Il ne tente pas de folies Ă vouloir rattraper des dĂ©tails au risque de perdre en prĂ©cision. Dans des situations nuageuses, il arrive Ă rĂ©cupĂ©rer les textures du ciel, sans trop perdre ce qui se situe au sol. Les couleurs sont plutĂ´t respectĂ©es, bien que souvent, il tende trop vers des teintes verdâtre.
Dernière remarque : la vitesse d’obturation semble parfois inadaptĂ©e Ă la situation que l’on prend en photo. Sur certains clichĂ©s ci-dessus, on peut apercevoir quelques flous de bougĂ©. Pour le reste, le capteur principal fait le travail. Le zoom numĂ©rique sur cet appareil est jusque x10, ce qui n’est pas beaucoup, mais de toute manière aller au-dessus engendrerait des rĂ©sultats presque tout le temps inexploitables.
Capteur ultra-grand-angle
Le principal dĂ©faut de l’ultra-grand-angle de ce smartphone, on le remarque immĂ©diatement : c’est son champ de vision, ou pas. En fait, si le champ de vision est satisfaisant, c’est la distorsion qui ne l’est pas. Dans bien des situations, les Ă©lĂ©ments sur les cĂ´tĂ©s sont trop arrondis et ça peut gâcher certaines photos. Si les couleurs sont gĂ©nĂ©ralement bonnes, c’est sans doute le seul avantage de ce capteur.
En fait, les photos ont également parfois un problème de focus. De plus, sur les zones les plus contrastées, on peut avoir droit à des aberrations chromatiques. Enfin, le Galaxy A35 peut se prendre pour un peintre impressionniste en mélangeant des textures et en lissant des traits, parfois beaucoup trop.
Capteur macro
Dire que ce capteur macro est totalement inutile serait quelque peu mentir. En vérité, dans certaines situations avec suffisamment de luminosité, il peut être utile, grâce notamment à ses 5 Mpx.
Cependant, l’immense majoritĂ© des utilisateurs n’en auront pas besoin. Tout d’abord parce qu’il n’est pas des plus accessibles dans le menu de la camĂ©ra et parce que zoomer numĂ©riquement dans une photo prise avec le capteur principal peut donner les mĂŞmes rĂ©sultats.
Capteur selfie
Ce n’est pas avec ce capteur selfie que vous allez rĂ©aliser les meilleurs portraits de vous-mĂŞme. Dans la pratique, les couleurs sont toujours très fidèles Ă la rĂ©alitĂ© et c’est un bon point.
NĂ©anmoins, les selfies ont tendance Ă lisser certains traits du visage, on perd rapidement en texture. Et lorsque la lumière vient Ă manquer, plus la peine d’espĂ©rer rĂ©cupĂ©rer des dĂ©tails dans les clichĂ©s.
Mode nuit
Comme pour le capteur principal, le mode nuit ne s’aventure pas dans des folies et ça fonctionne bien. Sur des murs ou du sol, le piquĂ© ne manque pas trop, on ne perd pas tant de textures que ça. De plus, la fidĂ©litĂ© des couleurs est plutĂ´t au rendez-vous.
C’est du cĂ´tĂ© des photos de nuit prises Ă l’ultra-grand-angle que ça se gâte : lĂ on perd parfois trop d’informations pour que les photos soient exploitables et c’est dommage. Difficile de lui reprocher ça : toute la concurrence, fait pareil, voire moins bien.
Mode portrait
Samsung a fait ici le choix d’un dĂ©tourage dur, mais qui porte ses fruits. Les cheveux ne dĂ©passent jamais et sur les zones Ă faible contraste entre l’avant-plan et l’arrière-plan, le Galaxy A35 ne se trompe pas. En revanche, il se trompe en cachant une partie des lunettes de mon très cher collègue, qui se retrouverait presque avec un monocle.
Pour le reste, que ce soit en intĂ©rieur ou en extĂ©rieur, les portraits ne sont pas trop bruitĂ©s, et c’est une très bonne chose : c’est souvent lĂ oĂą les smartphones dans cette gamme de prix peinent.
Vidéo
Le Samsung Galaxy A35 est capable d’enregistrer des vidĂ©os en 4K UHD (3840 par 2160 pixels) Ă 30 images par seconde. Il est dotĂ© d’un mode slow motion capable d’aller Ă 240 images par seconde en HD. C’est la première annĂ©e oĂą l’on a droit au HDR et Ă la stabilisation d’image en 4K.
Audio et microphone
Aucun port jack sur ce smartphone : il faut nĂ©cessairement passer par de l’USB-C ou bien par du Bluetooth 5.3 pour Ă©couter sa musique avec une enceinte ou des Ă©couteurs.
Si vous souhaitez utilisez les haut-parleurs, vous ne devriez pas ĂŞtre déçus. Tout d’abord, il y en a deux pour avoir un son stĂ©rĂ©o, malheureusement, le haut-parleur supĂ©rieur est lĂ©gèrement moins puissant que l’autre. Ce qui peut crĂ©er un petit dĂ©sĂ©quilibre de volume et de prĂ©sence sonore lorsqu’on regarde un film ou une sĂ©rie. CĂ´tĂ© qualitĂ© audio, c’est très satisfaisant, bien que la prĂ©cision ne soit pas mirobolante. Les basses peuvent ĂŞtre assez clinquantes et les aigus trop rapidement distordus (Ă partir de 50% du volume sonore maximal). Samsung a fait le choix logique de tout miser sur les mediums et c’est rĂ©ussi.
RĂ©seau et communication
Sur ce modèle, on peut utiliser jusqu’Ă deux cartes SIM : soit deux nanoSIM, soit une nanoSIM ainsi qu’une eSIM. Attention toutefois : lorsqu’on utilise deux nanoSIM, on ne peut pas utiliser une carte microSD. L’appareil est naturellement compatible 5G, c’est d’ailleurs un argument de vente de la part de Samsung, puisqu’officiellement, le nom du smartphone est « Galaxy A35 5G ». On pourrait lĂ©gitimement se dire que c’est parce qu’il existe aussi une version 4G (comme ce que fait Xiaomi avec ses Redmi Note), mais non. Pour le reste, on trouve du GPS (mais aussi Glonass, Beidou, Galileo, QZSS), du Wi-Fi, du NFC, ainsi que Bluetooth 5.3.
Lors des appels audio, la qualitĂ© du microphone et la couverture des bruits ambiants est très bonne. MĂŞme dans un environnement très bruyant composĂ© de voitures qui tournent Ă plein rĂ©gime, la voix est bien transcrite et n’est que très lĂ©gèrement « robotisĂ©e ». Dans des situations venteuses ou d’Ă©cho, on entend le bruit qui souffle ou qui rĂ©sonne, mais lĂ encore, c’est très bien attĂ©nuĂ©.
Une autonomie correcte qui sauve une charge trop lente
Le constructeur corĂ©en annonce jusqu’Ă deux jours d’autonomie pour son bijou pas cher, le tout avec une batterie d’une capacitĂ© de 5000 mAh. Dans les faits, arriver Ă une endurance aussi longue s’avère compliquĂ©. Pour indiquer des chiffres plus prĂ©cis, Samsung avance 23 heures d’autonomie en usage Internet (4G), 22 heures en usage Internet (Wi-Fi), 83 heures en lecture audio (sans-fil) ou 26 heures en lecture vidĂ©o (sans-fil).
Sur une session de Genshin Impact de 20 minutes avec le mode Performances activĂ© et la luminositĂ© Ă 50%, nous avons perdu 7% de batterie. Sur Fortnite et dans les mĂŞmes conditions, ce sont 6% que nous avons perdus. C’est plutĂ´t bon pour un modèle Ă 400 euros, d’autant plus que la luminositĂ©, rĂ©glĂ©e Ă 50% est correcte. De quoi enchaĂ®ner les parties sans trop sourciller quand on regarde l’icĂ´ne de batterie qui se vide.
Quant Ă un usage mixte (navigation, jeux vidĂ©o, messages, lecture de vidĂ©os), comptez une journĂ©e et demie d’utilisation environ, sans se restreindre sur la luminositĂ© (en la laissant constamment en mode adaptatif). Arriver aux deux jours sera toutefois très compliquĂ©.
Comme tous les smartphones que nous testons chez Frandroid, le Galaxy A35 est passĂ© par notre protocole d’Ă©valuation de l’autonomie automatisĂ© Viser. Pour faire simple, il simule sur chaque modèle exactement la mĂŞme activitĂ© (jeux vidĂ©o, navigation, prise de photos, lecture de vidĂ©os, etc.). Le dernier Samsung a tenu 11 heures et 14 minutes : c’est environ 50 minutes de moins que le Galaxy A34 l’annĂ©e dernière. Ce qui en fait un modèle qui n’est pas le plus endurant, mais qui propose tout de mĂŞme une solide autonomie.
Recharge
25 W : c’est la puissance de charge maximale sur le Galaxy A35. Autant dire qu’il est la risĂ©e du segment Ă 400 euros, si l’on met de cĂ´tĂ© le Pixel 7a de Google sorti l’annĂ©e dernière. Cela n’offre pas une vitesse de charge apprĂ©ciable, contrairement Ă ce qu’arrivent Ă proposer Xiaomi ou encore OnePlus. D’autant plus que le chargeur secteur n’est pas fourni dans la boĂ®te : il y a uniquement le câble USB-C vers USB-C. Nous avons rĂ©alisĂ© un test de vitesse de charge Ă l’aide du câble fourni dans la boĂ®te ainsi que d’un adaptateur secteur suffisamment puissant en partant de 10% de batterie restante, voici les rĂ©sultats :
- 10 minutes : 25% ;
- 20 minutes : 39% ;
- 30 minutes : 55% ;
- 40 minutes : 69% ;
- 50 minutes : 80% ;
- 60 minutes : 90% ;
- 70 minutes : 95% ;
- 74 minutes : 100%.
Une heure et quart pour un peu moins d’un cycle complet, ce n’est pas ce qui existe de plus rapide, mais Samsung ne s’en sort finalement pas trop mal. L’avantage qu’il offre, c’est que la première moitiĂ© de la batterie est assez rapide Ă recharger.
Prix et disponibilité
Le Samsung Galaxy A35 est déjà disponible à la vente un peu partout dans les coloris bleu, bleu nuit, violet lilas et vert pomme. Deux configurations sont proposées :
- L’une avec 128 Go de stockage et 6 Go de RAM Ă 399 euros ;
- L’autre avec 256 Go de stockage et 8 Go de RAM Ă 449 euros.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
GĂ©rer mes choix