Cowboy, une trajectoire ascendante
La jeune pousse belge Cowboy est le fruit d’une aventure entrepreneuriale chapeautée par Adrien Roose et Karim Slaoui. Ce binôme est à l’origine de Take Eat Easy, ancien concurrent d’Uber Eats et de Deliveroo, contraint de mettre la clé sous la porte en 2016. Une année plus tard éclot Cowboy, une start-up cherchant à mêler vélo électrique et connectivité.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et l’entreprise est parvenue à se créer une renommée et se faire une place de choix dans le paysage des cycles branchés haut de gamme. En 2020, Cowboy a lancé la troisième génération de son vélo connecté, le Cowboy 3. Cette version peaufinée apporte avec elle quelques nouveautés, non sans impacter un prix final à la hausse.
Pour aller plus loin
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Fiche technique du Cowboy 3
Modèle | Cowboy 3 |
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Dimensions | 177,7 cm x 84,4 cm |
Puissance du moteur | 250 watts |
Autonomie annoncée | 70 km |
Temps de recharge annoncé | 210 min |
Batterie amovible | Oui |
Bluetooth | Oui |
GPS | Oui |
Poids | 16,9 kg |
Couleur | Noir, Gris |
Phares | Oui |
Feu arrière | Oui |
Prix | 1 399 € |
Fiche produit |
Ce test a été effectué à partir d’un exemplaire prêté par la marque.
Présentation du Cowboy 3
Un design léché et un cadre de toute beauté
Pourquoi changer une formule qui gagne ? Les designers de Cowboy l’ont bien compris en reprenant les grandes lignes stylistiques de l’ancienne génération. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le cycle est toujours aussi somptueux malgré le conservatisme esthétique observé.
Entre la qualité d’assemblage irréprochable, l’absence de repli au niveau des soudures, l’aspect épuré, le gris mat du plus bel effet et le style très minimaliste, vos mirettes sont servies. Le Cowboy 3 est paradoxalement discret mais tape à l’œil. L’avoir devant soi est tout bonnement un régal visuel.
Le cadre en aluminium est composé de trois tubes : le tube horizontal (570 mm), sur lequel s’invitent cinq LED indiquant le niveau de batterie restant, le tube oblique, dans lequel vient s’insérer le passage des câbles et le tube de selle (590 mm), où vient se fixer la batterie. Cela lui donne d’ailleurs un aspect plus massif.
À l’avant comme à l’arrière, des optiques LED s’intègrent directement dans le cadre et la batterie pour accentuer cet effet minimaliste et moderne, pour un résultat totalement réussi. Sachez que le Cowboy 3 n’a été conçu qu’en une seule taille optimisée pour les cyclistes de 170 à 195 centimètres, assure la marque. Un élément à prendre en compte au moment de l’achat.
La batterie amovible reste de mise
Comme expliqué ci-dessus, la batterie de 360 Wh du Cowboy 3 est directement intégrée dans le tube de selle. Bonne nouvelle : l’accumulateur est amovible, et propose sur le papier une autonomie de 70 kilomètres. Il suffit d’y rentrer une clé pour la débloquer et la retirer. Pratique pour la recharger au travail ou à votre domicile si votre monture est garée dans un endroit prévu à cet effet.
Son poids atteint les 2,4 kilogrammes. Pour la remettre dans son emplacement, une sorte de système de clipsage a été mis en place par les ingénieurs. Sur ce point, aucun changement avec l’ancienne génération n’est à signaler. Notre version Gris Anthracite (existe aussi en Noir Absolu et Gris Minéral) apporte d’ailleurs un joli contraste avec la batterie de couleur noire.
Un moteur électrique « sur mesure »
Cowboy a installé un moteur électrique « sur mesure » d’une puissance de 250 W et d’un couple de 30 Nm. De quoi profiter d’une assistance électrique vous propulsant jusqu’à une allure de 25 km/h. À l’inverse de son prédécesseur, le Cowboy 3 n’est plus autorisé à activer la norme US pour grimper à 30 km/h. C’est un bon point, puisque le vélo rentre désormais dans les rangs et respecte la législation française.
Nous l’aborderons plus tard dans ce test, mais le vélo ne souffre d’aucune résistance électromagnétique lorsque le moteur n’est plus sollicité au-dessus des 25 km/h. Cowboy a également installé deux capteurs de couple qui collectent des données en temps réel et apportent une puissance proportionnelle à votre coup de pédale. L’idée : profiter d’une accélération aussi douce que naturelle.
Transmission par courroie au rendez-vous
Cowboy s’est attaché les services de Gates pour installer une transmission à courroie en carbone, qui a été renforcée par rapport à celle du Cowboy 2. Le pignon avant est en aluminium, lorsque le pignon arrière est en acier. Comme sur le Cowboy 2, nous avons affaire ici à une transmission à une seule et unique vitesse : on ne vous demande que de pédaler alors que le vélo calcule et fournit la puissance nécessaire.
Selon Cowboy, la courroie profite d’une durée de vie de 30 000 kilomètres. Autrement dit, vous avez de quoi voir venir. Ce type de composant apporte surtout plusieurs avantages non négligeables : une courroie ne se salit pas (huile ou graisse), ne rompt quasiment jamais et n’a presque pas besoin d’entretien. Elle est aussi très silencieuse.
Freins à disque hydrauliques
Pour les freins du Cowboy 3, l’entreprise belge a de nouveau fait appel au savoir-faire de Tektro. Au programme : des freins à disque hydrauliques HD-R310 — généralement plus puissants, plus pointus et plus faciles à doser que des mécaniques –, contre les modèles calipers M290 sur le Cowboy 2. En clair : la qualité est au rendez-vous sur ce critère.
Des pneus mieux taillés contre les crevaisons
Le Cowboy 3 embarque des pneus Cowboy-Custom de 27,5 pouces d’une largeur de 42 mm. La marque assure avoir ajouté une couche de protection supplémentaire contre les crevaisons. C’est toujours bon à prendre, même si l’on est jamais à l’abri d’une petite mésaventure en la matière.
Comme sur le Cowboy 2, la société a privilégié des pneus slick qui mettent donc l’accent sur la performance, la vitesse et l’adhérence sur sol sec. Sur sol mouillé, le pneu slick est moins adapté en l’absence de rainures censées évacuer l’eau. Mais cela reste moins problématique sur un vélo que sur une moto ou une Formule 1.
Trop peu d’équipements
C’est malheureusement l’un des petits points faibles du Cowboy 3 : son manque d’équipement. Si le guidon accueille bel et bien une sonnette, qu’aucune béquille ne permet de stabiliser le vélo à l’arrêt. C’est dommage, mais cela contient aussi le poids du vélo, qui s’élève à 16,9 kilos (c’est 900 grammes de plus que le Cowboy 2).
De série, les garde-boue ne sont pas fournis. Pour en profiter, il faudra ajouter cette option lors de votre d’achat moyennant la somme de 89 euros tout de même. Et croyez-moi, cela vaut largement le coup lorsque le sol est détrempé. Cela reste cependant regrettable qu’un vélo vendu 2290 euros n’en propose pas d’office. Nous concernant, notre vélo de test en possédait bien.
Le garde-boue avant est fixé directement sur la fourche à trois endroits distincts : sur sa base et sur les parties latérales intérieures. À l’arrière, le garde-boue est attaché au hauban et à la base arrière. Résultat : rien ne bouge, rien ne ballotte, même sur des bosses.
Application : des nouveautés bienvenues
Fonctionnalités et nouveautés
Cowboy a souhaité peaufiner sa formule logicielle en ajoutant plusieurs nouveautés à son application. Mais tâchons dans un premier temps de vous représenter dans les grandes lignes les différentes fonctionnalités de l’app, aussi bien disponible sur iOS et qu’Android.
Une fois votre vélo appareillé avec votre smartphone grâce à une connexion Bluetooth, l’interface principale est représentée par un système de navigation qui géolocalise automatiquement votre destrier et votre téléphone. Attention : il manque parfois de précision. En bas, un verrou blanc sur fond rouge vous permet d’activer le Cowboy 3 : il suffit d’appuyer dessus durant une petite seconde.
Une fois réveillé, le vélo électrique allume la ligne de LED nichée dans son tube horizontal. Le nombre de LED activé correspond à une estimation de l’autonomie restante. L’interface, elle, affiche votre vitesse, l’intensité de l’assistance électrique, la distance parcourue et le temps du trajet. Toujours pratique si vous disposez d’un support smartphone fixé sur le guidon.
Ces informations de conduite surplombent trois fonctionnalités : l’allumage des phares, l’arrêt du vélo et l’activation/désactivation de l’assistance. À droite, une icône « Recherche » vous permet de rentrer une adresse. Le système calcule ensuite l’itinéraire optimal. Si vous préférez Google Maps, Waze ou Plan, rien ne vous empêche de les utiliser.
Dans une récente mise à jour, Cowboy a ajouté trois nouvelles options. Il est désormais possible d’enregistrer une ou plusieurs adresses favorites. Un bon point. L’application vous indique aussi votre autonomie restante à l’arrivée de votre trajet : pratique pour savoir si vous avez assez de kilomètres pour effectuer une autre course.
Frandroid en parlait récemment dans ses colonnes : les fameux itinéraires sains, basés sur la qualité de l’air. Malheureusement, l’application ne vous propose pas encore le trajet le moins polluant, mais indique seulement les concentrations de particules (par tranche) des routes que vous allez emprunter.
Tout en haut à gauche, le logo de la marque vous donne accès à un menu qui affiche d’emblée quelques informations principales : le nombre total de kilomètres parcourus et la quantité de CO2 économisée. Toujours bon à prendre : un « mode sombre » peut être déployé depuis « Edit profile ».
Le menu des paramètres est constitué de cinq sous-menus. « My bike » est le plus intéressant au regard de ses options plus poussées :
- Find my bike : affiche l’heure et la dernière fois où votre vélo a été géolocalisé ; localise son positionnement et celui de l’utilisateur (manque de précision) sur une carte ; indique la force du signal Bluetooth selon votre position (là encore, manque de précision).
- Auto Unlock : nouveauté ; réveille le vélo lorsque l’utilisateur est à proximité et l’active définitivement lorsque l’usager touche le guidon ; ne fonctionne pas sans le Bluetooth actif ; très pratique au quotidien.
- Auto Lock : éteint automatiquement le Cowboy 3 après un certain temps d’inactivité (2, 5, 10, 30 minutes, ou jamais).
- Theft Alerts : nouveauté ; si votre vélo se déplace sans vous, une notification est envoyée sur votre smartphone.
- Crash Detection : nouveauté ; détecte si vous êtes impliqué dans un accident et alerte un contacte préalablement sélectionné (numéro de téléphone) par message.
- LED brighness : nouveauté ; permet de régler l’intensité lumineuse (Bright, Dim ou Auto) des LED placées sur le tube horizontal.
- Nickame : pour donner un petit surnom à votre monture.
Attention : l’option « Theft Alerts » n’est pas disponible de série. Pour en profiter, il est obligatoire de s’abonner au forfait Easy Rider facturé 8 euros par mois. À ce prix, vous accédez aussi au service client prioritaire et à l’assurance vol. L’abonnement Easy Rider Plus (10 euros par mois) ajoute une assurance dommages.
Installé sur chaque Cowboy, un système de sécurité s’enclenche lorsque le vélo est déplacé mais non connecté : les phares et LED se mettent à clignoter à toute vitesse. Un effet peu dissuasif selon moi.
L’onglet « Trips History » répertorie, comme son nom l’indique, l’historique de vos trajets par jour, semaine, mois et année. Chaque parcours est enregistré. En cliquant sur l’un deux, l’application donne les détails correspondants : heure, durée de l’itinéraire, distance, vitesse moyenne et quantité de CO2 économisée. L’interface est claire, intuitive et bien construite.
Un Cowboy 3 plus indépendant
Bien pensée, l’option Auto Unlock est un vrai plus au quotidien. Avec le Bluetooth activé, il n’est plus obligatoire de sortir son téléphone pour déverrouiller votre vélo connecté : la manœuvre s’effectue désormais naturellement une fois votre smartphone à proximité du deux-roues, que vous enfourchez dans la foulée. Seul bémol : allumer ou éteindre les optiques nécessite encore un petit tour sur l’app.
Mais le principal bouleversement est à mettre au crédit de la dernière mise à jour de janvier 2021. Rouler avec l’assistance électrique sans la moindre autorisation logicielle — qu’elle soit naturelle ou manuelle — est désormais envisageable. Que votre smartphone soit perdu, en rade de batterie, oublié ou volé, vous pouvez aujourd’hui enfourcher votre cycle et profiter de toute la puissance du moteur. C’est une excellente avancée.
Voici la manipulation à suivre : retirez votre batterie avec la clé (ne surtout pas la perdre) durant quelques secondes, puis remettez-la. Le moteur et les phares vont alors s’activer d’eux-mêmes, sans aucune connexion Bluetooth. Car c’est là l’une des principales limites d’un vélo électrique connecté trop dépendant d’une application et d’un appareil mobile.
Sans ces deux éléments, le vélo n’existe finalement peu, voire pas du tout. S’affranchir d’une telle dépendance est ici un vrai bond en avant, qui assure une expérience utilisateur fiable et plus complète. Un seul petit risque existe pour l’utilisateur : que le constructeur retire son application des boutiques. Dans ce cas, il ne pourra plus accéder à toutes les fonctionnalités susmentionnées.
Conduite et sensations
Un vélo urbain et sportif
Pour aimer le Cowboy 3, il faut apprécier la position dite sportive : le guidon est placé légèrement plus bas que la selle, vous obligeant à vous pencher vers l’avant. Nous sommes ici situés aux antipodes d’un VTC ou vélo de ville, dont la posture droite tranche avec celle du Cowboy. C’est ici une question d’habitude et de préférence, mais c’est un élément à prendre en compte selon vos critères.
Une assistance électrique délicieuse
C’est l’un des principaux atouts de Cowboy 3 : son moteur et assistance électrique, qui s’adaptent extrêmement bien à votre effort. Au démarrage, un bon petit coup de pédale est nécessaire pour s’envoler. La suite n’est qu’un pur régal : l’accélération est à la fois puissante et douce. Vous ne serez clairement pas brusqué par la moindre secousse trop intense causée par une mauvaise distribution de l’assistance.
Son comportement est limite exemplaire, et la gestion du couple impeccable. La sensation de vitesse se fait rapidement sentir, alors que les 25 km/h sont atteints en quelques coups de pédales seulement. Il est d’ailleurs possible de conserver cette vitesse sans forcer. Une fois passé les 25 km/h, l’assistance n’intervient plus : faut-il encore le remarquer tant la transition est smooth en l’absence de résistance électromagnétique.
Le vélo profite d’une très bonne lancée pour pointer à 30 km/h sans aucune difficulté. Les reprises sont quant à elles nerveuses mais bien dosées : idéal pour doubler avec aisance n’importe quel autre cycliste. La réactivité du vélo est extrêmement appréciée, et ce dans n’importe quelle circonstance. Lors d’un démarrage à un feu rouge, il m’est d’ailleurs arrivé de mettre à l’amende quelques scooters 50cc.
La transmission par courroie est quant à elle très silencieuse. Seule petite remarque : une légère vibration est palpable dans les pédales, mais ce n’est pas dérangeant. En côte, votre effort est plus prononcé, mais le Cowboy 3 répond parfaitement à vos attentes. Je n’ai jamais rencontré de difficulté à franchir un dénivelé urbain : nul besoin, d’ailleurs, de se mettre en danseuse.
Autre bon point : je n’ai remarqué aucune perte de puissance lorsque la batterie s’approchait des 0 %. Le moteur fournit toujours la même intensité d’assistance, que vous soyez à 100 ou 5 % d’autonomie restante.
Bref, le Cowboy 3 manie avec brio puissance, douceur, dynamisme et adaptation, et vous incite à rouler vite tant les sensations de conduite sont exquises par rapport à l’effort demandé. Que ce soit pour des trajets courts, moyens ou longs (15 kilomètres), le cycle se montre largement à la hauteur.
Très maniable, mais attention aux coups de vent
Le Cowboy 3 profite d’un gabarit standard. Le poids est particulièrement concentré à l’arrière du vélo en raison de l’emplacement du moteur et de la batterie. En termes d’équilibre, le cycle s’en sort très bien. Attention cependant aux coups de vent violents : la partie avant, et tout particulièrement la roue, a tendance à bien prendre le vent. Conséquence : cela peut légèrement vous déséquilibrer.
Au chapitre de la maniabilité, le Cowboy 3 performe avec une souplesse délicieuse. Slalomer entre les usagers et prendre des virages serrés à vitesse relativement élevée font partie de ses compétences. Ajoutez à ça le dynamisme de l’assistance électrique, et vous obtenez un vélo très agréable à manier.
Dernière remarque : inutile d’avoir les mêmes biceps que Rocky Balboa pour faire basculer le vélo vers l’arrière au moment de l’insérer dans un ascenseur un peu exigu. Vu que le poids se situe surtout à l’arrière, l’avant est facile à renverser.
Des bonnes roues, mais pas de suspensions
Avec ses roues de 27,5 pouces et de 42 mm, le Cowboy 3 parvient à bien gommer les aspérités d’une route irrégulière et se montre capable de franchir quelques petits trottoirs. Mais c’est tout ce qu’il saura faire. Malheureusement, l’absence de suspensions rend l’expérience très délicate sur pavés : des vibrations dans tout le corps, en veux-tu en voilà. Mais d’une manière générale, il remplit plutôt bien son rôle.
Au premier abord primaire, la selle m’a particulièrement étonné : après un trajet de 15 kilomètres, je n’ai pas ressenti de gênes ou de douleurs particulières au niveau du fessier. Sur ce point, le confort est relativement au rendez-vous, que ce soit sur de longues, moyennes ou courtes distances.
Des puissants freins
Sans surprise, les freins à disque hydrauliques signés Tektro remplissent parfaitement leur rôle sur sol sec. Ils bénéficient d’un pouvoir d’arrêt de haut niveau avec un degré de sûreté très apprécié. En situation d’urgence, ces freins apportent un freinage ou un arrêt incisif en cas de besoin. En situation classique, il vous suffit de gérer la puissance avec les poignées pour un arrêt plus doux.
Si vous appuyez à fond sur la poignée de frein arrière, attendez-vous forcément à déraper. Par contre, sur sol mouillé, votre roue a tendance à chasser. La vigilance est donc de mise dans ce type de situation.
Quelques petits défauts
C’est un choix du constructeur, mais le deux-roues n’est pas adapté à toutes les tailles (entre 170 et 195 cm). Une personne de mon entourage mesurant 160 cm ne s’est pas sentie à l’aise dessus, contrairement à un membre de ma famille de la même taille que moi (175 cm). La selle n’est d’ailleurs pas pratique à régler : il faut retirer la batterie, desserrer deux petites vis puis l’ajuster. Au moins, elle est ne peut pas être volée.
Le tube horizontal n’est également pas très pratique pour enfourcher ou descendre du vélo : pensez à bien soulever votre jambe au risque de ne pas se le prendre dans les pieds.
En l’absence de béquille, entreposer le Cowboy 3 n’est pas toujours très simple. Un élément secondaire, mais à prendre en compte. La puissance des phares a le mérite de vous signaler comme il se doit aux autres usagers. Sur une route plus sombre, la chaussée n’est cependant pas parfaitement éclairée. Les feux étant intégrés au cadre et à la batterie, ajuster leur inclinaison n’est pas possible.
Un petit écran indiquant la vitesse n’aurait pas été de refus pour les utilisateurs non équipés d’un support pour smartphone.
Autonomie
Autonomie réelle vs autonomie annoncée
Voir les marques légèrement surestimer l’autonomie de leur VAE reste courant. Cowboy, lui, vise plutôt juste dans les chiffres annoncés : 70 kilomètres, dans de belles conditions. Forcément, les dénivelés et les vents de face n’aident pas à économiser les pourcentages de batterie.
Me concernant, l’ensemble de mes voyages ont représenté 61 kilomètres, avec 5 % de batterie restante, soit 4 kilomètres. J’impute aux quelques côtes empruntées durant mes trajets la différence de cinq kilomètres observée avec les données officielles. Dans les faits, le Cowboy 3 est donc largement capable de rouler pendant 70 kilomètres. En somme, un très beau rayon d’action !
Selon le fabricant belge, sa batterie peut assumer jusqu’à 500 cycles de charge (comme sur le Cowboy 2), soit 35 000 kilomètres avant que l’accumulateur ne perde en efficacité ou mérite d’être remplacé. La charge de 100 W, elle, lui offre une charge complète en l’espace de 3h30. Un temps relativement long, contrebalancé par les 70 km d’autonomie qui ne vous oblige pas à brancher votre batterie tous les deux jours.
Pour une session de recharge, vous devez obligatoirement retirer la batterie de son emplacement. Le port n’est en effet pas accessible de l’extérieur. Pour un utilisateur vivant dans un appartement, cela ne lui posera aucun problème. Pour un autre qui entrepose son vélo dans un garage ou un jardin, cela se transforme en une petite contrainte. Je n’ai enfin jamais remarqué de déperdition d’énergie après plusieurs jours sans utilisation.
Prix et disponibilité
Le Cowboy 3 est disponible sur le site officiel de la marque au prix de 2290 euros (ou 763 euros par mois pendant 3 mois) en coloris Noir Absolu, Gris Anthracite et Gris Minéral. Des garde-boue sont disponibles en option au prix de 89 euros, quand deux abonnements payants à 8 ou 10 euros par mois vous donnent accès des assurances et fonctionnalités logicielles supplémentaires.
Selon votre ville, département ou région, des primes financières sont délivrées par les collectivités — parfois jusqu’à 500 euros — pour alléger la note.
Déjà des centaines de km avec le miens et c’est l’un des meilleurs achats que j’ai pu faire. Il a remplacé la voiture pour les 15km que j’ai à faire. Si cela intéresse qq1 voici un lien de parrainage pour une réduction de 100€ C’est toujours ça. https://share.cowboy.com/r/andymin
"Le port n’est en effet pas accessible de l’extérieur. Pour un utilisateur vivant dans un appartement, cela ne lui posera aucun problème. Pour un autre qui entrepose son vélo dans un garage ou un jardin, cela se transforme en une petite contrainte" Désolé, je ne comprends pas cette remarque ... Pourquoi ce ne serait plus une contrainte ? Je passe sur les bizarreries rédactionnelles de cet article du type : "en l’absence de rainures censées évacuer l’eau". Je ne pige pas. Pourquoi "censées" ? Bien sûr que les rainures évacuent l'eau ... Alors c'est sans doute moins sensible avec un vélo (dépend de la largeur du pneumatique) mais essayez avec une automobile ...
Et faut voir les retours utilisateurs ! Que ce soit lui ou Angell, la fiabilité n'est pas encore là.
Qu'on ne me fasse cependant pas dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai rien contre le VAE.
C'était de l'humour, j'ai mis un smiley exprès...
+1. Et clairement, dans le domaine du vélo, depuis que le VAE est devenu à la mode chez les geeks, y a beaucoup de nouveauté sans beaucoup de progrès... On est en train de transformer un moyen de transport écologique, économique et durable (un bon vélo, bien entretenu, ça fait des décennies, ce qui lui vaut ces 3 qualificatifs) en gadget pour geek quasi jetable (tous ces VAE dépendants d'une appli pour être déverrouillée, qu'en sera-t-il dans dix ans, quand la start-up qui la a créé aura soit disparu, soit abandonné depuis longtemps leur support au profit de nouveaux modèles ? idem pour toutes ces batteries intégrées, d'un format spécifique, qu'il sera sans doute bien difficile de remplacer dans une dizaine d'années...).
Et toi tu confonds nouveauté et progrès. Tout ce qui est moderne n'est pas forcément un progrès. Et à l'inverse, tout ce qui est éprouvé de longue date n'est pas forcément ringard.
pour avoir possédé le cowboy 2, quelques points me chifonnent dans cet essai. c'est un vélo assez inconfortable! sans suspension, qui douterait du contraire? si vous habitez dans un coin ou les routes sont en mauvais états, préparez-vous à souffrir. j'avais aussi reproché au vélo un manque de puissance en côte. il fallait VRAIMENT fournir un effort (assez pénible au final pour un vélo électrique)
Ben oui, c'est un ordinateur, pas un vélo. Ils pourraient installer un traitement de texte, un logiciel de montage et un tableur, comme çà on pourrait bosser sur le vélo. Suffirait de mettre un fauteuil de bureau bien suspendu à la place de la selle, au demeurant inconfortable.
Ce n'est pas sérieux de noter 8/10 un vélo aussi pauvrement équipé et avec une motorisation aussi légère (un couple de 30 Nm contre 50, 60 ou 75 Nm pour les concurrents) . Qui plus est, le moteur est sur la roue arrière alors que tous les VAE un peu sérieux ont un moteur central. Bref, c'est un vélo pour les bobos un peu geek sur les bords, pas pour faire du vélo au quotidien.
Pour les phares, oui il faut l'appli.mais pas besoin d'aller dans les menu. Acces direct depuis l'ecran principal, avec l'activation/desactivation de l'assistance et l''icon on/off du velo. Les feus s'allument par defaut pour moi, ce qui me va vu mes horaires.
Vous ne l'aviez peut etre pas sur le velo de test, mais j'ai reçu le mien avec une sonnette, un phare avant et arriere supplémentaire rechargeable via cable usb qui s'accroche et s'enleve facilement grace à une laniere en caoutchouc et des reflecteur pour les roues, comme l'oblige la législation si j'ai bien compris. Par contre je confirme que le manque d'amortisseur se fait sentir sur Paris. L'option garde boue est nécessaire. Deja fait 900km avec en velotaff. Tj content
Des soudures polies permettent de cacher la misère Un avant qui fuit sur un coup de vent alors que la jante est basse c'est un problème de chasse (équilibre de la construction). Je ne descendrai pas montmartre avec sauf la main sur le frein... Un rayonnage croisé à 2 pour la roue arrière avec des rayons tout venant n'est pas des plus indiqué pour la longévité et fiabilité des roues. La selle est un élément strictement personnelle donc on ne peut donner aucun commentaire hormis essayer Quelles plaquettes avec les freins ça peut vous changer complètement le freinage. Un pneu slick avec de bons composants dans la composition de la chape sera infiniment supérieur à un pneu strié... Restez sur la partie egonomie de l'appli c'est votre domaine...
La voila la révolution !!
Oui menu "Cowboy 3 -> Gestion du "Bike" -> Éclairage -> Avant -> Couleur -> Blanche -> Allumage -> Cocher "Oui" A la question" Voulez vous vraiment allumer la led ( Consomme plus de batterie) ? -> Choisir "Oui" Pour l'arrière choisir "Arrière" et "Rouge" voilà C'est le progrès il faut s'adapter sinon on n'avance pas ... ! 😬
Toi, tu es resté coincé en 2020 ! ;)
Obligé de passer par l'application pour allumer ou éteindre les feux ?? Sérieux ??
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