Qu’il est long le temps d’attente entre le moment de la présentation officielle de ce téléviseur qui a eu lieu en janvier 2024 et le moment où il nous a été possible de le tester. Pourtant, nous l’attendions avec impatience. Il est maintenant passé devant nos yeux, nos sondes et notre jugement. Voici notre opinion la plus objective pour que vous puissiez vous faire votre propre avis.
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Rappelons qu’il s’agit d’un modèle haut de gamme qui utilise une dalle OLED avec la technologie MLA (OLED META selon Philips) en version 2.0 pour un pic de luminosité voulu particulièrement élevé. On retrouve cette dalle sur les modèles Panasonic Z95A, LG C4 et G4. Il est décliné en 55, 65 et 77 pouces. C’est la plus petite taille que nous avons testée, mais les impressions et les mesures valent pour tous les modèles de cette série.
Embarquant la dernière puce de traitement d’image P5 optimisé par TP Vision, ce téléviseur est associé à un système d’éclairage Ambilight et peut compter sur une partie audio signée Bowers & Wilkins, un grand nom du secteur. Comme les précédentes versions, il est animé par Google TV avec son lot d’applications. Voyons de quoi est capable ce téléviseur Philips 55OLED909 en attendant le modèle le plus évolué de la marque, le OLED959 prometteur d’une image au moins aussi belle avec, en plus le système Ambilight Plus…
Fiche technique
Modèle | Philips 55OLED909 |
---|---|
Dimensions | 1225 mm x 761 mm x 240 mm |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 55 pouces |
Compatible HDR | HDR10, HDR10+, Dolby Vision |
Ports HDMI | 4 |
Compatible Surround | Dolby Atmos, DTS-X |
Nombre de haut-parleurs | 9 |
Puissance des haut-parleurs | 81 watts |
Sortie audio | Casques, Haut-parleurs, Optique |
Système d’exploitation (OS) | Google TV |
Assistant vocal | Google Assistant, Amazon Alexa |
Efficacité énergétique | G |
Fiche produit |
Design, on passe sur 2 pieds bâton
Le téléviseur Philips 55OLED909 propose un design qui est assez similaire à son prédécesseur, le 65OLED908. En effet, il en reprend les principales caractéristiques avec une façade qui laisse une très grande place à l’image.
L’écran est encore souligné par une barre de son recouverte d’un tissu gris anthracite pour mieux se fondre dans le décor et être le moins visible possible. Les finitions sont excellentes et la qualité de fabrication ne fait pas défaut.
Par rapport au modèle de l’année dernière, la série OLED909 propose désormais deux pieds bâtons plutôt qu’un élément central. Il n’est donc plus question de pouvoir le faire pivoter, comme sur la série précédente OLED908 ou les séries Panasonic Z95A, par exemple. L’un des pieds porte la marque Philips tandis que l’autre celle du partenaire audio, en l’occurrence Bowers & Wilkins.
Comptez sur un empattement de 63 cm entre les deux pieds, sur le modèle de 55 pouces, pour une profondeur de 24 cm, ce qui autorise son placement sur un meuble relativement petit. Il n’y pas de possibilité d’installer l’écran plus haut que les 2 cm prévus par défaut. Dommage. Toutefois, à cela, Philips veut répondre qu’il n’est (peut-être) pas nécessaire d’installer une barre de son devant. Chacun jugera.
Grâce à sa dalle OLED, le téléviseur propose une finesse de seulement 4 mm à son sommet contre 5,5 cm à sa base (modèle 55 pouces). Cette épaisseur est due à l’électronique embarquée ainsi qu’au système Ambilight, impossible à intégrer dans 4 mm de profil. Le cadre de l’écran est très fin avec une bordure noire qui ne fait que 5 mm en façade.
À l’arrière, on peut voir le même système audio que sur la série OLED908 (aussi présent sur la série OLED907), à savoir un woofer qui est encadré par deux radiateurs passifs, en position centrale.
Connectiques du Philips 55OLED909
Exactement comme sur la série OLED908, celle-ci propose le câble d’alimentation (non moulé) sur la gauche (en regardant le téléviseur de dos) et les autres connectiques à droite, qui sont réparties en deux pôles. L’espace pour les câbles n’est toujours pas extrêmement généreux, surtout pour les connectiques orientées vers le bas. En effet, s’ils ne sont pas assez souples, ils peuvent se retrouver en conflit avec la partie basse qui accueille une plaque en plastique pour donner un côté plus épuré au dos du téléviseur.
Cette plaque en forme de L inversé n’est pas obligatoire, mais permet, pour les adeptes du « câble management » d’avoir des fils parfaitement organisés. À la différence de la série précédente OLED 908, les câbles ne peuvent pas être concentrés vers le centre du téléviseur et chacun est donc laissé à son « triste » sort » pendant, la faute à l’abandon du pied central.
Les connectiques sont extrêmement similaires à celles de la précédente série. Il y a 2 entrées HDMI 2.1 dont une compatible eARC (48Gbits/s jusqu’à Ultra HD 120 Hz) et deux entrées HDMI 2.0b. Il y a également un connecteur TNT, un autre Satellite, une sortie pour un caisson de basses, un port Ethernet, une sortie audio optique.
On peut compter sur la présence de 2 ports USB (dont un 3.0) et une prise casque. Un port USB a donc disparu entre 2023 et 2024. Notez bien sûr l’emplacement PCMCIA pour les cartes idoines. Le téléviseur est Bluetooth 5.2 et Wi-Fi 802.11ax (6).
Ambilight : précis et immersif
À la différence de la série OLED908 qui a un système Ambilight sur les 3 côtés, la série OLED909 profite des 4 côtés pour le rétroéclairage arrière. Rappelons que Philips fête les 20 ans de cette technologie.
Derrière le téléviseur, on peut voir les différentes LED qui s’illuminent avec une parfaite synchronisation avec l’image affichée sur l’écran ou selon d’autres modes. Le système est conçu pour suivre les images, seulement l’audio ou rester fixe. Un mode Jeu est également proposé. Les diodes de couleurs sont toujours gérées indépendamment les unes des autres. Le menu des paramètres de la fonction Ambilight est simple et efficace avec une liste de modes disponibles et répondant à différentes attentes.
Avec l’Ambilight activé, l’ambiance est nettement plus immersive. Cela permet vraiment d’étendre l’image sur les murs au-dessus, sur les côtés et, même si c’est plus discutable lorsque le téléviseur repose sur ses pieds, en dessous. Pour en tirer toute la quintessence, l’accroche murale est conseillée. Nous sommes toujours fans de cette technologie qui apporte un vrai plus. Une fois allumé, on ne peut plus s’en passer.
Malheureusement, à l’image des TV 2023, celle-ci n’offre plus la possibilité de synchroniser gratuitement le signal lumineux avec d’autres équipements Philips Hue pour une immersion encore plus importante dans toute la pièce.
Rappelons que Signify, la société détentrice de la licence des éclairages connectés a coupé le cordon. Philips a modifié son software. Il y a bien une application payante Hue Sync TV, mais TP Vision a fait le choix de ne pas imposer ce service payant.
Comme pour tous les tests de TV utilisant la technologie OLED, il faut faire un petit paragraphe au sujet du marquage potentiel de la dalle. Pour pallier cela, le constructeur propose un menu spécifique et permet une maintenance régulière de la dalle, lorsque celle-ci est en veille. En outre, un écran de veille se déclenche automatiquement après 2 minutes d’inactivité comme sur les téléviseurs de la marque LG. À titre de comparaison, chez Panasonic, le principe est identique, mais avec un délai de 5 minutes avant le déclenchement de l’écran de veille. Il est possible de lancer manuellement une opération de maintenance de la dalle depuis les paramètres du TV.
En outre, sachez également que Philips propose toujours une option (activable ou non) qui permet de décaler les pixels à l’écran. Si la fonction est activée, l’image se trouve très légèrement décalée par rapport aux bords et il manque alors quelques colonnes de pixels à l’image générale (cf photo ci-dessous), ce qui ne se voit pas lorsqu’on est assis à une distance raisonnable.
Interface : Google TV et les menus Philips toujours bien organisés
Le téléviseur est animé par le système Google TV avec la possibilité d’y installer de très nombreuses applications.
On a donc droit à une interface familière, complète et à laquelle s’ajoute quelques options développées par TP Vision dont un menu Philips pour accéder, par exemple à une collection de NFT.
Pour en savoir sur le système Google, nous vous invitons à consulter le dossier complet que nous lui avons consacré.
Dans les menus de configuration du téléviseur (comme sur le précédent modèle), on peut jouer avec la fonction d’optimisation du niveau de luminosité ainsi que celui des détails dans les zones sombres et de la température de couleurs. Ces options sont gérées automatiquement grâce à des capteurs installés en façade du TV. Notez que l’appareil est capable de détecter les contenus vidéo spécifiques sont affichés à l’écran afin de basculer immédiatement sur le style d’image préféré.
La mise en veille est instantanée et il faut compter moins de 10 secondes pour avoir une image après l’extinction du téléviseur. Le système Ambilight reste actif pendant quelques secondes une fois le TV éteint. Cela peut être pratique pour retrouver le chemin de la chambre à coucher ou pour poser la télécommande sur la table de chevet, par exemple.
L’image, c’est très beau, très belle définition et très naturel
Le téléviseur est équipé d’une dalle White-OLED 10 bits de 100/120 Hz avec une définition Ultra HD. Comme les précédentes séries, il s’agit d’un élément fourni par LG Display et qui, cette année, profite d’un filtre supplémentaire composé de milliards de microlentilles permettant de booster la luminosité. Chez Philips, la dalle porte le nom marketing de OLED META V2.
Comme évoqué en introduction, elle est également proposée au sein des séries LG C4, LG G4, LG M4 ainsi que des TV Panasonic Z95A. Elle dispose d’une structure de 4 sous-pixels (blanc, bleu, rouge et vert). Notez la présence de la dernière génération de processeur Philips P5 AI Perfect Picture Engine (8e génération). Il gère un grand nombre de paramètres au sein du téléviseur dont les technologies d’optimisation comme la compensation des mouvements, la mise à l’échelle (upscaling) pour les contenus qui ne sont pas nativement Ultra HD, via la fonction Ultra Resolution, la réduction du bruit numérique ou encore la fidélité des couleurs de peau, par exemple. En outre, ce Soc permet également d’adapter automatiquement certains réglages de l’image évoqués plus haut dans le chapitre consacré aux menus (luminosité, température des couleurs et détails dans les zones sombres) en fonction de la luminosité de la pièce.
Les angles de vision sont extrêmement larges sur ce téléviseur, bien qu’inférieurs aux modèles dotés d’une dalle QD-OLED (fabriquées par Samsung Display) embarquée sur les Sony A95L et Samsung S95C et S95D, par exemple.
Les noirs sont abyssaux grâce à la technologie OLED. Rappelons que ce modèle, comme les précédents, supporte tous les formats HDR dont le HLG, le HDR10, le HDR10+ Adaptive et le HDR Dolby Vision.
Notez, comme sur les modèles 2024 (et maintenant 2023) de LG, qu’il est possible de profiter du mode Filmmaker en Dolby Vision.
Le filtre anti-reflet est assez classique pour un modèle OLED, ne pouvant pas lutter contre une fenêtre placée devant en pleine après-midi, ni même en journée, à la différence de l’exceptionnel traitement assuré par le Samsung S95D dans ce domaine.
On apprécie les compensations de mouvements ainsi que les scènes de travelling sont gérées avec brio. Les scènes paraissent vraiment très naturelles et extrêmement fluides. Les écarts de contours des objets se mouvant devant des fonds hachurés sont très peu perceptibles.
La colorimétrie offerte par ce téléviseur est parmi les meilleures du marché. On a droit à une très belle profondeur de champ et un niveau de détail extrêmement élevé. Chaque pixel de l’image semble vouloir ressortir et on apprécie beaucoup la précision de chaque élément dans les scènes, notamment celles qui contiennent beaucoup d’objets. Le piqué est véritablement excellent et particulièrement profond. Ce téléviseur est vraiment à la fête avec les contenus les plus lumineux. Il produit un maximum de détails, sans brûler et c’est toute l’image qui en profite.
Attention, toutefois, tout n’est malheureusement pas parfait, car nous avons constaté quelques légers effets de postérisation sur certains contenus comme dans la série Jack Ryan ou Citadel diffusées sur Prime Video sur certains fonds où le téléviseur a du mal à reproduire des dégradés. Cela était plus visible sur une image principalement noire où nous avons pu voir des aplats assez importants, nettement moins perceptibles que sur une TV LG E9 datant pourtant de 2019… Par contre, côte à côte, le TV Philips offre un niveau de détails beaucoup plus important et des couleurs sérieusement plus naturelles et fidèles pour une scène bien plus réaliste.
L’image mesurée, ça donne quoi ?
Une nouvelle fois, c’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats en termes de rendu d’image immédiatement en sortie de carton. Toutes les mesures ont été réalisées avec les fonctions automatiques désactivées et notamment les capteurs qui permettent d’optimiser la luminosité lorsque la pièce est baignée de lumière, par exemple. Avec le mode Filmmaker, nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 3,04, ce qui est extrêmement proche de la valeur « seuil » qui est de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur affichée et celle qui est demandée. Les plus exigeants pourront ajuster quelques paramètres dans les menus pour obtenir un résultat plus fidèle encore.
Le gamma a été relevé à 2,1 avec une certaine régularité tout au long de la courbe de l’échelle de gris, mais une tendance à proposer un rendu plus adapté pour des environnements lumineux alors que nous procédons dans le noir complet pour les mesures. La température des couleurs moyenne a été mesurée à 6319 K ce qui correspond à des images légèrement plus chaudes que ce qu’elles devraient être avec une valeur idéale à 6500 K.
Avec des contenus HDR, les modes d’images disponibles sont : HDR Personnel, HDR Crystal Clear, Home Cinéma HDR, HDR Filmmaker, HDR Imax Enhanced, HDR Jeu, Moniteur HDR et Calman HDR. Là encore, c’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats. Concernant les couleurs, on peut considérer qu’elles sont très fidèles puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,03 soit nettement inférieur au seuil de 3. Il n’y a pas grand à redire sur ce point.
Concernant la luminosité, la série OLED908 proposait un pic de luminosité de 1344 cd/m² en mode Filmmaker avec sa dalle MLA (première génération. Etonnamment, nous avons mesuré un pic de luminosité de 1253 cd/m² sur ce modèle 55 pouces OLED909. Nous nous attendions à une valeur plus proche de 1600 cd/m², à l’image des séries G4 de LG (1618 cd/m²) et Z95A de Panasonic (1633 cd/m²) embarquant la même dalle. Force est de constaté que Philips a préféré brider quelque peu son téléviseur, du moins dans ce mode. En effet, en passant sur le mode d’image Home Cinéma, on atteint un pic à 1551 cd/m².
Le mode Crystal Clear (prévu pour être activé lorsque la pièce est baignée de lumière) propose un pic à 1505 cd/m². Le mode IMAX a été mesuré à 1250 cd/m². Notez cependant que les modes Filmmaker et IMAX sont les deux seuls à proposer un suivi cohérent des courbes de référence, ce qui est loin d’être le cas pour les modes Home Cinéma et Crystal Clear.
Concernant la fidélité des couleurs, les modes Filmmaker et IMAX ont des valeurs moyennes respectives de 1,03 et 0,99, ce qui est vraiment excellent. À titre de comparaison, les modes Crystal Clear et Home Cinéma ont des Delta E moyen de 4,11 et 6,39 donc bien au-dessus du seuil de 3 signifiants des couleurs (très) peu fidèles.
Avec une mire à 100%, nous avons obtenu un pic de luminosité de 256 cd/m², soit légèrement plus que la série précédente OLED908. On peut voir, sur ce graphique ci-dessous que les 1600 cd/m² sont atteints pour des mires occupant 1% et 2% de la surface de l’écran.
Enfin, concernant les espaces colorimétriques, nous avons relevé une couverture de 97% pour le rec709, ce qui est très bon, même en progression par rapport à la précédente série. Pour l’espace DCI-P3, nous avons relevé une couverture de 94,94% alors que l’espace BT2020, le plus exigeant est couvert à 73,42%. Ces deux dernières valeurs restent en dessous de celles proposées par la dalle QD-OLED qui propose, respectivement 99,88% et 89%.
Gaming, des atouts certains
Pour la partie jeu vidéo, Philips n’a pas fait de compromis. En effet, le téléviseur supporte la fréquence maximale de 144 Hz ainsi que le format Dolby Vision Gaming jusqu’à 120 Hz. Chacun pourra donc exploiter au mieux sa console ou son PC de jeu. Notez bien entendu la compatibilité avec la technologie VRR (Variable Refresh Rate) pour une synchronisation parfaite ainsi que le support des standards FreeSync Premium Pro et G-Sync.
La norme ALLM est aussi de mise pour un temps de retard minimal. D’ailleurs, à ce sujet, nous avons pu mesurer un input lag de seulement 12,6 ms, ce qui correspond à moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est un très bon résultat, mais reste (encore) en dessous des meilleurs TV sur le marché que sont les Samsung S95D et les LG G4 (testé) à 9,2 ms ou l’incroyable Panasonic Z95A avec ses 8,9 ms. Toutefois, il faut relativiser ces chiffres, car à moins d’être un joueur professionnel, vous ne verrez aucune différence tellement les écarts sont réduits.
Toujours pour le gaming de haut niveau, ce téléviseur est compatible MEMC Gaming pour limiter l’effet de Judder. Comme pour les autres marques, Philips propose une barre de jeu dont l’interface est désormais personnalisable. Son apparence a été légèrement retravaillée par rapport à l’année passée. Elle permet d’accéder rapidement aux réglages les plus importants et affiche des informations clés sur le signal vidéo reçu.
Comme évoqué plus haut, il y a deux entrées HDMI 2.1 dont une pourrait être occupée par une liaison vers une barre de son pour utiliser la norme eARC afin de lui envoyer des signaux audio HD. L’autre prise HDMI 2.1 est donc disponible pour les nouvelles consoles qui peuvent pleinement s’exprimer ici.
La fidélité des couleurs avec le mode Jeu activé n’est pas tout à fait optimale en sortie de carton, car nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 3,76 ce qui est légèrement supérieur au seuil de 3. Dans ces conditions, nous avons mesuré un pic de luminosité de 1428 cd/m², soit une progression par rapport à la série précédente OLED908.
Audio, bon son avec même un peu de chaleur
Exactement comme la précédente série, celle-ci bénéficie d’une barre de son à sa base et d’un woofer encadré par deux radiateurs passifs, à l’arrière. Il s’agit donc d’un système 3.1 canaux délivrant une puissance totale de 81 watts RMS. Dans le détail, la barre de son contient toujours 6 haut-parleurs de 8,5 watts chacun, celui pour les graves proposant 30 watts. On peut compter sur la compatibilité avec les formats Dolby Atmos et DTS:X. Un mode Nuit est disponible dans les réglages audio ainsi qu’un mode « intelligent » tentant de s’adapter aux contenus. Celui-ci s’avère assez efficace.
Plus généralement, le son délivré par ce téléviseur s’est avéré extrêmement précis. La scène est large et assez ample. On regrette toujours un peu l’absence d’effets latéraux, mais on peut se contenter d’une certaine spatialisation avec la musique de fond qui se détache particulièrement des voix. Le son est très clair et les dialogues sont parfaitement intelligibles, même à faible volume. Pour la très grande majorité des programmes, l’ensemble audio fait bien le job. Il peut manquer de basses notamment pour les scènes de grosses explosions, mais notez qu’il est possible d’ajouter un caisson, le cas échéant, pour un rendu plus rond et plus chaleureux.
Rappelons que l’on peut compter sur l’intégration de la technologie DTS Play-Fi qui permet d’utiliser le téléviseur comme une enceinte connectée (avec ou sans image) que l’on peut grouper avec d’autres dispositifs DTS Play-Fi dans la maison.
La télécommande, rétroéclairée, charge via USB-C et avec deux boutons à bascule
Alors que l’année 2023 avait vu le changement de la télécommande pour les séries les plus haut de gamme, ici, on a droit à exactement la même que l’année précédente. Compacte, celle-ci a des profils totalement plats avec toujours ce petit souci pour la saisir lorsqu’elle est posée sur la table basse du salon.
En main, elle profite d’un rétroéclairage avec détecteur de mouvement. La croix directionnelle et les 4 coins ont toujours un double emploi puisqu’ils peuvent servir pour naviguer dans les menus ou, après une pression sur la touche 123/pause/lecture, afficher par rétroéclairage les chiffres de 0 à 9 pour accéder directement à une chaine de la TNT ou pour la saisie d’un code, par exemple. C’est très bien pensé.
Il y a les 3 mêmes touches dédiées aux plateformes vidéo Netflix, Prime Video, YouTube tandis que la quatrième permet de lancer l’interface des applications installées. Sur la partie haute, une touche est là pour accéder au menu Ambilight. On retrouve également les deux boutons à bascule (pour gérer le volume et changer de chaîne).
Elles ne sont pas très souples. À l’usage, il arrive fréquemment que l’on appuie sur la touche plutôt alors qu’on cherche plutôt à la faire basculer vers l’avant ou l’arrière. Leurs bords ne sont pas pus arrondis que l’année dernière et peuvent faire un peu mal, à force. Sachez toutefois que vous pouvez utiliser la croix directionnelle pour changer de chaînes.
La télécommande intègre un microphone pour les commandes vocales qui sont parfaitement comprises. Elle est alimentée par une batterie qui se recharge via un port USB-C, à l’avant. Malgré son caractère Bluetooth, il faut pointer le téléviseur.
Consommation raisonnable
Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Filmmaker. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le Philips 55OLED909 consommait 66Wh avec le système Ambilight désactivé. Avec ce dernier activé, comptez sur une consommation supplémentaire de 5 Wh environ.
Pour la série en HDR (Dolby Vision sombre plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 63,5 Wh.
La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.
Prix et date de sortie
La série Philips OLED909 est déclinée en 55, 65 et 77 pouces pour des prix respectifs de 1990 €, 2790 € et 4490 €.
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