Reconnu pour ses dalles OLED, LG propose désormais dans son catalogue, trois nouvelles gammes de TV utilisant la technologie mini-LED avec des diodes beaucoup plus petites qu’auparavant. Il s’agit des séries QNED91, QNED96 et QNED99 pour la version la plus haut de gamme. Cette dernière est déclinée en 65, 75 et 86 pouces. Prometteuse d’un plus haut niveau de contrôle sur le contraste qu’une dalle LCD classique tout en gardant une grande luminosité et des couleurs les plus fidèles possible via un panneau Ultra HD 8K de Quantum Dot NanoCell 100Hz, cette série LG QNED99 embarque aussi une connectique HDMI 2.1 offrant ainsi les dernières technologies d’optimisation pour les jeux. Mais est-ce que le tableau est pour autant idyllique ? C’est ce que nous avons voulu savoir au cours d’un test complet.
Fiche technique
Modèle | LG 75QNED99 |
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Dimensions | 1663,7 mm x 1021,08 mm x 358,14 mm |
Définition maximale | 7680 x 4320 pixels |
Taille de l’écran | 75 pouces |
Compatible HDR | HDR10, Dolby Vision |
Ports HDMI | 4 |
Compatible Surround | Dolby Atmos |
Nombre de haut-parleurs | 6 |
Puissance des haut-parleurs | 60 watts |
Sortie audio | Casques, Haut-parleurs, Optique |
Assistant vocal | Google Assistant, Amazon Alexa |
Prix | 3 649 € |
Fiche produit |
L’exemplaire de test nous a été prêté par la marque.
Design
Le design du téléviseur LG 75QNED99 que nous avons pu tester ne souffre d’aucune critique. En effet, son cadre en aluminium fait la part belle à l’image avec des lignes parfaites et un châssis qui semble particulièrement solide pour maintenir les différentes dalles de l’écran. Les bords ne mesurent que 5 mm auxquels on peut ajouter les 2 mm du cadre.
Sur une diagonale de 75 pouces, soit 190 cm, cela permet une immersion des plus complètes. Le bord de l’écran est cependant légèrement plus important en bas puisqu’il faut compter environ 1,6 cm à cause de la barre qui souligne la surface d’affichage. Les contours de l’écran sont donc chromés d’un très bel effet et le téléviseur se tient parfaitement sur son pied formant un arc de cercle devant lui. Comptez un minimum de 90 cm pour le poser confortablement sur un meuble qui doit être profond d’au moins 40 cm. Il y a 17 cm qui dépasse derrière et 20 cm qui débordent devant ce qui rend délicat, mais pas impossible l’installation d’une barre de son.
Assez peu épais, le téléviseur propose une épaisseur de 3 cm sur toute sa surface arrière avec un très léger biseau sur les côtés et sur le dessus au niveau de bord pour tenter de lui donner un caractère plus fin.
Un tournevis est nécessaire pour fixer le pied à l’écran. Composé de deux éléments, le pied dispose d’une partie creuse qui permet d’y glisser les câbles retenus par des guides en plastique. D’autres sont livrés avec le téléviseur et sont à installer dans les trous à cet effet dans le dos de l’appareil afin de guider les fils vers le pied central et ainsi d’organiser une parfaite fuite vers l’arrière de la TV.
Notez aussi la possibilité d’accrocher le téléviseur à un mur avec des fixations spécifiques vu que le constructeur semble avoir prévu des emplacements pour des vis placés dans les coins supérieurs à gauche et à droite. Le téléviseur fait un peu plus de 40 kg pour la version 75 pouces. Comptez sur un poids de presque 60 kg pour la version 86 pouces.
Les connectiques du LG 75QNED99
La grande force de ce téléviseur est de proposer 4 entrées HDMI au format 2.1. Attention toutefois, à la différence des modèles OLED qui acceptent toutes les dernières technologies notamment pour les jeux vidéo, ici, ce n’est pas le cas. En effet, malgré la certification 2.1, le téléviseur est bien compatible avec les technologies HGiG, ALLM (Auto Low Latency Mode) et les signaux Ultra HD à 120 Hz, mais il ne supporte pas le VRR (Variable Rate Refresh), le G-Sync et le Freesync Premium. On peut heureusement compter sur une compatibilité avec le format eARC sur la prise HDMI 2 pour envoyer l’audio vers une barre de son compatible afin de profiter du format Dolby Atmos.
Sinon, toutes les connectiques sont orientées verticalement facilitant un rapprochement avec un mur, le cas échéant. Il y a deux prises HDMI et un port USB dirigés vers l’extérieur de l’écran. Il y a deux autres prises HDMI, une entrée antenne TNT, une entrée Satellite, deux autres ports USB, une sortie optique et un connecteur Ethernet. Notez que le téléviseur est Bluetooth 5.0 et aussi Wi-Fi ac.
Image
Comme évoqué en introduction, la gamme des TV LG mini-LED s’organise autour de trois séries : QNED91, QNED96 et QNED99. La première profite d’une dalle avec une définition Ultra HD 100/120 Hz. La seconde utilise une dalle Ultra HD 8K 50/60 Hz et la version la plus haut de gamme testée ici, est équipée d’une dalle Ultra HD 8K 100/120 Hz. Elles utilisent toutes un panneau de Quantum Dots NanoCell avec la technologie IPS sur 10 bits. Le système de rétroéclairage est donc de type mini-LED avec une répartition Full Array utilisant le système de contrôle Local Dimming Pro avec 2500 zones pour ce 75 pouces. C’est autant que sur le modèle de 86 pouces. On peut compter sur l’intégration de la puce Alpha9 de quatrième génération à bord.
Pour les modes d’image, on a droit aux classiques Vif, Standard, Eco, Cinéma, Sport, Filmmaker, Optimiseur de jeu, Expert sombre et Expert lumineux. Avec des contenus HDR, les modes disponibles sont : vif, standard, Cinéma, jeu, accueil Cinéma et Filmmaker (sauf pour les contenus Dolby Vision). Notez que ce dernier mode peut être automatiquement activé par le téléviseur dès qu’il détecte des contenus qui s’y prêtent. C’est assez efficace et après plusieurs essais, le système s’est révélé assez pertinent. Le téléviseur est capable de lire les contenus Ultra HD 8K proposés sur YouTube.
Jusqu’ici, les dalles IPS n’avaient pas bonne presse en ce qui concerne les niveaux de noirs, mais grâce à la technologie mini-LED utilisée ici par LG, on peut obtenir un très haut contraste. Ainsi, nous avons pu mesurer un taux de 6 000:1 ce qui est particulièrement élevé pour ce type de dalle. Si on désactive la fonction de local dimming, le taux de contraste chute à 950:1. À titre de comparaison, le TCL 65C825 aussi avec une dalle mini-LED propose un niveau encore plus haut testé dans les mêmes conditions, soit le local dimming activé, à savoir 14 500:1.
En ce qui concerne le phénomène de blooming promis par LG comme devant être presque réduit à néant avec le rétroéclairage mini-LED et les nombreuses zones de contrôle, autant dire que le pari n’est vraiment pas réussi. En effet, nous avons constaté des halos autour des signes lors du chargement de contenus, par exemple ou sur certains menus. Dans les séquences film ou série, c’est moins flagrant, mais tout de même présent. En outre, sur certaines séquences notamment de films où l’action se déroule dans l’espace, nous avons pu constater une certaine fluctuation du rétroéclairage avec plusieurs zones qui ont du mal à savoir ce qu’elles ont à faire : s’allumer ou s’éteindre. À l’image cela se traduit par un phénomène que l’on pourrait comparer à de la fumée qui suit l’objet bougeant beaucoup et dans tous les sens.
La noirceur est donc bien plus profonde qu’avec une dalle LCD classique ce qui est une très bonne chose. En outre, sur ce modèle, nous avons trouvé que le système était particulièrement réactif puisque dans la séquence du générique de la Formule 1 sur Canal+, les noirs ne décrochent pas ce qui est le cas à quelques reprises sur la TCL C825. Finalement, les noirs du 75QNED99 ne sont pas aussi gratifiants que sur le LG 65E9 posé à côté. On a droit à plusieurs détails dans les zones sombres sur ce dernier. C’est notamment le cas, par exemple dans Star Wars VII quand Kylo Ren tue son père sur la passerelle ainsi qu’à d’autres passages du film. Certaines zones sont même bouchées comme par exemple à la 18e minute du film SAS : Rise of the Black Swan diffusé sur Netflix en Dolby Vision où les protagonistes sont dans la planque avant de donner l’assaut. Toutefois, l’image apparaît très légèrement moins feutrée que sur le LG 65E9.
Les angles de vision sont particulièrement larges sur ce téléviseur. En effet, la dégradation est moindre que sur une dalle LCD classique, ce qui est toujours une très bonne chose. Cela reste en deçà des OLED mais on s’en approche. On apprécie aussi la très grande fluidité des images produites par le téléviseur qui ne souffre d’aucune rémanence même avec des contenus sportifs. La mise à l’échelle est très performante permettant de profiter des contenus TNT avec une bonne qualité même si l’image est lissée. Les rendus sont assez naturels. On a une bonne impression d’homogénéité sur toute la dalle sauf peut-être au démarrage du téléviseur. En effet, il y a quelques millisecondes où l’écran propose un fond noir très peu homogène avec ce qui pourrait passer pour des soucis de contrôle de certaines zones de rétroéclairage. Le phénomène est très bref et ensuite, la dalle propose des noirs satisfaisants comme évoqué plus haut.
S’il peut produire de bons noirs, le téléviseur LG 75QNED99 n’en reste pas moins lumineux. En effet, nous avons pu mesurer un pic de luminosité de 1185 cd/m² dans le mode d’image Accueil Cinéma qui correspond à des réglages d’usine faits pour un visionnage dans une pièce lumineuse. Avec le mode Cinéma, plutôt pensé pour regarder des films et des séries dans l’obscurité, le pic de luminosité est moindre puisque nous avons mesuré 1040 cd/m² sur une fenêtre à 10%. Avec une fenêtre à 25%, le pic de luminosité atteint 1160 cd/m², comme en mode Filmmaker.
En termes de fidélité des couleurs, nous pouvons dire que le téléviseur est bien calibré dès sa sortie de carton même si les plus exigeants pourront trouver des choses à redire. Visuellement, les images tirent un peu sur le rouge, en tout cas plus que sur les mêmes séquences vues sur le LG 65E9 posé à côté. Sur le 75QNED99, avec des contenus SDR, nous avons relevé un Delta E moyen de 1,94 en mode Cinéma. Avec des contenus HDR, c’est aussi le mode Cinéma qui est le plus fidèle avec une mesure du Delta E moyen à 1,33 donc bien inférieur au seuil de 3 qui correspond à la valeur en dessous de laquelle l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée à l’écran.
Gaming
Alors que les gammes OLED de LG font la part belle aux joueurs avec toute la batterie de technologies nécessaires pour en profiter au maximum (et ce depuis deux ans), il est difficile de croire à un retour en arrière sur cette série puisqu’elle perd la compatibilité avec les technologies VRR, G-Sync et Freesync Premium.
À titre de comparaison, sachez que la série mini-LED LG QNED91 (dalle Ultra HD 100Hz) accepte le HGiG, le Freesync Premium, le VRR, l’ALLM et les signaux Ultra HD à 120 images par seconde refusant le G-Sync tandis que la série mini-LED LG QNED96 (dalle Ultra HD 8K 50Hz) supporte le HGiG et l’ALLM n’étant pas compatible avec les technologies G-Sync, Freesync Premium, VRR et ni avec les signaux Ultra HD à 120 Hz (normal pour une dalle 50 Hz).
Le tableau n’est donc pas si idyllique que cela pour les joueurs. Ils pourront malgré tout se contenter d’une interface spécifique apparue aussi sur les modèles OLED du constructeur mettant en avant une barre d’informations sur les caractéristiques techniques de jeu : l’optimiseur de jeu. Il est ainsi possible de sélectionner parmi trois modes d’affichage qui concerne les couleurs ainsi que les niveaux de noirs et de blanc pour répondre aux différentes attentes selon si on joue à un jeu de type RTS, RPG ou FPS.
En activant dans les paramètres l’analyse du signal, nous avons pu mesurer un temps de retard à l’affichage de 14 ms ce qui est très bon et correspond à moins d’une image de retard à 60 Hz entre l’instant où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Les dernières séries LG OLED G1 et C1 proposent un délai de seulement 9,5 ms.
Audio
Le téléviseur dispose d’un système audio 4.2 canaux délivrant une puissance totale de 60 Watts (4×10 + 2×10). Tous les éléments sont intégrés dans l’épaisseur du téléviseur et dirigés vers le bas. Notez la compatibilité Dolby Atmos, mais le DTS n’est pas supporté comme beaucoup de TV du marché mis à part chez Philips par exemple. Ne comptez pas sur la présence d’effets spatialisés aussi bien de plafond que latéraux et encore moins arrière. Non, ici, on a droit à un son correct pour une télévision, mais seulement pour regarder les programmes TNT.
Si vous souhaitez une réelle immersion avec des effets pour profiter au mieux de vos films et de vos séries, il faut nécessairement utiliser un système audio digne de ce nom soit sous la forme d’une barre de son, soit d’un amplificateur Home Cinéma. Il y a tout de même quelques basses et les dialogues sont intelligibles, mais c’est un peu trop juste surtout au regard de la grande diagonale d’image proposée par cette série.
Interface
Comme tous les téléviseurs de la marque, la série QNED99 et plus particulièrement la TV LG 75QNED99 est animée par le système WebOS désormais disponible en version 6.0. Nous avons déjà vu WebOS 6.0 au sein des TV LG 55OLEDC1 et LG 55OLEDG1. Aussi, nous vous invitons à lire nos tests sur ces modèles pour vous faire une idée précise de ce système qui est très agréable à utiliser au quotidien notamment avec son principe de pointage avec la télécommande Magic Remote qui accompagne le téléviseur.
Il y a les applications essentielles pour profiter de plusieurs plateformes de streaming comme Netflix, Prime Video, Disney+, Apple TV, Rakuten TV, Molotov, OCS ou encore Canal+, par exemple. Le délai de zapping sur la TNT est de 2 secondes environ. On peut très rapidement passer de la chaine 1 à 27 en restant appuyé sur la touche Programme + (ou Programme -) de la télécommande. Plusieurs services interactifs sont proposés comme la possibilité d’afficher un navigateur Internet alors qu’on regarde une émission, pour effectuer une recherche ou pour consulter des sites en particulier.
Par rapport à la version 5, WebOS 6.0 propose des menus beaucoup plus épurés avec la possibilité, malgré tout, d’entrer assez profondément dans les réglages pour parfaire l’image ou le son, si besoin. Notez aussi la nouvelle interface Optimiseur de jeu qui affiche certaines caractéristiques en cours et permet de changer de modes d’image très facilement.
La télécommande qui pointe mais qui n’est pas rétroéclairée
La télécommande livrée avec le téléviseur 75QNED99 est strictement la même que celle qui accompagne les séries OLED G1 et C1 du constructeur. Elle intègre un microphone pour capter les commandes vocales. Elle est NFC pour s’appairer instantanément avec un smartphone et propose plusieurs touches d’accès direct aux plateformes Netflix, Prime Video, Disney+ et Rakuten TV ainsi qu’aux assistants vocaux Google et Alexa supportés par le téléviseur, sans avoir besoin d’une enceinte connectée à proximité. Le système de pointage est toujours aussi agréable à utiliser au quotidien et le seul reproche qu’on peut lui faire c’est l’absence de rétroéclairage.
Consommation
Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Cinéma. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le LG 75QNED99 consommait 171 Wh. La consommation en veille est de 0,5 Watt.
Prix et date de sortie
La série LG QNED99 est déclinée en 65, 75 et 86 pouces pour des prix respectifs de 3999 €, 4999 € et 6999 €.
[…] Although it generally offers more than adequate performance, this television is a little struggling compared to its direct competitors. If the base price is a little high, you can take advantage of a promotion to acquire it. We tell you more in notre test du LG 75QNED99. […]
[…] comparison, when our test of the 75QDNED99 from LGwe noted a consumption of 171 Wh in SDR and the manufacturer indicates that this can go up to 322 Wh […]
[…] Malgré quelques faiblesses, cet écran pourra séduire ceux qui cherchent une grande dalle 8K à un tarif (relativement) raisonnable. On vous en dit plus dans notre test du LG 75NED99. […]
[…] Le test 3 990 € […]
[…] produit Voir le test Fnac […]
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