Quatre ans après sa Huawei Watch 2, le constructeur chinois revient à sa nomenclature d’origine pour les montres connectées et fait table rase de la gamme GT. Il faut dire que Huawei a complètement revu et corrigé son système d’exploitation pour wearables et intègre désormais HarmonyOS à ses nouvelles montres, les Huawei Watch 3 et Huawei Watch 3 Pro. La firme en profite même pour s’attaquer aux géants du secteur, qu’il s’agisse d’Apple ou de Samsung, avec un prix très haut de gamme — à partir de 370 euros. Mais qu’est-ce que la Huawei Watch 3 a dans le ventre ? C’est ce qu’on va voir dans ce test complet.
Pour aller plus loin
Quelles sont les meilleures montres connectées en 2024 ?
Fiche technique
Modèle | Huawei Watch 3 |
---|---|
Taille de l’écran | 1,43 pouces |
Dalle | AMOLED |
Capteur de rythme cardiaque | Oui |
Analyse du sommeil | Oui |
Accéléromètre | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Inconnu |
Prix | 174 € |
Fiche produit |
La montre de ce test nous a été fournie par Huawei.
Design
Les montres connectées Huawei font partie depuis longtemps des plus élégantes du marché et la Huawei Watch 3 n’échappe pas à la règle. On a droit ici à une montre avec un boîtier en acier inoxydable, un écran 2,5D — légèrement incurvé sur les bordures pour se fondre dans le cadre — et un dos en céramique. Même pour les bracelets proposés, Huawei joue la carte du classicisme avec un modèle de base avec bracelet noir en fluoélastomère, une version avec bracelet en cuir brun ou en tissus maillé bleu pour 30 euros de plus, et le modèle avec bracelet en acier pour 80 euros de plus.
Les finitions de la montre sont également irréprochables, rappelant les codes de véritables montres horlogères. On va retrouver, sur la tranche droite, deux boutons : un en bas et un en haut. Celui du bas, de forme ovale, propose un clic plutôt discret qu’on aurait cependant aimé plus franc, mais c’est surtout celui du haut qui nous intéresse. À l’instar de l’Apple Watch, la Huawei Watch 3 propose en effet un bouton en forme de couronne horlogère. Celui-ci peut non seulement être appuyé pour ouvrir la liste des applications ou pour revenir à l’écran principal, mais sert également à la navigation dans l’interface, à l’instar de la digital crown du concurrent américain. Toujours du côté droit du boîtier, on notera, près de la peau, quatre petits trous. Il s’agit en fait de la grille de haut-parleur et du microphone.
La sobriété de la Huawei Watch 3 va jusque dans le choix de design du Huawei. On l’a vu, son écran 2,5D se prolonge jusque dans les bordures du boîtier. Le fabricant n’a en effet pas choisi d’intégrer une lunette autour de l’affichage. Un choix que l’on peut comprendre compte tenu du design de la montre, mais qui aurait eu un intérêt vu les larges bordures autour de l’écran. Assez peu visibles — affichage Oled oblige –, elles sont cependant bien présentes tout autour de l’écran et auraient pu être habillées.
Un format pour le moins imposant
Difficile de parler du design de la Huawei Watch 3 sans parler de l’éléphant dans la pièce. Et l’éléphant, justement, c’est elle. On a affaire ici à une montre imposante… très imposante. Avec son format de 46,2 x 46,2 x 12,5 mm — quand la plupart des montres proposent des versions 40 ou 42 mm — elle ne passera pas inaperçue à votre poignet. Certes, la sobriété de la toquante permet de compenser ce grand format, mais il n’en demeure pas moins que la Huawei Watch 3 ne sera pas adaptée aux plus petits poignets. Surtout que le constructeur n’a pas daigné proposer une version légèrement plus compacte.
Dernier point à aborder quant au design de la Huawei Watch 3 : ses cornes. Les branches, de part et d’autre du boîtier, permettent d’utiliser un bracelet au format standard de 22 mm. Vous n’aurez donc aucun mal à remplacer celui proposé avec la montre s’il ne vous plait pas ou s’il vient à s’abîmer. Les cornes en elles-mêmes sont parfaitement intégrées dans le prolongement du boîtier et avec le même acier inoxydable.
Notons enfin que la Huawei Watch 3 est certifiée 5 ATM et qu’elle peut donc être immergée à faible profondeur, dans une baignoire ou une douche.
Écran
On l’a vu un peu plus tôt, Huawei a intégré un écran Amoled au format 2,5D à sa Watch 3. Il s’agit en fait d’une dalle de 1,43 pouce de rayon avec une définition de 466 x 466 pixels. De quoi proposer ainsi une densité de 326 pixels par pouce suffisamment précise pour consulter l’écran sans distinguer les pixels individuellement.
Le principal avantage de l’affichage Oled réside bien évidemment dans les contrastes infinis proposés par l’écran de la montre. Même en pleine obscurité, les parties noires de l’écran — et elles sont nombreuses — resteront noires et non pas grisâtres à cause du rétroéclairage. La luminosité est l’autre point fort de l’affichage. La Huawei Watch 3 est équipée d’un capteur de luminosité, on peut donc laisser la montre la régler automatiquement, ou bien la gérer manuellement à l’aide d’une jauge. Dans l’ensemble, le mode automatique est suffisant et plutôt efficace puisqu’en moins de deux secondes l’écran va s’adapter à la luminosité ambiante.
Une montre suffisamment lumineuse
En pleine obscurité, la montre propose une luminosité suffisamment faible pour ne pas vous éblouir, tout en pouvant monter suffisamment haut en extérieur avec un grand ciel bleu, afin que vous puissiez consulter l’écran de la montre sans être gêné par les reflets.
Cela ne signifie pas pour autant que tout est rose du côté de l’écran de la Huawei Watch 3. Les principales limitations viennent en fait surtout du logiciel. La Huawei Watch 3 profite en effet d’un mode d’écran always on — baptisé ici écran de veille. Cette fonctionnalité permet de profiter d’un cadran restreint et à faible luminosité, même lorsque vous ne regardez pas la montre. Malheureusement, il doit nécessairement être activé — et désactivé — manuellement. Impossible dès lors de programmer l’arrêt de ce mode la nuit lorsque vous vous couchez.
Il en va de même pour le mode « ne pas déranger » qui vient non seulement couper les notifications, mais également désactiver la fonction allumant l’écran lorsqu’on fait pivoter le poignet. Ce mode est bien présent sur la Huawei Watch 3, mais ne peut pas être programmé automatiquement en fonction des horaires. Là encore, il vous faudra penser à l’activer en vous couchant et à le désactiver en vous levant, sous peine de passer à côté de vos notifications.
Des centaines de cadrans proposés
Concernant les cadrans, Huawei en propose toute une flopée, comme à son habitude. Sur la montre, ce sont 22 cadrans qui sont proposés, dont certains personnalisables. Il est également possible de passer par l’application Huawei Santé pour en télécharger davantage. Au sein de l’application, ce sont au moins 300 cadrans qui sont proposés par le constructeur, mais également par les développeurs. Attention néanmoins, la grande majorité d’entre eux sont payants, avec des prix allant de 0,49 à 4,99 euros.
Il est également possible, comme sur les précédentes montres de Huawei, de créer son propre cadran en utilisant une de ses photos en fond d’écran, en modifiant la police d’écriture et en choisissant les données affichées dans un widget. Huawei communique également sur la possibilité de créer des fonds d’écran animés à l’aide de vidéos jusqu’à 8 secondes, mais je n’y suis pas parvenu avec un Oppo Find X2 Pro.
Utilisation et application
La montre de Huawei est dotée de 2 Go de RAM et 16 Go de stockage. Mais ça à la rigueur, peu importe. Non, la grosse nouveauté sur la Huawei Watch 3, c’est bien évidemment l’intégration d’une toute nouvelle interface : HarmonyOS. Avant même son arrivée sur smartphones et sur tablettes, le nouveau système maison du constructeur est déjà disponible sur sa montre connectée.
Bien évidemment, il n’y a cependant pas de grandes similitudes entre HarmonyOS sur smartphones et sur la Watch 3. En fait, l’interface sur la montre connectée rappelle étrangement un mélange entre LiteOS, jusqu’à présent utilisé sur les montres de Huawei, et watchOS, le système d’Apple. À tel point que l’on se demande s’il ne s’agit pas d’une simple refonte graphique de LiteOS.
Quoiqu’il en soit, les nouveautés promises sont bel et bien là, mais dans la continuité de ce que proposait Huawei jusqu’à présent. Depuis le cadran d’accueil, on va ainsi ouvrir l’écran des paramètres rapides avec un glissement vers le bas — dommage qu’il ne soit pas entièrement visible et qu’il faille scroller pour trouver certaines fonctions — ouvrir la liste des notifications en attente d’un glissement vers le haut, et passer d’un widget à un autre avec des glissements vers la gauche. Par défaut, on va ainsi retrouver, de gauche à droite : objectifs quotidiens, rythme cardiaque, SpO2 et température de la peau. Un glissement à droite ouvrira quant à lui Celia, l’assistant vocal de Huawei.
Celia, un assistant qui peine à convaincre
C’est d’ailleurs la première fois que Huawei intègre Celia en langue française sur l’une de ses montres. Pour le constructeur, cela permet surtout d’offrir une alternative à Google Assistant, Siri ou Alexa proposés par les montres concurrentes. Pour l’utilisateur en revanche, la pertinence de Celia est particulièrement faible. Certes, il est possible de lancer l’assistant simplement à la voix en prononçant « Hey Celia », mais les tâches qu’il est en mesure d’effectuer sont pour le moins limitées. Par défaut, Huawei suggère quelques questions à poser à Celia comme « ouvrir les paramètres », « commencer à courir » ou « météo du jour », mais dès que l’on sort de ces requêtes, l’assistant se montre pour le moins inutile. Il comprend bien l’élocution, ainsi que les phrases dérivées comme « quel temps fait-il », mais ne permet pas de répondre à des questions simples comme « qui est le président de la République française », ni même de lancer un simple compte à rebours à la voix. Bref, il y a encore du boulot.
La principale nouveauté d’HarmonyOS se découvre quant à elle dans l’ouverture des applications, en appuyant une fois sur le bouton faisant office de couronne. Le geste ouvre alors une liste d’applications non plus disposées à la verticale, les unes au-dessus des autres, mais en forme de grille, sans légende. Un choix de design qui n’est clairement pas sans rappeler celui de watchOS sur les Apple Watch. Comme sur le système d’Apple, un petit tour de couronne permet également de zoomer ou de dézoomer sur la grille. Pour les plus réfractaires à ce changement d’interface, Huawei permet néanmoins de retrouver un format de liste verticale plus classique.
Concernant les applications justement, Huawei permet depuis plusieurs modèles de télécharger des applications tierces. Jusqu’à présent, il fallait nécessairement passer par son smartphone pour cela, mais la Huawei Watch 3 intègre désormais directement l’App Gallery. Les développeurs peuvent donc porter leurs applications sur la montre de Huawei. Néanmoins, le nombre de programmes actuellement disponible reste très limité. Hormis l’application de todo-list TickTick, des applications de météo ou de navigation, les programmes intéressants ne courent pas les rues. Nulle trace par exemple d’applications de streaming de musique ou de services de suivi sportif comme Strava.
Des interactions toujours limitées avec les notifications
Outre l’appel de l’assistant vocal, le microphone et le haut-parleur de la Huawei Watch 3 sont également utilisés pour répondre à des appels ou pour écouter de la musique. Huawei a également intégré une application de prise de notes permettant d’enregistrer des messages vocaux que l’on pourra retrouver directement à son poignet. Les utilisateurs de smartphones Huawei auront également la possibilité de retrouver ces messages vocaux directement dans l’application Mémo de leur téléphone.
Parmi les autres fonctions proposées, on notera la présence d’une puce NFC — pour l’instant inutile, mais qui pourrait servir un jour au paiement sans contact — ou du contrôle de la caméra pour prendre des clichés à distance depuis son smartphone. Dans l’ensemble néanmoins, la plupart des applications proposées font une nouvelle fois la part belle au suivi sportif et à la santé. On sent que Huawei s’ouvre davantage à des fonctions tierces, notamment grâce à l’intégration d’App Gallery, mais pour l’heure, rares sont encore les fonctions convaincantes dans ce domaine.
Surtout que Huawei n’a pas corrigé l’un des principaux soucis de ses montres précédentes : l’impossibilité d’interagir avec les notifications. On peut certes les ouvrir et les retrouver regroupées par application, mais impossible de répondre à un message par SMS ou par WhatsApp par exemple. Dommage, surtout que la montre intègre bien un petit clavier pour se connecter au Wi-Fi par exemple et que l’intégration de Celia aurait pu permettre au constructeur d’ajouter des réponses aux messages grâce à la reconnaissance vocale.
Concernant la gestion de la montre depuis le smartphone, cela passe une nouvelle fois par l’application Huawei Santé, disponible sur Android — y compris sur le Google Play Store — comme sur l’App Store d’Apple. Les contrôles sont cependant assez sommaires, Huawei ayant décidé de déporter la plupart des paramètres directement dans la montre. On pourra par exemple modifier le cadran de la montre et le personnaliser, gérer les notifications reçues au poignet ou paramétrer l’eSim présente dans la montre si l’on dispose d’une carte SIM compatible.
Suivi d’activité
À l’instar des précédentes montres de la marque, la Huawei Watch 3 est dotée de nombreux capteurs pour analyser vos mouvements et votre activité physique. Elle est ainsi équipée d’un capteur d’accélération, d’un gyroscope et d’un capteur optique de fréquence cardiaque. De quoi lui permettre de mesurer le nombre de pas parcourus, mais également le rythme cardiaque ou la saturation en oxygène dans le sang de manière continue — et pas seulement manuellement ou pendant la nuit. Finalement, seul manque à l’appel l’électrocardiogramme présent sur les modèles concurrents d’Apple ou de Samsung.
À ces mesures plutôt classiques, Huawei se distingue également grâce à d’autres capteurs plus rares sur smartwatch. C’est le cas notamment du baromètre pour mesurer la pression atmosphérique ou l’altitude. Mais la grosse nouveauté de la Watch 3, c’est bel et bien son capteur de température. Une fois fixée et serrée au poignet, la montre est capable de mesurer la température cutanée et de vous avertir en cas de fièvre. Attention, il ne s’agit pas ici de la température du corps, mais seulement de celle de la peau, plus froide que l’intérieur du corps. Ne vous étonnez donc pas d’avoir des mesures inférieures à 37,5 °C. En l’occurrence, la montre a relevé dans mon cas des températures oscillant entre 30 et 35 °C. Huawei précise par ailleurs que la température cutanée moyenne doit varier entre 32 et 34 °C, mais peut être modifiée en fonction de l’environnement ou de la température extérieure.
On va également retrouver d’autres mesures plus classiques comme le suivi du stress ou du sommeil. Huawei indique même avoir intégré une détection du lavage des mains pendant 20 secondes — comme sur l’Apple Watch –, mais je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de découvrir cette fonctionnalité malgré mes nombreuses ablutions manuelles.
18 entraînements pris en compte directement sur la montre
Concernant le suivi des entraînements physiques, Huawei propose 18 entraînements directement sur la montre, allant du vélo en extérieur au triathlon en passant par la marche en intérieur, la nage en piscine ou le ski. Il est également possible de mesurer d’autres entraînements grâce à un mode libre, mais également de suivre des entraînements guidés en fonction des objectifs à atteindre, de la durée de l’entraînement ou de son intensité.
Une fois l’entraînement lancé, la montre va activer le GPS — s’il s’agit d’une activité extérieure — et vous préciser au fur et à mesure la distance parcourue ou votre cadence. Je parle ici du GPS parce que la Huawei Watch 3 est dotée de son propre système de géolocalisation, sans dépendre de votre smartphone. Généralement, c’est un point plutôt négatif — les GPS de montre sont moins rapides à faire le fix et moins précis que sur téléphone –, mais à ce petit jeu, la Huawei Watch 3 s’en sort correctement. Il m’aura généralement fallu entre 10 et 20 secondes pour que la montre de Huawei ne soit localisée par GPS avant mes entraînements. Un résultat plutôt convaincant face à certaines montres qui dépassent allègrement la minute.
Un suivi GPS plutôt fluide
Par ailleurs, la précision du suivi est là aussi plutôt correcte. Certes, le tracé n’est pas respecté au mètre près, mais même dans les petites ruelles avec de hauts bâtiments de part et d’autre, la Watch 3 a su repérer correctement ma position. Le suivi GPS ne vient ainsi pas trop couper les bâtiments et surtout, cela permet d’avoir une distance parcourue plutôt fidèle à la réalité de ma séance.
Les informations des entraînements comme de la santé en général peuvent par ailleurs être retrouvées facilement dans l’application Huawei Santé. Si celle-ci s’avère assez spartiate pour les fonctions générales de la montre, elle est bien plus complète pour le suivi d’activité et de santé. On peut y retrouver sur l’écran d’accueil les principales données de la journée (pas, durée d’activité, historique d’exercice, rythme cardiaque, sommeil, SpO2, poids, stress et température), plutôt bien organisées et personnalisables.
Pour aller plus loin
SpO2, ECG, VFC, fréquence cardiaque : comment les montres connectées prennent soin de votre cœur
Finalement, la seule frustration quant aux données de santé et d’activité sur la Huawei Watch est du côté de la synchronisation avec des services tiers. Impossible par exemple de synchroniser les données avec Strava ou MyFitnessPal. Et si Google Fit est bien présent, cela ne fonctionne que pour l’export des exercices et non pas les données de santé comme le poids. À moins d’avoir une balance Huawei, il vous faudra donc rentrer votre poids à la main dans l’application pour qu’il soit pris en compte et que l’estimation des calories dépensées soit précise.
Autonomie
Huawei ne précise pas la capacité de la batterie de sa Watch 3. Néanmoins, le constructeur indique qu’elle est capable de fonctionner pendant trois jours avec un usage classique, en activant l’ensemble des fonctionnalités. Par ailleurs, cette autonomie peut se prolonger jusqu’à deux semaines à l’aide du mode « ultra ».
On est plutôt loin de la semaine d’autonomie en mode classique atteinte par les précédentes montres de Huawei. Il faut dire qu’HarmonyOS semble plus gourmand que LiteOS et que la montre est « plus puissante », comme l’indique Huawei.
Une autonomie dans la moyenne du marché
Dans mon cas, j’ai testé la Huawei Watch 3 en activant l’ensemble des capteurs pour une mesure en continu du rythme cardiaque, de la SpO2, du suivi du sommeil et de la température cutanée. Par ailleurs, j’activais l’écran de veille — le mode always on — de la montre la journée et passais en mode « ne pas déranger » durant la nuit. J’ai par ailleurs fait une sortie avec suivi GPS de 20 minutes. Pendant cette période, la Huawei Watch 3 a tenu 56 heures avant de tomber à court de batterie.
C’est un résultat plutôt moyen pour une montre connectée, surtout compte tenu des antécédents de Huawei en matière d’autonomie. Certes, la Watch 3 peut tenir bien plus longtemps que les Apple Watch ou que la plupart des montres sous Wear OS qui peinent à dépasser la journée, mais de nombreuses montres connectées permettent désormais d’atteindre une semaine d’autonomie. On est donc dans une moyenne, mais on aurait pu s’attendre à mieux venant du constructeur chinois.
Pour la recharge, la Huawei Watch 3 est fournie avec un câble USB-A et un socle de recharge de l’autre côté. Aucun bloc secteur n’est cependant fourni et il vous faudra donc utiliser celui de votre téléphone ou recharger la montre branchée à l’une des prises USB de votre PC. Notons également que la Huawei Watch 3 est compatible avec la charge sans fil Qi, comme c’était déjà le cas sur la Huawei Watch GT 2 Pro.
Pour la recharge sur sa base magnétique, on ne peut pas dire que la Watch 3 soit un foudre de guerre. Il faudra entre 1h30 et 2h pour une charge complète de 0 à 100 %.
Réseau et communication
La Huawei Watch 3 Pro embarque une connectivité pour le moins complète. Elle est bien évidemment compatible avec le Bluetooth — en version 5.2 –, mais profite également d’une connectivité Wi-Fi en 2,4 GHz. Elle peut donc se connecter directement à Internet sans passer par le smartphone.
Par ailleurs, la montre de Huawei embarque également une connectivité 4G grâce à son eSIM — à condition que vous ayez une carte SIM compatible sur votre smartphone. Pour l’eSIM, ce sont les bandes de fréquence 4G B1, B3, B7 et B20 qui sont supportées. Malheureusement, la bande B28 de 700 MHz, essentiellement utilisée par Free Mobile, n’est pas prise en charge.
La Watch 3 est également dotée d’une puce NFC qui pourra à terme être utilisée pour le paiement sans contact ou la validation des titres de transport. Les applications manquent cependant encore sur ce point dans l’AppGallery. Notons également l’intégration d’une puce de navigation, compatible GPS, Glonass, Galileo et Beido. Comme on l’a vu un peu plus tôt, celle-ci est relativement rapide pour une montre connectée — avec une géolocalisation en 10 à 20 secondes –, mais bien moins qu’un GPS sur smartphone.
Dotée d’un microphone et d’un haut-parleur, la Huawei Watch 3 peut être utilisée pour passer des appels, que ce soit directement grâce à l’eSIM intégré à la montre ou en passant en Bluetooth par le smartphone. Dans mon cas, en l’absence de carte compatible eSIM, j’ai testé la qualité d’appel avec le smartphone en Bluetooth. Au bout du fil, mon interlocuteur a été agréablement surpris par la captation de ma voix qu’il a jugée très naturelle, sans trop de compression. Les bruits distants sont par ailleurs bien atténués, même si ceux plus proches, comme le son d’un robinet d’eau qui coule, restent clairement audibles. Finalement, le plus gros problème à l’autre bout du fil vient de microcoupures qui peuvent de temps à autre gêner la communication.
Prix et disponibilité
La Huawei Watch 3 est disponible depuis le 18 juin en France. Elle est proposée avec un bracelet en silicone noir à 370 euros, un bracelet en cuir brun ou en tissus maillé à 400 euros, ou un bracelet en métal à 450 euros.
[…] que Huawei propose déjà une mesure similaire sur ses dernières montres connectées en date, les Huawei Watch 3, Huawei Watch GT 3 et Huawei Watch GT 3 […]
[…] que Huawei propose déjà une mesure similaire sur ses dernières montres connectées en date, les Huawei Watch 3, Huawei Watch GT 3 et Huawei Watch GT 3 […]
[…] fonction est déjà proposée par quelques montres concurrentes comme les modèles de Huawei, les Watch 3 et Watch GT 3. Par ailleurs, l’Apple Watch Series 8 devrait embarquer d’autres […]
[…] la Huawei Watch 3, première montre du constructeur lancée sous Harmony OS, la firme chinoise a décidé […]
[…] la Huawei Watch 3, première montre du constructeur lancée sous Harmony OS, la firme chinoise a décidé […]
[…] la Huawei Watch 3, première montre du constructeur lancée sous Harmony OS, la firme chinoise a décidé […]
[…] avoir sorti cet été ces dernières montres connectées haut de gamme, les Huawei Watch 3 et Watch 3 Pro, le constructeur chinois renouvelle cette fois sa gamme GT. En effet, […]
[…] avoir sorti cet été ces dernières montres connectées haut de gamme, les Huawei Watch 3 et Watch 3 Pro, le constructeur chinois renouvelle cette fois sa gamme GT. En effet, la Huawei […]
[…] de lanzar este verano pasado Horas conectadas gama alta Huawei reloj 3 Y Reloj 3 ProEsta vez, la fábrica china se renueva GT .grupo. De hecho, el Huawei Watch GT 3 se ha […]
[…] directement depuis la Galaxy Watch 4, que Huawei intègre la mesure de la température sur la Huawei Watch 3 et que plusieurs constructeurs travaillent d’arrache-pied sur la mesure de la […]
[…] Huawei Watch 3 a la particularité d’intégrer le nouveau système d’exploitation : HarmonyOS. Une première […]
[…] Huawei Watch 3 La particolarità di integrare il nuovo sistema operativo: HarmonyOS. Il primo è per i dispositivi […]
Qu'entendez-vous par électrocardiogramme ? La montre ne mesure-t-elle pas le rythme cardiaque ?
[…] à son lancement, mais elle assure une semaine d’utilisation. Il en va de même pour la Huawei Watch 3 quand l’Amazfit GTR 3 Pro que je teste en ce moment peut fonctionner pendant quatre jours […]
[…] Huawei Watch 3 est la dernière montre connectée en date du constructeur chinois. Cette nouvelle génération dit […]
[…] Apple Watch. This is the case with Samsung Galaxy Watch 4 which allows you to measure your tension, Huawei Watch 3 which can take the temperature of the skin or Withings ScanWatch which can measure sleep […]
[…] sanctions américaines ont progressivement forcé Huawei à accélérer la mise en place de sa propre offre logicielle en contrepoids des […]
J'aurais payé même plus cher cette Ticwatch mais avec des matériaux plus Premium, un jour d'utilisation et le pauvre boîtier et verre avec des traces et rayures. En dehors de la réponse aux messages qui n'importe peu en réalité, une GT2 pro au même tarif mais Titane, céramique et verre Saphir. Pas une trace depuis des mois.
ticwatch pro 3. franchement pour l'instant j'ai pas trouvé mieux. elle fait tout (parfois meme plus niveau sms/whatsapp) qu'une apple watch. le seul hic est le google pay (assez boudé par les banques francaises) et dernierement le fait que mes pass (billets avion) ne sont pas dispo sur la montre comme on peut le retrouver sur apple watch. Sinon super autonomie, reactive etc!
en produit alternatif, plutot que de montrer une vieille mobvoi, plutot parler de la ticwatch pro 3, pour moins cher est largement au dessus de cette huawei (sans parler de la future mise à jour wearos3 attendue...)
oui mais un téléphone ne se résume pas qu'aux sms :( je parle beaucoup sur Whatsapp moi par exemple ou même messenger !
Avec l'appli Mood messenger on peut repondre aux SMS. Peut être cette appli n'était pas encore dans AppGallery au moment du test tout comme Strava...
Hzrmony OS est très très jeune, avec le temps ça va bien s'améliorer (enfin, j'espère...) D'autant plus qu'on voit bien que Huawei est très déterminé et mets les bouchées doubles... Je pense que d'ici 1 an il devrait être très intéressant...
369 euros pour une montre connectée qui ne peut même pas répondre à un SMS.... C'est pas un peu la base de la montre de pouvoir se passer du téléphone ?
[…] Lire la suite […]
[…] Our Reference […]
Peut-être la future Galaxy Watch avec Wear Os.
Ça fait cher pour si peu de fonctionnalités! On attend toujours une montre Android avec les mêmes fonctionnalités qu'une apple watch, je commence a désespérer.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix