Dongfeng, vous connaissez ? Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais il s’agit d’une des plus grandes et des plus anciennes marques automobiles chinoises. Et, comme à peu près toutes les marques automobiles chinoises, Dongfeng regarde le marché européen avec envie.
Sa porte d’entrée ? La Suisse. Quelques mois après avoir lancé son monstrueux MHero 1, un 4×4 complètement délirant, Dongfeng prend le chemin opposé en y lançant sa Nammi 01 EV, rebaptisée Nammi Box pour l’occasion. Avec de belles cartes en main pour espérer percer.
Un style craquant
Le site internet lancé pour l’occasion n’est pas très loquace, mais nous renseigne sur l’essentiel. Cette Dongfeng Nammi Box est donc la copie conforme de la version chinoise, et adopte un style tout en douceur.
Les couleurs sont pimpantes, et sa longueur de 4,02 m lui permet de rentrer en plein dans la catégorie des citadines électriques, où son coffre de 326 litres y est plutôt spacieux.
L’habitacle reçoit un écran tactile de 12 pouces et un combiné d’instrumentation de 5 pouces pour le conducteur. La liste des équipements n’est pas communiquée, mais le site indique « 11 aides à la conduite » et les photos laissent apercevoir un chargeur à induction.
Le style est un peu kitsch avec ce matelassage, mais permet de proposer une ambiance assez rafraîchissante, à l’image de l’extérieur.
Peu de détails techniques, un tarif canon
Côté technique, cette Dongfeng Nammi Box reçoit un unique moteur de 95 ch (70 kW) associé à une batterie de 42,3 kWh, de quoi proposer une autonomie de 310 km selon le cycle WLTP.
Aucune information n’est communiquée sur les performances de cette petite voiture électrique ni sur sa recharge, mais la présentation chinoise annonçait qu’il était possible de passer de 20 à 80 % de batterie en 30 minutes – sans pour autant préciser la puissance maximale.
Là où Dongfeng fait fort, c’est sur le prix de sa citadine. Affichée à 21 990 francs suisses (environ 23 000 euros), la Nammi Box s’offre un positionnement très agressif envers les cadors du segment que sont les Peugeot E-208 et Citroën ë-C3, avant l’arrivée de la très attendue Renault 5 E-Tech. Les livraisons débuteront « à la fin de l’été 2024 » – imminent, donc.
Petite précision cependant : la Suisse n’a peut-être pas été choisie par hasard, puisqu’elle ne fait pas partie de l’Union européenne, et qu’elle échappe donc à la hausse des frais de douane sur les voitures électriques chinoises voulue par la Commission.
Voilà qui pourrait ralentir l’arrivée de cette mignonne voiture électrique, même si Dongfeng semble avoir trouvé une solution via la construction d’une usine en Europe – et qui pourrait bien s’implanter en Italie, d’après les dernières rumeurs. En tout cas, le site espagnol est déjà en place, annonçant une arrivée « très bientôt ».
Retrouvez un résumé du meilleur de l’actu tech tous les matins sur WhatsApp, c’est notre nouveau canal de discussion Frandroid que vous pouvez rejoindre dès maintenant !
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix