Test du Blackberry DTEK60, la sécurité avant tout

Smartphones • 2016

Le DTEK60 est le troisième smartphone de BlackBerry opérant sous Android et le deuxième de la série DTEK. Il s’agit également du premier smartphone avec des caractéristiques haut de gamme non fabriqué par la marque canadienne. En effet, celle-ci a décidé de se concentrer sur la partie logicielle et le service aux entreprises, tandis qu’elle délaisse la partie hardware au constructeur chinois TCL, qui possède par ailleurs la marque Alcatel. Ce n’est donc pas un hasard si le DTEK60 ressemble à un Alcatel OneTouch Idol 4S.
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En bref
BlackBerry DTEK60

8 /10
Points positifs du BlackBerry DTEK 60
  • Un design verre & métal...
  • Une interface logicielle avec de bonnes idées
  • Un suivi logiciel digne d'un Nexus
Points négatifs du BlackBerry DTEK 60
  • ...Mais plutôt très salissant
  • Un loupé au niveau de l'ergonomie dans le placement des boutons
  • Un appareil photo clairement pas au niveau de son tarif

Ce test a été réalisé le 18 Novembre 2016 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Fiche Technique

S’il ressemble d’aspect extérieur à un Idol 4S, pour ce qui concerne ses spécifications, le DTEK 60 est clairement plus haut de gamme que son frère jumeau de chez Alcatel. Il profite au passage d’un Snapdragon 820 avec 4 coeurs Kryo à 2,3 GHz, ainsi qu’un Adreno 530 pour la partie GPU, et 4 Go de RAM.

Il lui est donc bien plus aisé de garantir une fluidité de tous les instants sur son écran QHD, alors que le Idol 4S se contentait pour rappel d’un Snapdragon 652, d’un Adreno 510 et de 3 Go de RAM pour la même définition. L’écran reste une dalle AMOLED de 5,5 pouces en 2560 x 1440 pixels. La taille de la batterie reste également la même à 3 000 mAh. C’est donc bien à une version survitaminée du Idol 4S auquel on a le droit, confirmant ainsi le statut flagship de BlackBerry pour la fin de l’année 2016.

 

 

Un bel appareil peu ergonomique

Visuellement, le BlackBerry DTEK60 ressemble à deux gouttes d’eau à l’Alcatel One Touch Idol 4S. De verre et de métal, il épouse les mêmes formes, les mêmes lignes, les mêmes emplacements des ports et boutons et il dispose de la même épaisseur. L’appareil n’est pas une nouveauté, mais reste assez atypique, avec une finition parfaite. Très fin, très plat, très longiligne… seul le capteur photo ressort sur la façade dorsale. Et surtout, il propose un design symétrique, à tel point que les sorties haut-parleur sont les mêmes sur les parties inférieures et supérieures de la façade avant.

La marque sait rester discrète avec seulement un logo à l’arrière de l’appareil, ce qui est plutôt bienvenu. Agréable en main, il n’en reste pas moins très salissant. Le destin de tout smartphone en verre me direz-vous. Cela n’empêche pas le BlackBerry DTEK60 d’avoir un look plutôt bien senti.

Si son élégance est irréprochable, on retrouve les mêmes défauts ergonomiques que sur l’Alcatel One Touch Idol 4S. Les boutons physiques n’ont pas trouvé les meilleures places sur le terminal. Avec ses grandes dimensions, les touches du volume +/- se trouvent un peu trop haut sur la tranche droite. Résultat, il est difficile pour ne pas dire impossible de l’atteindre avec le pouce.

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Le bouton raccourci — qui ressemble à s’y méprendre à un bouton powerde la gamme Sony Xperia — situé sur la tranche droite permet de choisir n’importe quels raccourcis. Cette touche utilitaire est l’équivalent du « BoomKey » d’Alcatel. En une pression de pouce, vous aurez accès à vos messages ou votre APN par exemple. Mais honnêtement, même si cela est pratique, vous utilisez plus souvent le bouton de déverrouillage qu’un raccourci, cela se vérifie au quotidien puisque nous sommes amenés à appuyer sur ce bouton, le prenant pour le bouton d’allumage.

Le bouton de verrouillage de l’écran est étrangement placé en haut du côté gauche du BlackBerry. Pour un droitier ce n’est pas très naturel de presser avec le majeur ou l’index à gauche et pour un gaucher, ce n’est pas forcément plus avantageux, car le pouce ne peut l’atteindre.

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Le capteur d’empreinte est une petite déception. Il est difficile de le trouver du premier coup, tellement il est discret au touché. Dommage pour un smartphone qui mise beaucoup sur la sécurité, de ne pas mettre plus en avant cet outil. Cependant, BlackBerry a tout de même intégré la possibilité d’activer le double tapotement sur l’écran pour déverrouiller ce dernier.

Tout comme pour l’Alcatel, sur la tranche inférieure, vous trouverez un port micro USB placé étrangement sur la droite. Il s’agit par contre d’un USB Type-C sur le DTEK 60, contre un ancien micro USB sur l’Idol. Le tiroir situé sur la tranche gauche permet d’accueillir une micro SD et une seule nano SIM.

 

Un bel écran AMOLED

Si à l’intérieur, le DTEK 60 effectue un certain nombre de changements, il garde toutefois la dalle AMOLED de 5,5 pouces associées à une définition WQHD. Cela lui permet donc d’offrir une densité de pixels de 534ppp, largement suffisant donc, pour ne pas pouvoir distinguer les pixels. Bien qu’il ne s’agisse pas de la cible de ce BlackBerry, celui-ci pourrait donc pouvoir faire le plaisir des amateurs de réalité virtuelle. Il faudrait toutefois pour cela que l’application Daydream soit compatible, ce qui n’est pour l’instant pas le cas.

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Concernant la dalle en elle-même et les couleurs affichées par celle-ci, elles sont trop froides, attestant donc d’une dalle complètement inchangée par rapport celle de l’Idol 4S. Ainsi il en est de même pour le DTEK 60, on relève une luminosité maximale de 600 cd/m2, un contraste qui tend vers l’infini grâce à l’AMOLED, et une température des couleurs de 7500 K environ, ce qui est trop élevé puisque l’idéal se situe aux alentours de 6500 K. C’est un défaut que l’on voit souvent sur les téléphones, et qui a tendance à rendre les écrans « trop bleus » et affiche des blancs tirant un peu trop vers le bleu.

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Une interface sécurisée

Adieu BB10, définitivement… Le BlackBerry DTEK60 est le troisième smartphone de la marque à fonctionner sous Android presque stock. Ainsi, les utilisateurs de Nexus et amateurs de ROM Stock ne seront pas dépaysés et pourront même disposer de nouvelles fonctionnalités. C’est la version 6.0. Marshmallow qui tourne sur le terminal mais BlackBerry apporte tout de même son lot de solutions logicielles. La société canadienne apporte un système semblable au précédent modèle le DTEK50 ou encore du Priv tout en restant très proche de la logique Android.

L’interface permet de personnaliser beaucoup de fonctionnalités qui ne sont pas sans rappeler BB10. Le Hub regroupe les notifications des messageries électroniques, SMS et réseaux sociaux. Cette interface commune n’est pas aussi aboutie que sur BB10 car moins accessible et directe.

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On citera également certains détails permettent d’obtenir des informations d’un coup d’oeil, tel que ces trois petits points situés sous l’icône de certaines applications, signifiant que des widgets sont disponibles. On bénéficie alors de badges pour certaines applications, utile pour surveiller sa messagerie par exemple.

Il sera également possible de gérer ses paramètres rapides, de faire passer en silencieux le smartphone en le retournant face contre de table ou de réveiller le téléphone en tapotant deux fois l’écran. Certaines fonctionnalités constituent de véritables ajouts que l’on aimerait voir dans Android, tel que la possibilité d’accéder rapidement à certaines catégories des paramètres, d’activer ou désactiver des paramètres (WiFi, Bluetooth…) directement depuis son bureau.

Finalement, BlackBerry fait ainsi plus dans le rajout de nouvelles fonctionnalités à Android que dans le remplacement total de l’interface, comme cet onglet qui permet d’avoir à tout moment un récap de ses rendez-vous et contacts fréquents à portée de main. Ce raccourci peut être désactivé à tout moment. De manière générale, l’interface est fluide, même dans la navigation des applications et sur le chargement de pages web. Petit bonus, la barre de charge est toujours visible même si l’écran est éteins.

La partie logicielle est un point important de ce smartphone. Comme nous le disions récemment, ce nouveau BlackBerry qui n’est plus constructeur veut surtout se concentrer sur sa clientèle historique : l’entreprise. Ce n’est donc pas un hasard si la boîte annonce directement la couleur revendiquant être un « Smartphone sécurisé sous Android ».

 

Sécurité & DTEK

Comme sur le DTEK 50 l’entreprise s’en sort plutôt bien sur le côté sécurité mis en avant par la marque. Pourquoi ? Parce qu’elle adopte une approche de la sécurité concrète avec une analyse très claire des conséquences que peuvent avoir les différentes actions de l’utilisateur. Par exemple, l’application explicite les conséquences liées au choix de différentes méthodes de verrouillage, à l’activation de fonction de gestion à distance du smartphone, ou encore au déverrouillage du bootloader. Il n’est pas difficile de voir qu’il s’agit là d’un point fort du DTEK 60, et c’est notamment une approche de la sécurité qui devrait faire plaisir à ceux qui travaillent dans ce milieu, ou dont c’est la préoccupation première.

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L’autre partie importante permettant de donner corps aux déclarations de BlackBerry sur le terrain de la sécurité concerne les mises à jour. Ou même plutôt plus précisément les correctifs de sécurité que Google propose à chaque début de mois et qui sont loin d’être adoptés par toutes les marques et au sein de toutes leurs gammes. Pas de problème si vous êtes un utilisateur de Nexus ou un flagship tel que le Galaxy S7 par exemple, mais cela est loin d’être garanti sur certains autres modèles et/ou marques.

Si l’on parle exclusivement des mises à jour de sécurité ou correctifs de sécurité, on peut clairement dire que BlackBerry tient la promesse d’un excellent suivi qu’il avait faite avec le Priv. Un suivi d’autant plus crucial quand il n’est pas rare de voir des smartphones, y compris haut de gamme recevoir les correctifs de sécurité avec plusieurs mois de retard. À l’heure où les failles de sécurité se multiplient, qu’elles concernent le matériel ou bien le logiciel, on ne peut qu’apprécier l’implication de BlackBerry sur ce sujet et voir que le constructeur tient ses engagements.

 

De bonnes performances

Le BlackBerry DTEK 60 est équipé du même Qualcomm Snapdragon 820 qui a animé les smartphones flagships de cette année, épaulé par 4 Go de RAM.

Sans surprise, on retrouve donc ici des performances dignes d’autres smartphones haut de gamme, qu’ils embarquent un Snapdragon 820, ou des puces concurrentes de la même gamme, telles que le Kirin 960 du Mate 9, ou l’Exynos 8890.

Benchmark/Modèle BB DTEK60 Huawei Mate 9 Samsung Galaxy S7
SoC Snapdragon 820 Kirin 960 Exynos 8890
Définition d’écran QHD Full HD QHD
AnTuTu v6 136 426 122 733 128 089
PC Mark 7121 7 503 4 803
3DMark Ice Storm Unlimited Total 29 626 27 461 28 887
3DMark Ice Storm Unlimited Graphics 33 204 36 278 33 289
3DMark Ice Storm Unlimited Physics 21 513 14 838 19 743
GFXBench T-Rex (onscreen / offscreen) 56.9 / 90.8 FPS 59/65 FPS 81 / 51 FPS
GFXBench Manhattan (onscreen / offscreen) 30.1 / 46.3 FPS 32/31 FPS 38 / 25 FPS
Real Racing 3 (XtraHigh, GameBench) 37 FPS (89% de stabilité) 60 FPS 43 FPS
Hitman Sniper (Gamebench) 26 FPS (85% de stabilité) 41 FPS 27 FPS

Concernant les jeux, il en résulte donc de plutôt bonnes performances. S’il est encore en dessous du Galaxy S7 dans Real Racing 3, à 37 images par seconde comme nous l’annonce GameBench, alors que le Galaxy S7 réussit à atteindre 43 images par seconde, il s’en rapproche très fortement dans Hitman Sniper, ou il atteint 26 images par seconde contre 27 pour le Galaxy S7. Le Mate 9 s’il dispose d’une partie CPU un peu moins puissante les surpasse grâce au GPU Mali G71 qu’il est le premier à intégrer, et possède une avance trop forte pour que l’Adreno 530 de Qualcomm puisse le rattraper.

RealRacing 3
  • DTEK60 : 37
  • Mate 9 : 60
  • Galaxy S7 : 43

 

Communications & Réseaux

Le fix GPS est très rapide, il est divisé par trois, et prend en moyenne deux secondes.

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Concernant les réseaux, il supporte le WiFi 802.11ac en 2,4 et 5 GHz. Pour la 4G, il peut utiliser les fréquences réseau FD-LTE des bandes, 3 (1800 MHz), 7 (2600 MHz), 20 (800 MHz) et 28 (700 MHz), soit la totalité des bandes utilisées en France, y compris celles des 700 MHz, qui commencent à peine à être déployées par les opérateurs.

 

Une partie photo à revoir

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La présence d’un capteur 21 mégapixels peut étonner à la lecture de la fiche technique, les clichés que le DTEK60 eux sont moins surprenants en revanche… Non pas qu’ils soient vraiment mauvais, mais il n’est clairement pas au niveau de ses concurrents dans la même gamme tarifaire.

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S’il est possible d’obtenir de bons clichés avec des bonnes conditions de luminosité, il ne faut pas que celles-ci se dégradent trop, sous peine de voir la qualité des clichés varier de manière assez forte. C’est surtout l’absence totale d’un quelconque mécanisme de stabilisation qui se fait sentir si vous souhaitez vous servir de son appareil photo lors de vos sorties.

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Concernant les couleurs, c’est assez aléatoire, et s’il est possible d’obtenir de bons résultats, on constatera aussi une tendance à sursaturer les couleurs qui donnent des clichés assez irréels.

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Enfin, dès que l’on opère en basse luminosité, il faudra bien faire attention à posséder une source de lumière à proximité, sans quoi les clichés ne donneront pas satisfaction. Si c’est le cas, le capteur permet de fournir des résultats plutôt corrects, mais là encore clairement pas au niveau de ses concurrents dans sa gamme de prix.

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Autonomie

Ce BlackBerry DTEK haut de gamme bénéficie d’une batterie de 3000 mAh, ce qui lui permet de jouir d’une autonomie plutôt correcte, mais pas non plus excellente lors d’un usage quotidien, ce qui se vérifie lors de notre test d’autonomie habituel. Celui-ci, consistant à lire une vidéo en WiFi sur YouTube durant une heure, nous permet de constater que le DTEK60 a perdu 11 % de batterie, ce qui est inférieur à la moyenne des téléphones testés en 2015 et 2016 (environ 14 %).

Autonomie
  • Blackberry DTEK 60 : 89
  • Sony Xperia X : 86
  • Samsung Galaxy S7 : 90

Si l’autonomie n’est donc pas exceptionnelle, au moins BlackBerry répare un des défauts majeurs du DTEK 50 qui avait une autonomie clairement en deçà que ce qu’on était en droit d’attendre de lui.

 

Prix et disponibilité

Le DTEK60 est d’ores et déjà disponible au prix conseillé de 579 euros, directement depuis le site de BlackBerry.

 

Notre avis sur Le BlackBerry DTEK 60

Design
6
Si vous avez aimé le design de l'Alcatel Idol 4S, le DTEK 60 vous plaira à coup sûr, puisqu'il est en tout point pareil. Son apparence longiligne et symétrique lui vaut une élégance certaine. Cependant, le choix de placement de ses boutons physique est une grosse erreur en terme d'ergonomie. Vraiment dommage.
Écran
8
Le QHD, couplé avec un Snapdragon 820 pour le DTEK 60 est une bonne chose pour les performances, mais laisse encore à désirer du côté de la colorimétrie. Cela fait bien sûr plus tache sur un smartphone à 600 euros par rapport à l'Idol 4S qui était vendu 200 euros moins cher.
Logiciel
9
La version 6.0 Marshmallow se mêle très bien avec les solutions logicielles proposées par Blackberry. L'interface est proche de ce que proposait le DTEK50 ou le Priv avec beaucoup de personnalisation et d'accès rapide qui facilite son utilisation au quotidien. Mais surtout, Blackberry apporte une vraie plus-value en matière de sécurité.
Performances
9
La présence d'un Snapdragon 820 assure très bien côté performances, que ce soit pour une utilisation basique ou plus intensive, et constitue clairement un des meilleurs choix de BlackBerry pour ce terminal haut de gamme. Voilà de quoi rassurer les intéressés, puisque c'était l'un des points faibles du DTEK 50.
Caméra
6
Il s'agit là clairement du point faible de ce smartphone. Si l'appareil est photo est réactif, qu'il dispose d'un autofocus plutôt bon, les couleurs peuvent s'avérer assez surréaliste, ne dispose pas d'aucun mécanisme de stabilisation, et n'est clairement pas à l'aise en basse luminosité. Sur un terminal qui se veut haut de gamme, il fait un peu tâche.
Autonomie
8
Pas exceptionnelle mais plutôt dans la bonne moyenne, la batterie du DTEK 60 vous permettra de tenir la journée. Pour autant, au vu du positionnement de BlackBerry on pouvait en attendre un peu plus, même si c'est clairement un des défauts qui a été corrigé par rapport au DTEK 50.
Note finale du test
8 /10
Blackberry livre avec le DTEK 60 un smartphone solide, qui souffre de peu de défauts. Clairement, la performance n'est pas un problème grâce à son Snapdragon 820, et il tire avantageusement parti du design et de la dalle du Alcatel Idol 4S sur lequel BlackBerry à basé son DTEK 60.

Si la marque canadienne à corrigé certains défauts présents sur son précédent modèle, le DTEK 50, telle qu'une autonomie clairement pas au niveau, elle n'en a pas profité pour réparer les erreurs de design du Idol 4S sur lequel elle s'est basée. Ainsi, on retrouve les mêmes erreurs d'ergonomie concernant le placement des boutons, ou la dalle affichant une température un peu trop froide et tirant vers le bleu.

Reste un bon smartphone, si l'on accepte qu'il possède un appareil photo moyen. Celui-ci n'est pas mauvais en soi, mais clairement avec un tarif de lancement officiel de presque 600€, on s'attendait à mieux de la part de BlackBerry. Peut-être donc que ce défaut sera corrigé sur un futur modèle de la marque ?

Points positifs du BlackBerry DTEK 60

  • Un design verre & métal...

  • Une interface logicielle avec de bonnes idées

  • Un suivi logiciel digne d'un Nexus

Points négatifs du BlackBerry DTEK 60

  • ...Mais plutôt très salissant

  • Un loupé au niveau de l'ergonomie dans le placement des boutons

  • Un appareil photo clairement pas au niveau de son tarif

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