Voitures électriques : quelle Wallbox choisir pour la recharge à domicile ?

 
Les acheteurs potentiels de voiture électrique souhaitent pour la plupart avoir une solution de recharge à domicile, ce qui permet d’avoir une batterie quasi pleine au quotidien, sans aucune contrainte. Pour ce faire, la wallbox est bien souvent nécessaire. Nous vous aidons à y voir plus clair dans ce dossier, entre les puissances de charge, câbles et autres particularités de ces bornes de recharge à domicile.
Wallbox SB Copper // Source : wallbox.com

Pour l’immense majorité des personnes souhaitant sauter le pas vers la mobilité électrique, la question de la recharge est un des points les plus importants. En effet, avec bien souvent une autonomie moindre que leurs homologues thermiques, et des temps de recharge relativement longs, les voitures électriques peuvent faire peur.

Passer d’un véhicule pouvant parcourir 600 kilomètres en toutes circonstances et qui n’a besoin que de quelques minutes de remplissage de réservoir pour continuer à rouler, à une automobile qui n’avale que 300 kilomètres et qui se recharge en 8 heures n’est pas forcément intuitif.

N’ayez crainte, lorsque vous ne faites pas de grands trajets, une voiture électrique peut être plus confortable que vous ne pouvez l’imaginer, à l’aide d’une solution de charge à domicile qui répond à vos besoins.

Wallbox, la solution confortable

Si une voiture électrique peut sans problème se recharger sur une prise domestique, la solution privilégiée à domicile est bien souvent la wallbox, et pour de bonnes raisons. En effet, les puissances de charge sont jusqu’à dix fois plus importantes avec une wallbox, permettant ainsi, vous l’aurez compris, de diviser le temps de charge par dix.

Si sur une prise domestique il est possible de charger à une puissance de 2,3 kW (230 V à 10 A), cela signifie qu’en une nuit de 10 heures vous n’aurez récupéré que 23 kWh, soit de quoi faire environ 100 kilomètres d’autoroute ou 150 kilomètres hors autoroute avec la majorité des voitures électriques.

Avec une wallbox, vous aurez la possibilité d’ajouter bien plus d’énergie dans la batterie de votre voiture électrique en un temps plus réduit, permettant non seulement de faire face à des imprévus, mais également de profiter de tarifs plus bas sur l’électricité si votre abonnement le permet (heures creuses ou super creuses par exemple).

L’immense majorité des véhicules électriques accepte jusqu’à 7,4 kW en monophasé (32 A), permettant ainsi de remplir complètement une Tesla Model 3 Grande Autonomie ou une Volkswagen ID.4 en dix heures de charge. Si vous avez un abonnement triphasé, une wallbox vous permettra de recharger à une puissance de 11 kW (16 A) et même 22 kW (32 A) si votre véhicule le permet. C’est le cas par exemple de la Renault Zoé, qui remplirait ainsi intégralement sa batterie en moins de trois heures.

Les points à vérifier avant d’acheter une wallbox

Si le principe de recharge d’une voiture électrique ne diffère pas de tout autre équipement (on branche, on charge), les puissances dont il est question ici sont bien loin d’un simple chargeur USB. Il existe quelques spécificités selon les wallbox disponibles qui méritent votre attention.

Délestage

Parmi les plus importantes, il y a la fonction de délestage, c’est-à-dire la capacité de réduire l’intensité du courant électrique de manière à ne pas dépasser ce qui est permis par votre abonnement. En effet, si vous êtes à la fois en train d’utiliser plusieurs appareils électroménagers tout en rechargeant votre voiture électrique, sans délestage, il se peut que la puissance demandée dépasse ce que votre abonnement permet. En s’assurant de choisir une wallbox qui permet le délestage, la charge de votre voiture s’adaptera en fonction de la puissance disponible restante.

C’est particulièrement adapté aux contrats qui privilégient les heures creuses par exemple, pendant lesquelles vous en profitez pour lancer les machines à laver, le ballon d’eau chaude ou tout autre appareil fortement consommateur. En y ajoutant la recharge d’une voiture électrique, la seule solution pour ne pas augmenter la puissance — et donc le coût — de votre abonnement électrique est bien souvent le délestage.

Détection du passage en heures creuses

Outre le délestage, il est intéressant de choisir une wallbox qui détecte le passage en heures creuses, pour avoir l’assurance d’une charge à moindre coût si votre contrat possède l’option tarifaire heures creuses. De cette manière, vous n’aurez pas à programmer la charge côté voiture pour qu’elle démarre et se termine à une heure précise, ce sera la wallbox qui s’en occupera.

Étanchéité

Enfin, si votre wallbox a vocation à être installée en extérieur, vérifiez bien la certification de l’indice de protection. Une borne certifiée IP54 vous assurera une protection contre les projections d’eau de toute direction et contre les infiltrations de poussière limitées, ce qui est nécessaire pour l’extérieur. Certaines bornes sont certifiées IP64, vous assurant ainsi une protection contre l’infiltration totale de poussière, ce qui devrait être privilégié autant que faire se peut.

Quelle wallbox choisir ?

Une fois les besoins recensés et les points à prendre en compte avant l’achat vérifiés, choisir sa wallbox reste encore un parcours difficile compte tenu de la variété de l’offre disponible. Certaines sont proposées à des prix très élevés (par exemple la borne HAGER XEV200 à 2 400 euros hors taxes), sans qu’il n’y ait d’intérêt pour le particulier à posséder cette borne plutôt qu’une autre.

Parmi l’offre disponible, plusieurs références ont retenu notre attention, combinant tarif compétitif et fonctionnalités avancées. La première est la borne de recharge WB-01 de VE-Tronic, qui apporte satisfaction à l’immense majorité des clients, et dont les avis sont positifs dans la communauté des conducteurs de voitures électriques.

La Wallbox de Mercedes

Comptez entre 590 euros et 680 euros pour cette wallbox en fonction de vos besoins (monophasé ou triphasé, câble de 5 mètres ou 7 mètres). Notez que le câble est attaché à la borne, ce qui est pratique car vous n’avez pas besoin au quotidien de brancher le câble côté borne, mais son installation ne sera donc pas compatible avec la norme NF C-15-100 régissant les installations électriques domestiques.

Les logements construits depuis novembre 2010 doivent respecter cette norme. Il vous faudra donc vous assurer que votre logement est plus ancien pour installer cette wallbox. Notez toutefois qu’une version proposant un obturateur — et respectant donc la norme NF C-15-100 — sera bientôt disponible.

L’offre proposée par l’entreprise wallbox (ça ne s’invente pas) est également intéressante car leurs bornes proposent une connectivité via l’application Wallbox, vous permettant ainsi de vérifier les données de charge et les statistiques sur une période choisie, mais aussi de programmer un planning de recharge au quotidien selon vos besoins.

Wallbox SB Copper // Source : wallbox.com

Plusieurs modèles sont disponibles, notamment le Copper SB qui offre un usage domestique avec un seul utilisateur, mais également un usage commercial avec identification via un badge RFID. C’est particulièrement adapté si votre borne de recharge se trouve dans un parking partagé mais que vous ne souhaitez pas que quelqu’un d’autre se branche sur votre infrastructure en votre absence.

Notez que cette wallbox Copper SB est certifiée programme Advenir, ce qui permet d’obtenir une aide allant jusqu’à 960 euros hors taxe par point de recharge si l’installation est faite en résidentiel collectif. Quel que soit votre choix de wallbox, vous bénéficiez d’un crédit d’impôt transition énergétique, égal à 75 % du montant des dépenses engagées dans la limite de 300 euros par système de charge. Un moyen de réduire la facture globale tout en bénéficiant d’une solution très confortable pour le quotidien.

Pour aller plus loin
Voitures électriques : comment installer une borne de recharge à la maison ?


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