Huawei est connu surtout pour ses smartphones, ses antennes, son fabricant de puces HiSilicon ou ses infrastructures réseau. Néanmoins, même si le groupe est basé en Chine, à Shenzhen, il dispose de filiales et de centres de recherche partout dans le monde. C’est le cas en France, à Grenoble, mais aussi aux États-Unis, avec sa filiale Futurewei.
Futurewei est une entreprise américaine dont les parts appartiennent à 100% à Huawei. Basée à Santa Clara, Plano et Bridgewater, la filiale du groupe chinois est en fait un centre de recherche et développement dans le domaine de la 5G, des télécommunications ou des technologies de photo et de vidéo. La filiale travaillait jusque là dans la recherche auprès de plusieurs universités américaines comme Berkeley, Stanford, le MIT, Princeton ou Coulumbia. Néanmoins, comme le rapporte l’agence Reuters, le statut hybride de Futurewei, à la fois entreprise américaine et filiale de Huawei, lui pose des problèmes compte tenu de la sanction américaine.
« Futurewei a banni les employés Huawei de ses bureaux »
En effet, théoriquement, Futurewei n’a donc plus droit de faire affaire avec le groupe auquel il appartient. Un paradoxe qui a poussé les dirigeants de la filiale à prendre des décisions drastiques afin de se plier à la réglementation. « Futurewei a banni les employés Huawei de ses bureaux, a déplacé les employés de Futurewei vers un autre système IT et leur a interdit d’utiliser les logos et noms de Huawei dans leurs communications », a indiqué un employé de Futurewei à Reuters. L’entreprise américaine restera néanmoins une filiale du groupe chinois.
L’un des objectifs derrière cette séparation des activités entre Huawei et Futurewei serait de rassurer les universités américaines. « Certaines universités ne savent pas si elles peuvent continuer leur partenariat avec Futurewei — qui ne figure pas sur la liste noire du gouvernement — même après avoir suspendu leurs accords de financement et de recherche avec Huawei », indique Reuters. Le fait de couper les ponts entre Huawei et Futurewei viserait donc, pour l’entreprise américaine, à tempérer les inquiétudes du corps universitaire américain.
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[…] le ministère américain de la Justice a en effet annoncé avoir inculpé le groupe chinois et ses filiales américaines pour rien de moins que […]
Merci Trump pour ce casse tête. Lol
Pour ça que beaucoup regarde la bande a <s>Baader</s> Hanouna.
Ce qui est débile peut être intéressant :)
Ché foutu pou Huawei. Z'Américains y veulent s'piau. Après, le coup qui faut raquer pour débloquer ch'bootloader, ché vraimin prindre ché gins pour des pigeons, cha va pas inciter ché gins à continuer avec ch'l'escroc Huawei.
Bien au contraire : ça devient intéressant.
Ca en devient débile
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