Un design tout en plastique
Le Misfit Flash est à première vue très semblable à son aîné, le Misfit Shine. Mais ce n’est qu’impression, puisqu’une fois les deux pris en main, les différences commencent à apparaitre, et nous donne de premières pistes pour justifier le tarif moins élevé du Flash. Ce dernier n’est pas composé des mêmes matériaux que le Shine. Il s’agit ici d’une moulure de polycarbonate – soit du plastique – alors que le Shine brillait par son corps construit en aluminium anodisé. Directement, ce changement occasionne un changement de strate sociale. Le Shine est très BCBG, tandis que le Flash a une allure plus sportive, se moquant des qu’en-dira-t-on.
Mais du coup, le changement d’apparence n’est pas dénué d’intérêt. D’abord, malgré une épaisseur qui augmente (de 3,3 à 8 mm), le Misfit Flash perd en poids (de 9,4 à 6 grammes) et voit ses dimensions se réduire un peu, passant de 28,5 millimètres de largeur à 27,5 millimètres. Ces divers changements devraient conférer au tracker une résistance accrue aux chocs (mais pas aux rayures), et un profil plus tout-terrain. Le Shine est déjà un appareil discret, et celui-ci ne change pas beaucoup, bien que les coloris commercialisés soient plus vifs. Pour justifier la baisse de prix, il faut également se pencher sur l’écran à LEDs. S’il suffit de tapoter celui du Shine comme un écran de smartphone, celui du Flash répond aux pressions. Cela ne change pas grand chose dans la pratique, mais le coût de fabrication baisse forcément, et c’est toujours bien lorsque le client le ressent.
Côté bracelet en revanche, ça coince un peu. Le bracelet en plastique fourni avec le Flash fait ultra-cheap, et ne donne pas envie d’être porté au poignet. Dans le cadre d’une activité sportive, pourquoi pas, mais certainement pas pour être porté toute la journée. Comme pour le Shine, il existe sinon une monture pour clipser le Flash à votre jean, votre chemise, ou que sais-je.
Dans l’ensemble, la partie design du Flash n’a pas été aussi soignée que celle du Shine, mais c’est normal. Nous sommes ici face à un objet résolument tourné vers le sport. Mais cela ne l’empêche malheureusement pas d’être vilain, comme 90 % des trackers d’activités. Soyons néanmoins indulgents : la combinaison de couleurs que nous avons testée est loin d’être la plus réussie parmi la palette proposée par Misfit.
Des fonctionnalités similaires
Pour faire court, le Misfit Flash n’apporte pas de changements techniques par rapport au Shine. Equipé du même capteur unique (accéléromètre 3 axes), les deux bracelets sont capable de calculer le nombre de pas et la qualité des nuits avec détection des phases de sommeil léger et de sommeil profond. L’utilisateur fixe des objectifs, et l’application se charge de l’avertir quand ils sont remplis. La synchronisation entre le bracelet et l’application se fait via le Bluetooth 4.1 alors que le Shine fonctionne sous 4.0.
Il est désormais possible de choisir l’activité pratiquée pour que les capteurs s’affolent en conséquence, mais c’est une mise à jour logiciel qui l’apporte. Si vous preniez le vélo avec le Shine à ses début, celui-ci considérait que vous étiez en train de vous dorer la pilule ou que vous empruntiez un moyen de transport qui ne nécessite pas d’user de vos jambes, et ne comptait donc pas le nombre de pas. Ici, comme le Shine depuis sa mise à jour, le Flash détecte, grâce à votre aide et c’est dommage, que vous pratiquez le cyclisme, la natation, le football, le tennis ou le basket-ball. Si vous faites du badminton, vous n’aurez qu’à mettre tennis, et puis c’est tout.
Au chapitre des évolutions techniques, ou plutôt régression, la norme d’étanchéité passe d’une immersion de 50 mètres sur le Shine à une immersion de 30 mètres sur le Flash. Cela ne devrait pas vraiment changer le quotidien des utilisateurs d’appareils Misifit, qui doivent être peu nombreux à faire de la plongée sous-marine. L’autonomie du produit semble être plus importante que celle du Shine, à un petit mot près. On parle de « jusqu’à 6 mois » pour le Shine, mais de « plus de 6 mois » pour le Flash. Et effectivement, malgré une utilisation d’une semaine, l’autonomie stagne invariablement à 100 %. Lors de notre test longue durée, le Shine avait assuré une autonomie d’environ quatre mois. On peut espérer monter, voire dépasser les cinq mois avec le Flash.
Une application toujours pauvre
Sur Android, c’est morose. Voilà comment on pourrait résumer l’application destinée au système d’exploitation de Google, qui semble vraiment bâclée si on la compare à celle pour iOS. Il lui manque des fonctions, elle est moins ergonomique, moins intuitive, et bien moins attractive. Rien que ça. Sur iPhone, il est par exemple possible d’enregistrer et suivre son alimentation. Oui, c’est superflu, mais c’est toujours un plus. Il est aussi possible d’avoir accès à des graphiques d’évolution sur iOS, alors qu’on devra se contenter de consulter nos journées une par une sur Android.
C’est de toute façon l’ensemble de l’application qui mérite d’être revue dans sa version Android. Elle n’est pas assez simple d’utilisation, et nécessite – pour imager le tout – deux clics lorsqu’il n’en faudrait qu’un. Rien que pour choisir l’activité pratiquée, il faut se rendre dans le Menu des onglets, sélectionner Appareil, valider l’appareil utilisé (même quand il n’y en a qu’un de relié au smartphone), Activer le marquage de l’activité en cours, et Sélectionner la concernée. Cinq étapes pour une chose qui devrait être ultra-simple à faire.
Si on peut trouver un point positif à cette application, c’est l’arrivée de la compatibilité avec d’autres applications de fitness. Dans le menu Apps, il est possible de relier le Flash à RunKeeper, à Walgreens, à IFTTT (bientôt), à mapMyFitness, et à MyFitnessPal.
On est globalement déçu par cette application qui n’évolue que peu et ne se met pas au niveau de celle qui devrait être sa jumelle sur iPhone. C’est tout de même dommage quand on sait que ce qui nous fait en partie aimer l’utilisation des trackers d’activités, c’est la consultation de nos données sur une application belle, simple et pratique.
En même temps que le Misfit Flash, j’ai d’ailleurs pu tester le Mi Band de Xiaomi. Sans spoiler le contenu de ce prochain test, les données enregistrées ne sont pas exactement les mêmes, et on se rend bien compte que les algorithmes sont bien différents. Sur une semaine d’utilisation, il m’a semblé que le bracelet de Xiaomi donne des informations plus précises et proches de la réalité. Celui-ci fait quelques erreurs, à l’image de nuits coupées en deux, alors que le Mi Band ne détecte rien, que les deux bracelets étaient au même poignet, et que je dormais comme un loir.
Cet objet ne t'empêche pas d'être connecté aux vrais humains. Ca ne sert qu'à avoir des informations sur soi et son activité. Activité d'ailleurs que tu peux partager avec de vrai humains pour rester "connecté".
Est ce que les données sont accessibles sans passer par le cloud ?
vraiment des conneries tous ces objets connectés .. a quoi..a rien! plus je me connecte aux nouvelles technos plus ça me gave et qui plus est, d'aucun intérêt face à notre vraie vie, celle d'être connecté aux vrai personnes .. Merde. <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
NUL !
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