L’intelligence artificielle devient plus humaine, et c’est ça le problème

 
Que s’est-il passé dernièrement dans le monde de l’intelligence artificielle ? Sergey Brin évoque les dangers liés à l’IA, des chercheurs du MIT tentent de recréer le fonctionnement d’une partie du cerveau et une grosse étude a départagé les assistants virtuels.

Sergey Brin, cofondateur d’Alphabet (Google), travaille sur des sujets liés à l’intelligence artificielle depuis plusieurs mois. Il vient de faire part de son inquiétude quant aux dangers de l’IA : il ne veut pas sous-estimer les dangers associés à l’immense potentiel de ce secteur. Il ne mâche pas ses mots dans la lettre adressée aux actionnaires d’Alphabet, il parle même de « renaissance technologique » quand il évoque la période actuelle et les développements incroyables que l’on connaît dans le domaine de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle : elle devient humaine, et c’est ça le problème

Mais si les progrès que l’IA présente un énorme potentiel, le cofondateur de Google insiste sur le fait que l’on ne doit pas sous-estimer les dangers associés : « de tels outils puissants apportent avec eux de nouvelles questions et de nouvelles responsabilités ». En fait, il se réfère aux suppressions d’emplois, mais aussi aux problèmes posés par le développement des voitures autonomes. Pas de scénarios apocalyptiques où l’IA prendrait le pouvoir dans le style Skynet, mais Sergey Brin préfère insister sur les risques réels engendrés par le développement d’une technologie jamais vue auparavant dans l’histoire humaine.

Sergey Brin

Vous pouvez retrouver la lettre adressée aux actionnaires de Sergey Brin sur le site d’Alphabet, elle évoque de nombreux autres sujets très intéressants.

Pour aller plus loin
Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ?

Objectif : rendre les interactions plus naturelles

Il ne se passe un jour sans une actualité liée à l’intelligence artificielle : une équipe de chercheurs du MIT serait en mesure de reproduire une partie du fonctionnement du cortex cérébral humain pendant la lecture, plus simplement : ils ont simulé ce qui permet à un réseau de neurones d’analyser la parole et même de la musique aussi bien que nous le faisons, comme le fait de comprendre le contexte d’un discours ou reconnaître le genre d’une chanson même après quelques secondes, dans un environnement bruyant.

Ce n’est pas une capacité en soi, mais cela permettra de développer les algorithmes de deep learning capables de transformer des interactions plus naturelles et « humaines », similaires à celles observées dans le film Her de Spike Jonze, dans lequel nous interagirons de manière simple et directe, comme si nous parlions à un autre être humain. Comprendre le contexte permettrait également à Facebook de mieux détecter un discours raciste.

Les assistants virtuels se font la guerre

Mais si l’avenir nous réserve des merveilles et des dangers, les assistants virtuels actuels mènent une bataille actuellement. Une étude de Stone Temple, impliquant Google Assistant (à la fois dans la version smartphone et Google Home), Amazon Alexa, Microsoft Cortana et Apple Siri, vient de livrer quelques conclusions.

Les chercheurs ont identifié plusieurs centaines de questions sur un éventail de sujets très différents : ils ont enregistré les réponses, les incompréhensions, les tentatives de réponses, mais aussi les réponses qui contenaient des données plus poussées.

La première place a été attribuée à Google Assistant, qui a donné les réponses les plus précises, tandis qu’à la fin on trouve Apple Siri, ce qui confirme que le premier assistant numérique de l’histoire est aussi celui qui a le moins évolué au fil des ans. Cortana est juste derrière. On remarque également que les assistants ont globalement perdu en pertinence entre 2017 et 2018, bien qu’ils répondent à davantage de questions.

 


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