À quelques jours seulement de son assemblée générale durant laquelle les frères Guillemot devraient se confronter à Vincent Bolloré, l’éditeur de jeux vidéo vient d’annoncer le rachat de Ketchapp, un éditeur mobile français extrêmement prolifique. Ubisoft annonce ainsi devenir le quatrième éditeur de jeux mobiles en nombre de téléchargements avec une moyenne mensuelle de 23 millions entre mars 2014 et aujourd’hui. Ketchapp seul atteignait déjà la cinquième place devant des géants comme King et Gameloft avant le rachat. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué.
Le free-to-play à l’honneur
Ubisoft possède sa propre production de jeux mobiles et propose essentiellement des titres dérivés de ses licences à succès, à l’instar de Rayman Adventures, Assassin’s Creed Identity, ou encore The Lapins Crétins : Big Bang. Certaines créations originellement pensées pour les consoles et les ordinateurs sont également directement portées, dont Soldats Inconnus ou des volets mythiques comme le premier Rayman ou Prince of Persia.
Ketchapp de son côté propose uniquement des jeux free-to-play très typés arcade. Il s’agit très souvent de jeux redondants infinis dont le but est d’attendre le meilleur score. Un concept efficace et rapidement addictif qui pousse à toujours relancer l’application à l’image de Stack ou de Make Them Fall.
Un accord gagnant-gagnant
En rachetant Ketchapp, Ubisoft s’offre une place de choix sur les stores mobiles, ainsi qu’un éditeur « hautement rentable » selon Jean-Michel Detoc, directeur exécutif d’Ubisoft. Le géant du jeu vidéo souhaite également « renforcer son expertise en publicité mobile » et apprendre de la stratégie de Ketchapp.
De son côté, Ketchapp s’offre un allié de taille et se fraye un accès à un catalogue de licences très prisées. Antoine et Michel Morcos, dirigeants de la firme, ont indiqué être « impatients de bénéficier de la créativité d’Ubisoft pour enrichir leurs titres actuels et futurs ».
Un achat peu anodin ?
À quelques jours de l’assemblée générale d’Ubisoft, les frères Guillemot montrent qu’ils sont capables de prendre des risques mesurés pour développer les bénéfices de l’entreprise. Une arme qui ne sera pas de trop pour tenir tête à Vincent Bolloré qui depuis octobre dernier cherche à prendre le contrôle d’Ubisoft.
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