Excellente nouvelle pour le prix des futures voitures électriques

 
La banque Goldman Sachs s’attend à ce que le coût des batteries des voitures électriques chute fortement d’ici à 2025. Une baisse qui devrait logiquement se répercuter sur le prix final payé par les clients.
Citroën ë-C3
Citroën ë-C3

Les voitures électriques sont de plus en plus plébiscitées par les automobilistes, notamment en Europe. Et pour cause, leur part de marché a récemment dépassé la barre des 20 %, une première historique. Cependant, certains freins dissuadent encore les automobilistes. L’autonomie et le prix, qui restent les principaux à l’heure actuelle. Mais cela ne sera bientôt plus le cas.

Une baisse à prévoir

Pour l’autonomie, l’augmentation du nombre de bornes de charge rapide devait rassurer les plus inquiets. En ce qui concerne les tarifs, ces derniers sont en train de chuter considérablement depuis quelques mois. En effet, le coût du lithium dégrigole de plus en plus.

Aujourd’hui, le prix est plutôt sous la barre des 200 000 yuans, soit l’équivalent de 25 954 euros, contre 600 000 yuans (environ 81 000 euros) en décembre 2022. Et cette dégringolade devrait encore se poursuivre au cours des prochaines années. C’est en tout cas ce que prédit la banque d’investissement Goldman Sachs dans un article publié sur son site. Selon les experts, le coût des batteries des voitures électriques devrait fortement chuter, pour atteindre les 99 dollars du kWh d’ici à 2025.

Actuellement, il faut compter un peu plus de 150 dollars du kWh. L’entreprise américaine estime que le prix des batteries chutera de 40 % en 2025 par rapport à 2022. Un pronostic revu à la hausse, puisque les analystes tablaient initialement sur une baisse de 33 %. Mais quelle est la cause de cette dégringolade si forte ? Et bien les spécialistes soulignent que cela s’explique par la baisse du coût des matières premières.

Parmi elles, le lithium, ainsi que le cobalt et le nickel. Ces derniers sont notamment utilisés dans les batteries NMC (nickel – manganèse – cobalt), qui demeurent cependant plus chères à produire que les packs LFP (lithium – fer – phosphate). Selon les experts, le prix des accumulateurs devrait chuter de 11 % en moyenne tous les ans entre 2023 et 2030.

Des prix en baisse ?

Cela s’explique notamment par la découverte de nouveaux gisements de lithium un peu partout dans le monde, alors que l’un d’eux vient d’être mis au jour aux États-Unis. Ce dernier serait suffisant pour répondre aux besoins du monde entier pour les prochaines décennies. Cela est évidemment une très bonne nouvelle pour les automobilistes, puisque ces chutes devraient avoir un impact direct sur le prix des voitures électriques.

En effet, il faut savoir que la batterie représente parfois 40 % du coût total d’un véhicule, même si cela dépend de sa capacité et du type de chimie employé. De plus en plus de constructeurs font le choix du LFP, moins onéreux, mais offrant une densité plus faible. Ce qui signifie qu’il faut une taille supérieure pour stocker la même quantité d’énergie qu’un pack NMC.

Cette baisse du prix des batteries va aider les constructeurs à proposer des voitures moins chères, alors qu’ils sont nombreux à annoncer l’arrivée de modèles sous les 25 000 euros. C’est notamment le cas de Renault avec sa R5 E-Tech et sa Twingo Legend, ainsi que de Citroën qui a récemment révélé sa ë-C3. Sans parler de Volkswagen avec son ID.2 tandis qu’Opel veut aussi lancer son auto électrique abordable, tout comme Fiat.

De quoi atteindre la parité tant attendue avec les voitures thermiques, qui devrait arriver d’ici à la fin de la décennie pour les petits modèles. L’électrique pourrait devenir véritablement abordable pour tous, également aidé par les initiatives comme le leasing social mis en place par le gouvernement et déjà proposé par l’organisme de financement Cetelem.


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