Pour son entrée aux États-Unis, Xiaomi se prépare à une guerre des brevets

 
Dans une interview accordée au site Bloomberg, Hugo Barra a précisé quelques détails sur l’arrivée à l’international de Xiaomi. L’homme a ainsi annoncé que l’arrivée aux États-Unis des produits de la marque ne se fera pas avant au moins un an.
Hugo Barra, vice president of global operations at Xiaomi Corp., left, speaks in this photo taken with a tilt-shift lens during a Bloomberg Studio 1.0 interview in San Francisco, California, U.S., on Thursday, May 28, 2015. Xiaomi Corp. develops, manufactures and distributes communication equipment and parts supplying mobile phones, android devices, smartphone software, smart set-top boxes and related accessories. Photographer: David Paul Morris/Bloomberg *** Local Caption *** Hugo Barra

En juin 2014, Xiaomi annonçait son arrivée aux États-Unis pour 2016. Il est finalement possible que le processus prenne un peu de retard puisqu’Hugo Barra vient d’annoncer que l’arrivée des produits de la marque aux États-Unis n’aura pas lieu avant au moins un an. Il faut en effet prendre en compte de nombreuses problématiques comme l’installation d’une équipe dédiée sur le sol américain, en charge du service après-vente, des retours ou encore des opérations de certification en lien avec la FCC. Les ingénieurs devront également se pencher sur les problématiques des normes réseau, bien qu’Hugo Barra ait annoncé, l’an dernier, une compatibilité des futurs produits avec les réseaux américains.

Le risque de la guerre des brevets

L’autre grande problématique sera liée aux brevets. Les marques américaines aiment bomber fièrement le torse et faire valoir leurs brevets par l’intermédiaire de longs parcours judiciaires ou d’accords secrets, souvent conclus en l’échange d’une importante somme d’argent. Hugo Barra a annoncé que Xiaomi était prête à affronter cette guerre, avec déjà plus de 2000 brevets déposés à travers le monde. L’homme est rapidement revenu sur le cas du Mi 4, précisant que les bords pouvaient en effet faire penser à un iPhone 5, mais que la volonté de copier Apple n’était pas présente. Pour Hugo Barra, il devient difficile de créer un smartphone sans intégrer d’éléments ressemblant à la concurrence.

Android et la voiture autonome

Le vice-président de Xiaomi a rapidement abordé le cas d’Android qui est selon lui, la meilleure chose qui ait pu arriver à Google. Le constructeur ne compte pas proposer son propre système d’exploitation dans le futur, mais continuera d’utiliser Android en ajoutant sa propre interface et ses services. Enfin, sur le sujet de la voiture autonome, Xiaomi n’a pas encore de tels projets dans ses cartons, mais Hugo Barra laisse la porte ouverte.

Pour les plus impatients, il est déjà possible de commander des accessoires Xiaomi directement sur le store Mi.com, avec des tarifs pas forcément intéressants par rapport à l’importation classique (notamment à cause des frais de port), mais en l’échange d’une véritable garantie.


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