Le passage des processeurs x86 d’Intel aux puces Apple Silicon, basée sur l’architecture ARM, a été l’occasion d’une montée en gamme importante pour la totalité des Mac. Plus performantes, infiniment plus efficaces en énergie, les puces « M » ont permis aux ordinateurs d’Apple d’entrer dans une nouvelle ère. Quant à l’architecture ARM, elle est employée sous une forme ou une autre dans la majorité des produits d’Apple.
Pourtant, la firme à l’origine de ce succès ne profiterait pas vraiment d’une juste rétribution pour ses services.
C’est ce que l’on apprend de The Information, qui rapporte qu’Apple paierait moins de royalties que prévu auprès du britannique ARM, à l’origine du design éponyme servant de fondations technologiques aux puces Apple Silicon. Cette situation, à l’avantage d’Apple, a néanmoins vocation à perdurer : la marque ayant récemment signé un nouvel accord à très long terme avec ARM, pour continuer d’exploiter ses licences « au-delà de 2040 ».
Softbank, propriétaire d’ARM, aurait tenté de renégocier… sans succès
Dans le détail, on découvre qu’Apple verse moins de 30 centimes par puce à ARM, et ce, sans prendre en compte les appareils auxquelles elles sont destinées. A priori, Apple paye donc la même commission à ARM pour une puce à basse consommation employée sur un HomePod, un Apple TV, ou sur une Apple Watch… que pour un processeur à hautes performances installé à bord d’un Mac, d’un iPhone ou d’un iPad.
Toujours selon les détails obtenus par The Information, Apple aurait d’ailleurs négocié de façon à ce que le nombre de cœurs de chacune de ces puces n’entre pas en considération dans le calcul des royalties versées à ARM. Cette situation aurait conduit à un mécontentement du côté de l’entreprise britannique, qui aurait néanmoins continué d’offrir les mêmes prix à Apple. Il faut dire que le géant de Cupertino reste son principal client (et probablement le plus prometteur).
La piste RISC-V pour ne plus rien payer du tout ?
En 2017, Softbank, propriétaire d’ARM, aurait néanmoins tenté de renégocier les droits de licences et surtout les frais imposés à Apple pour l’utilisation du design ARM. Mais sans obtenir gain de cause. Sur le moment, l’entreprise avait fait valoir qu’Apple payait plus pour le plastique qui maintient l’écran de ses nouveaux iPhone… que pour les royalties dues à ARM.
Il se murmure néanmoins qu’à la faveur du contrat signé en septembre, ARM continuerait de négocier avec Apple pour obtenir le versement de royalties plus importantes. Mais les chances de succès semblent faibles tant le client Apple est crucial.
Comme le rapporte WCCFTech, Apple chercherait d’ailleurs un moyen de ne plus rien payer du tout à ARM, en se passant complètement de ses services et de ses licences.
La firme aurait commencé à travailler sur la conception de puces basées cette fois sur l’architecture open source RISC-V, afin de réduire (voire supprimer), sa dépendance aux designs d’ARM. Un projet à long terme qui n’aboutira néanmoins à rien de concret avant de très longues années.
Téléchargez notre application Android et iOS ! Vous pourrez y lire nos articles, dossiers, et regarder nos dernières vidéos YouTube.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix