Oui, les vélos électriques et vélos mécaniques ont connu un camouflet en 2023. Pour autant, l’Union Sport & Cycle reste optimiste sur l’avenir de la filière, grâce à un plan d’attaque bien défini que Frandroid vous présente ici. Présenté au festival Vélo In Paris, l’Observatoire du cycle 2023 s’est aussi attaqué au sujet de la production, de l’importation et de l’exportation.
Sans surprise, la production de vélos au cœur de notre territoire à chuté en 2023 : -24 %, pour 645 000 unités fabriquées. Ce nombre est représenté à hauteur de 54 % par les vélos électriques (348 000), 43 % par les cycles mécaniques (285 000) et 2 % par les vélos cargo (11 000). Voilà pour le bilan global.
Une importation principalement originaire d’Europe
Attaquons-nous désormais à l’importation et l’exportation. De toute évidence, la France est un pays qui importe bien plus qu’elle n’exporte. Pourquoi ? Car fabriquer des vélos et des pièces à l’étranger coûte évidemment moins cher qu’en France, où la main-d’œuvre est plus onéreuse.
Au total, notre pays a donc importé 1 653 982 cycles, soit une baisse de 33 % par rapport à 2022. Là où il faut tirer du positif, c’est dans l’origine de ces importations : 67 % d’entre elles sont issues de l’Union européenne. Ci-dessous, la répartition non exhaustives des importations françaises :
- Italie : 22 %
- Portugal : 16 %
- Roumanie : 13 %
- Taïwan : 11 %
- Chine : 11 %
Ce que l’on remarque, c’est que la Chine se classe seulement à la 5e place : on aurait pu l’estimer plus haut dans le classement. « Les lois antidumping qu’on a depuis 5 ou 6 sur le VAE portent leur fruit. D’où l’importance de le renouveler », a expliqué Jérôme Valentin, Président & CEO chez Cycleurope Industries et Vice-Président d’Union Sport & Cycle.
Quid de l’exportation ? Elles sont aussi en baisse, de 7 % cette fois-ci, avec un total de 233 191 exemplaires. Pour autant, ce chiffre n’est pas du tout catastrophique ou alarmiste. Au contraire, il constitue en quelque sorte le petit rayon de soleil au milieu de cette infernale tempête.
« Ce n’est pas si catastrophique »
« Par rapport à la conjoncture et les fortes baisses de croissance chez nos pays voisins, ce n’est clairement pas si catastrophique », abonde Jérôme Valentin. À qui exporte-t-on ? À l’Allemagne (14 %), la Belgique (14 %), la Suisse (12 %), l’Italie (10 %) et l’Espagne (9 %).
Le fait est que dans plusieurs de ces marchés, la décroissance du cycle a été plus ou moins égale ou plus importante que la nôtre (-14 %) en 2023, et surtout plus grande que notre baisse d’importation. En Belgique, les ventes ont par exemple chuté de 13 %. En Allemagne, la chute est encore plus dure : – 15 %. Sans parler de l’Italie, en net recul de 23 %.
Finalement, la France n’a pas démérité en matière d’exportation, en pleine conjoncture européenne plus que morose.
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