Prise en main de l’Asus FonePad Note 6, quand le FonePad s’offre un stylet

 

Le terme de « Note » a décidément la cote. Vu chez Nvidia pour sa tablette 7 pouces, il s’est également invité dans la série FonePad d’Asus, renouvelée en cet IFA 2013. Il n’est désormais plus question d’une tablette au format 7 pouces, mais d’un terminal (phablette, tabphone ou « grand smartphone », selon les goûts linguistiques de chacun) plus nomade, le FonePad Note 6.

Asus FonePad Note 6

L’inspiration du voisin coréen n’est pas loin, à la première observation du FonePad Note 6 : Asus a en effet choisi d’inclure un stylet dans le corps de l’appareil, lequel, lorsqu’il en est sorti, déclenche l’ouverture d’une pop-up sur l’écran du smartphone, dédiée à la prise de note sur des fonds divers (lignes, carreaux…). Asus a conservé de son FonePad premier du nom une interface légère, où l’on ne trouve que quelques applications supplémentaires à l’Android Stock, et des outils de réglage de l’écran ou du volume inclus à la barre de notifications. Pour le reste, du changement, et une montée en gamme.

Pas de Qualcomm chez Asus, qui privilégie chez le FonePad Note 6 la maison Intel, déjà choisie pour le FonePad originel. Il s’agit ici d’un Atom Z2580 double-coeur cadencé à 2 GHz et couplé par 2 Go de RAM, soit beaucoup plus que chez son prédécesseur. Même constat chez l’écran de l’appareil, dont la définition délaisse la HD pour monter jusqu’à de la Full HD 1080p, nettement plus agréable à l’oeil, et ce d’autant plus que la diagonale de l’écran a été revue à la baisse à 6 pouces ; sa résolution monte ainsi jusqu’à un très bon 367 ppp.

Asus FonePad Note 6

Outre cette notion de puissance largement améliorée, le FonePad Note 6 se distingue du FonePad de première génération par sa prise en main. Il ne s’agit plus d’une tablette mais bien d’une phablette, et notre mètre-étalon, c’est-à-dire la main, en est convaincu : on retrouve ici des dimensions compatibles avec un usage téléphonique correct. 164 x 88,8 x 10,3 mm, c’est grand, mais on reste dans le domaine du fonctionnel, tandis qu’avec 7 pouces, le premier FonePad n’était vraiment pas adapté à la téléphonie. Mais il s’agit là du créneau d’Asus, et rares sont les constructeurs qui le concurrencent sur ce point… Le terminal pèse tout de même 210 grammes, dans la moyenne pour cette taille, avec un revêtement en platique brillant qui, s’il est agréable à l’oeil, risque de faire la part belle aux traces de doigts, en versions noire ou blanche. On peut saluer ici l’effort d’Asus qui propose une vraie phablette, et dont on espère que le prix, encore à définir, restera bien en-deçà de ce que l’on peut attendre d’un certain Note.

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