Dévoilé lors du dernier salon du CES 2021 à Las Vegas, le Sony Z9J n’arrive que maintenant en boutique avec sa dalle Ultra HD 8K et toutes ses technologies parmi les plus avancées spécialement développées par l’un des spécialistes de l’image, Sony. Profitant d’une dalle très haut de gamme, sur le papier, la télévision promet une image très lumineuse et de très haute qualité. Voyons si le fabricant remplit tous les objectifs.
Fiche technique
Modèle | Sony XR-75Z9J |
---|---|
Technologie d’affichage | LCD |
Définition maximale | 7680 x 4320 pixels |
Taille de l’écran | 75 pouces |
Compatible HDR | Dolby Vision |
Compatible Surround | Dolby Atmos |
Sortie audio | Haut-parleurs |
Assistant vocal | Google Assistant |
Prix | |
Fiche produit |
Design
N’y allons pas par quatre chemins, le téléviseur Sony XR-75Z9J est particulièrement massif puisqu’il fait tout de même 46,4 kg et propose des dimensions à la hauteur de sa diagonale de 75 pouces. Aussi décliné en version 85 pouces, celui-ci est encore plus lourd : 61,7 kg et, comme sur le précédent, une manipulation à deux personnes est obligatoire.
Sony a pensé à plusieurs positions pour les pieds qui sont très fins par rapport à l’écran lui-même. Il est ainsi possible de les installer dans une configuration centrale où on ne peut pas installer de barre de son devant puisqu’ils sont espacés de 62 cm seulement. Sinon, on peut également les fixer aux extrémités, en position haute pour accueillir une barre de son, entre les deux offrant un écart de 171 cm, ou basse. Prévoyez une profondeur de 43 cm. Le montage ne présente aucune difficulté et quatre vis suffisent au maintien parfait de l’ensemble sur un meuble.
Comme les autres téléviseurs, celui-ci peut également être accroché à un mur. Il n’est pas question ici de pied pivotant, cette fonctionnalité restant l’une des exclusivités de Panasonic. Le design du téléviseur est assez agréable à regarder. Il profite d’un double cadre qui entoure l’écran lui-même avec une finition bronze. La qualité de fabrication est bel et bien au rendez-vous et sans vraiment avoir l’impression d’avoir un appareil luxueux, on sent qu’il appartient tout de même au segment du haut de gamme.
Comme sur le précédent modèle, les haut-parleurs sont intégrés dans la partie basse et se laissent entrevoir légèrement.
Téléviseur LCD de 75 pouces, il n’est pas particulièrement fin puisqu’il accuse une épaisseur de 8 cm au maximum. Le dos de la télévision est texturé. Des plaques en plastique viennent refermer les creux pour laisser une surface arrière sur le même plan. C’est très bien pensé.
Connectiques du Sony Z9J
Comme souvent, les connectiques sont organisées avec certaines dirigées vers le bas alors que les autres sont orientées vers le côté. Une seule prise HDMI, excentrée, supporte les signaux Ultra HD 8K et deux autres entrées HDMI acceptent aussi les signaux Ultra HD jusqu’à 120 Hz. On peut ainsi profiter de tout le potentiel des consoles de jeux, sauf pour la technologie VRR qui n’est pas encore disponible sur les TV Sony avant l’arrivée promise depuis 2020 d’une mise à jour qui tarde. N’oubliez surtout pas de passer les entrées HDMI en mode amélioré afin de bien supporter les technologies les plus avancées.
Comme les autres TV Sony 2021, celle-ci ne supporte pas l’entrée simultanée d’un signal Ultra HD à 120 Hz et Dolby Vision, il faut choisir entre les deux et activer le bon mode dans les paramètres du téléviseur. Sinon, on a l’essentiel pour profiter d’une large connectivité et on apprécie la présence du Wi-Fi qui permet d’exploiter le service de streaming exclusif à Sony, Bravia Core, afin de profiter de certains films avec un débit de 80 Mbit/s ce que ne permet pas la prise Ethernet limitée à 10/100 Mbit/s. Il y a suffisamment d’espace pour organiser la fuite des câbles vers les pieds grâce à la présence de guide-fils.
Image
Le téléviseur Sony XR-75Z9J est capable d’afficher une image Ultra HD 8K, soit une définition de 7680 x 4320 pixels. Il utilise une dalle LCD avec un panneau LED et un rétroéclairage Full LED. Il supporte le HLG, le HDR et le Dolby Vision et fait l’impasse sur le HDR10+ de Samsung. Il offre des angles de vision qui sont nettement moins larges que ceux proposés par les TV OLED. En outre, le téléviseur profite d’un système de filtre antireflet. Celui-ci est assez efficace pour des petites sources de lumière placées devant, mais il n’arrive pas à gommer une baie vitrée en pleine après-midi. Par rapport au modèle de l’année dernière, le filtre est pratiquement identique. Mais, par rapport aux TV OLED, la technologie LCD offre l’avantage de proposer une plus grande luminosité autorisant un usage dans une pièce lumineuse.
Afin d’obtenir un rendu « cinéma », le téléviseur propose pour des séquences non HDR, les modes Expert et Cinéma. C’est le premier qui permet d’afficher les meilleurs résultats. Lors de nos mesures, nous avons pu relever un Delta E moyen de 1,52, soit une valeur nettement inférieure à 3, seuil en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur affichée et celle qui est demandée. Le gamma moyen a pu être mesuré à 2,3. La courbe des gris décroche littéralement à partir de 50 % pour plonger vers des valeurs lumineuses pour les gris, les clairs surexposant certaines scènes à l’écran. Effectivement, les scènes d’explosions plein cadre sont extrêmement lumineuses et presque saturées. L’image en mode Expert est très gratifiante et peut paraitre très légèrement froide malgré tout. Nous avons pu mesurer une température moyenne de 6628 K ce qui est un peu supérieur au 6500 K attendus. La couverture de l’espace colorimétrique rec709 est parfaitement couvert ce qui est toujours appréciable permettant ainsi de profiter de toutes les couleurs disponibles dans ce mode largement utilisé.
La fluidité est bien au rendez-vous avec des séquences parfaitement animées qui ne laissent aucune rémanence. Là où le téléviseur pêche un peu, c’est sur son contraste. En effet, avec sa dalle LCD, il ne peut pas produire des noirs aussi intenses que sur une dalle OLED. En SDR, nous avons pu mesurer un taux de contraste de 3100:1. Il est important malgré tout de relativiser cette valeur puisque le téléviseur montre aussi parfois ce qui peut ressembler à de vrais noirs semblant éteindre certaines zones de rétroéclairage afin de proposer une image beaucoup plus contrastée.
L’exercice du générique des séquences de Formule 1 sur Canal+ a toutefois du mal à passer puisque l’écran alterne entre des séquences totalement noires et d’autres, plus grises. Pour des scènes moins rapides, la TV arrive à gérer. Malgré cela, nous avons pu observer que certains détails à l’image particulièrement lumineux se voient au niveau des bandes noires supérieures et inférieures lorsque le contenu est au format 21:9, par exemple, produisant des halos un peu désagréables.
Nous avons pu comparer les images proposées par la Sony XR-75Z9J avec le Samsung Q65Q80A et pu constater que le contraste était un peu meilleur sur ce dernier. C’est encore plus criant sur les menus d’accueil de certains services de streaming comme Netflix, par exemple avec un rendu gris sur la Sony alors qu’il est bien noir sur la Samsung. Le téléviseur sud-coréen propose, côte à côte, des séquences légèrement plus colorées également, mais c’est un peu la caractéristique commune aux TV Samsung par rapport à du Sony qui propose des scènes plus naturelles. Le phénomène des halos au niveau des bandes noires est plus atténué sur le Q65Q80A.
Les effets de blooming sur la TV Sony Z9J sont contenus, mais bien visibles tout de même, à la différence des TV OLED où il est totalement absent. On peut regretter l’absence d’un mode Sport. Il faut passer en mode Jeu pour ne presque plus voir de traces laissées sur l’écran par une balle de tennis sur un court de terre battue, par exemple. Ça passe mieux pour des échanges de ballon blanc et rond sur un gazon.
En HDR, comme évoqué en introduction, le téléviseur se montre particulièrement lumineux. Avec le mode Expert qui propose les meilleurs résultats, nous avons pu mesurer un pic de luminosité de 2140 cd/m² ce qui est très élevé surtout si on le compare au pic de luminosité obtenu, par exemple par une télévision OLED LG, le C1 mesuré à 725 cd/m², soit un tiers seulement. Toujours en mode Expert HDR, nous avons relevé une excellente fidélité des couleurs puisque le Delta E moyen a pu être mesuré à 1, une valeur bien inférieure au seuil de 3.
Le téléviseur est donc parfaitement calibré dès sa sortie du carton pour profiter pleinement des contenus HDR (dont Dolby Vision). Sachant qu’un mode IMAX Enhanced est également proposé, une copie du mode Expert dans les réglages et qui fait figure de notion marketing plutôt qu’autre chose. L’espace colorimétrique BT2020 est couvert à 65 % alors que celui du DCI-P3 est assuré à 89 %. À titre de comparaison, avec le même protocole de test, sur une TV Sony XR-X90J, nous avions relevé des pourcentages de 65 % pour le BT2020 et 85 % pour le DCI-P3. Ces valeurs sont correctes, mais moindres que celles que l’on obtient sur une TV OLED.
Pour la petite histoire, en mode Intense HDR, nous avons relevé un pic de luminosité de 2800 cd/m² dépassant celui du Samsung Q65QN95A doté de la technologie mini-LED et ses quelque 2600 cd/m² mesurés dans des conditions similaires.
Le processeur Sony qui traite les sources non Ultra HD fait de très belles choses avec les contenus à définition moindre, mais ne peut pas non plus faire des miracles. Ainsi, l’image est parfois un peu trop lissée, mais parait tout de même satisfaisante. Privilégiez, surtout avec une telle diagonale, des contenus de bonne qualité de préférence afin d’en tirer le meilleur parti. Malheureusement, les vidéos YouTube Ultra HD 8K ne peuvent pas être lues en l’état par le téléviseur, comme sur le précédent modèle de la marque. Les contenus manquent sérieusement à l’appel, ce qui fait que si vous vous décidez pour ce modèle, il sera prêt pour les années à venir, mais que vous pourriez rester sur votre faim si vous attendez des séquences nativement Ultra HD 8K.
Gaming
La télévision Sony XR-75Z9J est équipée de 3 prises HDMI 2.1 ce qui permet de l’associer avec une console nouvelle génération. Si on peut effectivement compter sur le support des signaux Ultra HD à 120 Hz, l’eARC et l’ALLM pour la réduction du temps d’affichage, on attend toujours la mise à jour qui permettra de profiter de la technologie VRR limitant les déchirures d’images dans les jeux.
Sur le Z9J, nous avons mesuré un temps de retard à l’affichage de 18,3 ms, ce qui correspond à un tout petit plus d’une image de retard à 60 Hz entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et celui où l’action se déroule à l’écran. Sur le Samsung Q80A, à titre de comparaison, nous avions mesuré un temps de seulement 9,6 ms. Concernant la fidélité des couleurs, elle est plutôt bonne : nous avons mesuré un Delta E moyen en SDR de 3,07, ce qui est proche de la valeur cible de 3. Le téléviseur propose, aussi bien en mode SDR qu’en HDR, le mode Jeu qui correspond bien aux attentes pour cette activité.
Audio
Le téléviseur Z9J reprend le système audio du modèle ZH8 et offre logiquement des performances équivalentes. Le système peut être calibré avec l’aide de la télécommande ce qui est toujours une très bonne chose. Globalement, le son délivré par la TV est satisfaisant avec un rendu plutôt chaud même s’il peut manquer d’un tout petit peu de précision. Compatible DTS et Dolby Atmos, on peut regretter l’absence d’effets de spatialisation qui sont tout juste perceptibles sur les côtés. Équipé de borniers, le téléviseur peut jouer le rôle d’enceinte centrale si vous avez du matériel compatible Sony. C’est très pratique et bien pensé pour une installation complète et une intégration parfaite. La course du volume est satisfaisante dans le sens où on peut augmenter ou diminuer le son assez rapidement.
Interface
Le téléviseur est animé par le système Google TV. Successeur d’Android TV, il se présente sous une interface plein écran avec des suggestions de contenus et une meilleure organisation des paramètres. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce système, nous vous invitons à lire notre test du Sony XR-65A90J.
Google TV est fluide. Outre tous les contenus que l’on peut exploiter, les paramètres sont rapidement accessibles et notamment ceux permettant de changer les modes d’image et de son à la différence du système Tizen de Samsung où il faut parcourir plusieurs sous-menus.
Sinon, cette intégration de Google Assistant permet également de commander sommairement le téléviseur ou des objets connectés présents dans la maison. Via le système Chromecast, il est également possible d’envoyer des contenus vidéo sur le téléviseur, depuis un smartphone ou une tablette tactile, par exemple. C’est très pratique. Rappelons que le téléviseur supporte le AirPlay 2 et HomeKit. Il peut également être contrôlé via Alexa si vous avez une enceinte connectée Amazon chez vous. Comme indiqué plus haut, l’achat du téléviseur permet d’accéder à la plateforme Sony Bravia Core et ses contenus très haute qualité.
La télécommande, grande et rétroéclairée
La télécommande livrée avec le téléviseur Sony XR-75Z9J est identique à celle qui accompagne le modèle Sony XR-65A90J. Elle est donc très grande avec une finition en aluminium brossé. Elle profite d’un rétroéclairage ce qui permet de localiser rapidement les touches dans l’obscurité. On y trouve 4 touches de raccourcis vers les services de streaming YouTube, Netflix, Disney+ et Prime Video. Un microphone est intégré afin d’écouter vos commandes vocales et d’aider le système audio du téléviseur à être calibré. Malgré sa taille impressionnante, la télécommande est plutôt légère et ergonomique. Elle est Bluetooth, sauf pour la commande d’allumage et d’extinction qui demande à la viser pour la démarrer ou l’éteindre.
Consommation
En matière de consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur Cinéma. Dans ces conditions, que nous allons reproduire pour tous les prochains tests de téléviseurs, le Sony XR-75Z9J consommait 150 Wh ce qui est plutôt important.
Prix et date de sortie
La série Sony Z9J est déclinée en 75 et 85 pouces des prix de 6990 euros et 9990 euros. Vous la trouverez chez tous les revendeurs habituels.
[…] dans la séquence d’approche de la Lune dans le film The First Man, par exemple. Sur la série Sony XR-75Z9J, nous avions mesuré un taux de contraste natif de 3100:1 alors qu’ici, nous avons relevé un […]
[…] Le test […]
[…] Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur notre test de ce modèle. […]
[…] Sony livre ici un téléviseur d’exception, bluffant avec du contenu de qualité, mais un peu à la peine pour le Full HD. Reste aussi un prix important — même s’il s’agit tout de même d’un téléviseur géant de 85 pouces. On vous en dit plus dans notre test du Sony XR-75Z9J. […]
[…] Le test 9 786 € […]
[…] Le test 6 499 € […]
[…] Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur notre test de ce modèle. […]
[…] le Full HD. Reste aussi un tarif prohibitif, de près de 6000 euros ! On vous en dit plus dans notre test du Sony XR-75Z9J.LG s’était déjà lancé sur la 8K avec une série Z1 impressionnante, mais la marque débarque […]
[…] Sony livre ici un téléviseur d’exception, bluffant avec du contenu de qualité, mais un peu à la peine pour le Full HD. Reste aussi un tarif prohibitif, de près de 6000 euros ! On vous en dit plus dans notre test du Sony XR-75Z9J. […]
"on apprécie la présence du Wi-Fi qui permet d’exploiter le service de streaming exclusif à Sony, afin de profiter de certains films avec un débit de 80 Mbit/s ce que ne permet pas la prise Ethernet limitée à 10/100 Mbit/s" Je n'ai rien compris !!! Alors le WiFi à 80Mbits c'est trop bien mais de l'éthernet à 100Mbits ce n'est pas assez ... Je n'ai pas trop compris non plus votre remarque sur la consommation car il s'agit d'un 75" d'une part et qu'il me semble bien qu'elle est inférieure au sacro-saint Samsung mini LED d'autre part. De plus, la luminosité semble avoir un gros potentiel ce qui augmente d'autant plus la consommation.
"on apprécie la présence du Wi-Fi qui permet d’exploiter le service de streaming exclusif à Sony, afin de profiter de certains films avec un débit de 80 Mbit/s ce que ne permet pas la prise Ethernet limitée à 10/100 Mbit/s" Je n'ai rien compris !!! Alors le WiFi à 80Mbits c'est trop bien mais de l'éthernet à 100Mbits ce n'est pas assez ... Je n'ai pas trop compris non plus votre remarque sur la consommation car il s'agit d'un 75" d'une part et qu'il me semble bien qu'elle est inférieure au sacro-saint Samsung mini LED d'autre part. De plus, la luminosité semble avoir un gros potentiel ce qui augmente d'autant plus la consommation.
TV 8K...dans 6 ans.
[…] Lire la suite […]
[…] Our Reference […]
En gros on paye plein pot pour ne quasiment rien afficher de 8K dessus. Super logique, comme d'hab. Mais qui achète cela ???????
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix