La situation est toujours très difficile pour l’industrie automobile, et depuis plusieurs mois maintenant. Alors que la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 semble avoir un impact moindre sur la production automobile mondiale, celle-ci se heurte néanmoins à de nombreuses autres difficultés. On pense bien sûr à la pénurie de semi-conducteurs, conséquence de l’épidémie, qui impacte tous les constructeurs depuis plus de deux ans, mais pas que.
En effet, depuis quelques semaines maintenant, l’industrie automobile est touchée par une autre crise, en raison cette fois-ci de la guerre en Ukraine. Débutée il y a plus d’un mois, celle-ci impacte considérablement les constructeurs, contraints de fermer certaines de leurs usines, en raison de problèmes d’approvisionnement. En effet, beaucoup de marques possèdent des sites de production de Ukraine et en Russie, dont la cadence est ralentie.
L’usine de Douai en pause
C’est notamment le cas de Renault, qui est tout particulièrement touché par la crise en Ukraine. D’abord parce que la firme possède la société AvtoVAZ, chargée de commercialiser les modèles Lada en Russie. Mais ce n’est malheureusement pas tout pour la firme au losange, qui subit aussi les conséquences de la guerre dans ses usines basées en France.
C’est notamment le cas du site de production de Douai, où est fabriquée la nouvelle Renault Mégane E-Tech Electric depuis quelques semaines. A partir de ce matin, et jusqu’au 25 avril prochain, les chaines d’assemblage seront mises à l’arrêt, en raison d’un manque de composant électroniques. La production de la compacte électrique sera donc mise en pause le temps que le stock de pièces s’étoffe assez pour reprendre une production continue.
Plusieurs fermetures
Quant aux 2 300 salariés travaillant au sein de l’usine de Douai, ceux-ci seront placés en chômage partiel durant cette dizaine de jours, comme le souligne Automobile Propre. Si la production de la Renault Mégane E-Tech Electric sera bien évidemment impactée, les clients ne devraient en revanche pas subir de retard. En effet, les premiers exemplaires de la compacte surélevée devraient arriver en concession d’ici le mois prochain, laissant le temps à la marque de produire ces exemplaires.
Ce n’est pas une situation inédite pour Renault, qui avait déjà été contraint de fermer deux de ses usines françaises au mois de mars dernier. Les 2 700 salariés des sites de production de Batilly, en Meurthe-et-Moselle et de Cléon (Seine-Maritime) avaient alors été placés au chômage durant trois jours à une semaine, là encore en raison de problèmes d’approvisionnement.
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