Honor sort de l’embargo américain et travaille de nouveaux avec Qualcomm, MediaTek ou Intel

 
Lors du lancement du Honor View 40 en Chine, le constructeur chinois a indiqué collaborer à nouveau avec AMD, Intel, MediaTek, Microsoft, Qualcomm, Samsung, et Sony.
Le Honor View 40
Le Honor View 40 // Source : Honor

Ce vendredi, Honor présentait en Chine son nouveau smartphone haut de gamme, le Honor View 40. Outre ses caractéristiques, ce smartphone marque surtout une nouvelle étape pour le constructeur chinois, puisqu’il s’agit du premier modèle du reste de sa vie.

En novembre dernier, on apprenait en effet que la marque Honor, qui appartenait jusqu’à présent au groupe Huawei, avait été revendue à un groupement d’une quarantaine d’entreprises chinoises. Un moyen pour le constructeur de prendre son indépendance de Huawei et, surtout, de sortir de la liste noire du Gouvernement américain. Honor n’appartenant plus à Huawei, il n’est en effet plus ciblé par l’entity list.

Concrètement, cela signifie que le constructeur peut de nouveau travailler avec des entreprises américaines, ou des constructeurs de puces utilisant des technologies américaines. Ainsi, le nouveau Honor View 40 profite de la puce Dimensity 1000+ de MediaTek, un SoC que la firme ne pouvait pas utiliser jusqu’à présent.

Honor travaille à nouveau avec Intel, Qualcomm, Samsung et Sony

Néanmoins, MediaTek n’est pas le seul équipementier auprès duquel Honor peut à nouveau se fournir, comme l’indique l’agence Reuters dans un article publié ce vendredi. Dans un communiqué, le constructeur indique en effet travailler à nouveau avec plusieurs partenaires : « En fonction des besoins des consommateurs, Honor a la flexibilité et l’indépendance pour choisir les meilleures solutions pour sa chaîne d’approvisionnement mondiale. Honor a déjà confirmé des partenariats avec des fournisseurs majeurs comme AMD, Intel, MediaTek, Micron Technology, Microsoft, Qualcomm, Samsung, SK hynix et Sony ».

Concrètement, en plus des puces de MediaTek, Honor pourra donc utiliser des puces Qualcomm pour ses smartphones, ou AMD et Intel pour ses ordinateurs. Ses capteurs photo pourront être fournis par Sony ou Samsung et les ordinateurs portables de la marque pourront toujours profiter de Windows 10.

Reste encore un point sur lequel Honor ne s’est pas exprimé : les services mobiles Google. Logiquement, la levée de l’embargo sur le constructeur chinois, désormais indépendant, devrait également lui permettre de travailler à nouveau avec Google pour profiter du Play Store sur ses smartphones. Néanmoins, Honor ne s’est pas encore exprimé à ce sujet. Le constructeur n’en a d’ailleurs pas dit un mot lors du lancement du Honor View 40 en Chine. On peut comprendre cette approche, puisque les modèles chinois ne profitent pas des services Google, mais on aurait aimé savoir si le smartphone avait déjà été certifié.


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