Design : entre les pistes et la ville
Lors de sa présentation, la Forerunner 630 nous a directement sauté aux yeux parce qu’elle semble être un bon compromis entre une montre classique, et une montre sportive. On sait que Garmin a intégré des fonctions poussées, mais portée au poignet, personne ne remarque au premier coup d’œil que c’est un produit destiné au sport. Son design est assez sobre, surtout dans ses coloris foncés.
Si l’on souhaite avoir accès à un produit qui fait beaucoup plus « luxueux », il faut se tourner vers la gamme Fenix de Garmin, vraiment censée imiter des montres classiques avec une construction métallique et des bracelets pouvant également être en métal.
Garmin et les autres constructeurs spécialisés dans le sport, ont en tous cas tout intérêt à faire de gros efforts sur l’aspect design de leurs produits puisque l’on voit bien que les grands acteurs de la high-tech s’intéressent de leur côté de plus en plus au sport et à la santé. C’est un véritable argument de vente, et ces deux mondes vont un jour se télescoper.
De ce point de vue là, Garmin a fourni de beaux efforts avec certains de ses derniers produits. On aimerait, à l’avenir, avoir par exemple la possibilité de changer très facilement de bracelet pour, avec la même montre, avoir un objet pour la ville et un autre pour le sport. On peut également regretter que Garmin n’intègre pas de capteur de fréquence cardiaque au poignet avec cet objet, et il faut passer par l’achat du moniteur HRM pour pouvoir connaitre son cardio.
Écran : manque de luminosité et de réactivité
Côté écran, les produits Android Wear n’ont pas de souci à se faire. Cette Forerunner n’est pas vraiment gâtée par la qualité de son écran, et il sera même difficile d’y voir quelque chose en extérieur pour peu qu’il y ait un peu de soleil ou qu’il fasse déjà nuit. Il manque très clairement de luminosité et aurait espéré mieux d’un produit vendu tout de même plusieurs centaines d’euros.
En plus, la partie tactile nécessite un petit temps d’adaptation puisqu’il faut être très précis dans nos gestes pour que la montre les comprenne. L’écran n’est pas franchement réactif et on a vite fait de s’agacer en essayant de naviguer dessus. Mais concernant ce dernier point, on a plutôt tendance à penser que le problème vient de ce qui anime cette montre, le temps de latence variant dans le temps.
Si l’on regarde la fiche technique, l’écran n’a d’ailleurs rien de bien flamboyant puisqu’il mesure 1,23 pouce, à peu près comme la plupart des autres montres du genre, et a une définition de 215 x 180 pixels. En résumé, Garmin a encore quelques efforts à fournir à ce niveau pour que les sportifs aient une montre parfaite au poignet.
Un logiciel fouillis, mais complet
L’aspect logiciel est certainement ce qui nous dérange le plus lorsqu’on vient du monde de la high-tech, au sens brut. En effet, avec Garmin et la F630, on a l’impression d’avoir affaire à quelque chose qui n’a pas été pensé pour être intuitif. Tout semble compliqué, la synchronisation a l’air de fonctionner quand elle a envie (du moins avec l’application Connect), et la configuration globale de la montre ressemble aux douze travaux d’Hercule.
Toutefois – et à croire que notre première expérience fut tout simplement laborieuse – la gestion logicielle se fait de façon plus apaisée par la suite. Pendant les deux à trois semaines de test, la montre n’a finalement pas fait trop de résistance pour la synchronisation ou l’enregistrement des données, alors que nous étions partis du mauvais pied.
L’application Connect est tout de même assez fouillis, avec une multitude d’onglets, dont certains font évidemment doublon. Pour la faire courte, l’onglet « statistiques d’activité » rassemble les données collectées pour vos différentes activités physiques (courses, natation, marche journalière), l’onglet « statistiques de santé » s’enquiert plutôt de votre sommeil, votre poids et les calories que vous brûlez. L’onglet « performance stats » ne s’intéresse étrangement qu’au VO2 Max (débit maximum d’oxygène consommé lors d’un effort).
Parfois, il ne faut pas non plus chercher la logique dans tout cela. L’onglet « Photos » est une vue rapide et rassemble vos activités du jour (sommeil et pas, courses), tandis que « Flux d’actualités » rassemble seulement vos courses. Un peu étrange.
La plateforme web est peut-être plus lisible pour analyser des données sportives, mais n’est pas forcément mieux organisée. Ce qui rend la cible client de cette montre plus large, c’est l’intégration de fonctionnalité connectée. On peut ainsi recevoir des messages sur l’objet, des mails, ou même des notifications de n’importe quelle application. Il suffit de l’ajouter dans les paramètres de notifications. Pas grand-chose à envier à Android Wear de ce côté-là.
Le sport : l’argument maître
Bon, on doit bien l’avouer, si l’on a voulu tester cet objet, c’est bien pour découvrir les fonctions associées au sport et faire la comparaison avec Android Wear. C’est là que la montre est réellement efficace. De nombreuses données qu’il faut appréhender, et on se rend compte qu’il faudra beaucoup de temps pour maîtriser à fond la montre.
Des fonctionnalités poussées
Et en ce qui concerne les fonctionnalités, cette Forerunner n’en manque pas. Elle est ainsi capable de mesurer l’allure, la fréquence cardiaque, la cadence, l’altitude, l’oscillation verticale, le rapport vertical, le temps de contact au sol, ou la longueur de foulée.
Si certaines sont faciles à comprendre, d’autres le sont un peu moins et les explications de Garmin ne sont pas forcément claires. On aurait d’ailleurs aimé avoir des tutos ou des conseils d’amélioration pour certains points. Par exemple, l’oscillation verticale est grosso modo une mesure de vos rebonds au sol. Cette fonction, comme de nombreuses autres, nécessite le port du moniteur cardiaque puisque celui-ci contient l’accéléromètre capable d’interpréter les mouvements de votre corps. Il faut savoir que plus votre oscillation est faible, plus votre foulée est efficace, ou disons moins agressive pour vos articulations.
Quant à l’équilibre de temps de contact au sol, il décrit en fait si vous vous appuyez plus sur votre pied gauche ou votre pied droit. Encore une fois, la donnée brute n’est pas forcément très utile si rien n’est expliqué pour améliorer tout cela.
Retour d’expérience
Pour être allé courir à quelques reprises avec cette montre, il est indéniable que l’analyse des données après activité sportive est vraiment pratique. Certains diront que l’on peut s’en passer, et ils n’auront pas tort, mais pour qui souhaite s’améliorer, elles aident à ce processus. Pour ma part, je me suis rendu compte que je m’appuyais trop sur mon pied gauche, alors même que je suis plutôt droit en temps normal, ou du moins qu’on ne m’a jamais diagnostiqué de déséquilibre (physique, je précise). Sur les courses suivantes, j’ai ainsi pu corriger un peu le problème et courir de façon plus équilibrée, gagnant ainsi en délai avant que n’apparaissent de premières douleurs dues à la course en soi.
L’analyse de l’oscillation verticale permet également de réfléchir à sa foulée et d’essayer de réduire nos rebonds au fur et à mesure des courses. Bref, toutes les données recueillies trouveront leur utilité, mais la plupart n’intéresseront finalement que ceux qui cherchent la performance. Est-ce que quelqu’un qui va courir une fois par semaine simplement pour se maintenir en forme veut connaitre sa longueur de foulée ? Ce n’est pas certain, même si l’on a conscience que le produit reste avant tout un produit pour coureurs réguliers.
Même s’il est possible d’organiser l’affichage des données de course sur l’écran de la montre, l’écran et sa faible luminosité n’est pas franchement ce qu’on fait de plus pratique pour les consulter en course. Le signal GPS est quant à lui très bon et la précision est au rendez-vous.
L’autonomie : que c’est agréable
Si la montre possède un point fort, c’est son autonomie. Si l’on ne va pas courir fréquemment – les phases de sport étant les seules où le GPS est actif – on peut espérer deux bonnes semaines d’autonomie. À titre d’exemple, j’ai rechargé la montre une seule fois au début de ce test, et après 5 jours d’utilisation et une course d’une heure, il reste encore 70 % d’autonomie. Sur l’ensemble de la période de test (trois semaines), il n’aura fallu recharger cette montre qu’une seule fois. C’est une très bonne nouvelle.
Prix et disponibilité
La Garmin Forerunner 630 est disponible chez de nombreux revendeurs en ligne, en boutique physique ou sur le site de Garmin. Il vous en coûtera 399 euros, et 449 euros avec le moniteur de fréquence cardiaque.
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J'ai aussi eu la Forerunner 10 (modèle 2013 je crois), et je l'avais changé justement en grande partie à cause du GPS ! Ici ça n'a strictement rien à voir, tu peux me croire. Par contre évite les Vivoactive et Fenix2, elles sont réputées pour avoir également un GPS qui captent plutôt mal.
Merci pour la réponse! Mon expérience avec la Forerunner 10 ne m'encourage pas à racheter une Garmin, à cause du GPS qui ne veut jamais marcher. Mais si tu me dis que les nouvelles Garmin captent super vite, ça me fait réflechir.
Elle est beaucoup plus poussée que la Tomtom Spark au niveau des données d'entraînements ou de courses (la Tomtom est beaucoup plus "simpliste", sans que ce soit forcément un défaut). Quant au GPS, j'ai la F230, auparavant j'avais une F15 et une Polar M400, il capte super vite même en intérieur (moins de 20s maximum). Même en moyenne montagne il est assez efficace. Donc si tu as l'argent la 630 est le meilleur choix possible, mais pas sûr qu'elle vaille la différence de prix avec la 230.
Bonjour, Par rapport à la montre Runner 2 de Tomtom, vous la situeriez comment ? J'ai un ancien modèle de la Garmin, et je n'en suis pas satisfait au niveau de la connection GPS qui prend souvent beaucoup de temps...
Pour avoir testé la 230 pendant une semaine sur des sorties de 10km dans endroits paumé, l'accroche GPS, par rapport aux montres samsung (seul point de comparaison que j'ai) c'est le jour et la nuit. La puce GPS est très précise, détecte rapidement quelques soit l'endroit, quand la montre samsung (qui utilise le téléphone) à tendance à ne plus rien recevoir dès que le téléphone n'a plus d'accroche réseau. Bien que pas super ergonomique, la montre donne beaucoup d'info (trop parfois. Le temps passé "en l'air" n'a pas vraiment d'influence sur les performances... A priori) : temps au tour (la montre détecte que vous êtes en train de faire des tours), foulé, équilibre, km/h etc. Sur les plus chères (Fenix 3 notamment), elle va jusqu'à calculer la vitesse que vous avez quand vous nagez, votre type de nage et la poussé (en configurant la longueur du bassin) et même l'analyse de votre sommeil. Pour le capteur cardiaque, les capteurs intégrés aux montres ne sont pas encore assez fiable par rapport aux capteurs HRM (ceux des montres est basé sur la pression sanguine, l'autre sur les impulsions électriques du cœur), d'où le choix de ne pas encore l'intégrer à toutes les montres. Enfin pour le manque d'ergonomie, le fait qu'il soit possible de créer des applis pour la montre va peut être permettre d'améliorer ce point là et de rajouter des fonctionnalités qui ne sont pas présente de base sur la montre. Bref, ce qui fait le prix de la montre, c'est surtout la précision et la qualité des données. Mais pour ceux qui ne font pas du sport très régulièrement, il ne sert à rien d'investir autant d'argent alors que la personne n'utilisera pas un dixième de son potentiel.
On s'y met, et il faut bien commencer quelque part :) Concernant l'accroche GPS, elle est très bonne (je l'ai mentionné dans le corps du texte).
Effectivement, mais comme expliqué en préambule de cet article, le test de cette montre va nous permettre de mieux appréhender (et juger plus sévèrement) des montres connectées "classiques" qui sont vendues comme des produits sportifs. C'était également l'occasion de découvrir les différences entre ces deux mondes, et d'observer tout de même leur tendance à se rapprocher. En ce qui concerne les notifs, elles fonctionnent très bien sur ce produit.
Oui, disons que les montres Garmin demandent un peu d'expérience pour être jugées. Perso j'avais regardé pendant longtemps avant d'acheter ma 210 et donc les fonctions avancées on les connais car on les voulait ! L'interface de l'appli mobile est quand même bof je crois... La web est top par contre ! Manque des détails comme la course contre fantome, le retour à la maison, la possibilité de faire des entrainements perso (fractionnés pyramidaux, etc.)... Des infos sur l'accroche GPS seraient bienvenues Bref, essayez de trouver un fada de sport dans votre équipe FrAndroid, quelqu'un qui fera quelques grosses sorties, etc. J'avais entendu des critiques du tactile de la 220 (je crois que c'était elle), notamment avec pluie/sueur sur l'écran, des infos utiles. PS : 1.04m de foulée ? ;)
Clairement pour la ceinture cardio, et en plus ça permet de porter la montre sur une veste en hiver, ou même de l'accrocher à un guidon de vélo tout en conservant le suivi cardiaque !
il faudrait simplement demander à quelques sportifs de la tester dans différente activités
It’s been almost two months since Garmin announced the FR630, alongside the new Garmin FR230 & FR235. They started shipping the FR630 about 5 weeks ago, and I’ve been using it on and off since, in conjunction with the other new Garmin watches. You’ll find my In-Depth review of those two units <a href="http://www.50superbowl2016live.com/">super bowl 2016 live streaming</a>
J'ai possède la 230, la petite sœur donc. Le rétro éclairage de l'écran me paraissait faible, au final, il est bien suffisant, y compris par forte lumière. L'accroche gps est quasi instantanée, à tous les coups, ce qui change de ma vielle forerunner 15.,La synchro avec le tel portable fonctionne parfaitement bien, la fonction live track est d'ailleurs bien utile, en ce qui me concerne. <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
C'est une montre pour les gens qui font vraiment du sport, ce qui n'est assurément par le cas du testeur ("une seule course d'une heure en 5 jours", on est loin d'un marathonien, ça c'est clair !). La ceinture cardio sera toujours beaucoup plus précise et fiable que la prise de cardio au poignet, (impulsion électro contre juste changement de couleur de peau pour le poignet). Pour les données d'oscillations c'est aussi important en trail notamment. Après assurément Garmin ne vise pas les geeks qui veulent des montres connectés, mais de vrais sportifs qui s'en foutent d'avoir un bracelet en cuir sachant qu'ils savent vont l'arroser de gels énergétiques collants lors de compét', etc. Les seules choses qui les intéressent ce sont bien toutes les données de Vo2, d'analyse de zones de fréquences et d'allure .... Ce que les montres connectées ne font pas du tout. D'ailleurs de ce que je sais, les notifs smartphone ne marchent pas très forts sur les produits Garmin, notamment les edge. Assurément ce n'est pas leur cœur de métier.
Est ce qu'on peut faire du géocaching avec ? ^^ a-t-elle une fonction dédiée à cette discipline ? verre anti-rayures ? quelle traitement ? 400 balles... quand même
Test qui aurait pu être plus approfondie... il manque quelques informations que tout coureurs aimeraient savoir. Quand est-il de l'accroche GPS? Combien de temps faut-il pour que la synchro se fasse entre la montre et les satellites? Quelle est la précision du gps comparée à la F620 ou autre? car courir en ville ou à la campagne, la montre va répondre différemment. Bref, il faut voir ce produit comme une montre de sport et non comme une Smartwatch.
Je pense que vous auriez dû vous passer de faire un test de ce produit, mais vous limiter à une prise en main... Car on voit clairement que c'est pas votre truc les montres de sport. L'ergonomie des Forerunner est bien faite, suffit de savoir ce qu'on veut. Puis, pour le HRM intégré au poignet, il y a la 635 ;) Et enfin, Garmin n'a pas à expliquer les termes techniques dont vous parlez, car on achète pas une montre à 400€ dédié à la course à pied si on ne sait pas à quoi servent l'oscillation verticale ou la taille de la foulée...
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