Beats présentait en avril 2019 sa première version d’écouteurs true wireless, les Powerbeats Pro. Ces derniers reprenaient les éléments des Powerbeats classiques tout en se séparant définitivement d’une connexion filaire. La marque propose en effet depuis plusieurs années une gamme d’écouteurs Bluetooth étant toujours physiquement reliés entre eux par un cordon. C’est cette gamme qui vient d’être renouvelée, plus de 3 ans après la sortie des Powerbeats 3. Au programme : un nouveau design pour un maintien optimal, une autonomie monstre de 15 heures, une recharge rapide, une nouvelle puce pour une connexion plus stable, sans oublier un son « puissant ».
Notez que s’il s’agit bien de la quatrième version, la marque a simplement décidé de la nommer « Beats Powerbeats ». Comprenez que cette version devient la nouvelle et seule référence de la gamme Powerbeats : les anciens modèles ne sont plus référencés sur le site officiel.
Fiche technique des Beats Powerbeats 4
Beats Powerbeats 4 | |
---|---|
Style | Intra-auriculaires |
Réduction de bruit | Passive |
Boutons | Volume, multifonction et alimentation |
Étanchéité | Eau et transpiration (aucune norme officielle communiquée) |
Autonomie annoncée | 15 heures |
Port de recharge | Lightning |
Masse | 26.3 grammes |
Boîtier de charge | Non |
Ce test a été réalisé avec un modèle acheté par l’auteur de l’article. L’auteur a respecté les règles de sécurité sanitaire en vigueur dans le pays où le test a été réalisé.
Nouveau design pour un meilleur confort d’utilisation
Beats a revu le design de ses Powerbeats. En plus de reprendre la même forme d’arceau que les Powerbeats Pro, le câble reliant les deux écouteurs poursuit désormais le corps de ces arceaux, là où celui des Powerbeats 3 débutait de l’autre côté. Comprenez que ce nouveau design rend le câble moins gênant : une fois les écouteurs insérés, ils viennent naturellement se poser sur la nuque. Notez qu’il est toujours possible de faire passer le câble devant le cou, mais je ne conseille pas vraiment cette technique : en plus de ne pas respecter le travail des designers de Beats, vous vous assurez une perte totale de style.
Le système d’arceau permet sans surprise un excellent maintien
Là où les deux écouteurs des Powerbeats Pro embarquent les mêmes boutons de contrôle, seul l’écouteur droit des Powerbeats propose le bouton pour le volume et celui pour les interactions classiques (pause, lecture, musique suivante et précédente). Le logo « B » situé sur l’écouteur gauche n’est en effet pas cliquable, mais on trouve tout de même un bouton de contrôle sur cet écouteur, qui sert à allumer et éteindre l’appareil. Eh oui, les Powerbeats n’ont pas de boîtier de charge puisqu’ils ne sont pas complètement sans-fil : il faut les recharger en utilisant le port Lightning placé sous l’écouteur droit.
Une LED est également présente sur l’écouteur gauche
Les Powerbeats embarquent cette année la fameuse puce H1 qui équipe déjà la seconde génération d’AirPods, les AirPods Pro, le casque Solo Pro ainsi que les Powerbeats Pro — Apple détient Beats depuis 2014. Sur le papier, cette puce assure une amélioration de la connexion et l’activation à la voix de Siri. L’appairage sur iOS est donc identique à celui des AirPods : il suffit d’allumer les écouteurs à proximité de son iPhone pour que la jolie petite animation fasse son apparition.
Sur Android, il est nécessaire de passer par le menu Bluetooth pour connecter les écouteurs lors de la première utilisation, cela demande quelques étapes de plus, mais l’appairage reste très rapide. Il est également possible d’utiliser l’application Beats disponible sur le Play Store pour se rapprocher de l’expérience iOS, mais cela ne marche pas à tous les coups — autant réaliser un appairage manuel. L’application ne propose pas d’égaliseur, mais elle permet au moins de connaître le pourcentage de batterie restante des écouteurs et de les mettre à jour. Sur iOS, le niveau de batterie des écouteurs est affiché dans la section des widgets.
Les indications du niveau de batterie sur Android et iOS
À peine allumés, les écouteurs se connectent automatiquement à mon Pixel 3 XL, et je ne déplore globalement aucun problème de connexion après trois semaines d’utilisation. Si la connexion est très stable, attention à ne pas trop s’éloigner de son téléphone : la portée des écouteurs est raisonnable, sans plus. Il m’était par exemple impossible de laisser mon téléphone au sol et de courir plus de 20 mètres sans subir des coupures de musique. Comme d’habitude, les plateformes comme YouTube et Netflix compensent le léger délai entre les écouteurs et la source, mais la latence des Powerbeats se fera sentir sur les applications non optimisées — je pense ici aux jeux mobiles.
Les Powerbeats ne proposent pas de connexion multipoint, mais puce H1 oblige, il est possible de les connecter simultanément avec une autre paire d’écouteurs sur iOS — si tant est qu’elle embarque également une puce H1 ou W1. Il est donc possible d’écouter la même musique que votre partenaire running ou même de partager un film dans l’avion. Un rapide test avec des AirPods m’a permis de vérifier que cette option fonctionnait bien.
Terminons cette partie sur une note négative. Quelle ne fut pas ma déception lorsque j’ai appris que ces nouveaux Powerbeats ne proposaient pas de mise en pause automatique de la musique lors du retrait d’un écouteur ! Ces nouveaux Powerbeats n’ont en effet pas hérité du capteur de présence/accéléromètre de la version Pro. Dommage, cette fonctionnalité est vraiment appréciée sur des écouteurs sans-fil qui se veulent au goût du jour. Apple nous rappelle ici que ces nouveaux Powerbeats ne font pas partie de la gamme Pro : il ne fallait pas non plus trop en demander. Notez que la page produit fait étrangement mention d’un « accéléromètre détecteur de mouvement » sans justifier son existence.
Un cordon pratique, mais parfois gênant
Les Powerbeats sont confortables et agréables à utiliser. Le maintien se doit d’être excellent puisque ces écouteurs sont avant tout dédiés aux sportifs, et c’est bien le cas : je n’ai jamais eu à remettre les arceaux de maintien en place lors de mes sessions de course à pied ou pendant mes séances Freeletics.
Les arceaux des Powerbeats 4
Ce système d’arceau a déjà fait ses preuves sur les Powerbeats Pro, et il est ici sans surprise très efficace. Notez qu’il ne faut pas hésiter à déformer un peu les arceaux pour les ajuster au contour de l’oreille. Quatre paires d’embouts sont d’ailleurs présentes dans la boîte, de quoi combler un maximum d’oreilles.
Le cordon ne m’a jamais gêné lors de mes sessions de sport puisqu’il est assez lourd pour ne pas sauter à chaque foulée. Le mou du câble pend parfois légèrement plus à gauche qu’à droite au niveau de mes épaules, mais rien d’anormal pour des écouteurs sans-fil reliés par un cordon. Beats aurait néanmoins pu intégrer un petit clip pour ajuster la longueur du câble, qui restait parfois collé à ma nuque transpirante et me gênait ainsi lorsque je tournais la tête avant de traverser la route par exemple. Cette gêne n’est pas rédhibitoire, car le câble se fait assez rapidement oublier pendant le sport, mais certaines personnes la trouveront trop importante. Un câble un peu moins long et/ou l’ajout d’un petit clip d’ajustement dans la boîte auraient sûrement réduit ce problème. Dommage.
La marque affirme d’ailleurs que ces écouteurs sont résistants à l’eau et à la transpiration, mais il n’est fait mention nulle part d’une norme IP — ils ont très bien résisté à une fine pluie et à ma transpiration un peu moins fine.
Le cordon s’est révélé plus pratique que je ne le pensais. Il est en effet assez agréable de pouvoir temporairement laisser les écouteurs pendre autour de son cou sans avoir à les garder en main — je ne sais jamais où mettre mes Powerbeats Pro dans ces situations. Si l’on sort du cadre sportif, le cordon des Powerbeats les rendra assez pratiques lors des longs voyages ou lors des passages à l’aéroport par exemple. Sachez à ce sujet que je n’ai jamais ressenti de gêne particulière pendant des longues sessions d’écoute, mais je dois bien avouer que les retirer de mes oreilles après plusieurs heures ne faisait pas de mal. Attention, les Powerbeats sont des écouteurs intra-auriculaires et la présence d’arceaux rend peu agréable une utilisation la tête posée contre un oreiller.
En ce qui concerne les boutons de contrôle, je les ai trouvés très réactifs et surtout bien conçus : ils tombent facilement sous le doigt et le « clic » lors de l’appui se fait bien ressentir. J’ai souvent eu le mauvais réflexe d’appuyer sur le bouton d’allumage situé sur l’écouteur gauche en voulant contrôler le volume (situé sur l’autre écouteur), mais Beats avait prévu le coup puisque ce bouton d’allumage nécessite d’être pressé pendant au moins une seconde avant d’éteindre les écouteurs. Cette attention au détail peut sembler futile, mais est en réalité très pratique : les Powerbeats ne s’éteignaient pas à la moindre de mes inattentions.
Le même son entraînant que la version Pro
Il est important de comprendre que même si les Powerbeats sont des écouteurs intra-auriculaires, ils ne rentrent pas pour autant complètement dans le conduit auditif. Il n’en ont tout simplement pas besoin, car le maintien et la stabilité des écouteurs sont assurés par les contours d’oreilles. Ainsi l’isolation passive de ces écouteurs n’est pas flagrante, ce qui permet de rester un minimum alerte lors des sessions de course à pied — pour entendre les voitures arriver par exemple. Notez que ces écouteurs ne proposent pas de réduction de bruit active. La musique subit malgré tout peu de perte et on arrive sans souci à entrer dans sa petite bulle le temps d’un entraînement sportif.
Je n’ai d’ailleurs remarqué aucune différence flagrante entre le son offert par les Powerbeats Pro et ces nouveaux Powerbeats, et j’ai ainsi les mêmes commentaires à émettre que lors de mon test de la version Pro : ces écouteurs sont avant tout destinés aux sportifs, et on ne peut donc pas leur reprocher leur attrait pour les basses. On retrouve en effet la signature sonore de Beats, mais cette dernière a positivement évolué depuis le rachat de la marque par Apple : les basses sont toujours mises en avant, mais n’écrasent pas pour autant le reste des fréquences. Les voix sont bien détachées des instruments et les aigus se montrent assez percutants.
Le rendu sonore proposé par cette nouvelle version des Powerbeats reste équilibré et surtout polyvalent même si le rendu est parfois légèrement plus brouillon sur des morceaux comportant beaucoup d’instruments. Rien de particulier n’est à signaler concernant la gestion de la stéréo.
Un rendu sonore percutant et surtout motivant
Revenons sur ces basses. Elles sont profondes et précises et offrent un rendu sonore percutant et surtout motivant. Cette signature sonore permet par exemple de saisir toutes les subtilités du magique F.U.Y.A de C2C : laisser le dynamisme des basses gérer les différents drops de ce morceau était très immersif. Attention tout de même à ne pas pousser le volume un peu trop haut pour ne pas accélérer la fatigue auditive — je n’ai jamais eu à dépasser les 70 % de volume.
Les performances des deux micros intégrés sur l’écouteur droit sont très bonnes en intérieur : mon interlocuteur savait que je n’utilisais pas le micro de mon téléphone, mais pouvait clairement entendre mes propos. Les choses se corsent sans surprise dans la rue, même si ma voix restait bien discernable par rapport à mon environnement. Elle devenait cependant presque inaudible dans les transports en commun, mais ce n’est pas étonnant pour des écouteurs sans-fil n’ayant pas de micros dirigés vers la bouche de l’interlocuteur.
Les mêmes remarques s’appliquent à la fonctionnalité « Dis Siri » sur iOS. Notez qu’il est également possible d’invoquer Google Assistant sur Android, mais il faut pour cela presser le bouton multifonction de l’écouteur droit pendant deux secondes et attendre une autre seconde avant de faire sa requête, ce qui n’est pas très agréable au quotidien.
Ils se fatigueront après vous
Les Powerbeats Pro nous avaient surpris par leur excellente autonomie, et les nouveaux Powerbeats semblent tout avoir pour en faire autant, si ce n’est plus : la présence d’un câble reliant les deux écouteurs devrait laisser un peu plus de place pour nicher les composants, et donc pour intégrer une batterie plus conséquente.
Les écouteurs ont tenu 19 heures et 40 minutes, ce qui est tout simplement excellent
Beats affirme d’ailleurs que ses nouveaux écouteurs sont capables d’atteindre un maximum de 15 heures d’autonomie, performance plus souvent atteinte sur des casques sans-fil que sur des écouteurs sans-fil. Pour vérifier cela, j’ai tout simplement laissé tourner une playlist YouTube Music et attendu que les écouteurs s’éteignent, le tout à un volume plus que raisonnable pour la majorité des situations — à savoir 75 %. Les écouteurs ont tenu 19 heures et 40 minutes, ce qui est tout simplement excellent.
Beats ne s’arrête pas en si bon chemin et promet jusqu’à 1 heure d’écoute pour seulement 5 minutes de charge. J’ai ici aussi voulu vérifier ce chiffre, et mes écouteurs se sont éteints après 1 heure et 42 minutes — volume toujours fixé sur 75 %. Pas de panique si vos Powerbeats sont totalement déchargés avant une session sportive ou un départ en vacances : quelques minutes de charge suffisent presque à couvrir un Lyon-Paris. Sachez enfin que mon modèle aura mis 1 heure et 33 minutes à se charger totalement via le câble Lightning fourni dans la boîte.
Comme je le rapportais déjà dans mon test des Powerbeats Pro, Beats semble être l’une des rares marques à offrir une autonomie supérieure à celle communiquée, et on ne va pas s’en plaindre. L’autonomie proposée par ces écouteurs est impressionnante et surtout rarement atteinte dans cette catégorie de produits. Bref, vous avez quelques marathons devant vous avant que les Powerbeats ne vous lâchent.
Un prix plus que raisonnable
Les nouveaux Powerbeats sont proposés au prix de 149,95 euros là où les Powerbeats 3 demandaient 199,95 euros à leur sortie en 2017. Une belle baisse de prix accompagnée d’un gain en autonomie et d’un nouveau design. Les Powerbeats sont disponibles dès maintenant sur le site Apple ou sur Amazon et La Fnac. Ils sont proposés en noir, blanc ou rouge.
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix