Très compact et qui peut donc être facilement déplacé, le vidéoprojecteur Hisense C1 embarque toutes les technologies de correction automatique d’image pour une installation en quelques secondes. Une fois lancé, le système Vidaa est aux manettes et sa source de lumière triple laser s’active pour une gestion optimisée des couleurs et prometteuse d’une très belle image. Supportant les technologies HDR10+ et Dolby Vision pour profiter des contenus de services de streaming disponibles, il est capable de diffuser une image sur un maximum de 300 pouces avec une définition Ultra HD. Il vient concurrencer le Xgimi Horizon Ultra que nous avons aussi testé.
Fiche technique
Modèle | Hisense C1 |
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Dimensions | 245 mm x 179 mm x 216 mm |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 65 pouces, 300 pouces |
Compatible HDR | HDR10, HDR10+, Dolby Vision |
Ports HDMI | 2 |
Compatible Surround | Dolby Atmos |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Puissance des haut-parleurs | 20 watts |
Sortie audio | Casques, Haut-parleurs |
Système d’exploitation (OS) | Vidaa U |
Assistant vocal | Amazon Alexa, Vidaa Voice |
Fiche produit |
Le vidéoprojecteur Hisense C1 testé nous a été prêté par la marque. Il a été testé en association avec un écran Lumene Movie Palace UHD Platinum 300C, un modèle conçu pour les vidéoprojecteurs. Les mesures ont été réalisées avec du matériel professionnel adapté et en face de l’écran (1,5 m de distance) afin de limiter les erreurs et de proposer des valeurs en accord avec ce que le spectateur peut réellement voir.
Design : une petite boîte en métal brossé
Le vidéoprojecteur Hisense C1 propose un design des plus sobres. En effet, il s’agit d’une petite boîte dotée d’un couvercle en métal avec effet brossé qui mesure moins de 25 cm de large pour 22 cm de profondeur et à peine 18 cm de hauteur. Il est donc très facilement déplaçable d’une pièce à l’autre.
Comptez sur un poids de seulement 4,6 kg, soit 600 grammes de moins que le Xgimi Horizon Ultra qui a des dimensions très légèrement supérieures. Toutefois, il faut reconnaître que le design de ce dernier est tout de même plus soigné avec un coloris beige original et surtout sa trappe recouverte d’un tissu, en façade qui permet de protéger l’objectif, ce dont est dépourvu le modèle Hisense.
Les côtés du C1 sont percés de petits trous pour évacuer la chaleur produite par la source de lumière. Le dessus est très épuré à l’exception d’un panneau de contrôle sommaire qui permet d’allumer ou d’éteindre l’appareil.
Il sert également à lancer la lecture d’un média ou de mettre en pause ainsi qu’à la gestion du volume.
Dessous, il y a quatre patins dévissables servant à régler l’horizontalité de l’appareil. Notez également la présence d’un pas de vis universel pour fixer le vidéoprojecteur sur un support, par exemple, la tête en bas, au plafond.
L’appareil est livré avec un transformateur électrique relié au câble d’alimentation. Il est beaucoup plus compact que celui du Xgimi.
Nous avons constaté une excellente qualité de fabrication et le modèle de test prêté par la marque pour réaliser cet article ne souffrait d’aucun défaut, même après un examen minutieux.
Connectiques à l’arrière
Les connectiques sont toutes disponibles à l’arrière du vidéoprojecteur. On y trouve le connecteur d’alimentation, la sortie audio optique numérique, le port Ethernet, la sortie audio analogique jack 3,5 mm, une prise USB-A 2.0, deux ports HDMI et un troisième connecteur USB-A, en version 3.0, cette fois.
Une seule prise HDMI est compatible 2.1 et supporte la technologie de retour audio eARC que l’on peut relier à une barre de son ou un amplificateur idoine, le cas échéant. Il n’y a pas de port Trigger 12V pour gérer la synchronisation avec un écran motorisé.
Sinon, notez que le Hisense C1 est compatible Wi-Fi et Bluetooth 5.2. Il peut ainsi servir d’enceinte connectée pour envoyer de la musique depuis un appareil mobile, par exemple. Enfin, il supporte la technologie AirPlay 2.
Écran : libre choix
Le vidéoprojecteur Hisense C1 est livré sans écran. Cela laisse le choix pour écran, mais si le budget est limité, on peut aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d’un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (important) d’avoir une surface optimisée pour la projection.
Comptez entre 500 et 2700 € environ pour des écrans de différentes tailles dont la surface profite d’un traitement spécifique.
Installation : quelques secondes suffisent
Comme évoqué en introduction, l’installation du vidéoprojecteur Hisense C1 est très facile. En effet, une fois la position trouvée dans le salon ou dans la chambre, par exemple, il suffit de régler l’horizontalité de l’appareil, si nécessaire, et de l’allumer. Il s’agit d’un modèle à focale longue. Il a donc pour vocation principale d’être positionné à côté du canapé, voire derrière. Par exemple, pour obtenir une image de 2,40 m de base, il nous a fallu un recul de 2,80 m environ. Son rapport de projection est de 1,2:1 (quasi carré).
Il y a un zoom numérique qui est à son maximum par défaut. Il est donc possible d’obtenir une image plus petite, si nécessaire. Toujours pour l’installer, notez que l’offset est neutre, ce qui signifie qu’il projette une image à la même hauteur par rapport à laquelle il est placé.
Automatiquement, le projecteur va régler la netteté de l’image et adapter les bords pour avoir un résultat parfaitement rectangulaire, même si l’appareil est installé de côté par rapport au centre de l’écran. Bien entendu, l’image la plus grande est obtenue dans l’axe. Les réglages automatiques donnent pleinement satisfaction avec une image nette jusque dans les coins. Si on n’est pas satisfait, on peut passer par un ajustement manuel depuis les menus de configuration.
Interface : Vidaa à bord avec son lot d’applications et sa réactivité
Le système animant le projecteur Hisense C1 est identique à celui des TV de la marque. Il s’agit de Vidaa qui propose un bon nombre d’applications déjà préinstallées, mais également une boutique depuis laquelle il est possible d’en obtenir d’autres.
Notez que par rapport à un système Google TV ou Tizen, par exemple, il n’a rien à leur envier proposant les services de streaming les plus populaires dont Netflix, Disney+, Prime Video, MyCanal, Molotov, Apple TV+, etc. Il est également possible d’envoyer des contenus sans fil depuis un smartphone Android ou iOS.
Il y a une application dédiée à la lecture de médias (sur une clé USB ou depuis les dossiers partagés sur le réseau) qui se montre tout à fait satisfaisante, étant compatible avec un grand nombre de formats de fichiers.
Le système Vidaa profite d’une belle réactivité, ce qui permet de naviguer rapidement entre les différents contenus et les menus de configuration, le cas échéant. À ce titre, ces derniers sont complets et permettent de régler l’appareil avec précision.
Par rapport aux menus présents sur les TV, il y a une rubrique spécifique nommée Projecteur qui concentre les options de l’appareil, notamment celles pour gérer l’image et les fonctions automatiques ou manuelles. C’est dans celle-ci que l’on trouve l’option pour couper le faisceau lumineux si une personne passe devant afin qu’elle ne s’abîme pas les yeux.
Une bonne précision pour l’image
Le C1 de Hisense est doté d’une source de lumière triple laser avec une puce DMD de 0,47 pouce avec un traitement XPR développé par Texas Instruments pour simuler une image d’une définition Ultra HD. Celle-ci est créée à partir d’une matrice nativement Full HD et avec deux images légèrement décalées à une fréquence extrêmement élevée pour donner l’illusion d’une meilleure définition. Et ça marche très bien. Comme tous les vidéoprojecteurs DLP, il y a une bordure grise formant une sorte de cadre virtuel autour de l’image. Ses bordures sont assez peu épaisses.
Le vidéoprojecteur supporte les contenus HDR dynamiques dont le HDR10+ et le HDR Dolby Vision permettant d’apprécier les médias diffusés par les différentes plateformes de streaming.
En SDR ou HDR, plusieurs modes d’images sont disponibles : Standard, Cinéma Jour, Cinéma Nuit, Dynamique, Sport et Filmmaker.
Lorsqu’un signal vidéo gaming est détecté, un mode Jeu est aussi proposé. Notez qu’il est possible d’ajuster le niveau de luminosité (sur 10 niveaux) avec un contraste important plus le faisceau diffuse de la lumière et à l’inverse avec une forte luminosité, le contraste est faible.
L’image produite par le vidéoprojecteur est précise et nette. On a droit à une certaine profondeur de champ et à un très bon piqué. L’image est globalement agréable à l’œil. Le contraste n’est pas exceptionnel, mais le rendu des couleurs est très bon. Ces dernières sont très vives, mais sans excès toutefois, donnant des scènes relativement naturelles.
Pour un rendu des plus optimaux, nous conseillons d’au moins faire la pénombre dans la pièce. Si on peut en profiter dans une pièce éclairée, cela se fait au détriment du contraste et avec des couleurs alors moins punchy.
La compensation des mouvements et la mise à l’échelle
Les images avec des mouvements rapides sont agréables et empreintes de très peu de décrochages. Les rendus ne sont pas parfaits, mais globalement satisfaisants. Des yeux entrainés peuvent voir certains contours qui ne sont pas extrêmement bien suivis.
Notez la possibilité d’ajuster la fonction de compensation avec l’un des modes disponibles : Homogène, Standard, Nette, Film ou Personnalisé. La mise à l’échelle est tout à fait convaincante de notre point de vue. La simulation est très bien réalisée et on profite d’un très beau piqué avec un niveau très élevé de détails.
L’effet Arc-en-ciel
S’agissant d’une technologie de projection DLP, l’effet d’arc-en-ciel est présent, mais particulièrement limité. C’est subjectif, mais nous avons eu l’impression qu’il n’était pas plus visible que sur le Xgimi Horizon Ultra, par exemple. La visibilité de ce phénomène dépend de la sensibilité du spectateur et peut survenir en donnant l’impression de voir de petits arcs-en-ciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur des fonds sombres, voire sur certains sous-titres, par exemple.
Mesures : c’est correct, mais perfectible
Pour nos mesures, nous avons sélectionné le mode Filmmaker disponible dans les paramètres. En SDR, nous avons mesuré un taux de contraste natif de seulement 334:1, ce qui est plutôt faible et confirme les impressions que nous avons eues lors de nos séquences subjectives. Les noirs paraissent bien délavés et plutôt gris, d’où un usage dans des pièces sombres, de préférence. Le gamma a été relevé à 2,18, ce qui est un peu en dessous de la valeur attendue. Mais on peut remarquer que l’appareil suit très bien la courbe de référence proposant ainsi une bonne justesse des gris, sur tout le spectre, ce qui n’est pas toujours évident. Concernant la température des couleurs, celle-ci a été mesurée, en moyenne à 5480 K, soit bien inférieure à la valeur idéale de 6500 K. Les images sont donc globalement plus chaudes que ce qu’elles devraient être.
Pour la fidélité des couleurs, nous avons relevé un Delta E moyen de 4,36, donc supérieur au seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée. Un calibrage peut être nécessaire pour obtenir une plus grande fidélité là où, d’après nos mesures, la colorimétrie offerte par le Horizon Ultra de Xgimi est satisfaisante (inférieure à 3) en sortie de carton.
Avec des contenus HDR, c’est aussi le mode Filmmaker qui permet de produire l’image la plus proche du rendu cinéma. Pour la fidélité des couleurs, nous avons mesuré un Delta E moyen de 3,96, là aussi supérieur au seuil de 3. Le pic de luminosité a été mesuré à 140 cd/m² (contre 138 cd/m² pour le BenQ GP500 ou 150 cd/m² pour le Xgimi Horizon Ultra dans les mêmes conditions) pour une image qui fait 100 pouces en diagonale.
Le projecteur propose une luminosité de 481 cd/m² à une distance de 1,5 m de l’écran contre 404 cd/m² pour le BenQ GP500 et 511 cd/m² pour l’Horizon Ultra. C’est particulièrement lumineux.
Enfin, pour les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons obtenu des valeurs respectives de 99,41 % et 98,55 %, ce qui est excellent, plus large qu’avec le Xgimi Horizon Ultra pour la dernière mesure.
Il peut mieux faire sur le gaming
Pour la partie jeu vidéo, il y a, comme évoqué un peu plus haut, un mode Jeu qui permet de réduire le temps de retard à l’affichage. Même activé, nous avons mesuré un input lag de 38,2 ms, correspondant à deux images et demie de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran.
Cela reste en dessous du seuil de 50 ms où même un œil peu exercé pourrait voir une différence, mais c’est moins bon que les 18,5 ms proposées par l’Horizon Ultra (encore lui).
On peut se consoler en jouant avec le mode HDR Dolby Vision activé (limité à 60 Hz, ici), mais au détriment de l’input lag qui est alors encore plus important. Finalement, comme bien souvent, entre une réactivité accrue et une belle qualité d’image, il faut choisir.
N’oubliez pas de « débloquer » l’entrée HDMI pour profiter de toutes les technologies d’optimisation pour les jeux.
Audio : un son plutôt bien projeté
Le projecteur est équipé de deux haut-parleurs de 10 watts chacun. Ils sont installés de manière à projeter l’audio d’une assez belle manière. Par exemple, si vous installez l’appareil entre vous et l’écran (ou le mur), vous n’avez pas l’impression que le son provient du projecteur, mais plutôt de l’image. L’équilibre tonal est assez satisfaisant.
L’audio délivré ici peut suffire pour un petit salon de 20 m², mais pour un espace plus grand, il ne faut pas hésiter à lui associer, a minima, une barre de son voire un amplificateur. Notez la compatibilité avec le format audio Dolby Atmos, mais peu de spatialisation malgré tout.
La télécommande
D’une forme assez particulière avec une base évasée, la télécommande peut tenir à la verticale sur une table basse, par exemple. Elle profite d’un système de rétroéclairage, ce qui est toujours une très bonne chose. Il faut appuyer sur l’une des touches pour déclencher l’allumage. Il y a quatre touches dédiées aux plateformes de streaming Disney+, Netflix, Prime Video et YouTube.
On apprécie beaucoup le fait d’avoir des touches spécifiques pour afficher les menus des modes d’image et de son. Cela manque cruellement sur les télécommandes TV, sauf chez Panasonic. La luminosité peut aussi être ajustée rapidement, là aussi avec une touche dédiée. Enfin, notez la présence d’un microphone pour dicter les ordres vocaux à l’assistant choisi.
Consommation et nuisance sonore raisonnables
En mode Filmmaker, le vidéoprojecteur Hisense C1 consomme 102 watts avec une mire blanche à 100 % et le niveau de luminosité maximal. C’est plutôt raisonnable même si ce mode est utilisé lorsque la pièce est baignée de lumière. Avec la luminosité à 0, la consommation chute à 64 watts, là aussi avec un résultat satisfaisant. C’est plus modeste que la consommation proposée sur l’Horizon Ultra de Xgimi.
Pour la nuisance sonore, nous avons mesuré un bruit de seulement 35 dB en moyenne en étant collés à l’appareil et de 33 dB à 2 mètres de distance, ce qui signifie que le projecteur est très discret. Même placé proche de soi, en bout de canapé, par exemple, on l’entend très peu et il ne nuit pas à la séance.
Prix et disponibilité
Le vidéoprojecteur Hisense C1 est disponible pour un prix de 2290 euros.
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