La famille Galaxy A, réunissant désormais entrée et milieu de gamme, s’agrandit. Le A30 propose pour moins de 250 euros un smartphone a priori équilibré, avec un design déjà connu, mais maîtrisé, un écran Super Amoled, un double module photo arrière, l’Exynos 7904, 4 Go de RAM et une batterie de 4 000 mAh. Se plaçant dans un marché déjà bien saturé, il espère faire la différence aux côtés de la pléthore de smartphones chinois aux rapports qualité/prix agressifs. Jetons un premier coup d’œil aux caractéristiques techniques de ce Galaxy A30.
Cet exemplaire a été prêté par la marque.
Fiche technique
Modèle | Samsung Galaxy A30 |
---|---|
Dimensions | 74,7 mm x 158,5 mm x 7,7 mm |
Interface constructeur | Samsung One UI |
Taille de l’écran | 6,4 pouces |
Définition | 2340 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 403 ppp |
Technologie | OLED |
SoC | Samsung Exynos 7904 |
Puce graphique | ARM Mali G71 |
Stockage interne | 32 Go, 64 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 16 Mp Capteur 2 : 5 Mp |
Capteur photo frontal | 16 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K |
Wi-fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.0 |
5G | Non |
NFC | Non |
Capteur d’empreintes | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4000 mAh |
Poids | 158 g |
Couleurs | Noir, Blanc, Bleu |
Prix | 103 € |
Fiche produit |
Un style maîtrisé
S’il s’agit d’un design déjà vu chez Samsung (coucou Galaxy A50) celui-ci ne manque cependant pas de charme. Son dos se pare d’un revêtement en plastique brillant formant de jolis reflets. Seul bémol, il retient les traces de doigts et les poussières. Toujours à l’arrière se loge un lecteur d’empreintes de forme ovale bien centré, bien qu’un peu trop haut pour l’attraper du premier coup avec des petites mains. Un double module photo et un flash sont placés à la verticale dans le coin en haut à gauche. Le A30 existe en quatre coloris différents : noir, bleu, rouge et blanc.
Sur la partie supérieure de l’écran, nous trouvons un notch en forme de goutte d’eau permettant d’atteindre un ratio de 19,5:9. Cette encoche renferme une caméra frontale qui, lorsque que la reconnaissance faciale est enclenchée, s’anime d’un petit cercle lumineux, rappelant ainsi les Galaxy S10 et S10 Plus. Elle est par ailleurs surmontée d’une fine grille de haut-parleurs servant aux appels téléphoniques. Les bordures sans être trop imposantes sont tout de même là, avec notamment un menton plus développé que le reste. Malheureusement, Samsung fait l’impasse sur un quelconque voyant de notifications, un petit plus pourtant bien pratique pour lequel nous nous sommes habitués. Son absence ne passe donc pas inaperçue.
La tranche gauche héberge le contrôle du volume audio ainsi que le bouton de verrouillage/déverrouillage/mise en tension de l’appareil. À l’opposé, le tiroir à cartes peut simultanément accueillir deux nano SIM et une micro-SD (jusqu’à 512 Go). Le bord inférieur comprend un port USB Type-C, une prise jack, un microphone et une grille de haut-parleurs.
Super Amoled, la quasi perfection
Samsung a fait le choix de la technologie Super Amoled pour son écran de 6,4 pouces. La dalle affiche une définition Full HD+ pour une résolution de 403 ppp. Avec notre protocole de test, la sonde a mesuré une température des couleurs de 6 720 K avec le profil de colorimétrie préconfiguré. Autrement dit, c’est très proche de la perfection qui, rappelons-le, correspond à 6 500 K. En plus de cela, Oled oblige, il affiche un taux de contraste infini et une excellente luminosité maximale, plafonnée à 513 cd/m² avec le mode Amoled. Ainsi, les informations présentes sur l’écran restent toujours lisibles, même sous le soleil. Vous pouvez vous rendre dans les paramètres d’affichage pour choisir d’autres modes mais celui proposé initialement reste l’idéal.
One UI et Android Pie
Pas de surprise côté logiciel, le Galaxy A30 tourne sous Android 9.0 Pie et l’interface constructeur One UI 1.1. Un savoureux mariage toujours aussi convaincant. La navigation est intuitive, les différents paramètres faciles d’accès et un certains nombre d’éléments de personnalisations viennent compléter l’OS. Seul petit hic, les doublons d’applications font redondance entre les logiciels de Google et ceux de Samsung et ses partenaires.
Le dernier correctif de sécurité commence lui à dater puisqu’il remonte au 1er avril 2019.
Performances
Le A30 compte sur un Exynos 7904 couplé à 4 Go de RAM et 64 Go de mémoire interne. Les résultats aux benchmarks le place en dessous de son concurrent direct le Wiko View 3 Pro mais aussi sous des challengers moins onéreux comme le Redmi Note 7. Les chiffres, c’est bien joli, mais qu’en est-il au quotidien ? Les applications ne s’ouvrent pas directement, il faut attendre un petit laps de temps pour qu’elles se lancent. Aussi, certaines transitions et animations accusent une certaine lenteur. Bref, la navigation ne fait pas preuve d’une très grande fluidité.
Samsung Galaxy A30 | Wiko View 3 Pro | Huawei P Smart Z | Redmi Note 7 | |
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SoC | Exynos 7904 | Helio P60 | Kirin 710 | Snapdragon 660 |
AnTuTu 7.x | 95 868 points | 137 099 points | 131 676 points | 144 013 points |
Le smartphone affiche 30 fps constants sur le jeu Arena of Valor. Vous pouvez activer le mode IPSE pour tenter les 60 fps mais sachez que vous n’obtiendrez rien de très stable. Des chutes de framerate sont à prévoir. Avec PUBG Mobile, la configuration par défaut affiche une qualité graphique moyenne. Nous observons quelques petits ralentissements à de rares moments, mais pas de quoi rendre l’expérience désagréable pour autant. Il s’en sort donc honorablement.
La température du smartphone augmente quand le GPU se voit sollicité, mais la chaleur se répand de manière homogène pour ne pas devenir gênante entre les mains.
L’expérience photo
Le Galaxy A30 comporte un double module photo dorsal, composé d’un premier capteur de 16 mégapixels lui-même accompagné d’un objectif ouvrant à f/1.7. Le capteur secondaire de 5 mégapixels se dédie quant à lui au très grand-angle.
En plein jour et à l’extérieur, les clichés capturés souffrent souvent de surexposition. Le ciel présente une image brûlée, blanche et aveuglante. L’intelligence artificielle, que nous avons déjà pu voir sur le Galaxy S10 par exemple, peut être désactivée. Celle-ci a tendance à donner plus de peps et de plus forts contrastes aux photos. L’effet éloigne certes un peu le résultat d’un rendu naturel, mais cela flatte la rétine sans pour autant tomber dans la superficialité. Sans cette option, les couleurs manquent un peu de vivacité. Le manque de détails se fait ressentir sur les zones les plus sombres.
En basses lumières, ça se gâte. Les photos alternent entre bruit et effet de lissage maladroit. Les sources lumineuse s’entourent de grossiers halos. La perte de détails et de nuances de couleurs rendent les photos peu satisfaisantes, voire tout simplement mauvaises.
Le très grand-angle
Pour utiliser le deuxième capteur, il suffit de le sélectionner depuis l’écran d’accueil du logiciel photo. Même lorsque les conditions lumineuses sont optimales, difficile d’apprécier ce mode de capture. D’importantes distorsions sur les côtés des photos donnent un trop gros effet fishe eye pour avoir envie de les exploiter. La présence de bruit saute également aux yeux. De nuit… oubliez le très grand-angle en basses lumières. Ça fourmille de bruit électronique, les détails se noient dans des aplats de couleurs saturés.
Mode portrait
Le logiciel photo propose un mode portrait. Vous pouvez jouer en direct avec la jauge qui accentue ou diminue l’effet flou en arrière-plan. Le résultat ? Une mauvaise découpe du sujet avec des mèches oubliées, du flou là où on ne l’attend pas et des petits morceaux appartenant au fond de la scène non traités. Si on n’est pas trop regardant cela ne saute pas aux yeux mais passé le premier coup d’œil, la vision de ces malheureux détails reste inévitable.
Caméra frontale
Avec ses 16 mégapixels, l’appareil photo avant offre des autoportraits convenables en plein jour. La peau lissée camoufle un peu trop les détails. De nuit les selfies manquent de piqué et les couleurs perdent leur éclat. Un mode portrait est aussi de la partie de ce côté-ci du smartphone et comme à l’arrière, les contours ne sont pas toujours très bien respectés.
Réseaux et Communication
Seule la bande de fréquences B28 manque à l’appel, ce qui potentiellement pourrait gêner les abonné·es à Free Mobile. Mais pour avoir justement testé en partie ce smartphone avec une carte SIM Free, je peux vous assurer, sur le réseau parisien en tout cas, que la réception 4G fonctionne sans problème. Il est compatible avec le Bluetooth 5.0 et le Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac mais ne supporte pas le NFC. La boussole ne se repère pas toujours correctement. Il vaut mieux tournoyer son smartphone avant de se lancer dans un itinéraire.
Autonomie
Le Galaxy A30 profite d’une belle batterie de 4 000 mAh. Notre protocole de test Viser indique une durée de 10 heures et 41 minutes. Pour vous faire une idée, il se place non loin du Huawei P smart z, ce qui reste cohérent et plutôt pas mal pour sa catégorie. Avec une utilisation assez poussée comprenant navigation, réseaux sociaux, vidéos en ligne et quelques parties de jeux gourmands, il ne s’essouffle que le deuxième jour en fin d’après-midi. Autrement dit, le A30 fait preuve d’une bonne endurance.
Il bénéficie de la charge rapide et grâce au chargeur fourni par la marque, il gagne 50% en 35 minutes environ. Ajoutez une quarantaine de minutes supplémentaires pour atteindre les 100 %.
Prix et disponibilité
Le Samsung Galaxy A30 peut être acheté en ligne chez les distributeurs habituels comme Amazon, au prix de 249 euros. A ce prix, il fait face au Wiko View 3 Pro et au Huawei P smart Z qui a vu son tarif descendre un peu. Si vous recherchez plus de puissance, vous pouvez vous tournez vers ces deux derniers et même le moins onéreux mais excellent Redmi Note 7. A moins que vous ne soyez allergique à MIUI. Ça arrive.
[…] (plus gros concurrent du Redmi Note 8 Pro) en 4e, Huawei P30 en 5e, Samsung Galaxy A10 et A30 en 7e et 8e places et enfin le Samsung Galaxy S10 en… 10e. Décidément, à croire que les noms […]
[…] Fiche produit | Test […]
7/10 ? score généreux... Un bridage des performances pour gagner en autonomie (qui peut impacter le traitement des photos en HDR), l'absence d'un mode bureau (initié avec le S8 et toujours l’apanage des séries S) ou même la possibilité d'avoir une sortie en HDMI via un adaptateur MHL, ça plomberait tout de suite vers un 6 voire un 5/10. Pour travailler dans une grande entreprise française, il est proposé comme smartphone pro... PERSONNE sur les 15.000 employés à qui il a été proposé ne l'a pris ou gardé plus d'1 mois, certains ont préférés même garder leur vieux A5 2015-2016 ou iPhone 5S en fin de vie plutôt que de prendre ce bidule.
Reste le suivi sur les versions A.
[…] Read More […]
Pas mal, au final un des plus équilibrés des galaxy A
Samsung ne sait plus faire de smartphone compact ?
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