Test de la SteelSeries Rival 5 : à quelques grammes de la perfection

Une nouvelle référence ?

 
Si la tendance actuelle est à l’ultra-légèreté, SteelSeries nous propose une souris très complète qui ne cherche pas à jouer sur ce terrain. La Rival 5 que nous testons aujourd’hui se présente comme une souris à tout faire pour les joueurs de FPS et de MOBA.
SteelSeries Rival 5
Source : Edouard Patout pour Frandroid

À contre-courant du marché actuel, SteelSeries nous propose aujourd’hui une nouvelle souris qui ne cherche pas à être particulièrement légère. La Rival 5 semble se positionner comme une évolution intéressante de la très appréciée Rival 600, sortie il y a maintenant plusieurs années.

Si elle conserve dans les grandes lignes la forme de la 600, cette nouvelle Rival 5 se montre tout de même plus légère avec ses 85 grammes sur la balance. Elle dispose également d’un nouvel agencement des boutons latéraux et est équipée du capteur TrueMove Air que nous avions découvert sur la Aerox 3 Wireless.

Ce nouveau modèle est proposé au tarif très raisonnable de 69,99 euros. Après plusieurs jours à la mettre à l’épreuve, il est temps de vous livrer notre avis complet sur la Rival 500.

Un modèle d’ergonomie

Lorsque l’on sort la Rival 5 de sa boite, difficile de ne pas lui trouver de nombreuses similitudes avec la Rival 600 et par extension la Rival 650. Autant par sa forme que par la position de son éclairage RGB, cette nouvelle mouture puise très clairement ses sources chez sa grande sœur.

SteelSeries Rival 5
Source : Edouard Patout pour Frandroid

On profite ici d’une forme toujours très ergonomique qui appelle une prise en main à pleine main (palm grip) ou avec les doigts relevés et l’arrière de la souris calé dans la paume de la main (claw grip). Toujours est-il que la main se positionne très naturellement sur la souris et que le confort est de la partie.

SteelSeries Rival 5
Source : Edouard Patout pour Frandroid

Cette fois-ci, SteelSeries a fait le choix d’utiliser uniquement un plastique dur légèrement rugueux. Ce dernier se montre solide et son revêtement évite notamment l’accumulation des traces de graisse. Les tranches latérales ne sont malheureusement pas recouvertes de grips, mais ce n’est pas forcément une mauvaise chose tant ceux de la Rival 600 avaient tendance à s’user facilement.

SteelSeries Rival 5
Source : Edouard Patout pour Frandroid

Les deux clics principaux sont séparés de la coque du mulot et offrent une activation bien marquée et réactive. Au milieu, la traditionnelle molette en en caoutchouc propose des crans suffisamment marqués et précis tout en profitant d’un clic là aussi bien réactif. Notons au passage la présence d’un bouton, à l’arrière de la molette qui permet par défaut de choisir le profil de sensibilité du capteur.

SteelSeries Rival 5
Source : Edouard Patout pour Frandroid

La Rival 5 n’est pas une souris ambidextre. De ce fait, elle dispose de boutons supplémentaires uniquement sur sa tranche gauche. Ces boutons sont d’ailleurs l’une des principales différences par rapport à la Rival 600. En plus des deux boutons habituels tombant sous le pouce, une petite ailette est positionnée au-dessus et peut être activée vers le haut ou vers le bas, à la manière des clics latéraux des molettes par exemple.

SteelSeries Rival 5
Source : Edouard Patout pour Frandroid

Si cette « ailette » se révèle très pratique et très accessible, on ne peut pas en dire autant du dernier bouton latéral qui prend la forme d’une gâchette positionnée à l’avant du pouce. L’idée est bonne, mais sa position demande malheureusement une petite gymnastique pour les joueurs aux petits doigts. Gageons que ce petit défaut évitera les activations involontaires.

Du côté de l’éclairage RGB, la Rival 5 dispose de 4 zones distinctes avec pour commencer un cerclage lumineux autour de la molette. Cet éclairage se poursuit avec deux « veines » lumineuses de part et d’autre pour se finir avec le logo présent à l’arrière de la coque. En plus d’être plutôt joli, cet éclairage a le mérite d’être particulièrement puissant.

SteelSeries Rival 5
Source : Edouard Patout pour Frandroid

Sous la souris, on découvre le capteur optique TrueMove Air ainsi que les deux patins en PTFE assurant la glisse. Pour ce qui est de la connectique, SteelSeries a équipé la Rival 5 d’un câble USB tressé non amovible d’environ 1,80 m. Ce dernier n’est malheureusement pas aussi souple et léger qu’espéré, tout comme la souris en elle-même qui pèse 85 grammes.

SteelSeries n’a donc pas vraiment changé sa recette en ce qui concerne l’ergonomie générale de la Rival 5. La prise en main est parfaite, la construction solide et l’allègement général du mulot sont bienvenus. L’arrivée de boutons latéraux supplémentaires permet logiquement d’accroitre les possibilités offertes par la souris ce qui la rendra plus intéressante pour certains joueurs.

L’immuable SteelSeries Engine

Comme toujours, SteelSeries Engine est de la partie pour configurer toutes les options de la Rival 5. Le logiciel, commun à tous les produits de la marque, n’a pas beaucoup évolué depuis ces dernières années. Ce n’est d’ailleurs pas forcément un problème puisque son interface est très claire tout en restant complète.

La page dédiée à la Rival 5 permet logiquement de modifier l’attribution des différents boutons. Le choix est vaste parmi les touches de clavier, de souris, les raccourcis système ou encore les macros qui pourront être enregistrées via une interface dédiée. Il est également possible dé définir 5 niveaux de sensibilité différents dans lesquels on pourra naviguer à l’aide du bouton dédié.

SteelSeries Rival 5

Comme toujours, la fréquence d’interrogation est modifiable, de même que l’accrochage des angles, les accélérations et décélérations. Autant de réglages que nous vous conseillons de ne pas toucher.

On dispose ensuite d’un onglet dédié à l’éclairage RGB. Ce sont au total 10 zones distinctes qui sont disponibles puisque les « veines » latérales sont décomposées en 4 zones. L’utilisateur peut donc personnaliser la souris à sa guise tout en utilisant également des préconfigurations « animées ». Ici, les réglages sont très classiques et dans la lignée de ce que l’on retrouve chez la concurrence.

SteelSeries Rival 5

Enfin, n’oublions pas de mentionner que tous les réglages précédemment cités peuvent être enregistrés dans des profils que l’on viendra associer à applications et à nos jeux. Malheureusement, la Rival 5 ne semble pas disposer d’une mémoire interne ce qui nécessite d’avoir SteelSeries Engine lancé en permanence pour profiter des réglages personnalisés.

Des performances de haut vol

SteelSeries a équipé la Rival 500 du capteur TrueMove Air que nous retrouvions déjà sur la Aerox 3 Wireless. Ce dernier est capable de monter à une sensibilité de 18 000 DPI avec 400 IPS et il encaissera sans broncher les accélérations jusqu’à 40 G. C’est tout simplement le meilleur capteur proposé par SteelSeries à ce jour et il propose en ce sens des caractéristiques haut de gamme.

SteelSeries Rival 5
Source : Edouard Patout pour Frandroid

En pratique, la souris offre des performances exemplaires avec un suivi très précis et aucun décrochage lors d’une utilisation à faible sensibilité sur des titres exigeants tels que les FPS. Comme souvent, il est difficile de mettre en défaut les capteurs optiques récents. La distance de décrochage est aussi bien maitrisée et évite les mouvements involontaires du curseur quand la souris est replacée au milieu du tapis.

Les deux clics principaux sont particulièrement réactifs et se montrent donc très confortables en jeu. On regrette par contre la dureté un peu trop prononcée des boutons latéraux qui leur faire perdre un peu réactivité. Peut-être qu’ils s’adouciront un peu à l’usage, mais nous avons clairement connu mieux sur ce point.

SteelSeries Rival 5
Source : Edouard Patout pour Frandroid

Par rapport à certains modèles très légers comme Sabre Pro de Corsair, la Rival 5 offre logiquement une agilité plutôt moyenne. Si elle reste beaucoup plus légère que sa grande sœur, elle ne se fait pas oublier une fois au creux de la main. Loin d’être handicapante, cette particularité est à prendre en compte pour les joueurs habitués au souris poids plume.

Toujours est-il que la Rival 5 propose tout simplement d’excellentes performances et qu’elle sera parfaitement adaptée à l’utilisation gaming. Son aspect multitâche de par la présence de ces nombreux boutons sur la tranche gauche lui permettra de satisfaire aussi bien les joueurs de FPS que de MOBA.

Prix et disponibilité de la souris SteelSeries Rival 5

La souris SteelSeries Rival 5 est disponible au prix conseillé de 69,99 euros.

Note finale du test
9 /10
La Rival 5 de SteelSeries se présente comme une évolution très intéressante de la très réputée Rival 600. Elle conserve sa forme très confortable tout en perdant quelques grammes sur la balance et en profitant de boutons supplémentaires sur sa tranche gauche.

Les performances sont également au rendez-vous avec l’excellent capteur optique TrueMove Air associé à des clics principaux très réactifs. Seuls les boutons latéraux un peu trop dur et le câble un peu trop rigide viennent légèrement ternir le tableau.

Disponible à un tarif plutôt raisonnable de 69,99 euros, le seul reproche que l’on peut réellement lui faire est de ne pas être dans la tendance actuelle de l’ultra-légèreté qui lui aurait clairement assuré un 10/10.

Points positifs
SteelSeries Rival 5

  • Ergonomie générale

  • Performances

  • Nombreux boutons

  • Pilote simple et complet

  • Éclairage de qualité

Points négatifs
SteelSeries Rival 5

  • Câble trop rigide

  • Boutons latéraux trop durs

  • Un peu trop lourde

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