Huawei nie avoir fourni des informations au gouvernement chinois

 

Huawei veut redorer son blason. Le constructeur chinois vient en effet de publier sur son site un long document consacré à la cyber sécurité dans lequel Ken Hu, le vice-président du Conseil d’Administration de Huawei, nie avoir fourni des informations au gouvernement chinois.

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Le constructeur chinois Huawei tente de dissiper les soupçons autour de ses relations avec le gouvernement chinois. Dans un document baptisé Perspectives de Cyber-Sécurité, le groupe chinois se défend une nouvelle fois de fournir des informations au pouvoir du pays. Ken Hu, le vice-président du conseil d’Administration de Huawei a ainsi voulu assurer l’indépendance de son groupe :

Nous pouvons confirmer que jamais nous ne nous sommes vu demander, par un gouvernement ou une de ses agences, un accès à notre technologie, ou à des données ou des informations sur aucun citoyen ou organisation qu’il soit.

Le dirigeant a également garanti n’avoir « jamais reçu aucune instruction ou requête pour changer ses positions, ses politiques, ses procédures, ses matériels, logiciels, ses procédures d’embauche ou quel que soit d’autre que des suggestions afin d’améliorer les possibilités de cyber-sécurité« .

Huawei, un espion chinois ?

Les accusations concernant les liens de Huawei avec le gouvernement ne datent pas d’hier. En 2012 déjà, un comité de la chambre de Représentants avait tenté de fermer le marché américain aux chinois Huawei et ZTE en raison des soupçons pesant sur ses étroites relations avec le gouvernement chinois. Avant d’être fabricant de smartphones, Huawei était avant tout équipementier réseau et dès son arrivée sur le marché mondial à la fin des années 1990, le Chinois n’a pas été accueilli à bras ouverts, notamment par les États-Unis.

En juillet dernier, Michael Hayden, ancien dirigeant de la NSA et de la CIA, avait fait part de ses craintes lors d’un entretien donné à l’Australian Financial Times. Il n’avait pas hésité à qualifier le constructeur de « menace » pour son pays ni à confirmer l’existence de preuves d’espionnage sans accepter néanmoins d’être plus spécifique.

Face à la redondance de ce type de soupçons, Huawei multiplie les communiqués pour tenter de blanchir sa réputation. Le groupe avait même réagi au propos de Michael Hayden en parlant de « diffamation raciste » auquel le groupe est habitué depuis des années.


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