Test du Samsung Galaxy S7 : ceci… est une évolution

Smartphones • 2016

Un an après, on prend les mêmes et on recommence. Samsung, toujours leader des vendeurs de smartphones, revoit la copie qu'il avait rendue avec son Galaxy S6, décliné en versions edge et edge+. Cette fois, la gamme est simple, puisque le "petit format" constitué par le Galaxy S7 est assorti d'une version edge un peu plus grande. C'est la version classique du smartphone que nous avons éprouvée ici. Le Samsung Galaxy S7 est-il le meilleur smartphone du moment, où doit-on réserver les 700 euros qu'il vaut pour des dépenses plus avantageuses ? La réponse dans ce test.
Samsung Galaxy S7 (7 sur 22)

Ce test a été réalisé le 08 Mars 2016 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 
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Fiche technique

Un peu mieux en tout : voici ce que l’on pourrait dire du Galaxy S7, comparé au Galaxy S6. Quand son écran reste identique (Super AMOLED de 5,1 pouces, définition QHD), il gagne un SoC Exynos de dernière génération, 4 Go de RAM elle aussi dernier cri, une mémoire comme une batterie généreuses et un appareil photo légèrement différent. Le tout dans un boîtier identifiable au premier coup d’œil.

Nom Samsung Galaxy S7
Taille de l’écran 5,1 pouces
Technologie de l’écran Super AMOLED
Définition de l’écran 2560 x 1440 pixels (QHD)
Densité de pixels 577 ppi
SoC Samsung Exynos 8890
(en Europe)
Mémoire RAM 4 Go de RAM LPDDR4
Stockage interne 32/64 Go (UFS 2.0)
Slot microSD Oui, jusqu’à 200 Go
Capteurs photo Dual-Pixel de 12 mégapixels, ouverture f/1.7
Batterie 3000 mAh avec charge sans fil et charge rapide
Modularité Non
Connectique Micro-USB 2.0
Connectivités Bluetooth 4.2, NFC et Wi-Fi 802.11ac.
Dimensions 142,4 x 69,6 x 7,9 mm
Poids 152 grammes
Étanchéité IP68
Coloris Noir / Blanc / (Silver) / Gold

Notre test vidéo

Un design soigné, dans la lignée du Galaxy S6

Le Galaxy S6 était en soi une réussite, qui surtout tranchait avec le style Galaxy connu jusqu’alors. Samsung abandonnait le plastique pour un mélange de verre et de métal bienvenu, jouant des courbes et du style unibody très en vogue chez la concurrence. Il mettait un terme à quelques atouts pourtant appréciables, à savoir l’accès au port microSD traditionnellement offert à ses clients et à sa batterie, mais aussi à l’étanchéité qu’offrait pourtant le Galasy S5. Le Galaxy S7 n’est absolument pas une révision esthétique de son prédécesseur, mais a le mérite de revoir quelques-unes des lacunes de son prédécesseur.
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Au rang des bons points, donc, relevons la présence d’un port microSD. La carte mémoire prendra place au sein du même chariot que la carte nano-SIM, évitant donc la prolifération de trappes à étanchéifier. Car c’est là l’un des points forts de l’appareil : il ne dispose d’aucune trappe qu’il faudrait prendre soin de fermer correctement, puisque la coque est entièrement scellée. Prises micro-USB, jack et chariot pour cartes nano-SIM/microSD sont donc accessibles sans protection particulière, ce qui est particulièrement pratique. Côté étanchéité, Samsung est allé jusqu’à une certification IP68, comme Sony, c’est-à-dire que son smartphone est censé pouvoir être immergé au-delà d’un mètre de profondeur pendant 30 minutes. Espérons que Samsung soit suffisamment sûr de son fait pour ne pas recommander, quelques semaines après la sortie de son téléphone, d’éviter de le plonger dans l’eau
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Pour le reste, le S7 ressemble largement au S6. Il faut avouer que malgré ses dimensions très légèrement supérieures à celles du S6 en termes d’épaisseur (7,9 mm contre 6,8 mm pour le S6), le S7 est moins haut et moins large d’un millimètre. C’est d’autant plus logique que sa batterie est d’une capacité nettement supérieure, et qu’un système de caloduc est présent à l’intérieur du téléphone. Et surtout, en termes de prise en main, le choix d’un dos courbe et d’une vitre 2,5D apporte un confort nettement supérieur. Vous l’aurez compris, un smartphone de 5,1 pouces de ce genre, un poids pas trop élevé de 152 grammes, devrait convenir à ceux qui ne souhaitent pas passer au format phablette.
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Les différences avec le Galaxy S6 sont du reste minimes. Les angles sont un peu plus arrondis, le bouton Home/capteur d’empreintes n’est plus cerclé de métal argenté, le port pour cartes passe en haut de l’appareil et l’appareil photo dorsal est moins protubérant. Un point ne change pas : le dos vitré de ce S7 accroche joyeusement les traces de doigts, encore plus visibles dans sa mouture dorée. Certains s’en moquent, d’autres préfèrent cacher tout cela au moyen d’une coque de protection, qui évite au passage les rayures – malgré un dos protégé en Gorilla Glass 4, on craint qu’elles ne prolifèrent au bout de quelques semaines, à force de trainer dans un sac ou dans une poche.
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Un écran toujours aussi beau

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Avec son Galaxy S7, Samsung n’a pas annoncé de révolution du côté de l’affichage. On reste sur une dalle de 5,1 pouces supportant une définition QHD (2560 x 1440 pixels), ce qui nous donne une très belle résolution de 575 PPP, largement suffisante pour ne pas distinguer les pixels à l’œil nu. Les amateurs de réalité virtuelle pourront peut-être être déçus puisqu’un écran 4K / UHD aurait permis de supprimer l’effet de grille qu’on peut parfois percevoir, mais au détriment des performances et de la consommation énergétique.

Au niveau des données techniques, notre sonde a mesuré une luminosité maximale de 470 cd/m2 voire de 530 cd/m2 lorsque le capteur de luminosité reçoit beaucoup de lumière (en plein soleil, par exemple). Le contraste est forcément excellent, grâce à la technologie AMOLED qui éteint les pixels pour former du noir et le rendu des couleurs est très bon. À ce propos, les amateurs de couleurs naturelles préfèreront le mode d’affichage Basique alors que les autres modes dénaturent les couleurs, mais flattent la rétine, avec une saturation très élevée, tout comme la température des couleurs qui filtre avec 8000°K contre 7000°K en mode basique. Cela se traduit par un affichage plus froid, la température idéale se situant à 6500°K.

Au final, l’écran du Galaxy S7 est très agréable à l’utilisation, avec une forte luminosité qui permet de l’utiliser dans des conditions difficiles (en plein soleil, par exemple) sans trop perdre en confort de lecture. Les noirs profonds permettent de bénéficier d’une très belle image, tout comme le rendu des couleurs. Nous aurons l’occasion de comparer en détail les écrans du Galaxy S6 et du Galaxy S7 dans un article dédié. Enfin, c’est un écran qui permet de profiter de la réalité virtuelle, grâce à sa faible latence. Un bon point, encore.

 

TouchWiz et Marshmallow, le duo gagnant

interface

TouchWiz, l’interface emblématique de Samsung, a longtemps souffert du désamour des utilisateurs de ses terminaux, la faute à une lourdeur aussi bien fonctionnelle qu’esthétique. Le Coréen s’est depuis nettement amélioré, apportant un peu de sobriété à l’ensemble, limitant le nombre d’applications préinstallées et nouant un partenariat remarqué avec Microsoft.

Comme nous le relevions dans notre décorticage des nouveautés de Marshmallow 6.0.1 sur le Galaxy S6, c’est d’abord la barre de notification qui bénéficie d’un peu d’austérité. Samsung abandonne le fond bleu pétant au profit d’un blanc sur lequel on retrouve des icônes bleu foncé, entre lesquelles on navigue latéralement (pour accéder aux fonctionnalités principales) ou en déployant un panneau plus complet. Rien de véritablement nouveau à l’horizon, mais nos mirettes sont satisfaites.

Les panneaux d’accueil n’évoluent que peu eux aussi. Les icônes sont toujours présentées sous la forme de carrés légèrement arrondis, ce qui jure un peu avec les icônes d’applications tierces (les carrés anguleux de Twitter et Facebook, par exemple), avec un tiroir d’applications. D’office, ce dernier ne compte qu’une page, puisque Samsung a choisi de rassembler les multiples titres préinstallés dans des dossiers. Les 7 applications Samsung (Mes fichiers, Enregistreur vocal, Email, Internet, S Health, S Voice et Galaxy Apps) sont donc réunies, de même que les apps Google, les apps « Social » (Instagram et WhatsApp) et les titres de Microsoft (Word, Excel, PowerPoint, OneDrive, OneNote et Skype).

Quelques titres supplémentaires, notamment une app de contrôle de la Gear 360 (la caméra n’est pas encore disponible) sont également présents, mais pas de tuner radio FM. On n’en trouvait pas non plus chez le Galaxy S6.

On remarque que plutôt que Flipboard, Samsung a opté pour Upday, un titre allemand qu’il n’est vraisemblablement pas possible de désactiver, et que l’on retrouve à gauche de l’accueil du téléphone. Si elle ne vous intéresse que bien peu, pensez à désactiver les notifications qui ne manqueront pas de vous agacer, dans le cas contraire.

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L’écran Always On Display

Quelles sont donc les réelles nouveautés logicielles apportées par le Galaxy S7 ? Première d’entre elles, l’Always On Display. La fonctionnalité, qui reste optionnelle puisque désactivable dans la barre de notifications, met à profit l’écran Super AMOLED du téléphone pour afficher des informations en n’allumant qu’une partie de l’écran, généralement en blanc, le reste étant éteint. Vous pouvez donc choisir entre l’horloge (une poignée d’apparences sont proposées), avec ou sans image d’arrière-plan, le calendrier, ou un fond d’écran. Pour éviter une trop grande consommation énergétique, les images en question n’occupent qu’une faible partie de l’écran, et limitent le nombre de couleurs utilisées.

Le plus intéressant reste tout de même l’affichage de l’heure, qui évite d’allumer l’écran pour consulter cette simple information. Les notifications, quant à elle, s’affichent en dessous, sous forme d’icônes (SMS, e-mails ou appels manqués) – c’est dommage de ne pas pouvoir visualiser les notifications en détails mais c’est sûrement un soucis de confidentialité qui a poussé Samsung à ne pas proposer cette option. Notez bien que Samsung n’a pas inventé cette option, que l’on trouvait déjà il y a quelques années sur des Nokia Lumia.

Les Game Tools et le Game Launcher
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Pas franchement révolutionnaire dans ses grandes lignes, TouchWiz se distingue de ses concurrentes par l’intégration d’options destinées aux joueurs, et que les non-gamers peuvent choisir de ne pas activer. Dans le cas contraire, les Game Tools permettent de choisir de ne pas recevoir d’alertes pendant la session de jeu, de verrouiller les touches Multitâche et Retour pour éviter les fausses manipulations, de réduire le jeu dans une petite bulle (comme les ChatHeads de Facebook) et de capturer l’écran sous forme de photo ou de vidéo.
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Il est en outre possible, pour les joueurs plus expérimentés, de naviguer dans les différentes options d’économie de batterie pendant le jeu. Si elles sont désactivées, la résolution du jeu sera normale, avec une fréquence maximale à 60 fps. Pour économiser la batterie, il est possible de passer en résolution basse et en 30 fps. L’économie maximum d’énergie propose une résolution très basse et du 30 fps. Il faut tout de même penser à ajouter des jeux au Game Launcher pour bénéficier de ces options.

 

Performances : doit-on regretter de ne pas avoir droit au Qualcomm Snapdragon 820 ?

Nous avons testé la version européenne du Galaxy S7 de Samsung, c’est-à-dire celle qui intègre le Samsung Exynos 8890, la puce maison du géant coréen et non pas le Snapdragon 820 destiné au marché américain. On est donc en présence d’un processeur octo-core avec quatre cœurs Exynos M1, qui pourraient être comparés à des cœurs Cortex-A72, c’est-à-dire réservés aux tâches les plus gourmandes, mais aussi quatre cœurs Cortex-A53 pour les tâches les plus simples. Ces derniers sont cadencés à 1,6 GHz alors que les quatre premiers sont cadencés entre 2,3 et 2,6 GHz. Dans le détail, les 2600 MHz sont atteints si uniquement deux cœurs Exynos M1 sont en service. S’ils sont quatre, leur fréquence maximale sera alors de 2300 MHz.

Pour la partie graphique, on trouve un Mali-T880 MP12 d’ARM cadencé à 650 MHz et assisté par 4 Go de mémoire vive LPDDR4 à 1800 MHz. Sur le papier, l’Exynos 8890 est donc puissant, très puissant, et largement au-dessus de l’Exynos 7420 du Galaxy S6. Et dans la pratique, que donne le Galaxy S7 ?

Au quotidien, le téléphone est très fluide, il n’y a aucun problème de ralentissements, on n’avait de toute façon aucun doute vu la débauche de puissance proposée par Samsung. Et dans les utilisations un peu plus gourmandes, comme les benchmarks et les jeux ?

Samsung Galaxy S7 Samsung Galaxy S6 Huawei Mate 8
AnTuTu 6.x 128 089 85 500 92 820
PCMark 4 803 5 000 7 186
3DMark Ice Storm Unlimited 28 887 22 265 19 369
3DMark Ice Storm Unlimited (Graphics) 33 289 23 630 20 854
3DMark Ice Storm Unlimited (Physics) 19 743 18 521 15 506
GFXBench T-Rex (onscreen / offscreen) 51 / 81 FPS 37 / 54 FPS 41 / 43 FPS
GFXBench Manhattan (onscreen / offscreen) 25 / 38 FPS 15 / 25 FPS 18 / 19 FPS
Real Racing 3 (GameBench) 43 FPS 34 FPS 60 FPS
Hitman Sniper (GameBench) 29 FPS 34 FPS

Dans les benchmarks, le Galaxy S7 mène clairement la danse, que ce soit face au Galaxy S6, mais aussi par rapport au Huawei Mate 8. Il n’y a qu’avec PCMark que le Galaxy S7 se fait dépasser par le Galaxy S6, mais surtout par le Mate 8 de Huawei. Une optimisation de la part du géant chinois ? Possible. En tout cas, dans les autres benchmarks, l’Exynos 8890 de Samsung s’impose, que ce soit sur les évaluations qui font appel aux tests processeurs, mais également sur les tests 3D.

3DMark
  • Galaxy S7 : 28905
  • Galaxy S6 : 22265
  • Huawei Mate 8 : 19369

Dans les jeux, le Galaxy S7 se débrouille plutôt bien, avec une moyenne à 43 FPS sous Real Racing 3 et 29 FPS sous Hitman Sniper. C’est mieux que de nombreux smartphones, et notamment face au Galaxy S6 qui atteint 34 FPS sous Real Racing. On reste toutefois légèrement derrière le Mate 8 puisque le terminal de Huawei et son Kirin 950 permet d’atteindre 60 FPS avec Real Racing 3 et 34 FPS sous Hitman Sniper. Nous verrons plus en détail le fonctionnement des deux puces dans un article dédié.

Hitman Sniper
  • Galaxy S7 : 50
  • Galaxy S6 : 35
  • Huawei Mate 8 : 57

Il faut aussi noter que l’outil GameTools permet de modifier la qualité des jeux (en diminuant la définition de l’affichage) et en bloquant la fréquence d’images à 30 FPS, ce qui permet de diminuer la consommation du terminal. Pratique pour les accros aux jeux qui ne veulent pas trop réduire l’autonomie du Galaxy S7.

 

Communications et réseaux

Devait-on craindre qu’il en soit autrement ? Le Galaxy S7 s’en sort aussi bien en termes d’accroche réseau – rappelons qu’il est compatible avec la 4G de catégorie 9, même si elle n’est pas encore active – que de GPS, qui vous situe en quelques secondes, et précisément. Comme il se doit sur un smartphone de cette trempe, il est compatible avec les WiFi 2,4 et 5 GHz, peut servir de hotspot… Bref, rien de nouveau sous le soleil. Le son est clair, on capte là où on doit capter : c’est bien. Et le support de la 4G de catégorie 9 garantit que le smartphone ne soit pas trop dépassé lorsque le réseau sera amené à évoluer.

 

Appareil photo : moins de pixels, mais… de plus gros photosites

Le Galaxy S7 est doté non plus d’un capteur photo de 16 mégapixels, mais d’un capteur signé Sony, l’IMX260, de 12 mégapixels. La promesse ici, c’est celle de photosites de plus grande taille (1,4 micron contre 1,12 chez le Galaxy S6), permettant donc de capturer plus de lumière et d’offrir des résultats plus probants dans des conditions de basse luminosité. Le tout s’appuie sur une technologie Dual-Pixel qui, contrairement à l’autofocus à détection de phase classique, mobilise l’ensemble des pixels (ou plutôt de leurs photodiodes) du capteur, afin de réaliser une mise au point aussi rapide que précise. De belles promesses, associées à une ouverture à f/1.7, un objectif 26 mm, un système de stabilisation optique et un double flash LED.

C’est l’une des promesses du Galaxy S7 : il doit permettre de réaliser des photos d’exception en basse luminosité, ce que personne, dans le monde du mobile, ne parvient réellement à faire correctement. Avec son approche très HTC UltraPixel, Samsung prend évidemment un risque : celui de décevoir, après la réussite qu’a constitué le Galaxy S6 l’an dernier.

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En mode automatique, sans pied.

Globalement, Samsung n’a pas menti. Nous avions hautement apprécié l’appareil photo du Galaxy S6, et il faut dire que celui du S7 ne nous a pas déçu. D’abord, parce que le déclenchement est très rapide, ce qui limite les cas de photos floues, et permet (même quand on ne le veut pas vraiment) de réaliser facilement des photos en rafale, qui restent exploitables. Pratique, donc, pour ne pas rater un sourire fugace.

En basse luminosité là aussi, notamment de nuit, les résultats sont probants. La faute à un capteur de 12 mégapixels, les photos ne sont probablement pas aussi détaillées que chez des smartphones concurrents, mais on obtient à la fois des clichés agréables à l’œil et exploitables. En soit, c’est déjà une bonne nouvelle. On remarque toutefois que les photos restent légèrement bruitées en intérieur, lorsque la luminosité n’est pas optimale.

En extérieur en revanche, et en plein jour, le Galaxy S7 fait bien, et sûrement mieux que la concurrence. Son mode HDR automatique fait merveille, ses modes créatifs, dont le mode consacré aux aliments, sont probants, et quelques autres types de prise de vue (photo ou panorama animé) sont bien vus. On apprécie en outre la possibilité d’ouvrir l’appareil photo depuis l’écran déverrouillé en double-cliquant sur la touche Home, fonctionnalité qu’avait inaugurée le Galaxy S6.

Voici quelques clichés pour vous faire une idée du rendu obtenu avec ce Galaxy S7 :

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Photo prise avec le mode dédié aux photos de nourriture.
En mode automatique, la mise au point faite sur le Sacré-Cœur.
En mode automatique, la mise au point faite sur le Sacré-Cœur.
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En intérieur, les résultats sont variables…
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Le Galaxy S7 intègre un mode Pro très complet. Celui-ci permet de débrider les fonctionnalités de photographie du Galaxy S7 : mise au point manuelle, réglage des ISO, balance des blancs, durée d’exposition, correction d’exposition, modes de mesure, mais aussi l’activation du mode RAW. Ce dernier permet d’enregistrer les photos sans compression, au format DNG, pour ensuite réaliser des retouches sans perte de qualité et modifier de nombreux réglages a posteriori. Ce mode est vraiment très puissant, et il ne manque que le réglage de l’ouverture face aux appareils photo.

 

Autonomie

La capacité de la batterie du Galaxy S7 a connu un sacré bond en avant face à son prédécesseur. On passe en effet de 2550 mAh à 3000 mAh, ce qui permet, en théorie, d’augmenter l’autonomie du téléphone par rapport au Galaxy S6. Dans les faits, on note une hausse de l’autonomie dans tous nos tests.

Sur notre nouveau test d’autonomie Web (une page du site FrAndroid chargée toutes les 30 secondes en Wi-Fi, luminosité réglée à 200 cd/m2), le Galaxy S7 a perdu 11 % de sa capacité contre 17 % pour le Galaxy S6. Le nouveau venu de Samsung se débrouille donc mieux que le petit frère.

Autonomie (web)
  • Galaxy S7 : 89
  • Galaxy S6 : 83

Sur le test d’autonomie en vidéo (une heure de lecture YouTube, luminosité à 200 cd/m2, en Wi-Fi), le Galaxy S7 a perdu 10 % contre 14 % pour le Galaxy S6.

Autonomie (vidéo)
  • Galaxy S7 : 90
  • Galaxy S6 : 86

Toutefois, au quotidien, le Galaxy S7 n’est pas le foudre de guerre que Samsung nous promet. Il tient une journée avec une utilisation gourmande, mais il peinera à débuter une nouvelle journée sans passer par la case chargeur. Les deux jours d’autonomie seront peut-être atteints par des utilisateurs qui se contentent du strict minimum, ce pour quoi le Galaxy S7 n’est clairement pas fait avec son bel écran qui ne demande qu’à être utilisé. Un rapide mot sur Always On Display, gourmand en énergie, mais dont espère qu’une mise à jour viendra corriger les défauts.

Enfin, en cas de panne sèche, la charge rapide permet de recharger le terminal en un tout petit peu plus d’une heure. On notera une compatibilité avec la charge rapide (Quick Charge 2.0), mais pas dans sa dernière version.

 

Prix et disponibilité

Le Samsung Galaxy S7 est disponible en précommande chez la plupart des revendeurs, avec un Gear VR et sera livré à partir de ce 11 mars. Son prix est fixé à 699 euros

 

Test co-écrit par Vincent Sergère et Laure Renouard

Notre avis sur Le Samsung Galaxy S7

Design
9
Le Galaxy S7 n'est pas en soi un modèle d'originalité, puisqu'il ressemble presque trait pour trait à son prédécesseur. En revanche, il apporte un peu plus de confort en main, est étanche et dispose d'un port microSD. On lui pardonnera aisément son horripilante capacité à accrocher les traces de doigts, et l'on oubliera nos craintes de voir son joli dos se rayer avec le temps.
Logiciel
8
TouchWiz s'est bien amélioré depuis ses débuts, et met à profit les améliorations de Marshmallow tout en gagnant en sobriété. On remarquera surtout des améliorations bien vues dans le domaine du jeu, et on restera plus circonspect sur la néanmoins bonne idée que représente l'Always On Display, trop gourmand en énergie. Utilisera-t-on vraiment le Game Launcher au quotidien, si bien trouvé soit-il ? Pas si sûr.
Caméra
9
Le Galaxy S6 était excellent au rayon de la photographie, le Galaxy S7 l'est tout autant. Mais pas exactement de la même manière : là où le S6 brillait notamment au niveau des détails de ses clichés, le S7 fait mieux en termes de balance des blancs et de clichés nocturnes, mais perd légèrement en détails. Dans les deux cas, c'est à un photophone que l'on a affaire, et à un photophone que l'on a plaisir à utiliser. Un des meilleurs des photophones, encore cette année.
Autonomie
7
C'est un petit 7 que l'on attribue ici à ce Galaxy S7. Avec sa batterie de 3000 mAh, dans la moyenne des smartphones d'aujourd'hui, et surtout nettement plus conséquente que celle du Galaxy S6, on s'attendait à des performances excellentes. Au final, elles sont correctes, sans plus, et pour en profiter plus d'une journée mieux vaudra oublier la fonction Always On Display, trop énergivore, et jouer avec les modes d'économie d'énergie. Le Samsung Galaxy S7 ne vous étonnera pas sur cette partie.
Performances
9
On attendait l'Exynos 8890 de Samsung au tournant puisque c'est la première fois que le géant coréen développe ses propres cœurs. La puce est très puissante, plus puissante sur le papier que le Hisilicon Kirin 950 du Mate 8 de Huawei. Pourtant, dans la pratique, sur les jeux gourmands, c'est bien le Mate 8 qui s'impose face au Galaxy S7. Au quotidien, le Galaxy S7 est exemplaire avec une parfaite fluidité. En l'absence d'informations supplémentaires concernant la version Snapdragon 820, on ne regrette pas vraiment d'avoir hérité d'une version Exynos.
Écran
10
L'écran du Galaxy S7 est beau, vraiment très beau. Les amateurs de belles images choisiront le mode de rendu basique tandis que ceux qui aiment se faire flatter la rétine opteront pour le mode automatique qui sature les couleurs qui deviennent alors flashy. On apprécie la bonne lisibilité en plein soleil grâce à la luminosité maximale et au contraste quasi infini. Samsung montre encore une fois son savoir faire dans le domaine. Il faut dire que l'AMOLED est clairement une technologie d'avenir, qui détient toutes les qualités pour la réalité virtuelle.
Note finale du test
9 /10
Le Samsung Galaxy S7 est imparfait, mais il s'agit du smartphone qui se rapproche le plus de la perfection.

Un peu plus joli et confortable en main que le Galaxy S6, le Galaxy S7 de Samsung ne manque pas d'atouts. Il dispose d'une mémoire extensible, il est étanche, son écran est une réussite technologique, son interface TouchWiz s'utilise agréablement, et sur le papier, son appareil photo, sa batterie et son architecture (SoC) sont meilleurs que chez son prédécesseur.

Dans les faits, c'est presque vrai : son architecture Samsung Exynos 8890 tient largement la route, un des smartphones les plus performants du marché. Son autonomie est bonne, mais sans faire de miracles et son appareil photo, emblème de la fin de la course aux pixels, produit de très bons résultats. Nous regrettons l'absence de port USB Type-C, mais c'est un bien maigre détail au regard de ses qualités. Sans apporter de véritable révolution à la réussite qu'était le Galaxy S6, le Galaxy S7 en est une évolution aboutie.

Vaut-il ses 700 euros ? Difficile de le certifier, à ce prix, c'est avant tout une décision dictée par la passion. Ce Samsung Galaxy S7 ne manque pas de qualités, des qualités qui, rappelons-le, placent la barre bien haut pour les concurrents de Samsung, toujours leader du marché de la téléphonie.

Vous hésitez entre le Galaxy S7 et le Galaxy S7 edge ? Pour le coup, c'est une histoire de tailles d'écran. Notre avis est assez simple : le Galaxy S7 est plus agréable en main, car son format est plus compact.

Points positifs du Samsung Galaxy S7

  • Excellente fluidité au quotidien

  • Nombreuses fonctionnalités pour les joueurs

  • Appareil photo vraiment bon

  • L'écran AMOLED de qualité

  • Le renouveau de TouchWizz, beaucoup plus sobre et simple

  • Mémoire désormais extensible

  • Design soigné et coque étanche

  • Format (5,1 pouces) très pratique en main

  • Sûrement le meilleur pour la réalité virtuelle grâce à son écran (AM)OLED

Points négatifs du Samsung Galaxy S7

  • Aurait pu mieux faire sur les jeux gourmands

  • Prix élevé

  • Autonomie un peu légère

  • Pas d'USB Type-C, dommage pour une norme qui se développe

  • Disparition de l'émetteur IR

  • Et... encore le prix élevé

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