Avec un rachat de Bouygues Telecom qui tombe à l’eau et les publications de l’ARCEP qui ne sont que peu flatteuses, Free devait frapper un grand coup. C’est dorénavant chose faite avec l’offre de rachat du quatrième opérateur mobile des États-Unis. Dans un marché américain sans innovation et aux revenus/prix bien trop élevés – digne des pires cartels de l’histoire – Iliad pourrait y voir le Saint Graal. Xavier Niel chercherait-il à libérer les américains et à leur redonner du pouvoir d’achat ? Quoiqu’il en soit, l’histoire s’annonce animée ; les incessants rebondissements de la semaine nous font penser au rachat de SFR, de grands moments en perspective.
Le montage financier pour conquérir l’Amérique
Un ticket d’entrée assez élevé
S’acheter un opérateur aux États-Unis n’est pas une mince affaire. Il faut dire que les acteurs outre-atlantique ont une taille critique bien supérieure : on parle de 50 millions de clients pour T-Mobile (le plus petit des quatre opérateurs), deux fois plus pour les deux plus gros. Ainsi, racheter ne serait-ce que le plus petit opérateur des USA représente une somme énorme étant donné la valeur de l’opérateur sur les marchés.
En plus de cette valeur financière, la revente d’un opérateur dans un pays où le revenu par client est l’un des plus élevés du monde attire nécessairement les investisseurs à la recherche d’une rente. Cet intérêt pourrait lui conférer une valeur fiduciaire bien plus grande – à l’inverse du marché télécom français qui ne semble pas attirer les investisseurs étrangers. D’ailleurs, n’oublions pas que le troisième opérateur Sprint est passé sous pavillon japonais et T-mobile est sous pavillon allemand. C’est un marché bien différent du cas franco-français que nous avons l’habitude d’étudier.
Au final, l’offre d’Iliad – 15 milliards de dollars, soit plus que sa capitalisation boursière – pourrait se révéler bien trop basse pour rivaliser avec des concurrents bien plus riches et prêts à mettre la main à la poche. Sprint, le troisième opérateur du pays a déjà proposé 40 dollars par action, soit 20% de plus qu’Iliad, avant de se rétracter (nous y revenons plus loin). Les 10 milliards de synergie annoncés par Iliad peuvent surprendre du surcroît : les deux entreprises travaillant sur deux continents différents, ce chiffre paraît un peu trop élevé. Deutsche Telekom a très rapidement fait savoir qu’il estimait l’offre inférieur à ses attentes.
Des atouts concurrentiels
L’offre d’Iliad, bien que moins généreuse, a néanmoins l’avantage d’être formelle et pourrait même convaincre les régulateurs américains favorables au marché à quatre. Nous l’avons bien vu avec les négociations entre T-Mobile et Sprint qui se sont récemment achevées : la Federal Communications Commission (l’équivalent de l’ARCEP aux États-Unis) n’appréciant pas la menace d’un retour à trois. En l’état actuel du marché américain, un mouvement de consolidation pourrait ne pas être facile à justifier. La candidature d’Iliad a donc de quoi séduire, mais il pourrait ne pas être le seul en lice.
En effet, il est fort probable que d’autres acteurs se portent candidats au rachat de T-Mobile, on parle notamment de Dish Network Corp. Le marché du mobile est attrayant et la prise de contrôle du quatrième opérateur par cet acteur du satellite ne modifierait pas le paysage à quatre opérateurs. Néanmoins, la candidature du français Iliad pourrait séduire davantage si son histoire de trublion français traversait les frontières, car il est vrai que la position de T-Mobile est en tout point similaire à celle de Free Mobile en France : il est donc important qu’un tel trublion soit préservé. Avec Xavier Niel qui est allé encore plus fort en France, cela a de quoi nourrir les esprits et les rêves du côté américain où le prix de 500 Mo se situe aux alentours de 80 dollars (environ 60 euros) d’après l’UIT…
Les prochains feuilletons iront sans doute confronter les désirs de revente à bon prix des actionnaires de T-Mobile et ceux des usagers américains et des autorités antitrust. Les promesses seront sans doute différentes, un acteur américain reprenant T-Mobile le fera pour acquérir une rente importante, alors que Xavier Niel y verra son prochain terrain de jeu, alimentant son image de sauveur – un culte du personnage qui est maintenant l’identité de sa société. Conquérir les États-Unis pourrait être son Graal. On peut imaginer que s’il accède à la majorité au sein de T-Mobile, sa stratégie de conquête de nouveaux clients pourrait faire des dégâts.
La conquête de l’Ouest, version Xavier Niel
Nouvel équilibre tarifaire
On le rappelle souvent ici, le marché de la téléphonie mobile est un marché à forts coûts fixes : le coût de l’infrastructure représente la majeure partie des dépenses d’un opérateur. Il est alors évident que plus le nombre de clients est grand et plus le coût de l’infrastructure par client est faible (une réparation de la dépense, parfois permettant la mise en place de péréquation). Ainsi, augmenter le nombre de clients est une nécessité : plus il est grand et plus l’opérateur peut dégager des marges par clients.
Évidemment, le choix du prix demeure complexe : baisser les prix de quelques dollars permettrait en effet d’attirer de nouveaux clients – les usagers mobiles étant, le plus souvent, sensibles au prix (on dit que le marché est élastique). Cependant, baisser les prix de quelques dollars n’aurait pas forcément beaucoup d’impact ; les autres opérateurs peuvent contre-attaquer en engageant les mêmes baisses (voire davantage). Une stratégie risquée qui mène généralement jusqu’à une limite critique : le coût marginal. Cela n’a alors plus aucun intérêt parce que les opérateurs ne dégagent plus suffisamment de chiffre d’affaires pour couvrir les investissements dans l’infrastructure. Un brin risqué donc.
De tels marchés (à forts coûts fixes) ont tendance à garder un équilibre tarifaire et à éviter les confrontations sur ce terrain ; l’incitation à l’entente est forte. Finalement, le choix le plus intéressant pour conquérir des clients serait de faire comme en France : diviser les prix par 2, 3 ou plus. Là, les choses seraient différentes, car même si les autres opérateurs suivent, le choc marketing est énorme. Le cas de Free Mobile l’illustre bien : en bouleversant l’équilibre tarifaire qui s’était mise en place en France, Iliad prend le rôle de sauveur et le non-conformiste de Xavier Niel devient une identité autour de laquelle se forme une communauté. Aux États-Unis, les marges de manoeuvre sont énormes.
Le paysage concurrentiel aux Etats-Unis est beaucoup moins agressif que ce que nous avons l’habitude de connaître en France (…) Il y a un potentiel énorme, c’est presque trop beau pour être vrai
Une position similaire à Free Mobile
En cherchant à acquérir T-Mobile, Iliad pourrait s’offrir un opérateur en tout point similaire à Free Mobile. Mais, la ressemblance pourrait, justement, limiter l’impact d’un changement tarifaire « de choc ». T-mobile souffre des mêmes défauts que Free Mobile en France : un nombre de fréquences limité et un déploiement cantonné aux grandes villes. Et bien que ces tarifs soient beaucoup plus agressifs que ces concurrents, cela ne lui a permis de conquérir que 4,4 millions de clients en 1 an et demi ; à comparer à AT&T ou Verizon possédant chacun 100 millions de clients.
Du coup, il est difficile de savoir si le marché réagira aussi vite à une entrée fracassante d’Iliad sur le marché américain. Le marché n’est pas le même qu’en France ; il est tellement facile ici de changer d’opérateur que le marché en est devenu fortement élastique. Il n’est pas évident que le marché soit le même aux États-Unis. La confrontation tarifaire entre T-Mobile d’un côté et AT&T/Verizon de l’autre (avec des tarifs deux fois plus élevés) illustre bien le défi que représente le changement d’équilibre outre atlantique.
Les conséquences sur le paysage Français et Européen
L’acquisition d’un opérateur aux États-Unis pourrait avoir davantage de conséquences de notre côté. En cas de rachat, on peut par exemple imaginer que le roaming aux USA soit inclus dans les forfaits Free Mobile. Un changement intéressant pour le consommateur. Pour autant, au vu du prix d’achat éventuel, il est certain que les bénéfices de ce rachat se trouveront principalement ailleurs. Il y aura des millions d’euros de synergies (pas nécessairement plus étant donné la situation géographique différente des deux opérateurs), puis un coup marketing énorme : une communauté de fidèles internationalisée.
Avec une Europe qui tend vers la consolidation et la constitution d’opérateurs européens, accéder aux USA serait un premier pas vers l’internationalisation. Tout comme bon nombre de starts-up qui débutent dans la Silicon Valley, conquérir les États-Unis pourrait permettre à Iliad de conquérir l’Europe, grâce à la touche de crédibilité supplémentaire nécessaire quand de grosses sommes sont en jeu. Un bon coup stratégique finalement.
Concernant le cas français et plus particulièrement le mouvement de concentration que plusieurs acteurs et politiques souhaitent, difficile de dire ce que le rachat de T-Mobile pourrait changer. En effet, les intentions d’Iliad ne sont pas claires. Les précédentes discussions avec Bouygues Telecom se sont finies par un échec : ce dernier semble vouloir mener sa stratégie seul. Du coup, l’offre d’Iliad sur T-Mobile pourrait être un message à l’intention de Martin Bouygues pour dire qu’il va voir ailleurs. Mais, cela pourrait très bien ne pas remettre en cause un rachat de certains actifs de Bouygues Telecom, et même changer les positions de forces : Iliad pourrait se défendre de ne pas pouvoir mettre trop cher dans un rachat (du réseau exclusivement, du coup).
Soit vous nous dîtes que vous êtes réellement à vendre, soit nous nous tournons vers d’autres options qui peuvent rendre compliquées tout retour en arrière par la suite”
Le début d’un grand chambardement
Quoiqu’il en soit, il est fort probable qu’un rachat ne se fasse pas seul. Beaucoup d’intéressés pourraient se joindre à Iliad, comme des câblo-opérateurs américains ; une éventualité interessante qui pourrait permettre la mise en place d’offre quadruple play. Dans une telle situation, Iliad pourrait laisser les choses venir, ou surenchérir rapidement. Mais, tant que personne d’autres n’a fait d’offre ferme, les marges de négociations sont énormes. De notre côté, nous devrons attendre ; les choses promettent néanmoins d’être intéressantes et les épisodes devraient être tout aussi passionnants que dans le cas de la vente de SFR.
Tout comme pour le rachat de ce dernier par Numericable, ce type d’opération démontre que ce marché permet une disponibilité de capitaux assez impressionnants. Cela laisse présager des mouvements d’ampleurs similaires dans les années et décennies à venir. Les meilleurs scénarios prendront sans doute place en Europe où le nombre d’opérateurs est bien trop important comparé à d’autres pays de taille similaire (États-Unis et Chine notamment) : si Iliad peut s’offrir T-Mobile, alors quelles seront les limites pour des opérateurs comme Telefonica, Deutsche Telekom ou encore Orange qui sont, chacun, dix fois plus gros ?
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Et si la stratégie free était justement d'aller chercher des forfait super rentables aux US pour venir mettre une antenne 4G sur l'immeuble en face de chez toi ;)
oui sans compter qu'être plus petit permet plus de réactivité sur ces dossiers, certes les autres sont de gros navires de guerre mais plus long a déplacer...
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[…] – la maison mère de Free – a lancé une offre de rachat sur le quatrième opérateur américain, T Mobile. Xavier Niel a encore réussi un coup médiatique de premier ordre, même si pour le […]
C'est du pur troll ou vous êtes sérieux? Parce qu'en terme de raclures, le trio Bouygues/SFR/Orange n'était pas mal avant que Xavier Niel vienne tout casser avec son offre à 20€ sans engagement. Même si je n'apprécie pas toujours les décisions de Free (notamment au niveau de leur peering avec Google), il ne faut pas oublier que le 19,99€ sur les mobiles et le 29,99€ sur les fixes, c'est grâce à eux!
Il ne faut pas oublier le boulet d'un milliard d'euros que Free paye à Orange pour utiliser son réseau. Ça freine pas mal l'achat, la pose et le raccordement (câblé ou sans fil) d'antennes.
tu as raison free n'est qu'une bande de raclures qui prennent notre argent pour l'investire outre mer Xavier niel a bien dit qu'en france ils etaient arrivaient au bout des choses plus de pognon a se faire alors avec notre pognon ils vont investirs ailleurs comme les states pour faire de meme qu'en france mais a plus grande echelle les pourris
fausse excuse ... les accords ANFR sont là, il n'y a plus qu'à installer et activer les antennes
Non, mais le coup des 55 états, c'est un faux argument, parce que peut-être que c'est plus grand, mais y'a aussi un plus gros marché, donc plus d'économies de gros à faire. Par ailleurs, la France est un pays montagneux particulièrement difficile à couvrir par un réseau radio. Au États-Unis, quasiment pas de relief à part peut-être dans le nord-ouest. C'est donc beaucoup plus facile de couvrir, notamment avec des fréquences basses.
Tu es malheureusement obnubilé par ton cas particulier. La 4G Free, là où elle est disponible (c'est-à-dire à peu d'endroits) fonctionne globalement super bien à quelques exceptions près dont Metz fait partie. À ta place, je me réjouirais déjà d'être couvert 4G, parce que ça veut dire que le jour où ils déploient un mob-1, ça va dépoter sec. Pense à ceux qui ne sont même pas couverts par le réseau propre et qui doivent subir une itinérance plus que calamiteuse (je te renvoie vers les derniers résultat 4GMark, 28% d'échecs en global, ça veut dire mini 40% d'échec sur itinérance à vue de nez). Et si finalement, tu ne parviens toujours pas à t'en satisfaire, rien ne te retiens, alors profite de ta liberté, tu n'as aucune raison de rester (si ce n'est les 20 Go peut-être ;-) ). Deuxièmement, Free investit dans son réseau (même si ce sera toujours trop lent, malheureusement, c'est le secteur qui veut ça), et pour un réseau qui a deux ans et demi, je trouve qu'ils s'en sortent plutôt bien. Pas sûr que le réseau de Bouygues ait été si développé après deux ans et demi. Quant à pas avoir assez de thune, Free est l'une des entreprises les plus rentables des télécoms et ils ne distribuent pratiquement pas de dividendes en réinvestissant une grosse partie de leur CA.
Il y a 50 États aux USA, comme les 50 étoiles de leur drapeau, quand même... :p
L'argent pour l'infrastructure, ils l'ont en grande partie. Ce qu'ils n'ont pas, ce sont les pylônes pour poser les antennes, en partie à cause des associations qui t'expliquent que les ondes ça te donne des migraines et des cancers au cerveau et qu'on doit tous vivre dans des cages de Faraday.
Tant que on capte, je m'en fou... Mais les tarifs sont un peu près les mêmes. (sauf si on parle de la Data). (je vais tout convertir en €eur) Chez Bell, on parle de tout illimité avec 2go pour 44€ (65$ca) Et chez Verizon, on parle de tout illimité avec 250mb pour 34€ Et chez Free, on parle de tout illimité avec 20go pour 20€. La France est vraiment super en prix. Si Free s'exporte outre-atlantique, je prend direct. (Allez au US, et vous pourriez pas aller un peu plus haut, comme ça...?) ^^
Free ne pourrait-il pas améliorer son infrastructure avant d'aller dépenser son argent outre-Atlantique ? Car le "chevalier blanc" des télécoms a surtout un réseau plutôt mauvais... ça me fait penser aux acquisitions d'EDF il y a quelques années, réalisées au mépris de l'investissement sur notre sol.
free ferait mieux d'investir dans son infrastructure en france qui est la plus merdique avant d'allait chez les Ricains avec notre argent gagné en france et oui je suis chez free vers Metz et ont n'a un reseau 4g pourri de chez pourri sa me rend malade d'entendre sa de plus nous clients français ont ne gagneras que dalle avec se rachat . De toute façon ils n'ont pas assez de tunes pour rivalisé
merci énormément pour ce bel article ! très pro !: )<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Et les réseaux canadiens sont bien meilleurs.-------Envoyé depuis l'application Humanoid pour smartphone
si Iliad peut s’offrir T-Mobile, alors quelles seront les limites pour des opérateurs comme Telefonica, Deutsche Telekom ou encore Orange qui sont, chacun, dix fois plus gros ? => La différence c'est qu'Iliad est très très peu endetté et peut donc facilement avoir la confiance des banquiers (ce qui n'est pas le cas des opérateurs historiques).
esperons que Montebourg restera dans sa niche a chien-chien cette fois-ci. free n'a a mon avis pas grande chance vue les enjeux .<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
oui mais le Canada et Les États unis c'est pas du tout comparable a la France . En France on est en qqe sorte 1 seul état . Tandis qu'au US ta 55 état (ou 56 je sais plus) donc leur champ d'action est immense et sa coûte bien plus chère a couvrir et fournir tout comme le Canada qui est 50 fois plus grand que la France et très difficile a couvrir. Nous on ce plains de notre couverture réseau alors qu'en réalité on est bien mieu couvert qu'eux même si parfois on a du retard comme pour la 4G par exemple les US l'ont eu 2 ans avant nous si ce n'est plus car je me rappel des Galaxy Nexus 4G par exemple sorti qu'en Corée et aux USA (et Canada) . Date de fin 2011 alors que nous on commencer juste a avoir un peu partout le HSPA+ 21mbps ... lol <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
moi je pense que sa prouve que free ne peuvent plus baisser les prix en France ils ont atteint le seuil max et c'est sûrement une des raison qui les poussent a investir ailleurs .<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
C'est absolument faux. Je vis au Canada et je vais souvent aux USA. les prix aux USA sont largement supérieurs et terriblement merdiques<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
"...Dans un marché américain sans innovation et aux revenus/prix bien trop élevés – digne des pires cartels de l’histoire..." Et que dire du marché canadien qui est encore pire!
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