Hier, des fuites parmi la presse américaine avaient permis de découvrir le Bebop 2 en avant-première. Toutefois, les informations étaient incomplètes, et la présentation du nouveau drone de Parrot ce matin à Paris nous a permis d’en savoir plus sur ses aspects techniques, mais aussi de le prendre en main. Pour rappel et pour ceux qui n’auraient pas lu notre article, le Bebop 2 est un quadricoptère (drone volant) fonctionnant avec les smartphones et tablettes Android et iOS. Il succède au Bebop Drone que nous avions déjà eu l’occasion de tester.
Le follow me fait une timide apparition
Première bonne surprise suite à l’annonce : le Bebop 2 dispose de la fonctionnalité follow me permettant au drone de suivre une cible de manière autonome. Cette fonctionnalité n’est pas intégrée à l’application FreeFlight de Parrot, mais au sein de l’application Selfie Dronie de la startup américaine Neurala. L’application Selfie Dronie, disponible cette semaine pour iOS et l’année prochaine pour Android, permet au drone de « cibler » un objet ou une personne immobile, en vol autonome.
Deux modes sont ensuite disponibles : selfie, qui demande au drone de tourner autour du sujet à 180°, ou dronie, qui permet de réaliser un plan pendant lequel le drone recul et prend de l’altitude tout en pointant la caméra sur le sujet. La fonction « follow me » (terme qu’emploie Parrot à l’occasion) utilise uniquement la reconnaissance d’images et non pas la localisation du sujet. Le Bebop 2 ne sait pas éviter les obstacles, mais ce serait théoriquement possible puisque Neurala propose également des solutions d’évitement d’obstacles basées sur une caméra.
Nous n’avons malheureusement pas pu tester cette fonctionnalité puisque l’application est actuellement à l’état de bêta sur iOS. Bonne nouvelle tout de même, Selfie Dronie est compatible avec le premier Bebop Drone. On espère également que la fonctionnalité permettra de suivre une personne en mouvement.
Une intégration plus poussée avec Lightroom et Photoshop
Même si le capteur photo de 14 mégapixels et le traitement logiciel n’a pas changé, Parrot a travaillé avec Adobe afin de proposer des correctifs (lens correction) et notamment aplanir l’image enregistrée en RAW. Il est aussi possible que le correctif prenne en compte les défauts du couple capteur / optique notamment sur la gestion des couleurs et le vignettage. Les amateurs de photos aériennes devraient apprécier ce petit plus.
Du côté de la vidéo, on reste toujours en Full HD (1080p) à 30 images par seconde en H.264. Toutefois, une nouveauté intéressante fait son arrivée. Il s’agit de réaliser une prise de vue avec un angle parfaitement perpendiculaire au sol. Avec le premier Bebop Drone, le plan était légèrement incliné. Nous avons essayé cette option, qui fonctionne bien, mais qui nécessite d’éviter de faire bouger le drone, sans quoi la stabilisation numérique entre en action et laisse entrevoir les parties du capteur qui ne sont pas face à l’objectif, entraînant alors l’apparition de bandes noires.
De légères améliorations du design
Par rapport au premier Bebop Drone, le design est quasiment similaire. On note toutefois l’apparition d’une grosse LED rouge à l’arrière de l’appareil pour les vols nocturnes. Le positionnement des antennes Wi-Fi (intégrées dans les pieds) a été légèrement revu afin d’améliorer la réception du signal, ce qui donne au final une portée d’environ 300 mètres. Enfin, la coque en ABS a été renforcée par l’ajout de fibre de verre et les pieds ont été retravaillés pour être davantage résistants.
Le poids reste très contenu, avec 500 grammes sur la balance, et permet d’anticiper les futures réglementations qui devraient distinguer les drones de moins d’un kilogramme et les autres, comme nous l’avions vu au mois d’octobre. Le Bebop 2 se distingue en tout cas clairement des drones DJI qui pèsent plus d’un kilogramme.
Plus puissant, plus autonome
Parrot a revu la batterie de son drone, avec une nouvelle connectique qui fait oublier le côté amateur du premier Bebop Drone et surtout, une nouvelle capacité de 2700 mAh. Celle-ci permet alors d’augmenter l’autonomie du drone à environ 25 minutes de vol. Les hélices tripales ont également été revues, lui conférant une meilleure stabilité et surtout une puissance plus élevée.
Le Bebop 2 est donc capable d’atteindre une vitesse maximale de 60 km/h en 14 secondes puis de s’arrêter en 4,5 secondes. Il résiste à des vents jusqu’à 63 km/h et dispose d’une vitesse d’ascension de 5,6 mètres par seconde contre 2,5 secondes sur le premier Bebop Drone. Lors de la rapide prise en main du drone en intérieur (dans un manège équestre de 60 mètres de long), celui-ci s’est montré très maniable, même s’il est beaucoup plus rapide que le premier. Il faudra un test beaucoup plus poussé afin de voir si le comportement du Bebop 2 est très différent du premier, et notamment pour vérifier sa résistance supérieure aux rafales de vent.
Sous la coque du drone, on trouve toujours la puce maison P7 de Parrot, ce qui explique le peu de nouveauté du côté du traitement de la vidéo. Le Skycontroller a également été mis à jour, profitant des nouvelles batteries du Bebop 2 pour une autonomie de plus de 2 heures. Pour rappel, le Skycontroller est une manette qui sert également d’amplificateur Wi-Fi pour accroître la portée jusqu’à 2 km. Il est possible de brancher un écran HDMI ou des lunettes / casques afin de profiter du vol en immersion. Dommage que la latence soit toujours perceptible, même si les ingénieurs de chez Parrot nous ont confié avoir beaucoup travaillé sur cette question pour le Bebop 2. Enfin, il est désormais possible de modifier le mapping des boutons du Skycontroller.
Un SDK pour les développeurs tiers
Comme pour le Bebop Drone premier du nom, Parrot met à disposition des développeurs un SDK pour le Bebop Drone 2. L’année dernière, les développeurs se plaignaient d’un manque flagrant de documentation, rendant extrêmement compliqué le développement d’une application. Un rapide tour sur le site de Parrot permet de constater que les ingénieurs ont mis en ligne une documentation assez simple, mais qui devrait bien aider les bidouilleurs de l’air. Une bonne nouvelle, qui permettra peut-être de voir apparaître davantage d’applications tierces sur le Play Store et l’App Store pour piloter les Bebop Drone de manière innovante. Le Skycontroller (qui est sous Android) dispose lui aussi d’un SDK et il on peut imaginer, par exemple, la création d’une application permettant d’utiliser un Cardboard de Google pour piloter le drone et / ou la caméra avec des mouvements de tête.
FreeFlight 3 avec les plans de vol
Du côté logiciel, on trouve toujours FreeFlight 3, l’application Android et iOS de Parrot pour piloter le Bebop 2 Drone. Celle-ci est toujours aussi ergonomique, même si elle n’est pas forcément très bien pensée pour un usage sur un smartphone. Sur une tablette, c’est tout de suite beaucoup plus simple d’utilisation. L’application a été mise à jour en octobre dernier pour intégrer les plans de vol, en tant qu’achat in-app, facturé 19,99 euros. Les plans de vol permettent alors de demander au drone de réaliser des actions à l’avance, que ce soit pour modifier son altitude, sa direction ou encore la zone filmée par sa caméra. Pratique pour réaliser des plans vidéo très stables.
Deux tarifs, dont un qui refroidit
Le drone Parrot Bebop 2 est déjà disponible à un tarif de 549 euros, soit une hausse de 50 euros face à son prédécesseur. Un placement tarifaire que l’on trouve juste, mais forcément moins intéressant que le Bebop Drone premier du nom. Toutefois, à ce prix, aucun concurrent ne parvient à proposer un drone prêt à voler dès son déballage.
En revanche, le pack du Bebop 2 Drone avec le Skycontroller se négocie à 949 euros, soit une hausse de 100 euros par rapport à l’ancien Bebop Drone. Ce prix est beaucoup trop élevé et la concurrence propose des kits plus intéressants (on pense au Phantom 3 Standard de DJI) pour un prix inférieur, voire le Phantom 3 Advanced pour un prix légèrement inférieur à 1 000 euros. Ces drones sont toutefois beaucoup plus lourds et ont plus de mal à voler en intérieur, étant moins maniables.
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Test du Parrot Bebop Drone
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A 400 ok c'est intéressant. Il a de bonne fonction. Mais excuse moi d'être chiant, sur ton lien à 400€ rupture de stock et vendu sans la radio commande. Les liens que je trouvais moi c'était 800 en stock.
Sans caméra le blade se vend aux environs de 400, exemple ici :http://www.net-loisirs.com/drone-blade-350-qx3-bnf-p7384.html Ensuite une petite caméra full HD gran angle coûte 60, et une nacelle avec stabilisation automatique comme j'ai m'a coûtée 50. Tout est réglable, personnalisable, ça reste autre chose que le be-bop. Après ce n'est que mon avis. Cordialement
Hum pas vraiment... Le bebop 2 est à 550 de base avc caméra FHD intégrée ! Le blade je le trouve à 800 et quelques sans caméra... Rajouter une caméra à 50/100€ niveau qualité je pense pas qu'on arrive à celle du bepop... Et niveau autonomie, bepop 25min et le blade 15min...
The french bourne supremacy type of gadget @ a afordable consumer price,. Vive la France et les États Unis.
Le drone blade 350 qx 3 est prêt à voler au déballage et moins cher. Reste à fixer une petite camera que l'on peut aujourd'hui trouver à partir de 50 ou 100 euros. Ce modèle est un exemple parmi d'autres.
Article précédent : "une concurrence féroce autour de ce drone" et cet article "aucun concurrent ne parvient à proposer un drone prêt à voler dès son déballage" Ha d'accord ?
Merci pour tes explications ?
En fait c'est le logiciel qui se déplace dans le capteur. Puisque l'objectif est grand angle, ce dernier permet de couvrir également cet angle perpendiculaire. http://4.bp.blogspot.com/-ZH-UxfAu0Us/T5HjR6nUp6I/AAAAAAAAACM/QdUbrIsfNT4/s1600/Fisheye-3.jpg Sur cette image (en haut à gauche) c'est comme si le petit rectangle vert était l'image, et qu'il était possible de déplacer ce rectangle pour avoir une autre image.
j'oubliais un moment savoureux !!! un drone pour se filmer la nouvelle trouvaille après le selfies le dronefies , mais si je me rappelle bien au début des smartphones les selfies étaient surtout pratiqués par des ados boutonneux et pré-pubères en mal de reconnaissance et qui aujourd'hui sont presque trentenaires et cette mode a été récupérée par certains de leur parents . phénomène de société vous diront les psy ceux là même qui considèrent que trop de selfies était à considérer comme des personnes avec un fort "potentiel" a devenir psychopathe <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour tablette</a></i>
alors j'aime bien votre article . On voit c'est du grand professionnalisme !!!!! il faut savoir qu'il existe une règlementation, même pour un multirotor de loisir . Sachez que le vol nocturne est strictement interdit , d'autre part ce que vous décrivez comme l'utilisation d'un carboard s'appelle du vol en immersion ou FPV(first person view, puisque vous aimez tant les termes anglo-américain) et que cela aussi est strictement interdit sans un deuxième pilote pouvant a tout moment reprendre le contrôle de l'appareil. seul le vol a vue est autorisé . encouragez donc des geeks a utiliser ce genre d'appareils et quand vous prendrez 500 grs multiplié par le carré de la vitesse en pleine tête on en reparlera!!! conseillez donc plutôt les acheteurs potentiels d'évoluer dans un cadre bien défini à savoir un club d'aéromodélisme pour la sécurité de tous de plus c'est bien avec le vol en immersion vous pourrez très vite investir dans un nouvel appareil , c'est une technique qui ne s'improvise pas cela s'apprend avec des personnes expérimentées<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour tablette</a></i>
C'est un peu comme si le capteur photo (ou bien le drone lui-même) se déplace verticalement pour filmer, c'est ça ?
Je me suis mal exprimé, je voulais dire que cette fois-ci, il était possible de filmer de manière perpendiculaire par rapport au sol.
''Il s’agit de la possibilité de filmer à la verticale, parallèlement au sol.'' Vous voulez dire horizontalement ?
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