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C’est fait, Donald Trump a profité d’une réunion de cabinet à la Maison Blanche, avec Elon Musk dans le décor, pour annoncer des droits de douane de 25 % sur les produits européens. Une décision qui va aussi toucher le Canada et le Mexique à partir du 2 avril.
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Commençons par le b.a.-ba : les droits de douane, c’est une taxe que les États-Unis vont appliquer sur les produits importés d’Europe (et bientôt du Canada et du Mexique). Objectif affiché par Donald Trump ? Réduire le déficit commercial américain, qu’il estime à 300 milliards de dollars avec l’Europe – même si Bruxelles conteste et parle plutôt de 157 milliards pour les biens seuls.
Mais dans cette bataille économique, la tech n’est pas épargnée. Pourquoi ? Parce que beaucoup de composants essentiels – puces électroniques, écrans, batteries – viennent d’Europe ou passent par des chaînes d’approvisionnement mondiales qui incluent ces pays taxés.
Les prix vont augmenter
Un exemple ? Une usine en Allemagne qui fabrique des semi-conducteurs. Avec 25 % de taxes en plus, son prix grimpe pour les entreprises américaines comme Apple ou Tesla. Résultat ? Soit ces boîtes absorbent le coût (et leurs bénéfices fondent), soit elles répercutent ça sur nous, les consommateurs. Votre prochain iPhone pourrait donc coûter un peu plus cher, ou alors les fabricants pourraient chercher des alternatives ailleurs, en Asie par exemple. Mais déplacer toute une chaîne de production, ça ne se fait pas en claquant des doigts.
Et puis, il y a Elon Musk, présent à cette réunion. Le patron de Tesla et SpaceX n’est pas là juste pour faire joli. Donald Trump l’a souvent cité comme un allié dans sa vision économique. Avec ces droits de douane, les entreprises américaines comme Tesla pourraient être encouragées à produire davantage sur le sol américain pour éviter les taxes sur les importations. Ça s’appelle le protectionnisme. Pour Elon Musk, ça pourrait être une aubaine : moins de dépendance aux fournisseurs étrangers, plus de contrôle sur ses usines aux États-Unis.
Mais attention, c’est à double tranchant. Tesla utilise aussi des pièces européennes pour ses voitures électriques. Si ces composants deviennent plus chers, ça pourrait compliquer la vie de Elon Musk et d’autres géants de la tech.
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Sans parler des représailles possibles : si l’Europe décide de taxer les produits américains en retour, les iPhone ou les Pixel exportés là-bas pourraient aussi prendre une claque.
De plus, l’automobile est clairement dans le viseur. Pourquoi ? Parce que l’Europe, et surtout l’Allemagne, exporte beaucoup de voitures vers les États-Unis. Des marques comme Volkswagen, BMW ou Mercedes-Benz envoient des centaines de milliers de voitures outre-Atlantique chaque année. Avec cette taxe, ces voitures vont être bien plus chères sur le marché américain.
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Pour nous, utilisateurs, l’impact pourrait se faire sentir à plusieurs niveaux. D’abord, sur les prix : si les coûts grimpent pour les fabricants, ne rêvez pas, ils ne vont pas hésiter à nous les refiler. Ensuite, sur l’innovation : des chaînes d’approvisionnement perturbées, ça peut ralentir la sortie de nouveaux gadgets. Et enfin, sur la géopolitique de la tech : cette guerre commerciale pourrait pousser les États-Unis et l’Europe à développer leurs propres “champions” technologiques.
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