Génération après génération, les capteurs photographiques des smartphones grandissent, ce qui pousse ceux des appareils photo à en faire autant. La qualité photo et vidéo des smartphones a tant progressé que de nombreux utilisateurs s’en contentent. Depuis quelques années, les fabricants d’appareils photo démocratisent donc les grands capteurs pour convaincre les utilisateurs les plus exigeants de s’encombrer encore d’un appareil photo dédié.
Sony a ouvert la voie avec la série Alpha 7, dont le premier représentant était en 2013 l’appareil photo à capteur plein format le moins cher du marché, et le premier appareil photo hybride à capteur plein format. Il a finalement été imité par Canon et Nikon en 2018, qui ont longtemps défendu la visée reflex, puis par Panasonic en 2019, qui a quant à lui longtemps défendu la monture Micro Four Thirds.
Un an après les Lumix S1, une série de trois gros full frame haut de gamme, Panasonic a lancé cette année le Lumix S5, hybride parmi les hybrides, que nous testons ici. Le Panasonic S5 est en effet à la croisée des séries Lumix S et Lumix G. On peut le présenter comme une variante plus compacte, plus économique et plus grand public des S1, et plus spécifiquement du S1H, mais aussi et surtout comme la variante plein format des GH5 et GH5S.
Fiche technique du Panasonic Lumix S5
Panasonic Lumix S5 | |
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Capteur | 24 MP, CMOS, full frame 35 mm |
Écran | 7,5 cm, tactile et orientable, 1,84 million de points |
Viseur | Électronique, OLED, 2,36 millions de points |
Sensibilité | 100 – 51 200 ISO (50 – 204 800 ISO en étendu) |
Rafale | 5 images/s avec suivi permanent AFC |
Vidéo | Jusqu’en 4K en 4.2.2 10 bits |
Mémoire | SDXC |
Poids | 714 g |
Ce test a été réalisé à partir d’un exemplaire prêté par Panasonic.
Un 24 x 36 compact et léger
Hybride au sens de mirrorless (littéralement sans miroir), le Panasonic Lumix S5 est aussi hybride photo et vidéo, c’est-à-dire qu’il est autant une caméra vidéo qu’un appareil photo, comme nous le verrons plus loin, ou encore hybride en termes de gabarit. Il parvient effectivement à intégrer un capteur 24 x 36 mm, 4 fois plus grand que celui de 17,3 x 13 mm d’un GH5, dans un boîtier (à peine) plus petit et à peine plus lourd.
Toutefois, Panasonic ne lève pas tous les inconvénients du plein format puisque la taille, le poids et, dans une certaine mesure, le prix des objectifs augmentent avec la taille des capteurs. Ainsi, quand le GH5 est proposé en kit avec un objectif équivalent 24-120 mm f/2,8-4 en métal de 86 x 68,4 mm pour 320 g, le kit S5 doit se contenter d’un 20-60 mm f/3,5-5,6 en plastique (de très bonne qualité) pour maintenir un poids et des dimensions similaires, de 87,2 x 77,4 mm pour 350 g. La plage de focales n’est pas inintéressante, mais on perd plus d’un diaphragme à (l’équivalent de) 60 mm, ce qui annule en partie les gains de qualité d’image et de profondeur de champ du grand capteur. Panasonic ou Sigma proposent autrement des 24-105 mm f/4 et 24-70 mm f/2,8 plus conventionnels, mais ils sont beaucoup plus imposants (680 à 935 g) et surtout beaucoup plus chers (1200 à 2500 euros).
S’il adopte les codes esthétiques et la disposition des commandes des S1, les utilisateurs de GH5 ou de G9 ne seront pas dépaysés. La prise en main est excellente, avec une poignée et un repose-pouce prononcés, et un revêtement antidérapant recouvrant toute la partie inférieure du boîtier en magnésium, qui dispose au passage de joints le rendant résistant aux éclaboussures et à la poussière — mais pas au gel, contrairement aux S1. On le tient facilement et fermement, avec la majorité des commandes sous le pouce et l’index. On peut éventuellement regretter que le déclencheur vidéo soit toujours aussi reculé, ce qui demande à certains une contorsion de l’index, et que le bouton de lecture des photos et vidéos soit toujours à gauche, il faut donc lâcher l’objectif pour contrôler le résultat entre deux déclenchements.
En termes de connectique, le S5 n’oublie rien, mais il apporte à la fois des améliorations et des régressions. On retrouve d’abord 2 logements SD, qu’on peut configurer pour répartir fichiers RAW et JPEG, photos et vidéos, ou comme copie. L’un est au standard UHS-II, l’autre « seulement » UHS-I, mais on a rarement besoin de dépasser 104 Mo/s simultanément sur deux cartes mémoire, sachant que ce n’est utile que pour de longues rafales de photos. On retrouve aussi la griffe porte accessoire, compatible avec le module XLR optionnel. On retrouve enfin sur la tranche gauche le port USB-C, qui permet désormais d’alimenter l’appareil photo en fonctionnement, et plus seulement de recharger sa batterie lorsqu’il est éteint, le port HDMI, qui passe malheureusement au format micro-HDMI, ainsi que la sortie casque et l’entrée micro toutes deux au format 3,5 mm, et qui se partagent désormais un seul volet, plus grand, qui occulte en partie l’écran en position selfie.
Écran articulé, régression sur le viseur
L’écran justement est toujours articulé, ce qui permet de l’incliner à environ 270 degrés sur l’axe vertical, pour cadrer facilement au-dessus ou en dessous de soi, de le faire pivoter à presque 180 degrés, pour le retourner en position autoportrait ou cadrer de biais. On peut aussi le retourner contre le dos de l’appareil pour le protéger au repos. C’est un écran LCD tactile de 7,5 cm (3 pouces) affichant 1,84 million de points, soit vraisemblablement une définition de 960 x 640 pixels, à 60 Hz.
Le S5 dispose aussi d’un viseur électronique, qui constitue le compromis le plus important du produit. S’il repose sur une dalle OLED à 120 Hz d’une grande fluidité, il n’affiche qu’une définition de 2,36 millions de points (soit 1024 x 768 pixels), contre 3,68 millions pour le GH5 (1280 x 960 pixels) et 5,76 millions (1600 x 1200 pixels) pour les S1. Compte tenu de son grossissement honorable de 0,74 x, on distingue parfois la grille des pixels. Ce n’est pas bloquant, mais c’est fort dommage de régresser sur ce point.
Le S5 hérite en revanche de l’interface clarifiée inaugurée sur les S1, avec des sous-onglets en plus des onglets, qui permettent de naviguer plus facilement dans les innombrables réglages proposés. En comparaison, le GH5 dispose d’un seul niveau d’onglets, et donc de nombreuses pages pour chacun d’eux.
La magie du 24 x 36
Nous avons testé le Panasonic S5 essentiellement avec l’objectif 20-60 mm f/3,5-5,6 proposé en kit. L’appareil embarque le même capteur de 24 x 36 mm et de 24 mégapixels que le S1. Il s’agit d’un capteur CMOS dépourvu de filtre passe-bas, afin de maximiser la netteté, quitte à faire apparaître occasionnellement du moiré, lorsqu’un motif très fin se superpose à celui du capteur (tel que le tissage d’un textile). Nous n’avons toutefois pas rencontré ce phénomène lors de notre test.
Sensibilité et dynamique
La plage de sensibilité normale du Lumix S5 s’étend de 100 à 51 200 ISO, extensible de 50 à 204 800 ISO. Le bruit est très bien maitrisé, notamment en JPEG, pour lequel Panasonic a trouvé un bon équilibre entre grain et détail, contrairement à d’autres fabricants qui appliquent un lissage prononcé au détriment du détail.
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Le bruit augmente progressivement et reste discret jusqu’à 3200 ISO. Ce n’est qu’à partir de 6400 ISO qu’on commence à perdre du détail dans des textures fines et à percevoir une diminution de la netteté et de la saturation sur des photos affichées en plein écran. Puis la qualité se dégrade fortement à chaque nouveau palier, mais les photos sont exploitables jusqu’à 25 600 ISO, surtout si elles ont vocation à être partagées via WhatsApp sur de petits écrans de smartphones ou sur des réseaux sociaux comme Instagram. Panasonic maitrise parfaitement le bruit de chrominance, disgracieux, au profit d’un joli bruit de luminance (monochrome).
C’est la magie du 24 x 36 : on peut monter en sensibilité assez haut pour maintenir des vitesses d’obturation rapides et réussir des portraits de sujets en mouvement, tels que des enfants ou des animaux, y compris en intérieur. On regrette à ce titre que Panasonic ne propose pas, comme le fait Nikon, d’augmenter la vitesse d’obturation minimale à partir de laquelle l’appareil passe au palier supérieur en sensibilité automatique.
Pour aller plus loin
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Quoi qu’il en soit, par rapport à un Micro Four Thirds, c’est le jour et la nuit. Le capteur d’un GH5 est quatre fois plus petit et la qualité d’image se dégrade fortement quatre paliers de sensibilité plus bas. Certains détails, qu’on perçoit encore distinctement à 6400 ISO avec le S5, ont disparu dès 800 ISO avec le GH5 (par exemple dans le rappel des clignotants sur le rétroviseur), dont les photos sont mouchetées dès 3200 ISO et à peine exploitables à partir de 6400 ISO.
Le Lumix S5 offre quoi qu’il en soit une bonne plage dynamique, en particulier en RAW, dont les fichiers permettent de récupérer beaucoup de détail dans les hautes lumières et de rehausser largement les basses lumières, de quoi reproduire le rendu Smart HDR/HDR+ des smartphones, mais avec une meilleure qualité et un aspect plus naturel.
On retrouve aussi un mode haute résolution, désormais disponible en RAW et plus seulement en JPEG. L’appareil détourne la stabilisation du capteur et le décale 8 fois d’un demi-pixel, ce qui quadruple la définition, qui atteint 96 mégapixels, tout en neutralisant la matrice de Bayer. Ce mode ne fonctionne que sur trépied (ou équivalent), mais il peut détecter les sujets en mouvement et n’utiliser qu’un seul cliché localement pour éviter le ghosting. Le gain de qualité est significatif, il augmente franchement le niveau de détail et annule bel et bien les potentiels artefacts dus à la matrice de Bayer (avec laquelle chaque photocellule d’un capteur ne voit qu’en rouge, vert ou bleu et devine les deux autres canaux en fonction des photocellules voisines, ce qui peut entrainer des artefacts).
Autofocus et rafale
Le Panasonic S5 repose sur la même technologie de mise au point automatique que les autres appareils de la gamme, c’est-à-dire sur la technologie DFD (depht from defocus), variante de la mise au point par détection de contraste, améliorée pour l’occasion. La détection de contraste consiste à faire varier la mise au point de l’objectif jusqu’à obtenir les meilleurs microcontrastes, une technique à haute précision, mais qui implique un tâtonnement. La technologie DFD consiste à déterminer la profondeur en fonction du flou pour calculer la distance de mise au point et réduire le tâtonnement.
Tout comme ses prédécesseurs, le S5 est ainsi extrêmement rapide et précis dans des conditions de bonne luminosité. Il détecte et suit bien les corps, les visages ou même les yeux, y compris en mise au point continue, à condition toutefois que la trajectoire du sujet soit prévisible. Signalons au passage qu’il plafonne à 5 images par seconde en rafale avec mise au point continue, ou à 7 images par seconde avec mise au point unique, quand certains concurrents vont 2 ou 3 fois plus vite. Il propose en contrepartie des modes rafale 6K à 30 i/s et 4K à 60 i/s, mais il applique dans ce cas un recadrage, et produit en réalité des fichiers vidéo desquels il propose d’extraire une ou plusieurs photo(s) JPEG.
Surtout, Panasonic n’a pas résolu avec le S5 les limites des technologies DFD et de détection de contraste : la mise au point est toujours aussi capricieuse en vidéo et toujours aussi lente en basse lumière, en particulier avec un objectif à seulement f/5,6 à 60 mm. Il arrive que l’appareil « pompe » ponctuellement pour s’assurer qu’il ait le point, ou bien qu’il perde le point en plein tournage, alors qu’il assurait jusqu’alors le suivi d’un sujet ou avec un utilisateur légèrement en mouvement. À force, on connait les situations susceptibles de mettre en échec l’autofocus et on s’adapte, notamment en recourant au mode de suivi et en désignant un sujet à l’aide de l’écran tactile ou du joystick, mais on perd en simplicité et on n’évitera pas quelques ratés.
Objectif
Le Panasonic S5 est donc proposé avec un objectif 20-60 mm f/3,5-5,6 offrant une plage de longueurs focales réduite et une plage d’ouvertures variant du lent au très lent. Mais comme nous l’avons évoqué en parlant de l’ergonomie de l’appareil, il est vendu pour seulement 300 euros ou 15 % de plus que le boîtier nu, contre au moins 1200 euros ou 60 % de plus pour le zoom à monture L premier prix actuellement disponible, l’excellent Sigma 24-70 mm f/2,8 Art. C’est donc l’objectif dont se contenteront la plupart des amateurs éclairés s’équipant d’un S5.
Mais au delà des réserves que nous venons d’émettre, c’est un bon objectif, qui maitrise très bien les aberrations chromatiques, les distorsions et le vignettage sur toute sa plage de focales. Surtout, ces défauts sont parfaitement corrigés par l’électronique du boîtier et sont donc inexistants en JPEG. En revanche l’objectif est presque flou en périphérie à grande ouverture, c’est-à-dire au grand angle à f/3,5 ou f/4. Le phénomène disparait progressivement à mesure qu’on ferme le diaphragme ou qu’on zoome, en fermant de fait le diaphragme. Signalons pour conclure concernant l’objectif qu’il ne bénéficie pas de stabilisation optique, mais le boîtier bénéficie d’une stabilisation mécanique sur 5 axes qui compense efficacement les mouvements de l’utilisateur, de 5 vitesses selon Panasonic. Nous pouvons confirmer qu’on réussit sans difficulté ses photos à main-levée, y compris en intérieur ou de nuit.
Vidéo
En plus de nos précédentes remarques valables autant en photo qu’en vidéo, parlons des fonctions vidéo avancées du Panasonic S5, qui est une caméra vidéo convenant tant aux amateurs qu’aux productions professionnelles.
Les débutants peuvent lancer à tout moment l’enregistrement d’une vidéo avec tous les réglages automatiques : sensibilité, exposition, couleur, mise au point… Dans ce cas, les images sont à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’un appareil 24 x 36 : vives et bien détaillées, avec des microphones internes de bonne qualité restituant bien la stéréo.
Mais les amateurs éclairés et les professionnels peuvent débrayer tous ces réglages et accéder à (presque) toutes les fonctions avancées en vogue. L’appareil prend même en charge les objectifs anamorphiques, un adaptateur pour microphones XLR ou encore le timecode. Entre autres combinaisons, le S5 permet d’enregistrer en Ultra HD 4K sur 10 bits avec un sous-échantillonnage des couleurs 4:2:2 à 23,976, 25 ou 29,97 images/seconde en interne (sur carte SD), et jusqu’à 50 ou 59,94 i/s en externe (enregistreur HDMI). Le mode Slow & Quick permet quant à lui de tourner des ralentis jusqu’à 180 i/s en 1080p, sans son malheureusement, et des accélérés (time-lapses) à 1 i/s en 4K.
Une mise à jour gratuite en version 2.0 permettra à partir du 24 novembre d’enregistrer en interne en C4K (4096 x 2160 pixels) et en externe en Apple ProRes RAW 5,9 K, par exemple sur un moniteur et enregistreur externe Atomos Ninja V. Cette mise à jour apportera également un vectorscope et la possibilité de régler l’angle d’obturation plutôt que la vitesse d’obturation, pour par exemple choisir 180° au lieu de « calculer » 1/60 s à 29,97 i/s.
En revanche le Panasonic S5 inclut dès à présent gratuitement le profil colorimétrique V-Log, en option à 100 euros sur le GH5 et à 200 euros sur le S1 ! Associé à la technologie Dual ISO (640 et 4000 ISO en V-Log), il offre une plage dynamique étendue de « plus de 14 EV » et une grande marge de manœuvre en post-production, avec une très bonne maitrise du bruit, comme nous avons pu le vérifier. L’occasion pour les amateurs de découvrir les joies de l’étalonnage des couleurs en vidéo et éventuellement celles des filtres ND, pour un rendu cinéma. Par rapport aux S1 et GH5, le S5 fait essentiellement l’impasse sur l’enregistrement All-I à 400 Mb/s (50 Mo/s !), très lourd, mais plus souple au montage, et se contente d’un codage Long-GOP à 100, 150 ou 200 Mb/s, selon la combinaison de définition, d’échantillonnage et de cadence d’images.
Une application indigne de 2020
Terminons par quelques mots concernant l’application mobile compagnon. Équipé du Wi-Fi bi-bande et du Bluetooth 4.2, le Lumix S5 fonctionne comme les S1 avec la nouvelle application Lumix Sync, disponible pour Android et iOS ou iPadOS. Celle-ci permet de transférer les photos et vidéos vers un smartphone, de télécommander l’appareil et éventuellement de synchroniser la géolocalisation du smartphone.
Mais alors que la praticité et l’instantanéité des smartphones ont presque tué les appareils photo dédiés, malgré leur qualité d’image médiocre en comparaison, l’application Lumix Sync est à peine plus qu’une refonte de l’application Panasonic Image App préhistorique accompagnant le GH5. Il y a du progrès, mais l’interface reste datée et la procédure de transfert est à peine moins pénible. Ce n’est pas non plus la transparence qu’on est en droit d’attendre en 2020, mais Nikon fait beaucoup mieux avec son application SnapBridge, comme nous le verrons dans notre test à venir du Z5.
Prix et disponibilité
Le Panasonic S5 sera certainement le premier appareil 24 x 36 à monture L pour la plupart de ses acquéreurs, qui se tourneront sans doute vers le kit avec l’objectif 24-60 mm f/3,5-5,6, vendu 2300 euros par Amazon, Boulanger, Darty ou la Fnac.
On peut autrement acheter le boîtier nu pour environ 2000 euros et lui adjoindre un ou plusieurs objectifs parmi la quarantaine disponible en monture L, de 300 à 3000 euros. Citons le Panasonic Lumix S 24-105 mm f/4, qui revient à 1100 euros après déduction d’une offre de remboursement de 200 euros valable jusqu’au 31/12/2020, ou bien le Sigma 24-70 mm f/2,8 Art, vendu 1200 euros.
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Comme vous le dites, c'est une question de point de vue. Les deux technologies ont leurs avantages et inconvénients. Pour ma part, je n'ai rien contre le viseur électronique du GH5, qui me parait suffisamment défini. Celui du S5 est effectivement un peu trop peu défini, mais ce n'est pas le fait qu'il soit électronique en tant que tel qui me gêne
Bonjour ! 1. Qui a dit qu'ici je ne testais pas le kit ? "Nous avons testé le Panasonic S5 essentiellement avec l’objectif 20-60 mm f/3,5-5,6 proposé en kit." Comme je l'explique en conclusion, le S5 sera le premier appareil à monture L de la plupart des acheteurs, qui seront nombreux à acheter le kit, donc il me paraissait pertinent de tester aussi l'objectif. 2. C'est bien le propre de la monture L, encore jeune. On trouve par exemple un Sigma 24-105 mm f/4 DG OS HSM Art en montures Canon, Nikon ou Sony pour un peu moins de 780 euros, le Sony 24-70 f/4 OSS "Zeiss" pour 820 euros, ou bien, ce n'est pas ma tasse de thé mais ça plait à certains amateurs un Tamron 28-200 f/2,8-5,6 à 800 euros. Avec tous les autres appareils 24 x 36, il y a un compromis entre un 20-60 mm très lent et des 24-70~105 mm f/2,8 ou f/4 à plus de 1000 euros. Quand bien même ces 3 exemples (parmi d'autres) n'existeraient pas, j'aurais bien le prix des objectifs comme point négatif justement pour prévenir l'amateur que s'il trouve les objectifs plein format trop chers, il vaut peut-être mieux qu'il se tourne vers un appareil APS-C ou Micro Four Thirds, car c'est évident pour vous, mais pas pour tout le monde. Ce n'est parce que c'est évident (pour des amateurs éclairés) ou que c'est un état de fait que ce n'est pas un inconvénient ! Enfin, je ne pense pas être passé à côté des lacunes de l'autofocus, j'y consacre 3 paragraphes. Avec laquelle de mes assertions n'êtes vous pas d'accord ?
[…] Aller à la source […]
2 des de vos points négatifs n'en sont pas ! 1 : Objectif kit trop lent. Ici on ne teste pas un kit mais un appareil photo. Si on trouve l'objectif en kit pas assez bon (piqué, ouverture ou autre) et bien on prend le boitier nu. 2 : Prix des zooms alternatifs. ça serait un point négatif si c'était le propre de Panasonic mais c'est du au full-frame. Comparez les prix avec Sony ou Canon, c'est la même chose. Donc, si on trouve les objectifs full frame trop chers et bien vous savez quoi, on n'achète pas un boitier full-frame. Par contre, vous êtes passé complètement à coté de l'ENORME point négatif de ce boitier : l'autofocus. Une catastrophe. Le G5 n'était pas bon, les S1 non plus et bien lui c'est pareil. A des années lumières par exemple d'un Canon R6. Dommage...
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