La start-up Neuralink, fondée par Elon Musk, vient de franchir une étape majeure dans le développement de son implant cérébral. Après des tests controversés sur les animaux, la société a publié une vidéo montrant un patient humain en train de jouer aux échecs par la pensée, grâce à leur technologie. Mais comment fonctionne cet implant révolutionnaire ?
Le fonctionnement de l’implant Neuralink
L’implant Neuralink est ce qu’on appelle une interface électrique cerveau-machine implantable. Contrairement aux réseaux d’électrodes placés sur le cerveau, Neuralink se distingue par une puce directement implantée dans le cerveau. Cette puce est connectée à un système de communication qui récupère les données et les transmet, ce qui en fait une technique invasive, puisque l’implant pénètre dans la masse cérébrale.
L’intérêt majeur de Neuralink réside dans le fait que le système fonctionne à la fois en lecture et en écriture. En effet, la puce est capable non seulement de capter les signaux cérébraux, mais aussi de stimuler le cerveau avec des impulsions électriques.
L’objectif de la société est de mettre en place une interface cerveau-machine implantable en une matinée, aussi bien pour des applications médicales, comme aider les personnes paralysées, que pour permettre à chacun de contrôler son smartphone ou un jeu vidéo par la pensée, et même d’augmenter ses capacités humaines à terme.
Pour aller plus loin
Contrôler son smartphone par la pensée : Neuralink fait une avancée avec un premier implant cérébral posé sur un être humain
Les applications de l’interface cerveau-machine
L’implant Neuralink vise principalement à compenser ou remplacer des fonctions perdues suite à un accident ou une maladie neurodégénérative, telles que la vision primaire, la motricité, la synthèse vocale ou l’écriture digitale.
La démonstration réalisée par Neuralink est impressionnante : un homme de 29 ans, victime d’un grave accident de voiture, a pu contrôler un curseur et jouer aux échecs uniquement par la pensée.
Cependant, il est important de souligner que cette avancée, bien que spectaculaire, n’est pas une première dans le domaine des interfaces cerveau-machine. En effet, dès 2015, deux personnes handicapées équipées d’électrodes avaient réussi à contrôler par la pensée le curseur d’un ordinateur dans le cadre du projet BrainGate2, qui regroupe plusieurs centres de recherche américains. Les recherches dans ce domaine ont en réalité démarré dans les années 1970.
Le développement d’une interface cerveau-machine est un processus complexe et long, qui nécessite notamment l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché (IND) auprès des autorités compétentes. L’intérêt de Neuralink est que cette entreprise est très bien financée par Elon Musk, ce qui peut laisser présager de belles avancées par la suite.
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