Tesla va clôturer l’année encore avec de très bons chiffres, malgré quelques soucis liés encore et toujours aux approvisionnements de certains matériaux, dont les fameux semiconducteurs.
Outre les excellents résultats de ventes de la Tesla Model Y, le constructeur américain se félicite aussi sur Twitter des bons résultats de son option Full Self Driving commercialisée en Amérique du Nord. En effet, selon Tesla, 285 000 clients nord-américains ont chacun déboursé les 15 000 dollars réclamés pour cette technologie.
Un système encore en phase de développement
Nous sommes bien loin du million d’utilisateurs annoncés par Elon Musk, mais ce chiffre est toutefois très intéressant et s’avère bien supérieur aux prédictions de certains analystes.
Environ 1,5 million de Tesla sont éligibles (y compris celles déjà sur la route via une mise à jour), ce qui signifie qu’environ 20 % d’entre elles sont pourvues de l’option Full Self Driving.
Rappelons que cette technologie est encore en phase bêta. Plusieurs fonctionnalités sont ajoutées, d’autres retirées, mais les derniers retours utilisateurs commencent à montrer un système particulièrement au point.
Pour le moment, on ne sait évidemment pas quand la version définitive sera disponible.
Le législateur a aussi un rôle clé
Plusieurs éléments entrent en compte, dont notamment les différentes lois qui sont amenées à évoluer. En Europe, par exemple, un tel système ne peut pas être commercialisé en l’état actuel des choses, même si, cette année, le Vieux Continent a franchi une étape avec la possibilité d’utiliser la conduite semi-autonome de niveau 3, mais dans un cadre très particulier. Pour l’heure, seules les Mercedes EQS et Classe S sont dotées de cette technologie, qui ne nécessite plus de garder les mains sur le volant.
Les États-Unis sont plus avancés que nous à ce niveau, même si l’encadrement autour de cette technologie est toujours très surveillé. En effet, la Californie vient de voter une loi qui protège les consommateurs et oblige les constructeurs et concessionnaires à donner des informations précises sur le fonctionnement des dispositifs d’aide à la conduite, afin de ne pas faire croire aux clients que la voiture peut rouler de manière entièrement autonome.
Ce système nécessite toujours une certaine vigilance de la part du conducteur, qui doit pouvoir reprendre la main à tout moment. Ce dispositif est donc toujours considéré comme un système de conduite autonome de niveau 2.
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