L’Italie grince des dents. Fiat, le constructeur national historique, devrait produire sa future Panda électrique à l’étranger ! De manière générale, le gouvernement italien voit Stellantis (qui détient Fiat, mais aussi Peugeot, Citroën, Jeep et tant d’autres marques) d’un œil méfiant, le groupe étant en situation de quasi-monopole sur les usines automobiles du pays.
De fait, le gouvernement de Giorgia Meloni est en discussions avec d’autres marques. Et elles ne seraient pas n’importe qui, puisque Tesla et BYD, les deux plus gros constructeurs mondiaux de voitures électriques, seraient en pourparlers, même si les choses sont loin d’être faites.
La base est là
Les deux annonces proviennent d’ailleurs d’une même personne, en l’occurrence le ministre de l’Industrie, Adolfo Urso. Il a d’abord annoncé être en pourparlers avec BYD, comme le relate Bloomberg. Information confirmée par Michael Shu, le directeur général de BYD Europe, lors du Salon de Genève où la marque exposait ses derniers modèles.
Cela ne s’arrête pas là, puisque le ministre s’est également entretenu avec le journal national ANSA, où il a précisé que « des constructeurs occidentaux étaient également dans la discussion ».
Puis de clarifier que Tesla était bien le constructeur en question. Adolfo Urso veut jouer sur le referendum allemand organisé il y a quelques jours, où la population locale s’était massivement exprimée contre l’agrandissement de l’usine actuelle de la marque, installée en périphérie de Berlin.
Des chances minces ?
Le problème, c’est que les deux constructeurs cités ont déjà de beaux projets en Europe. Tesla, comme on le disait, a déjà une usine à Berlin, d’où sortent des Model Y, avant le fameux modèle à 25 000 euros dans les années à venir. Pas sûr que les coûts que représente une usine supplémentaire soient justifiés par une « simple » opposition locale.
De son côté, le timing est mauvais pour BYD, puisque le géant chinois vient d’officialiser sa première usine en Europe… qui sera implantée en Hongrie. L’idée : déjouer les politiques de protectionnisme européens (le bonus écologique qui exclut les voitures produites en Chine en France en est un bon exemple). Ici aussi, pas sûr qu’une seconde usine soit à l’ordre du jour.
Même si ces discussions n’aboutissaient pas, tout n’est pas perdu pour l’Italie. Les projets d’usine de batteries fourmillent, et le pays pourrait tout à fait en profiter ; quant à Toyota, on sait qu’il cherche à construire une usine de voitures électriques en Europe. Une belle opportunité à saisir ?
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