T-Mobile pourrait être racheté par Altice et Patrick Drahi

 
Après le rachat de Cablevision par Altice hier, les rumeurs s’emballent autour du rachat de T-Mobile par Patrick Drahi. Lors de la conférence Communacopia organisée par Goldman Sachs, Patrick Drahi a annoncé sa volonté d’entrer sur le marché des télécoms aux États-Unis.
Patrick Drahi

Patrick Drahi, le président du groupe Altice, souhaite se lancer sur le marché du mobile aux États-Unis et plus globalement dans le monde, c’est un fait. L’homme a en effet annoncé sa volonté lors de la conférence Communacopia organisée par Goldman Sachs, le lendemain du rachat de Cablevision par Altice pour un montant de 17,7 milliards de dollars. Les investisseurs, analystes et financiers présents ont alors posé la question de savoir si Altice souhaitait se lancer sur le marché du mobile aux États-Unis. La réponse est claire et sans équivoque : « oui ». Les analystes ont alors tout de suite pensé à T-Mobile qui a failli être racheté par Illiad – le groupe de Xavier Niel – l’année dernière.

Selon les analystes, T-Mobile pourrait en effet être racheté par un câblo-opérateur. Étant donné l’appétit gigantesque de Patrick Drahi pour les médias et les télécoms, il est alors tout naturel de penser à lui pour ce rachat. Toutefois, l’homme a précisé que l’arrivée sur le marché du mobile ne serait pas imminente (« not next week »). De plus, Altice ne serait pas le seul acteur du secteur à s’intéresser de près à T-Mobile et selon les analystes, le marché n’est pas encore mûr pour un rachat. Pour rappel, T-Mobile avait refusé l’offre d’achat d’Illiad qui avait atteint 18 milliards de dollars pour 67 % du capital en octobre dernier. Illiad laissera-t-il Altice racheter T-Mobile sans tenter une offensive ?

 

Les salaires : la bête noire de Patrick Drahi

Lors de la conférence, Patrick Drahi a également rappelé sa volonté d’augmenter les marges de toutes les entreprises qui passaient entre ses mains. Il a pris l’exemple d’une entreprise en Belgique (sûrement MCS) qui a vu son profit passer de 29 % à 60 %. L’homme semble toutefois prêt à tout pour réduire les coûts, en s’attaquant notamment à la masse salariale. Patrick Drahi aurait en effet annoncé qu’il n’aimait pas payer des salaires et qu’il en paye le moins possible. Une phrase qui rassurera plus les investisseurs que les salariés des entreprises du groupe.


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