Annoncé en novembre, le rachat par Google du fabricant d’accessoires connectés FitBit pour 2,1 milliards de dollars fait tiquer les autorités américaines. Soucieux de museler Google et maintenir à un seuil acceptable sa soif de données personnelles, le Département de la Justice s’est associé à la Federal Trade Commission pour étudier de très près ce projet de rachat au travers d’une enquête chapeautée par la première des deux entités. Cette dernière pourrait résulter à l’adoption de clauses supplémentaires visant à priver Google de la totalité ou d’une partie des données collectées par les appareils de FitBit.
L’autre alternative évoquée par WWCCFTech est plus radicale : elle consisterait en une annulation pure et simple de ce projet de rachat ; projet qui mérite encore, rappelons-le, d’être définitivement entériné.
L’absorption par Google des données collectées chez FitBit, une crainte légitime…
Dès l’annonce de ce projet de rachat, des voix s’étaient levées au sein des associations de protection des consommateurs pour dénoncer l’absorption potentielle, par Google, des données glanées au moyen des différents wearables commercialisés par FitBit, spécialisé dans les accessoires de suivi d’activité physique, notamment. Des inquiétudes justifiées, car si Google souhaite officiellement profiter de cette acquisition pour commercialiser ses propres produits sous WearOS, il va de soi que la récupération des données personnelles stockées par FitBit serait une manne substantielle pour Google, qui tire une majorité de ses revenus de l’exploitation de ce type d’informations à des fins publicitaires.
Signe qui ne trompe pas, Facebook, lui aussi très friand de ces données, a également tenté de racheter Fitbit cet automne. Le groupe de Mark Zuckerberg aurait ainsi mis près d’un milliard de dollars sur la table avant de s’incliner face à son rival de Mountain View au jeu des enchères.
Comme le rappelle WCCFTech le Département américain de la Justice est déjà engagé dans une enquête portant de manière plus générale sur les inquiétudes croissantes quant au monopole de Google dans certains secteurs. L’entité s’emploie donc d’ores et déjà à scruter les activités du géant californien. Reste que l’inquiétude s’étend aussi aux actionnaires de FitBit… mais pas tout à fait pour les mêmes raisons. L’annonce de cette enquête — et le spectre d’une annulation éventuelle d’un rachat par Google — ont généré sur une semaine une chute de 70 % du cours des actions de la marque.
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Et quand Google a pris une part de fossil, ça a donné quoi ?
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