Test du Xiaomi Black Shark 2 Pro : une expérience gaming complète et plus accessible

Le nouveau refroidissement liquide fait ses preuves

Xiaomi lance une toute nouvelle version de son Black Shark 2 qui s'affuble du suffixe Pro. Réelles améliorations ou répétition inutile, voici la question à laquelle nous répondons dans ce test complet.
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Ce test a été réalisé le 21 Décembre 2019 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Quelques mois se sont écoulés depuis la sortie du Black Shark 2, le smartphone pour les gamers. Dans l’espoir de faire face au plus récent ROG Phone 2 d’Asus, Xiaomi renouvelle sa recette avec quelques ingrédients supplémentaires dont le Snapdragon 855 Plus soit le SoC le plus performant de Qualcomm. À cela s’ajoute un nouveau système de refroidissement appelé watercooling. Voyons si ces petits apports valent vraiment le coup.

Avant de nous plonger dans le test, jetons un œil à la fiche produit du smartphone. Mis à part les points mentionnés ci-dessus, le Black Shark 2 Pro ressemble beaucoup à son prédécesseur.

Fiche technique

Modèle Xiaomi Black Shark 2 Pro
Dimensions 75 mm x 163,6 mm x 8,8 mm
Interface constructeur Android Stock
Taille de l’écran 6,39 pouces
Définition 2340 x 1080 pixels
Densité de pixels 403 ppp
Technologie OLED
SoC Qualcomm Snapdragon 855 Plus
Puce graphique Qualcomm Adreno 640
Stockage interne 128 Go, 256 Go
Appareil photo (dorsal) Capteur 1 : 48 Mp
Capteur 2 : 12 Mp
Capteur photo frontal 20 Mp
Définition enregistrement vidéo 4K
Wi-fi Wi-Fi 5 (ac)
Bluetooth 5.0
5G Non
NFC Oui
Capteur d’empreintes Oui
Type de connecteur USB Type-C
Capacité de la batterie 4000 mAh
Poids 205 g
Couleurs Noir, Argent
Prix 599 €
Fiche produit

Ce test a été réalisé à partir d’un smartphone fourni par la marque.

Un style très orienté

Le design du Black Shark montre sans aucune ambiguïté la cible que le constructeur souhaite atteindre. En effet, ses lignes agressives, ses reflets et ses LED ne trompent personne : nous avons bien affaire là à un smartphone gaming. C’est un style que nous connaissons déjà puisqu’il reprend grosso modo ce que proposait déjà le Black Shark 2.

Le Black Shark 2 Pro affiche un format de 19,5:9 et des bordures symétriques.

L’avant se montre plutôt discret, avec des bordures assez larges sur tous les côtés. Les bandes noires inférieure et supérieure se répondent tel un miroir. Toujours pas d’encoche ou toute autre astuce qui viendrait étendre la surface de l’écran sur ce boîtier. Cependant, le format réussit à maintenir un 19,5:9 comme bon nombre d’appareils de 2019. Il est grand, il est lourd… pas idéal quand nous avons de petites mains !

Gris et bleu glacial, c’est l’un des coloris inédits de ce Black Shark 2 Pro.

Black Shark nous a habitués à un vert pomme criard, nous avons eu en test la version avec le châssis couleur bleu glacé. L’impression qui s’en dégage se montre plutôt agréable et un peu plus discrète. La tranche droite accueille une LED pour signaler les notifications, le bouton de mise en tension/déverrouillage/verrouillage, surmonté d’un slider pour mettre en route le mode Shark, nous y reviendrons un peu plus tard. L’autre côté héberge les touches pour le volume audio ainsi qu’une deuxième LED.

La tranche gauche du smartphone.

Le bord inférieur recueille le port USB Type-C pour la recharge et un tiroir pouvant faire tourner simultanément deux nano SIM. Non, il n’y a pas la place pour insérer une petite carte SD. Ne cherchez pas non plus la prise jack, le constructeur fait l’impasse sur cette fonctionnalité. C’est assez déroutant, car nous imaginons bien les joueurs utiliser un casque pendant leurs sessions de jeu et de stream. Il faut donc s’équiper d’écouteurs compatibles (filaires ou sans-fil) ou bien se rabattre sur un adaptateur prise jack vers USB Type-C. Cela tombe bien, la marque en a glissé dans son packaging.

Le Black Shark 2 Pro arbore un style des plus agressifs.

Une fois retourné, le smartphone dévoile un style des plus ostentatoires. Il ressemble beaucoup au premier Black Shark 2, mais je dirais que cette fois-ci les concepteurs ont été plus loin encore. Deux bandes de verre strié avec miroir entourent le logo « S » pour Shark. Des liserés et reflets bleus glaciaux viennent apporter un peu de tonus à l’ensemble gris métallisé. Il y a des LED de part et d’autre du logo.

Par défaut, celles-ci « respirent » quand le smartphone est en cours d’utilisation. Vous pouvez bien entendu personnaliser cet effet dans les paramètres. Ce dos comporte de nombreuses arrêtes et effets de relief. En haut à gauche se situe le double module photo légèrement en relief lui aussi. Résultat, l’appareil ne tient pas bien place et manque de stabilité quand il est allongé sur le dos. Certain·es trouveront que le Black Shark adopte un style dit « masculin », moi cela me rappelle surtout le tuning auto

Beaucoup d’effets de style entre les lignes et les LED.

Le lecteur d’empreintes se place à l’intérieur même de l’écran. Les smartphones sont de plus en plus nombreux à adopter ce système. Celui-ci fait preuve de rapidité et fonctionne du premier coup.

Pour résumer, la prise en main n’a rien de très évident pour les petites mains et les différents reliefs qui ne font pas dans le confort. Comme le Black Shark 2, le Pro s’accompagne de deux manettes rappelant les joy cons de la Nintendo Switch. Comme rien ne change de ce côté-là, je vous invite à consulter notre test du Black Shark 2 premier du nom pour en savoir plus sur ces accessoires.

Les « Joy-Con » du Black Shark 2 Pro.

Un écran à calibrer

Pour son écran, Xiaomi a fait le choix d’une dalle Amoled de 6,39 pouces avec une définition de 1080 x 2340 pixels pour une résolution de 403 ppp. Avec le profil colorimétrique préconfiguré, la température atteint les 7 096 K, soit un peu plus que l’idéal 6 500 K. En effet, les couleurs sont un peu froides et les blancs tirent sur le bleu.

Le Delta E moyen se montre lui aussi trop important avec un résultat de 6,49. Les teintes s’éloignent donc d’un rendu naturel. Rappelons que le Delta E devient satisfaisant à mesure qu’il se rapproche de 4, voire de 3 pour les écrans les plus performants. Enfin, la dalle ne couvre que 107 % de l’espace de couleur sRGB et 72 % de celui du DCI-P3. Cela n’arrange pas le rendu des couleurs.

Tout ceci peut heureusement être en partie corrigé si vous passez sur le mode cinéma. Avec ce profil, 156 % du spectre sRGB est couvert et 105 % de celui du DCI-P3. Le Delta E moyen se positionne à 4,3 et la température moyenne descend à 6 546 K. Nous vous conseillons donc vivement de régler votre affichage sur ce mode !

Oled oblige, les contrastes sont infinis et donc parfaits. La luminosité maximale grimpe à 391 cd/m². Ça ne fait pas beaucoup sur le papier, mais cela suffit à maintenir une bonne lisibilité de l’écran même sous le soleil.

Notre protocole de test a été effectué avec Calman.

Un logiciel optimisé pour le jeu

Pas de MIUI pour ce Black Shark. La marque a préféré faire dans la sobriété, sûrement pour ne pas perdre les consommateurs ! Nous avons donc affaire avec l’interface Joy UI, soit une version presque stock d’Android 9 Pie, mais avec quelques petits ajouts. Ces derniers correspondent à des éléments de personnalisation et paramètres pensés pour l’expérience gaming. 

Comme évoqué un peu plus haut, le côté droit de l’appareil contient un slider qui permet de basculer vers le mode Shark. Le mode jeu si vous préférez. Il correspond à une interface pensée exclusivement pour le jeu vidéo. C’est dans cet espace en mode paysage qu’il est possible de tirer le meilleur parti du smartphone. Il réunit tous les titres installés sur l’appareil. C’est l’équivalent du mode Armoury Crate présent sur le ROG Phone 2 d’Asus.

En plus d’optimiser les parties, vous trouverez de quoi jouer sans être dérangé ainsi que quelques fonctionnalités bienvenues comme vider la mémoire, consulter l’état de performance du téléphone, configurer les manettes, etc. Pour paramétrer ces dernières, il convient de glisser avant tout le smartphone dans une coque spéciale.

Ainsi, il sera possible d’intégrer les pads en forme de joycons de Xiaomi. Les installer s’avère à la fois simple et rapide. En fonction du jeu lancé, ce système peut être appréciable, mais cela n’améliore pas systématiquement l’expérience de jeu. Certains titres vont demander à ce que chaque bouton soit paramétré manuellement.

De même, si le jeu propose plusieurs modes de conduite (à pied, en voiture, à moto, etc.) cela devient une véritable galère à gérer. Il faudrait changer à chaque fois la configuration des touches pour que la maniabilité soit optimale. Mais sur un jeu comme Asphalt ou n’importe quel jeu de plateforme, c’est un vrai plaisir.

Nous regrettons l’absence d’un mode sombre. Nous commençons à nous habituer à cette fonctionnalité présente désormais sur de nombreux smartphones Android. Enfin, le dernier correctif de sécurité remonte au 5 octobre 2019, nous sommes à peu près dans les clous.

Des performances à la hauteur

Sous le capot, le Black Shark 2 Pro nous réserve un Snapdragon 855+. Nous le trouvons déjà dans les smartphones les plus haut de gamme ainsi que dans son principal rival, l’Asus ROG Phone 2. Cet assemblage de processeurs a déjà fait ses preuves par le passé. Les scores des benchmarks ne surprennent donc pas, tout autant que la navigation se montre fluide.

Ajoutons que le SoC est couplé à 8 Go de RAM et 128 Go de mémoire vive. Nous observons des performances plus élevées que sur le Black Shark 2 original, donc la promesse d’une plus grande puissance est tenue. Rappelons qu’il est impossible d’étendre l’espace de stockage avec une carte micro SD, mais qu’il existe un autre modèle avec 12/256 Go pour 100 euros supplémentaires.

Black Shark 2 Pro ROG Phone 2
( X-Mode Off)
ROG Phone 2 (X-Mode On) Black Shark 2
SoC Snapdragon 855+ Snapdragon 855+ Snapdragon 855+ Snapdragon 855
AnTuTu 8.x (Black Shark 2 Pro) et 7.x (autres) 475 297 375 712 398 023 369 416
PC Mark 2.0 8 220 9 261 11 686 8 394
3DMark Slingshot Extreme 6 272 5 248 6 224 5 690
3DMark Slingshot Extreme Graphics 7 047 7 027 7 024 6 352
3DMark Slingshot Extreme Physics 4 528 2 782 4 451 4 170
GFXBench Aztec Vulkan high (onscreen / offscreen) 26 / 18 FPS 26 / 18 FPS 26 / 18 FPS 24 / 16 FPS
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) 40 / 47 FPS 40 / 47 FPS 40 / 47 FPS 36 / 42 FPS
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) 60 / 110 FPS 61 / 110 FPS 61 / 110 FPS 60 / 101 FPS
Lecture / écriture séquentielle 1 442 / 223 Mo/s 1 444 / 388 Mo/s 1 423 / 397 Mo/s 800 / 196 Mo/s
Lecture / écriture aléatoire 40 / 7k IOPS 43 / 44k IOPS 47 / 51k IOPS 35 / 6k IOPS

Jeux vidéo

Pensé pour les jeux vidéo, ce nouveau Black Shark propose, comme promis, une expérience gaming aux petits oignons. Encore plus puissant, il affiche les titres au maximum de leurs performances pour des graphismes optimums et une fluidité sans pareil. Ainsi, Arena of Valor tourne à 60 fps constant sans que nous observions une quelconque chute de framerate.  Pour Call of Duty Mobile les paramètres se règlent automatiquement sur la qualité la plus élevée. C’est limpide et agréable pour les yeux. Que demander de plus ?

Enfin, l’appareil chauffe assez rapidement, mais seulement autour du module photo ce qui ne gêne pas pour la prise en main. Sans nul doute que le nouveau système de refroidissement watercooling fait bien son travail pour faire baisser la température sur le reste du châssis.

Une expérience photo décente

Le Black Shark 2 Pro est équipé d’un double module photo dorsal. Le principal capteur et ses 48 mégapixels s’accompagnent d’un téléobjectif x2 de 12 mégapixels.

Le double module photo dorsal.

Le capteur principal

En hautes lumières, le premier capteur réussit à retranscrire des couleurs naturelles et assez de détails sur les photos. Cela manquera d’un peu de pep’s pour certain·es, mais au moins, le rendu est réaliste. Pas de problème à signaler du côté de la gamme dynamique, les clichés ne tombent ni dans la surexposition, ni la sous-exposition. Les nuances de gris du ciel sont conservées, l’image n’est pas brûlée.

L’intelligence artificielle optimise les scènes sans pour autant exagérer les couleurs et les contrastes. À l’extérieur comme à l’intérieur, les clichés apportent satisfaction pour ce segment de prix. Le traitement logiciel se montre assez discret pour ne pas trop lisser l’ensemble et maintenir les effets de textures. Seules les prises en contre-jour en intérieur peuvent souffrir d’une mauvaise exposition.

De nuit, ce premier capteur ne s’en sort pas si mal que cela. C’est surtout grâce au mode nuit qui permet d’absorber bien plus de lumière pour améliorer les scènes nocturnes. Le nombre de détails n’est pas à négliger et le bruit ne vient pas trop contaminer les clichés. Les défauts se trouvent dans la mauvaise gestion des sources lumineuses qui s’entourent de grossiers halos. Aussi, un léger filtre jaunâtre recouvre la plupart des photos, tout spécialement en extérieur.

Le zoom x2

Le deuxième capteur et son téléobjectif n’impressionnent malheureusement pas. Même en plein jour, l’image se montre floue. Ce manque de netteté n’a d’autre conséquence que de minimiser le nombre de détails sur les clichés. En basses lumières ça ne s’arrange pas, bien au contraire : trop de bruit, pas assez de détails, sous-exposition… Bref, ça en devient presque inexploitable.

Le mode portrait

Le Black Shark dispose d’un mode portrait à l’avant comme à l’arrière. Attardons-nous d’abord sur la caméra dorsale. Le sujet se montre bien découpé, même du côté des mèches de cheveux. Néanmoins, l’effet n’a rien de très naturel : nous avons l’impression que l’image de la personne photographiée a été ajoutée sur une autre —  image. Les couleurs gardent tout leur naturel, mais ça manque tout de même d’un peu de détails, la peau semble un peu trop lissée. En intérieur le rendu fait moins superficiel, mais on perd en netteté. Dommage. Enfin, de nuit, le nombre de détails chute tout autant que la palette de couleur s’amoindrit.

Les autoportraits

La caméra avant et ses 20 mégapixels réussit à retranscrire assez de détails pour des autoportraits de bonne qualité. Avec le mode portrait, le découpage souffre comme bien souvent avec les mèches de cheveux rebelles. De jour, le principal souci concerne la gamme dynamique : des zones tombent dans la surexposition.

Réseaux et communications

Ce Black Shark 2 Pro bénéficie d’une compatibilité avec l’ensemble des bandes de fréquences françaises, même la B28 bien souvent boudée par les smartphones chinois.

Les appels téléphoniques disposent d’une bonne qualité grâce à son micro et ses haut-parleurs. Le bruit ambiant est couvert et les voix bien audibles.

Le GPS fonctionne impeccablement et la boussole réussit à bien s’orienter dès le premier démarrage.

Une autonomie un brin décevante

Avec notre protocole de test SmartViser, nous avons calculé une autonomie de 10 heures et 21 minutes. Un résultat qui le situe pile-poil au-dessus du Samsung Galaxy S10+. C’est convenable, sans impressionner. Son endurance se trouve cependant au-dessus de son principal concurrent, l’Asus ROG Phone. Ce dernier ne dépasse pas les huit heures.

En pratique, l’appareil tient entre une journée et demie et deux petits jours, grand maximum en se restreignant un peu. Il s’agit d’un smartphone pensé pour le jeu vidéo donc la consommation de ce type de contenu devrait se montrer plus élevée que la moyenne. Du coup, je penche plutôt pour une autonomie d’un jour et demi.

Le Black Shark 2 Pro profite d’un port USB Type-C.

Le fabricant a ajouté un adaptateur secteur de 27 W dans la boîte de départ. Cela permet de retrouver 50 % des capacités de la batterie en une demi-heure et la totalité en une heure et quinze minutes environ. Un temps appréciable

Prix et date de sortie

Le Black Shark 2 Pro est commercialisé au prix de 599 euros pour sa version 8/128 Go. Il faut compter 100 euros de plus pour le modèle 12/256 Go. Il existe également dans le traditionnel noir et vert, mais aussi, plus original, en orange et bleu.

Le Black Shark 2 Pro en photos

Notre avis sur Le Black Shark 2 Pro

Design
8
Lignes agressives et néons clinquants, le Black Shark 2 Pro assume parfaitement ce pour quoi il se destine : les gamers. Son aspect massif qui pourrait en déranger certain·es, mais sinon l'appareil tient parfaitement en main.
Logiciel
8
Proche d'Android stock, la partie logicielle du Black Shark comprend également quelques éléments de personnalisation et avantages pour l'expérience gaming. Fin 2019, on regrette tout de même l'absence d'Android 10.
Performances
9
Grâce au Snapdragon 855+, cette version Pro met la barre encore plus haute que la classique déjà performante. Cela aurait été parfait si l'appareil ne chauffait pas.
Caméra
7
En hautes lumière le smartphone capture des clichés très convenables pour sa tranche de prix. Mais cela se gâte un peu en basses lumières et le deuxième capteur servant de téléobjectif ne convainc pas.
Autonomie
7
Avec une utilisation classique et variée, la batterie se montre à la hauteur. Si vous consommez beaucoup de jeu vidéo et, c'est ce qui est attendu avec le Black Shark, l'autonomie se place tout juste dans la moyenne.
Écran
8
Le calibrage par défaut ne satisfait pas, mais on peut trouver dans les paramètres d'affichage du smartphone de quoi améliorer le rendu des couleurs.
Note finale du test
8 /10
Ce n'est pas monsieur ou madame Tout-le-Monde qui va s'acheter un Black Shark 2 Pro. Qu'il s'agisse de son design, de ses performances, son interface jeu et ses accessoires, ce smartphone s'adresse clairement aux joueurs. Il répond précisément à un certain type d'usage et c'est aussi pour cela qui ne conviendra qu'à un public restreint, mais bien ciblé. Il se montre parfaitement à la hauteur là où on l'attend. Cette version Pro ne transcende pas une formule déjà gagnante, mais fort est de constater qu'effectivement, cette itération se montre plus puissante que son prédécesseur. Il s'agit d'une bonne mise à jour du modèle sorti en début d'année.

Au-delà de ses performances gaming, nous aurions aimé une plus grande autonomie en vue de la forte consommation de jeu vidéo qui l'attend. La partie photo ne s'en sort pas si mal pour un appareil de cet acabit même si la présence du deuxième capteur est dispensable.

Le Black Shark 2 Pro est un bon smartphone gaming qui a le mérite d'être plus accessible que la concurrence.

Points positifs du Black Shark 2 Pro

  • Un smartphone puissant

  • L'expérience logicielle

  • L'écran Amoled une fois bien calibré

Points négatifs du Black Shark 2 Pro

  • Une autonomie juste moyenne si vous jouez beaucoup

  • Un téléobjectif de piètre qualité

  • Vraiment massif

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