Cette nouvelle étude montre que la voiture électrique pourrait sauver (beaucoup) de vies

 
Selon une récente étude, la voiture électrique pourrait permettre de réduire la mortalité liée à la pollution. D’ici à 2050, près de 90 000 vies pourraient en effet être sauvées, à condition que cette motorisation se développe très largement.

Si la voiture électrique est pour le moment encore loin d’être parfaite, et reste polluante dans certains de ses aspects, elle présente de nombreux avantages. À commencer par les émissions de CO2 durant son utilisation, qui sont tout simplement inexistantes. Et cela est évidemment très bénéfique pour l’environnement ainsi que la santé comme l’ont montré plusieurs études.

De nombreuses vies sauvées

Il y a quelques mois, c’est ce que prouvait déjà Transport & Environnement. Celle-ci expliquait que l’usage de camions électriques pour les livraisons durant les fêtes de fin d’année permettait de sauver de nombreuses vies. Mais ce n’est pas la seule ONG à être arrivée à la même conclusion. En effet, c’est également le cas de l’American Lung Association.

Cette organisation, spécialisée dans la recherche sur les maladies liées aux poumons et au système respiratoire, vient en effet de dévoiler une nouvelle étude. Cette dernière cherche à montrer que les voitures électriques ont réellement un impact positif sur la santé, et à vrai dire, les chiffres parlent d’eux-mêmes, même s’ils ne concernent pas le monde entier.

En effet, l’organisation basée aux États-Unis explique que pas moins de 89 300 morts prématurées pourraient être évitées d’ici à 2050 grâce aux voitures électriques rien qu’en Amérique du Nord. Ces décès seraient notamment dus à des maladies telles que le cancer du poumon ainsi que l’asthme, entre autres. Mais cela à condition bien sûr de ne vendre que des voitures électriques.

Les chiffres de l’American Lung Association prennent en compte l’arrêt total de la vente de modèles thermiques à partir de 2035. Une date qui n’a évidemment pas été choisie au hasard, puisque c’est l’échéance qui a été annoncée par l’Union européenne. Tous les constructeurs seront concernés, hormis ceux vendant moins de 1 000 voitures par an.

Des économies à la clé

Mais ce n’est pas tout, car le développement de la voiture électrique pourrait aussi aider les gouvernements à faire d’importantes économies. Selon les chiffres évoqués dans le rapport, ce sont près de 978 milliards de dollars qui pourraient être économisés d’ici à 2050. Par ailleurs, avec 2,2 millions de crises d’asthme en moins, on enregistrerait une baisse de 10,7 millions de jours de travail perdus.

Résultat, la productivité serait également augmentée, aux États-Unis, mais aussi partout dans le reste du monde. Cependant, on sait que l’Amérique du Nord est particulièrement concernée, puisque le rapport explique qu’un habitant sur trois vit dans une zone fortement touchée par la pollution aux particules fines.

En juin dernier, le site Science Direct publiait une étude expliquant que les passages aux urgences pour des problèmes respiratoires avaient chuté de 3,2 % dans certaines zones de Californie où la voiture thermique était minoritaire. Des résultats qui confirment ceux d’une autre étude américaine publiée un peu plus tôt. En revanche, tout n’est pas rose pour autant et certaines autos électriques polluent plus que des modèles thermiques.

C’est par exemple le cas des pick-up ainsi que de certains SUV, en raison de leur poids et de leur grosse batterie. On pense aussi aux voitures hybrides rechargeables, qui sont très nocives pour l’environnement. Cette motorisation sera de toute façon aussi interdite dès 2035 en Europe.


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