Test du smartphone Motorola Motoluxe (XT615)

 

Le Motorola MotoLuxe est un smartphone d’entrée de gamme pour « les inconditionnels de la mode ». Avec un prix aux alentours de 230 € en nu et 1 € avec abonnement, n’est-ce pas une hérésie de confronter ces deux mondes ?

Le Motorola MotoLuxe a été présenté pour la première fois lors du CES de Las Vegas. Le nom qui lui a été attribué a été mûrement réfléchi, car il s’attaque à des gens amoureux de la mode et du design en général. Selon la boîte, il est « ultra élégant » et « ultra tendance ». Malheureusement le constructeur américain n’a pas été très avant-gardiste, car les caractéristiques techniques sont purement de l’entrée de gamme (processeur simple-coeur à 800 MHz) et encore sous Android 2.3 (Gingerbread) avec une mise à jour prévue vers Android 4.0 (Ice Cream Sandwich).

Ce téléphone est le premier modèle à incorporer MotoSwitch, qui est une sorte de MotoBlur allégé, mais qui au final n’a plus vraiment d’intérêt, car les quelques fonctionnalités qui permettaient jusque là de préférer un téléphone Motorola, ont été supprimées.

1] Présentation du téléphone

Résumé du test écrit en vidéo :

1.1] La boîte

Lorsqu’on ouvre la boîte pour la première fois, un message indique qu’il faut charger le téléphone avant son lancement afin d’en tirer les meilleures performances par la suite.

Au niveau du contenu même, c’est du grand standard :

– Le téléphone
– Un chargeur secteur sans câble
– Un câble microUSB
– Un kit main libre

1.2] Les caractéristiques techniques

ModèleMotorola Motoluxe
Version et interfaceAndroid Gingerbread (2.3.7)
avec MotoSwitch
Ecran4,0 pouces
Résolution854 x 480 pixel (FWVGA)
TechnologieTFT LCD,
capacitif et multipoint (5)
Densité de pixels245 ppi
Traitement contre les chocs & rayuresNon
Processeur (CPU)Qualcomm Snapdragon MSM7227A (simple-coeur)
cadencé à 800 MHz
Chipset graphique (GPU)Adreno 200
Mémoire RAM512 Mo
Mémoire Interne1 Go (dont ~200 Mo disponibles pour l’utilisateur)
Support microSD-HCOui (jusqu’à 32 Go)
APN / Caméra8 mégapixels + autofocus et flash (LED)
Webcam (caméra frontale)Oui, 0,3 mégapixels
Vidéo480 p
Carte SIMSIM
WiFiOui, b/g/n + WiFi Direct
DLNA / Hostpot WiFi
Hotspot Bluetooth / Hotspot USB
Oui / Oui
Non / Oui
BluetoothOui, 3.0 + A2DP et EDR
RéseauxHSDPA 7.2 Mbps
HSUPA 5.76 Mbps
NFC (Near Field Communication)Non
Boussole / GPS / BaromètreOui / Oui / Non
Accéléromètre / GyroscopeOui / Non
Capteur de proximité et lumièreOui / Oui
Sortie jack 3,5 mmOui
Port micro-USB / HDMIOui / Non
Tuner FM (Radio)Oui, stéréo
avec RDS
Support DivXOui
Formats vidéos supportésMP3/WAV/WMA/AMR/MIDI/AAC/eAAC+
Formats audio supportésDivx/MP4/WMV/H.263/H.264/RMVB
Batterie1 400 mAh
Dimensions117,7 x 60,5 x 9,8 mm
Poids127 grammes
DAS0.464 W/Kg

Retour en haut
2] Design et écran

2.1] Aspect général

Pour un téléphone qui se veut élégant et tendance, Motorola reste un peu classique avec ce MotoLuxe. Il est disponible en deux coloris : noir et blanc, mais à l’heure actuelle seule la déclinaison noire est vendue en France [la version blanche est pour le mois de mai].

Passons rapidement en revue les différents éléments qui composent ce téléphone. Sur le dessus, on retrouve la grille du haut-parleur, avec sur sa droite la caméra frontale de 0,3 mégapixels. D’une qualité plutôt médiocre, elle sera avant tout utilisée pour du chat vidéo.

Sur le bas du téléphone, on retrouve les quatre touches sensitives d’Android : Menu / Accueil / Retour / Recherche. Il ne s’agit donc pas des nouveaux codes qu’a instauré Google (la disparition de la touche Menu), mais qui s’explique par la présence d’Android 2.3.

Sur le dessous, vous verrez une magnifique LED de notification, qui participe activement à la beauté du design. Multicolore, elle est très lumineuse et vous ne raterez plus aucune notification désormais. A sa droite, on retrouve un micro (qui est par ailleurs le seul du téléphone : il n’y a donc pas de suppression du bruit ambiant).

Vous remarquez que les contours du téléphone sont légèrement plus élevés que l’écran en lui-même (de quelques millimètres). A l’utilisation, ces bords viendront vous gêner car l’espace entre l’écran et ceux-ci sont réduits. Or en glissant votre doigt à l’horizontale, vous serez souvent stoppés par cette texture rugueuse. Selon le type de jeu ou d’application, cela pourrait vous déranger.

L’écran de 4 pouces est un bon compromis sur ce téléphone, car très rare sur ce segment. Malheureusement, le prix attractif du téléphone a aussi ses conséquences. Les contrastes sont plutôt mauvais, tout comme les angles de vues. En extérieur, vous verrez des zones plus pales dès lors que vous bougerez le téléphone. On a donc une belle avancée en matière de définition (854 x 480 pixels), qui se fait aux dépends de la qualité de la dalle.

Cette LED de notification a la particularité de « traverser » le téléphone, car on la retrouve également sur le bas. L’espace étant conséquent, vous pourrez aisément y mettre une lanière.

2.2] L’arrière

Passons maintenant à l’arrière du téléphone, qui est dans une texture proche de ce que l’on a sur les Defy (sans la protection des connectiques). Elle me fait un peu penser à la sensation des housses en gel ou d’une gomme. Tout comme celles-ci, le MotoLuxe aura tendance à tendre les bras ouverts aux diverses poussières, d’autant plus qu’il s’agit d’un coloris noir. Vous devrez donc régulièrement y passer un coup de chiffon.

Le capteur photo fait 8 mégapixels, mais ne vous arrêtez pas à l’argument marketing de la définition. Comme on vous l’a déjà dit, mégapixels et qualité sont deux univers qui n’ont aucun lien. Ce MotoLuxe en est un très bon exemple, car il ne réalise des photos convenables que si les conditions sont optimales (pas de mouvement et lumière suffisante). Dès lors que vous sortez de ce cadre, vous verrez apparaître du flou un peu partout.

Pour ce qui est de la vidéo, le téléphone est limité à du 480p, car le processeur n’est pas suffisamment puissant pour réaliser une telle opération [le traitement vidéo étant l’une des tâches les plus consommatrices].

Le cache de la batterie est en aluminium ultra-résistant, qui ne se tord pas. On a ici une très belle impression de qualité. Une fois le capot retiré, on a accès à la batterie de 1400 mAh, le lecteur de cartes microSD et l’emplacement pour une carte SIM classique.

Notez qu’une carte mémoire de 2 Go est livrée avec le téléphone, mais selon votre usage (musiques, photos…) elle atteindra rapidement ses limites. La mémoire interne du téléphone est d’1 Go, dont environ 200 Mo pour l’utilisateur : il sera donc préférable d’utiliser ce stockage uniquement pour les applications.

2.3] Les tranches

Les tranches font à nouveau penser au Motorola Defy, mais sans la connectique protégée. Sur le dessus, on retrouve le bouton ON/OFF, ainsi qu’un jack de 3,5 mm.

Sur le côté droit, on a les touches du Volume, ainsi qu’un déclencheur pour l’appareil photo. Pour lancer l’application dédiée, sachez qu’il faut obligatoirement que le téléphone soit allumé et non verrouillé. Cette touche sert également à obtenir le focus (s’il arrive toutefois à cibler quelque chose…).

De l’autre côté, il y a un port microUSB 2.0 qui sert à la fois à recharger le téléphone ou à transmettre/recevoir des données avec un ordinateur (via de l’USB Mass Storage – un standard).

Pour conclure cette partie design, Motorola a fait un produit d’une qualité irréprochable. La prise en main et la sensation sont très agréables et les différents connecteurs ont une place idéale. L’ajout de la LED de notification est une excellente idée, car donne une forte personnalité à l’appareil. On regrettera juste que ce MotoLuxe ne soit pas à la hauteur de ses ambitions, car il n’a rien de tendance ou de luxueux.
Retour en haut
3] MotoSwitch et Android
3.1] Launcher

Ne parlez pas de MotoBlur sur le MotoLuxe, car il s’agit de MotoSwitch ! Visuellement vous ne verrez aucune différence, mais au niveau des fonctionnalités Motorola a clairement découpé à la hache les quelques éléments qui avaient un sens face à Android de base [MotoBlur n’étant à la base pas la couche constructeur la plus pertinente].
Au niveau du launcher, vous allez pouvoir ajouter jusqu’à 7 bureaux différents contenant des widgets ou des raccourcis vers des applications. Les widgets ne sont pas redimensionnables et leur placement n’est pas intelligent : s’ils ne rentrent pas sur le bureau actuel, vous devrez en choisir un autre manuellement.
Le dock est composé de quatre icônes dont trois modifiables par clic-long, car le plus à droite ouvre le lanceur d’applications. En faisant un appui long sur cette icône ou en appuyant sur la touche sensitive Accueil, vous verrez alors tous vos bureaux, avec la possibilité de les réorganiser ou d’en ajouter/supprimer.
Dernier élément peu utile : les profils. Vous allez pouvoir en définir trois différents : domicile, bureau et week-end. Un profil est une configuration complète du bureau : fond d’écran, placement des widgets et nombre. Bien que cette fonctionnalité soit pratique pour certaines personnes, elle sera majoritairement inutilisée. Pourquoi ne pas avoir fait des profils avec le téléphone à la place (réglage du son, de la connectivité…) ?

La particularité de MotoSwitch par rapport à MotoBlur est d’intégrer des widgets en forme circulaire qui présentent soit les applications les plus utilisées, soit les contacts appelés (ou plus généralement avec une interaction sociale) fréquemment.
Le problème de ce launcher est qu’il n’est absolument pas fluide, le passage d’un bureau à l’autre saccade. L’affichage des miniatures des différents bureaux prend plusieurs secondes. Bref vous avez un launcher sans valeur ajoutée et qui n’est pas fluide, tournez vous donc vers un launcher alternatif pour avoir une expérience utilisateur bien meilleure. Un exemple :

3.2] Lanceur d’applications

Le lanceur d’applications fait dans la sobriété : vous pouvez afficher toutes les applications, celles utilisées récemment ou celles téléchargées via le Play Store. Notez qu’il est possible de créer vous même des groupes (multimédia, jeux… par exemple).
Un appui long sur une icône permet de le déplacer vers le bureau, partager l’application, ou la désinstaller (une fonctionnalité fort pratique, qui n’est pas intégrée directement dans Gingerbread).
3.3] Ecran de déverrouillage

L’écran de déverrouillage s’inspire de Honeycomb et d’Ice Cream Sandwich. Vous avez un cercle avec un cadenas au centre. Si vous le prenez et allez vers l’extérieur, vous déverrouillez ainsi le téléphone. Si à la place vous prenez l’une des applications affichées et que vous la ramenez sur le centre, le téléphone se déverrouille et l’application se lance. Notez qu’il est impossible de sélectionner quels éléments sont affichés sur cet écran.
3.4] Claviers

Pour le clavier, on retrouve Swype (que je trouve inférieur aux claviers HTC ou Sony pour ce qui est du français) ou un clavier assez basique avec un dictionnaire intégré.
3.5] Commandes vocales

Google propose une reconnaissance vocale avec Android, mais Motorola fait mieux car les mots sont bien mieux reconnus. L’interface est assez basique avec une simple liste, mais c’est avant tout la fonctionnalité qui est utile ici.
Vous pourrez donc lancer une application, appeler un contact, lancer une playlist… et bien d’autres !
Vous l’aurez donc compris MotoSwitch ne m’a pas convaincu, à vouloir se différencier à tout prix, Motorola a ajouté le strict minimum, mais n’a pas réussi à l’optimiser sur un terminal avec des faibles ressources. Verdict : utilisez le Play Store, vous y trouverez du contenu bien meilleur.
Retour en haut
4] Communication et téléphonie
4.1] Téléphonie et contacts

Les contacts et la téléphonie sont gérés dans une seule et même application. Vous avez accès à un dialer classique, qui vous permet de composer le numéro ou d’effectuer un recherche dans les contacts (autant par numéro de téléphone, que par nom).
Pour ce qui est des contacts, vous avez accès à la fiche standardisé offerte avec la synchronisation Google.
4.2] SMS/MMS
L’application SMS est celle d’Android de base : elle est moche, mais elle fait son job… Si vous voulez une interface léchée, le Play Store est votre ami.
4.3] Agenda

L’agenda est l’application de base fournie avec Android. Vous avez accès aux vues classiques : par mois/semaine/jour. Chaque élément peut être synchronisé avec votre compte Google, vous avez la possibilité de mettre des rappels… Rien de nouveau au soleil là non plus.
4.4] Notes

La première fois que j’ai ouvert l’application, je me suis demandé si ce n’était pas une blague. L’application Note est à peu près celle que l’on est capable de créer au bout de 2-3 heures d’apprentissage d’Android. Il n’y a aucune interface, pas de possibilité de mettre le texte en forme, d’insérer du son, de la vidéo…
Bref pourquoi ajouter cette application non supprimable qui ne sert à rien, car vraiment trop limitée ?
Retour en haut
5] Internet

Le navigateur est loin d’être des plus performants (espérons que le passage à Ice Cream Sandwich le « dégomme » un peu). Il est l’exemple même de l’utilisation d’applications tierces pour obtenir un contenu fluide. Sans vouloir promouvoir l’application FrAndroid, on voit une différence majeure entre un navigateur à bout de souffle et une application qui se limite à l’affichage des éléments principaux.

Avec une puissance restreinte, il faudra utiliser un lecteur RSS voir tenter d’autres navigateurs pour essayer d’obtenir le meilleur possible. Vous l’aurez compris avec un scroll si peu fluide, évitez la case Flash Player.


Retour en haut
6] Appareil photo/Caméra
6.1] Appareil photo

Pour rappel le capteur de l’appareil photo fait 8 mégapixels et 0,3 sur le capteur frontal. L’adage selon lequel plus il y a de mégapixels, plus les photos sont réussies est une nouvelle fois démenti. Cette caméra n’est « performante » qu’en milieu extrêmement favorable : sans aucun mouvement et dans des conditions parfaites d’éclairage (pas trop de blancs, ni de tons foncés).
Une photo prise de jour :

Un comparatif sans flash/avec flash la nuit :

Motorola a inventé le filtre bleu pour faire croire à la présence d’un flash

De nombreux autres clichés pour vous faire une idée :

Globalement le MotoLuxe va être un appareil photo d’appoint si vous n’avez rien d’autre à côté de vous. Clairement ce téléphone est inférieur à la qualité de certains portables que l’on avait il y a plusieurs années. Le 8 mégapixels est donc un pur argument commercial dans lequel il ne faut surtout pas tomber.
6.2] Caméra

Le processeur du MotoLuxe ayant ses limites, vous ne pourrez faire que des vidéos en 480p (ou définitions inférieures). Sachant que le capteur n’est pas bon avec des cibles en mouvement, l’intérêt de la fonctionnalité est à la base réduite. Les fichiers sont générés en 3GPP.
Vidéos prises de jour (les blocs verts proviennent du fichier généré par le téléphone) :

Vidéos prises de nuit :

Retour en haut
7] Multimédia
7.1] Galerie

La Galerie est celle d’Android de base, qui affiche à la fois les éléments sur la carte microSD et la mémoire interne, mais aussi les photos que vous avez sur PicasaWeb. Rien de particulier à dire la dessus.
7.2] Lecture de vidéos
Au niveau de la lecture de vidéos, il est inutile de se tourner vers du 720p car de toute manière l’écran n’a pas une résolution suffisante. Au niveau des codecs, les principaux sont supportés et ne laguent pas.
7.3] Musique

Quand on parle Musique, il n’y a non pas une, mais deux applications pour faire sensiblement la même chose. La première (nommée Musique) est assez standard, affichant les artistes, albums, chansons et playlists. On regrette qu’il n’y ait pas d’égaliseur.

Musique+ est plutôt un hub qui propose à nouveau l’écoute de votre musique (donc un doublon), mais aussi des radios sur Internet avec ShoutCast, les clips avec YouTube, l’identification de chansons avec SoundHound et l’aspect communautaire avec TuneWiki. Notez qu’il existe une application pour utiliser la FM avec le kit main libre.
Ce 5-en-1 est pratique, car tout fonctionne à merveille. (On regrettera toujours la pauvreté de l’interface)
7.4] DLNA

Le DLNA est un protocole logiciel pour échanger du contenu entre plusieurs terminaux. Par exemple, depuis votre smartphone vous allez pouvoir lire les vidéos stockées sur votre NAS ou votre ordinateur. Inversement, les photos du téléphone pourront être lues sur la télévision (connectée) sans avoir besoin de câble.
Vous retrouvez dans le MotoLuxe deux applications : une pour activer le serveur DLNA du téléphone et l’autre pour naviguer sur les périphériques distants.

Retour en haut
8] Performances et autonomie
8.1] Benchmarks

– AnTuTu : 2514
– Quadrant : 999
– Nenamark 1 : 42,2 fps
– Nenamark 2 :  19 fps
Comme vous pouvez le voir la puce graphique (Adreno 200) est assez performante, qui ne vous permettra toutefois pas de jouer à des jeux ambitieux à la ShadowGun. Son utilisation va principalement s’articuler autour de titres Casual gaming.
8.2] Autonomie
Au niveau de l’autonomie, ce n’est pas franchement une réussite. La technologie simple-coeur est aujourd’hui très bien maitrisée et le MotoLuxe atteindra péniblement sa journée d’utilisation. La faute revient à la fois à un écran plus grand, mais aussi à un processeur qui est presque utilisé tout le temps à 100%, à cause de manques cruels d’optimisations. Sachant que Motorola ne reviendra pas rapidement avec une mise à jour, utilisez le Play Store le plus souvent possible pour trouver de meilleures alternatives.
Vous pourrez toutefois grappiller un peu de batterie, via l’économiseur d’énergie fourni avec le téléphone qui propose plusieurs réglages :
– Economie maximale : limitation des mises à jour automatiques des données
– Economie nocturne : économie de batterie la nuit et fonctionnement normal le jour (par défaut)
– Mode performance : aucune économie
– Personnalisé : possibilité de régler les heures de pointes, normales et la luminosité de l’écran
Retour en haut
9] Conclusion
Points positifs :

– Qualité des matériaux
– Design
– Ecran de 4 pouces avec résolution FWVGA
– Prix avec forfait

Points négatifs :

– C’est leeeent
– Couche MotoSwitch peu justifiée
– Ecran
– Photos
– Faible autonomie

En cette année 2012, le milieu de gamme se décale peu à peu vers des modèles possédant un processeur double-coeur (un peu comme le Galaxy Ace 2). Par conséquent, le MotoLuxe et sa puce simple-coeur cadencée à 800 MHz le rangent dans la catégorie entrée de gamme.
Dans ce segment le MotoLuxe se différencie avec son écran de 4 pouces et une résolution standard de 854 x 480 pixels. Par conséquent, le catalogue du Play Store étant conséquent (et avec une très vaste majorité d’applications optimisées pour cette résolution) l’utilisateur ne sera pas déçu, car il aura accès à toutes les applications populaires. Le téléphone intègre Android 2.3 (Gingerbread), ce qui n’est pas la dernière version, mais a fait ses preuves. Connaissant Motorola Europe, il est fort probable qu’Android 4.0 (Ice Cream Sandwich) n’arrive jamais, ou alors dans de nombreux mois. L’autre atout de ce smartphone est son prix : environ 250€ en nu et à partir d’1€ chez Orange.
Malheureusement, il n’est pas forcément une bonne affaire. A l’exception de l’écran et de la finition habituelle de Motorola sur la partie matérielle, ce téléphone est très peu pratique au quotidien. La raison est double : MotoBlur a été réduit à sa plus simple expression et n’a au final quasiment aucune valeur ajoutée par rapport à Android de base. Le problème, c’est qu’il vient se greffer sur Android et vient alourdir un terminal qui a peu de ressources.
Combiné à un processeur simple-coeur cadencé à 800 MHz, l’expérience utilisateur est tout simplement exécrable. L’utilisation de launchers alternatifs permet d’alléger cette sensation, mais on a clairement un terminal qui essaie d’en faire trop, alors qu’il n’en a pas les moyens. Ce téléphone qui partait d’une intention louable (écran de 4 pouces) ne remplit aucunement son objectif « d’offrir un smartphone de luxe ».
Ce téléphone est-il à éviter ? Tout dépend de votre budget ! Si vous cherchez impérativement un modèle à 1€, il peut être un compromis face à des modèles plus anciens (il faut bien comparer avec ce que proposera le vendeur). Le choix se fera alors sur la taille de l’écran et la finition, contre d’autres modèles un peu plus fluides. Si vous comptez prendre ce smartphone sur le long terme (48 mois), il serait préférable d’augmenter légèrement votre budget, car étant relativement peu performant aujourd’hui, il sera relégué en queue de peloton à la fin de votre engagement et vous « maudirez » rapidement ce téléphone qui a eu les yeux plus gros que le ventre.
En restant chez Motorola, un Defy 2 pourrait être un meilleur compromis, car il offre des qualités de résistance supérieures (eau, poussière et écran Gorilla Glass).
N’hésitez pas à vous rendre sur notre forum dédié à ce téléphone !
Nous remercions Motorola pour le prêt de ce smartphone.

Les derniers articles