Facebook teste actuellement le déverrouillage de Messenger par reconnaissance faciale

Messenger bientôt presque aussi sécurisé que votre application bancaire ? Facebook y travaille. Le groupe teste actuellement le déverrouillage des conversations de son application de messagerie par Face ID et Touch ID sur les terminaux iOS. Cette nouveauté, qui permettra aussi de déverrouiller Messenger à l’aide d’un simple mot de passe, pourrait faire son arrivée sur Android au terme des tests menés actuellement par Facebook. L’utilisateur pourra enfin sélectionner une durée après laquelle l’application se verrouillera automatiquement pour se préserver des regards indiscrets. Il faudra alors s’authentifier pour avoir de nouveau accès aux échanges.

Une nouveauté liée au mode de déverrouillage par défaut de l’appareil

Testé auprès d’une petite portion seulement d’utilisateurs d’iOS, le déverrouillage de Messenger par Face ID s’inscrit dans une volonté affichée par Facebook de rendre ses services plus sûrs. Il y a peu, la firme repensait par exemple le système de notifications de Messenger pour une sécurité accrue et une meilleure prévention des arnaques.

« Nous voulons donner aux gens plus de choix et de contrôle pour protéger leurs messages privés. Récemment, nous avons donc commencé à tester une fonctionnalité qui vous permet de déverrouiller l’application Messenger en utilisant les paramètres de votre appareil », lit-on d’un communiqué transmis à Engadget par un porte-parole de Facebook. « C’est une couche supplémentaire de confidentialité pour empêcher quelqu’un d’autre d’accéder à vos messages ».

Cette nouvelle fonctionnalité arrive sur Messenger quelques années après l’introduction des « Conversations secrètes », qui permettent notamment l’envoi de messages chiffrés. L’année dernière, Mark Zuckerberg avait annoncé à ce propos qu’il prévoyait, à terme, de proposer par défaut le chiffrage de bout en bout sur Messenger. On apprenait néanmoins en début d’année grâce à Wired qu’une telle fonctionnalité mettrait probablement plusieurs années avant d’arriver sur l’application de messagerie instantanée de Facebook.