Maps prouve que cette fonctionnalité est vraiment utile contre la pollution, mais Google a encore du travail

 
Annoncée l’an dernier, la fonctionnalité de Google Maps permettant de réduire la consommation de carburant et les émissions semble avoir porté ses fruits. Celle-ci a en effet permis d’économiser plus d’un million de tonnes de CO2 en un peu plus d’un an. Google n’en reste pas moins un gros émetteur de CO2.
Source : Isaa Mehegan via Unsplash

Lancée en 2004, Google Maps est aujourd’hui indispensable pour les automobilistes, mais pas seulement. Outre la navigation, elle permet également de lire les avis sur un lieu, mais également de profiter des alertes de danger et de radars depuis 2019 aux États-Unis. Mais ce n’est pas tout.

Des trajets plus responsables

La firme américaine annonçait l’an dernier l’arrivée d’une toute nouvelle fonctionnalité permettant de réduire sa consommation de carburant lors de ses trajets, mais pas seulement. En effet, celle-ci devait également aider les automobilistes à abaisser leurs émissions de gaz polluants, en proposant des itinéraires plus écoresponsables.

Une fonction d’abord lancée aux États-Unis avant d’arriver en Europe. On se rappelle d’ailleurs qu’en août dernier, le gouvernement faisait paraître un décret demandant aux applications de guidage de proposer des trajets incitant à rouler moins vite. Une fonction finalement arrivée en France dès le mois de septembre. Mais celle-ci a-t-elle vraiment une utilité concrète ? Et bien il semblerait que oui.

Les itinéraires « éco friendly » arrivent en France sur Google Maps // Source : Google

C’est en tout cas ce que révèle le rapport environnemental de Google, qui vient d’être publié par l’entreprise basée dans la Silicon Valley. Et les chiffres sont plus qu’encourageants, puisque cette fonctionnalité aurait permis d’économiser plus d’un million de tonnes de CO2. Et ce en un peu plus d’un an.

Ce service est accessible depuis la fin de l’année 2021 aux États-Unis. Concrètement, et comme le précise la firme américaine, cela équivaut à environ 250 000 voitures thermiques en moins sur les routes. Un chiffre encourageant, qui confirme pourquoi l’Union européenne veut interdire la vente de ces dernières en 2035.

Comment ça marche ?

Mais alors, comment fonctionne ce dispositif, capable de proposer l’itinéraire le moins polluant et qui consomme le moins de carburant possible ? Pour cela, Google Maps fait appel à l’intelligence artificielle et se base sur de nombreuses informations. Parmi elles, les habitudes de conduite dans la région du monde où se situe le conducteur ou encore les données topographiques.

L’application demande également au conducteur d’indiquer la motorisation de son véhicule, afin de calculer l’itinéraire le plus adapté. Car ce n’est pas forcément le même s’il s’agit d’une voiture thermique ou électrique. Celle-ci a en effet tendance à beaucoup plus consommer sur l’autoroute et a surtout besoin d’être rechargée régulièrement. D’où l’importance d’utiliser un planificateur d’itinéraire.

Pour profiter de cette fonctionnalité, il faut vous rendre dans les paramètres de l’application de guidage et de navigation puis sélectionner l’option « privilégier les itinéraires économes en carburant » dans les paramètres. Un nouveau calcul est réalisé afin de proposer un trajet optimisé. De nouvelles fonctionnalités pourraient arriver un peu plus tard, alors que Maps serait sur le point de fusionner avec Waze.

Si l’application se vante d’avoir permis de réduire fortement les émissions de CO2 liées à la circulation automobile, le site américain The Verge rappelle cependant que l’entreprise a encore du travail. En effet, le géant aurait émis plus de 10 millions de tonnes de CO2 au cours de l’année 2022. En clair, Google n’est pas vraiment un élève exemplaire non plus.


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