L’app de la semaine : mon visage devient un mème, à moi la gloire sur Internet

Le drop the mic de Barack Obama, les guillemets gestuels du Docteur Denfer ou encore Salt Bae qui assaisonne avec une perturbante sensualité ses morceaux de steak. Tous ces mèmes sont ultras célèbres et font partie intégrante du pan bienveillant de la culture web que nous chérissons tant, aussi absurde qu’hilarante et bizarre.

Si vous êtes un amateur de mèmes et de GIF, alors l’application Morphin pourrait fortement vous intéresser. Celle-ci propose une expérience assez amusante en remplaçant le visage des personnes immortalisées par les GIF les plus connus du Net par le vôtre.

Morphin – CGI GIF Studio

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Pour ce faire, l’application nécessite que vous preniez un selfie — avec une bonne lumière et une expression neutre. Grâce à cette photo de votre trombine, Morphin va modéliser votre visage en 3D pour l’intégrer dans les contenus de votre choix.

Un peu nul et très drôle

Notez que les GIF passent également par la case modélisation 3D. Le résultat est loin d’être parfait, mais il m’arrache toujours un sourire. Voici quelques exemples de créations que j’ai pu créer avec ma trogne.

On est très loin de ce que l’on pourrait considérer comme des graphismes de haute qualité ou d’une fidèle représentation de ma bouille. Mais c’est là tout le charme de cette application : une bonne dose d’humour, de l’autodérision et une pointe d’indulgence. Pour certains, l’expérience sera rigolote pendant seulement quelques minutes, pour d’autres — qui sait?? — Morphin peut éventuellement devenir un outil indispensable pour réagir à certains commentaires sur les réseaux sociaux.

Je terminerai avec deux détails sympathiques. Le premier c’est qu’il est possible d’ajouter un court texte sur le GIF que vous venez de créer histoire de le personnaliser encore un peu plus. C’est très sommaire, mais bienvenu. Le second, c’est que l’application propose de petits quizz de culture générale pendant que le traitement d’image a lieu.

Un bon moyen d’accumuler quelques connaissances pendant que l’on se prête à une activité assez futile, admettons-le.