Xiaomi lance deux nouvelles paires d’écouteurs sans fil à prix cassé

 
Xiaomi vient de dévoiler en Chine ses écouteurs Redmi Buds 4 et Redmi Buds 4 Pro, des écouteurs à réduction de bruit pour un prix de moins de 100 euros.
Les Xiaomi Redmi Buds 4 Pro
Les Xiaomi Redmi Buds 4 Pro // Source : Xiaomi

Ce mardi, à l’occasion de la présentation de son nouveau bracelet connecté, le Smart Band 7, Xiaomi a également levé le voile sur deux nouvelles paires d’écouteurs sans fil, les Xiaomi Redmi Buds 4 et Redmi Buds 4 Pro.

Avec des noms aussi proches, les deux nouvelles paires d’écouteurs de Xiaomi partagent logiquement quelques points communs. C’est le cas sur leur format puisqu’on a affaire ici à deux paires d’écouteurs intra-auriculaires. Ils vont donc proposer des embouts en silicone avec une isolation passive. Par ailleurs, les deux modèles intègrent une réduction active du bruit, mais à un niveau différent comme on le verra plus tard. On a également affaire, dans les deux cas, à un boîtier qui se charge uniquement grâce à la prise USB-C et non pas sans fil, par induction.

Cependant, les points communs entre les deux modèles s’arrêtent là et, même en matière de design, on a deux paires d’écouteurs sans fil à l’aspect très différent. Du côté des Redmi Buds 4, Xiaomi semble avoir repris un design assez similaire à celui des Redmi Buds 3 Pro. On a donc un boîtier ovoïdal à la verticale avec des écouteurs sans tige. Un aspect qui n’est pas sans rappeler celui des Google Pixel Buds. Les écouteurs en eux-mêmes pèsent chacun 4,5 grammes et sont certifiés IP54 pour une protection contre la sueur et la pluie tandis que le boîtier affiche des dimensions de 48,6 x 64,9 x 26,2 mm.

Les caractéristiques des Xiaomi Redmi Buds 4
Les caractéristiques des Xiaomi Redmi Buds 4 // Source : Xiaomi

On a bien droit à une réduction active du bruit, mais limitée à une réduction de 35 dB des sons ambiants avec trois niveaux de réglage. Les écouteurs proposent également un mode transparent pour rester conscients de son environnement. Chaque écouteur embarque par ailleurs deux micros afin de cibler au mieux votre voix pour la capturer durant les appels vocaux. Pour la restitution sonore, les Redmi Buds 4 profitent de transducteurs de 10 mm de diamètre. Xiaomi ne précise pas les codecs utilisés, mais on peut sans risque tabler sur une prise en charge uniquement de l’AAC et du SBC.

Les écouteurs sont également dotés de contrôles tactiles et d’une détection de port. Néanmoins, comme souvent chez Xiaomi, il faudra utiliser un smartphone du constructeur pour profiter d’une expérience complète, aucune application développée par Xiaomi ne permettant de gérer les écouteurs. Heureusement, il existe désormais des applications tierces qui permettent de les contrôler sur les téléphones d’autres marques. Enfin, pour l’autonomie, les Redmi Buds 4 peuvent fonctionner pendant 6 heures sans réduction de bruit.

Des Redmi Buds 4 Pro avec doubles transducteurs

De leur côté, les Xiaomi Redmi Buds 4 Pro proposent un design différent, plus proche de celui des AirPods Pro d’Apple. On a donc un boîtier plus allongé avec des écouteurs dotés de tiges. Les écouteurs sont cette fois dotés d’une réduction active du bruit pouvant monter jusqu’à 43 dB grâce à trois microphones par écouteur. Xiaomi communique également sur un son de « haute fidélité » à l’aide de ses doubles transducteurs de 10 et 6 mm. Un système déjà utilisé notamment par Samsung sur ses Galaxy Buds Pro pour mieux restituer à la fois les graves et les aigus.

Les caractéristiques des Xiaomi Redmi Buds 4 Pro
Les caractéristiques des Xiaomi Redmi Buds 4 Pro // Source : Xiaomi

Pour l’autonomie de ses écouteurs, Xiaomi communique cette fois sur 9 heures d’utilisation sans réduction de bruit active.

Les Xiaomi Redmi Buds 4 et Redmi Buds 4 Pro sont pour l’instant lancés uniquement en Chine. Les premiers modèles sont proposés au tarif de 199 yuans, soit 28 euros, tandis que les seconds sont affichés à 399 yuans, soit 56 euros. Comme pour le Xiaomi Band 7, on peut s’attendre à une commercialisation dans le reste du monde — et notamment en France — dans les prochains mois.


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