Test du Wileyfox Storm, le milieu de gamme générique de 2015

Smartphones • 2015

La marque anglaise Wileyfox a présenté il y a peu ses deux premiers smartphones, le Swift, un premier prix destiné à l'entrée de gamme, et le Storm, un téléphone plus qualitatif orienté vers le milieu de gamme. Proposé un peu en dessous de la barre des 300 euros, il possède sur le papier de nombreux avantages. Mais à une époque où les candidats se bousculent au portillon pour obtenir le titre de meilleur téléphone entre 200 et 300 euros, cela suffit-il vraiment à faire la différence ?
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Ce test a été réalisé le 22 Novembre 2015 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 
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Caractéristiques techniques

Modèle Wileyfox Storm
Version d’Android Android 5.1.1 Lollipop
Surcouche logicielle Cyanogen OS
Taille d’écran 5,5 pouces IPS LCD
Définition d’écran Full HD 1080 × 1920 pixels
Résolution d’écran 400 ppp
Protection Gorilla Glass 3
SoC Snapdragon 615 (MSM 8939)
CPU 4x Cortex-A53 @ 1,5 GHz
4x Cortex-A53 @ 1 GHz
GPU Adreno 405
Mémoire RAM 3 Go de LPDDR3 (existe aussi en 2 Go)
Mémoire interne 32 Go
Port microSD Oui, jusqu’à 128 Go
Appareil photo dorsal 20 Mégapixels
Sony EXMOR IMX220
Flash LED
Vidéo 1080p @ 90 FPS
Appareil photo frontal 8 Mégapixels
Flash LED
Batterie Li-Po 2500 mAh non-amovible
Capteurs Proximité, luminosité ambiante, accéléromètre, gyroscope, boussole
Lecteur d’empreintes digitales Non
4G LTE 150 / 50 Mb/s
800 / 1800 / 2600 MHz
Wi-Fi 802.11b/g/n 2,4 GHz
NFC Non
Bluetooth v4, A2DP, BLE
GPS Glonass, a-GPS
USB Micro-USB
SIM 1x Micro SIM
1x nano SIM convertible MicroSD
Dimensions 155,6 x 77,3 x9,2 mm
Poids 155 grammes
Prix 279 €

Sur le papier, le Wileyfox Storm est un milieu de gamme assez classique pour cette période, avec notamment un processeur Snapdragon 615 couplé à 3 Go de RAM. Il se démarque par sa partie logicielle, assurée par Cyanogen, et son appareil photo de 20 Mégapixels, une résolution habituellement réservée aux hauts de gamme. En outre, contrairement à la plupart de ses homologues chinois, il est compatible avec les fréquences de la bande 800 MHz en 4G. Son seul défaut à première vue pourrait provenir de sa batterie de 2500 mAh, un peu faible pour alimenter une telle puissance.

OneFox One

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Pour avoir une idée du design du Wileyfox Storm, il suffit de prendre en mains un OnePlus One. Des dimensions à la forme en passant par le ressenti global, le Storm se rapproche énormément du « flagship killer » chinois de 2014. Il se démarque néanmoins sur certains points, comme l’absence du cadre métallisé ou sa coque arrière beaucoup moins granuleuse, ce qui n’est pas pour déplaire. Ce revêtement en plastique cartonné semble d’ailleurs mieux fini que sur le Swift, où la démarcation avec le symbole du renard attirait la poussière et s’effilochait. Ici, le logo est plaqué sur la coque, réglant les deux problèmes d’un coup. La poussière se retrouve néanmoins au niveau du haut-parleur avant.

Légèrement bombé pour mieux tenir en main, il en devient instable une fois posé à l’horizontale. Ceux qui ont l’habitude de taper des messages lorsque le téléphone trône sur le bureau ou sur une table devront donc s’y habituer. En outre, au vu du gabarit assez conséquent de l’appareil, ce côté bombé n’a pas lieu d’être, la main étant relativement tendue pour mieux l’agripper.

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2 cartes SIM ou une seule et une MicroSD
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Cette taille, conséquence de bordures assez épaisses, se ressent sur tous les aspects du téléphone. Les trois boutons situés sur la tranche droite par exemple se retrouvent un peu haut et atteindre du bout du pouce celui permettant d’augmenter le volume demande d’adopter une position dans laquelle le téléphone n’est plus fermement maintenu par la paume. De même, les touches capacitives sont très espacées et les petites mains devront certainement s’y reprendre à plusieurs fois ou faire appel à leur deuxième main pour faire un simple retour arrière.

Derrière ces nombreux défauts d’ergonomie, on relèvera néanmoins le cachet Wileyfox, avec le nom de la marque en orange, un liseré cuivré qui cercle le module photo et le logo de la marque au dos, un trio gagnant qui dégage une certaine classe.

Un écran aux couleurs de la marque

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La marque Wileyfox est représentée par un renard blanc sur fond orange. Ce orange se retrouve malheureusement sur tout le téléphone, depuis le cerclage de l’objectif photo jusqu’à l’écran, qui arbore malheureusement cette teinte, dénaturant ses blancs. Malgré cela, les autres couleurs restent relativement bonnes. Il est possible de rattraper en partie ce défaut par le biais d’un menu de calibrage des couleurs dans les paramètres. En réduisant la prédominance du rouge et du vert, nous avons ainsi réussi à obtenir une teinte générale tout à fait acceptable.

Outre cela, l’écran du Storm s’est montré relativement satisfaisant en terme de luminosité (378 cd/m²) et d’angles de vision. L’écran tend une nouvelle fois sur le jaune orangé lorsque l’on ne se positionne pas tout à fait face à lui, mais il ne se recouvre pas du voile noir habituel, ce qui lui donne un certain avantage sur une partie de sa concurrence. En extérieur comme en intérieur, la lisibilité de l’écran est bonne, mais nécessite néanmoins de nettoyer régulièrement la dalle vitrée qui a tendance à marquer très rapidement et conserver sur lui un catalogue d’empreintes graisseuses très étoffé. Un peu plus de puissance au niveau du rétroéclairage aurait peut-être aidé à moins s’en rendre compte.

En choisissant une dalle Full HD de 5,5 pouces, Wileyfox entre dans la moyenne des milieux de gamme avec une densité de 400 PPP. À ce niveau, déceler les pixels à l’œil nu relève de la maniaquerie.

Cyanogen OS au meilleur de sa forme

Comme déjà vu sur le Swift ou le ZUK Z1, Cyanogen OS est particulièrement agréable à utiliser. La distribution issue de la ROM alternative reprend le meilleur d’Android, ainsi que sa simplicité et sa légèreté, et y ajoute pléthore d’options de personnalisation.

Outre la fonctionnalité citée plus tôt permettant de régler la couleur d’affichage, il est également possible de personnaliser la densité de l’écran, sa barre d’état, son volet de notifications, la réaction de la page d’accueil, l’organisation du tiroir d’applications, l’affichage ou non des boutons tactiles ou encore les raccourcis de l’écran de verrouillage. Quant à ceux qui veulent carrément un pack complet, ils peuvent se rendre sur la boutique de thèmes pour en télécharger et ainsi modifier l’aspect de leur téléphone en quelques clics.
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Habituellement très légère, la ROM nous a semblé assez poussive lors de notre utilisation. Peut-être n’est-ce dû qu’à une mauvaise mise à jour et que cela sera réglé prochainement, mais en l’état, le Storm ne s’est pas montré aussi fluide que son petit frère (le Swift, pour ceux qui ne suivent pas), et ce malgré son hardware supérieur. À de multiples reprises, nous avons rencontré des ralentissements plus ou moins importants sur des tâches pourtant très simples, comme la navigation au sein des paramètres.
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En ce qui concerne les applications préembarquées, Cyanogen mise sur le strict minimum, avec un grand nombre d’applications AOSP auxquelles se rajoutent quelques logiciels bien pensés tels que Boxer (client mail), une galerie, un navigateur ou un explorateur de fichiers. Tous peuvent néanmoins être entièrement désinstallés au besoin.

De bonnes perfs malgré de petits ralentissements

Comme précisé plus haut, il arrive que le Wileyfox Storm subisse quelques ralentissements sur son interface lors d’actions très simples, comme des changements de paramètres basiques, et ce même si le téléphone est capable de gérer plus d’une dizaine d’applications simultanément sans purger sa mémoire. Pour autant, avec son Snapdragon 615 et ses 3 Go de mémoire vive, nous étions en mesure d’en attendre davantage, et le téléphone mérite donc une analyse un peu plus approfondie.

Benchmark / Modèle Wileyfox Storm OnePlus X BQ Aquaris M5 Sony Xperia M4 Aqua
Résolution d’écran 1080p 1080p 1080p 720p
AnTuTu 5.x 33 790 points 41 339 points 32 380 points 30 535 points
PCMark 3 668 points 4 490 points 3313 points 3 401 points
3DMark Ice Storm Unlimited 7 165 points 14 350 points 7940 points 6 737 points
3DMark Ice Storm Unlimited (Graphics) 7 285 points 13 710 points
3DMark Ice Storm Unlimited (Physics) 6 773 points 17 151 points
GFXBench T-Rex (offscreen / onscreen) 13 / 14 FPS 23 / 21 FPS 15 / 15 FPS 10,5 / 18,6 FPS
GFXBench Manhattan (onscreen / offscreen) 5,5 / 5,5 FPS 10 / 9,3 FPS 5,7 / 5,8 FPS 4,6 / 9,9 FPS
Real Racing 3 XtraHigh 19 FPS 31 FPS 19 FPS 22 FPS

Sur le papier, les performances du Storm sont donc les mêmes que n’importe quel appareil muni du même SoC, tels que le BQ Aquaris M5, l’Alcatel One Touch Idol 3 ou l’Archos 50 Diamond. Même sur Real Racing 3 en XtraHigh, GameBench nous montre un framerate constant autour de 19 FPS, ce qui reste une bonne moyenne, même s’il est possible d’obtenir bien mieux avec des GPU plus puissants.
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Notons d’ailleurs que comparé au Desire 820, également équipé d’un S615, le GPU du Wileyfox Storm est plus rapide en jeu, avec une cadence moyenne située entre 400 et 530 MHz. Cela ne lui permet pas toutefois de se montrer plus performant pour autant, puisque les deux appareils affichent le même taux de rafraîchissement, certainement limité par la fréquence de sa mémoire vive LPDDR3.
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Quoi qu’il en soit, même sur des jeux gourmands, le Wileyfox Storm est tout à fait convenable, et même les plus gros joueurs pourront faire tourner tous les titres du Play Store à leur guise de façon tout à fait agréable, à condition de fermer les yeux sur la chauffe du téléphone, plutôt importante.

Connectivité

Lorsqu’il s’agit de se connecter, le Wileyfox Storm n’est pas le meilleur élève, et on note par exemple dès la lecture de sa fiche technique l’absence du WiFi 5 GHz. En ce qui concerne le réseau mobile, le Storm est compatible sur le papier avec toutes les fréquences 4G françaises. En pratique, la 4G est parfois un peu difficile à capter en intérieur et couper le WiFi entraîne parfois un temps d’attente avant que la connexion au réseau mobile s’effectue correctement. En dehors de ce point de détail, les communications sont bonnes, autant en émission qu’en réception.

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Du côté du GPS, pas de mauvaise surprise non plus, il arrive à fixer un certain nombre de satellites rapidement et sa boussole ne présente pas de mauvaise surprise.

Un traitement photo beaucoup trop agressif

Le Wileyfox Storm embarque un capteur Sony Exmor IMX220, c’est-à-dire celui que l’on retrouve sur les Xperia Z1, Z2 ainsi que les Meizu MX4 et MX5. Avec ses 20,7 Mégapixels et ses bons antécédents, nous étions donc en mesure d’attendre beaucoup de ce capteur. C’est avec une déception non dissimulée que nous avons été témoins de ses premiers résultats.

En ce qui concerne les détails des photos, le piqué est généralement au rendez-vous, dans des proportions parfois exagérées, ce qui, couplé au scintillement durant la prise de vue, laisse penser que ce résultat est obtenu par un traitement numérique. Ce sentiment est d’ailleurs accentué par le résultat obtenu sur des photos au champ plus lointain, où la précision est nettement inférieure à ce que l’on pourrait attendre d’un tel capteur.

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Les lignes de la main ressortent beaucoup, pour une qualité globale moyenne.

Autre détail qui ne trompe pas, le bruit est également très présent en général et l’on peut deviner qu’il est accentué par ce traitement, à l’instar d’un filtre « netteté » appliqué grossièrement sur Photoshop à une image. Au final, le traitement rend les clichés au mieux moyens quand il ne les dénature pas totalement. Il performe mieux néanmoins que son petit frère le Swift, qui peinait à réaliser une photo nette.

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Beaucoup de bruit sur cette photo.

Le mode HDR quant à lui confirme le mauvais traitement logiciel avec des images irréalistes dans le meilleur de cas, recouvertes d’un voile gris, ou pire encore, totalement surexposées. Son flash quant à lui est acceptable et arrive à mettre un sujet en valeur sans le cramer totalement ou entièrement altérer ses couleurs.

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Le mode HDR peine à gérer la lumière correctement.
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Un voile gris recouvre la version HDR.
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Le flash met bien en valeur le sujet.

Pas un champion de marathon

Tout comme le Swift, le Storm n’est pas un champion de l’endurance, ce qui pouvait se deviner juste à sa fiche technique. Lors de notre test habituel consistant à regarder une vidéo en Full HD durant une heure alors que la luminosité de l’écran est réglée à 200 cd/m², nous avons constaté une baisse de 22 % du niveau de batterie. Même le Swift, particulièrement mauvais, n’avait atteint que 20 % lors de ce test.

Test de batterie
  • Wileyform Storm : 78%
  • Wileyfox Swift : 80%
  • OnePlus X : 85%
  • BQ Aquaris M5 : 90%

Pour autant, à l’utilisation, le Storm nous a semblé meilleur sur ce point que son petit frère, laissant penser qu’il gère mieux ses performances en veille. Ne vous attendez pas néanmoins à tenir plus d’une journée d’utilisation, vous risquez de devoir le recharger tous les soirs.

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Heure de décès prévue : 21h30.

Disponibilité

Le Wileyfox Storm devrait arriver très prochainement sur le site officiel du constructeur ainsi que chez certains revendeurs à un prix conseillé de 279 euros. Il est d’ores et déjà possible de le précommander, chez Amazon par exemple.

Notre avis sur Le Notre Verdict

Design
7
Tout comme le Swift, le Wileyfox Storm possède un design plutôt agréable à l'œil et qui a le mérite de sortir un peu de l'ordinaire, tant dans les matériaux que les coloris (avec la présence d'orange cuivré). Le gabarit aurait néanmoins gagné à être réduit, et les boutons mieux positionnés afin de rendre son ergonomie plus convaincante.
Écran
6
Teinté d'orange à la sortie de sa boite, l'écran du Storm nécessite de régler manuellement ses couleurs. Une fois que l'on s'est donné cette peine, l'écran du Storm est tout à fait acceptable avec notamment de très bons angles de vision. Il aurait cependant mérité d'être légèrement plus lumineux pour atténuer les traces de doigts beaucoup trop nombreuses.
Performances
7
Avec un Snapdragon 615 et 3 Go de mémoire vive, on attendait beaucoup de ce Storm qui s'annonçait très intéressant. S'il a tenu ses promesses sur les jeux, où il tourne convenablement et avec un framerate très stable (bien qu'un peu en deçà des espérances), il lui arrive de ramer légèrement sur l'interface.
Logiciel
8
Comme à son habitude, Cyanogen OS est à la fois puissant, ergonomique et très complet, offrant de nombreuses possibilités de personnalisations. Difficile à dire néanmoins si les ralentissements de l'interface sont liées au matériel ou à une récente mise à jour du firmware.
Caméra
5
L'appareil photo est certainement la partie la plus difficile à noter de ce téléphone, capable du meilleur (toutes proportions gardées en fonction de la gamme du téléphone), comme du pire. On sent bien qu'il dispose d'un bon potentiel, mais son traitement logiciel vient biaiser le résultat et fait ressortir certains défauts, à commencer par du bruit omniprésent.
Autonomie
4
En l'état, l'autonomie ne paraît pas catastrophique, mais elle n'est pas bonne non plus. Vous tiendrez la journée, mais pas plus, ce qui n'augure rien de bon pour ceux qui souhaitent conserver leur téléphone longtemps, d'autant que la batterie n'est pas amovible...
Note finale du test
6 /10
Tout comme son petit frère d'entrée de gamme, le Wileyfox Storm s'annonçait très alléchant, avec un design plutôt agréable à l'œil et une fiche technique qui promettait de bonnes performances pour son prix. Néanmoins, il s'est montré légèrement inférieur à ce que nous attendions.

Son design, bien que travaillé, rappelle beaucoup le OnePlus One, avec ce que cela comporte comme mauvais côtés, notamment concernant ses dimensions et le positionnement de ses boutons. Ses performances, bien que stables, ne nous ont pas totalement convaincus. Son appareil photo fournit des résultats très inégaux. Son autonomie ne permet pas de partir en week-end sans son chargeur, même avec une petite consommation...

Pour autant, il n'a pas que des défauts, et procure une expérience utilisateur qui n'est pas rebutante. Difficile pour autant pour lui de réellement se démarquer de sa concurrence, très forte en ce moment sur le marché du milieu de gamme. Face à des Archos 50 Diamond, Alcatel OneTouch Idol 3, BQ Aquaris M5, OnePlus X ou encore Huawei P8 Lite, le Storm ne montre aucune facette de sa personnalité qui pourrait crier à la face du monde "je suis le meilleur". Malgré tout, en restant moyen dans tous les domaines, il s'évite au moins d'être classé parmi les mauvais et peut ainsi être conseillé de façon un peu générique, comme appareil passe-partout.

Points positifs du Notre Verdict

  • CyanogenOS toujours au top

  • Un bon écran une fois réglé

  • Double SIM ou SIM + MicroSD

Points négatifs du Notre Verdict

  • Appareil photo au rendu aléatoire

  • Quelques ralentissements sur l'interface

  • Une autonomie décevante

  • Chauffe rapidement

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