Le constructeur finlandais Suunto a attendu 16 mois pour lancer sa nouvelle montre de sport sur le marché. Après la Suunto 9 Peak de juin 2021, voici la Suunto 9 Peak Pro d’octobre 2022.
Tout est dans le titre : la 9 Peak Pro se veut être une version améliorée de la 9 Peak. Nouveau processeur, interface revue, meilleure autonomie, précision GNSS accrue, puissance de course au poignet…
Bref, la Suunto 9 Peak Pro est, à ce jour en début 2023, la montre de sport la plus complète proposée par Suunto. Nous la portons quotidiennement depuis un mois et demi, et après 500 km de course à pied et un trail nocturne de 42 km, voici notre test et avis complet.
Fiche technique
Modèle | Suunto 9 Peak Pro |
---|---|
Dimensions | 43 mm x 43 mm x 10,8 mm |
Technologie | Li-Ion |
Définition de l’écran | 240 x 240 pixels |
Poids | 55 g |
Capteur de rythme cardiaque | Oui |
Analyse du sommeil | Oui |
Accéléromètre | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Inconnu |
Indice de protection | 10 ATM |
Prix | 499 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec une Suunto 9 Peak Pro prêtée par Suunto.
Design
La Suunto 9 Peak Pro dénote dans le paysage des montres de sport. On ne retrouve pas cette allure très robuste des montres concurrentes Garmin ou Coros, pour ne citer qu’elle. La 9 Peak Pro est bien plus discrète, si bien qu’elle serait facilement confondue avec une basique montre connectée. Basique, mais jolie.
Habitué aux larges montres de sport, je dois bien dire que le design de la Suunto 9 Peak Pro a, petit à petit, fini par me plaire. Mes proches l’ont trouvée bien plus élégante que les mastodontes que j’ai pu porter pour d’autres tests. Si la montre a l’avantage d’être relativement passe-partout, sa face avant reste franchement peu sexy — la faute à des bordures bien visibles et un écran peu chatoyant sur lequel nous reviendrons en détail dans la prochaine partie.
La 9 Peak Pro dispose d’un boîtier de 43 mm, une taille relativement contenue pour une montre sportive. Soulignons au passage la finesse du boîtier, avec moins de 11 mm d’épaisseur. Comptez, selon les versions, entre 55 et 64 grammes sur la balance. Certains regretteront l’absence d’une variante plus large. Ici, Suunto a misé sur la compacité.
Coloris mis de côté, deux versions de la 9 Peak Pro sont disponibles :
- lunette en acier inoxydable et boîtier en polyamide renforcé de fibres de verre ;
- lunette en titane et boîtier en polyamide renforcé de fibre de verre.
Nous testons aujourd’hui le second modèle, en titane, vendu 130 euros de plus que la version en acier. Les deux options sont suggérées en trois couleurs différentes et il est même possible d’affiner sa sélection, notamment pour le bracelet, via l’option de personnalisation proposée par la marque.
Si l’entreprise finlandaise a été rachetée depuis peu par le groupe chinois Liesheng, les montres Suunto sont à ce jour toujours assemblées en Finlande. Cela paie, puisque la qualité d’assemblage est au rendez-vous, malgré l’aspect bon marché de l’écran. On a affaire à un design minimaliste, voire puriste : aucune fioriture ne vient tâcher le boîtier ou la lunette de la montre, à l’exception du logo Suunto et des trous pour le baromètre altimétrique sur la tranche inférieure.
Les trois boutons physiques disposés à droite de la Suunto 9 Peak Pro sont très cliquables, tandis que la tranche gauche est dépourvue de boutons.
Côté résistance, la 9 Peak Pro est passée par les tests de la norme militaire MIL-STD 810 G. Les détails sont disponibles ici, mais retenez que ladite certification concerne entre autres la basse pression, les chocs thermiques, les chutes, la pluie verglaçante et autres sable et poussière. Il n’est donc pas étonnant que notre mois et demi d’utilisation relativement calme n’ait pas abîmé la montre.
Cette dernière est d’ailleurs étanche jusqu’à 100 mètres et peut mesurer la profondeur jusqu’à 10 mètres. Cette fonctionnalité est permise par les deux électrodes à l’arrière du boîtier — visibles en haut à gauche sur la photo ci-dessous. On retrouve également les pins pour la recharge et le capteur cardio optique.
Le bracelet en silicone de notre modèle de test est assez classique, mais le système de fermeture avec picot s’accrochait parfois dans nos couches de vêtements. Nous vous conseillons d’autres bracelets pour vos sorties trail. Cela tombe bien, les bracelets proposés avec la Suunto 9 Peak Pro sont nombreux, tant au niveau des couleurs que des matériaux. Mieux, le système d’accroche est standard — largeur 22 mm.
Écran
L’écran de la Suunto 9 Peak Pro est tout sauf sexy, et est d’ailleurs l’un des principaux points négatifs de la montre. Deux éléments en sont responsables : les bordures et la lisibilité de l’écran.
Commençons par les bordures. Ces dernières paraissent franchement larges, mais elles sont en réalité mises en avant par l’absence d’ornements sur leurs contours. On ne retrouve en effet aucune graduation, logo, ou autres inscriptions sur la lunette. On l’a dit, la montre est minimaliste. Reste qu’un juste milieu entre la très fine lunette et les grosses bordures aurait pu laisser de la place à de simples graduations pour habiller l’ensemble.
Passons à la lisibilité de l’écran. La technologie employée fait pâle figure face aux nouveautés du marché, mais comparons ce qui est comparable : en mettant de côté l’écran AMOLED de l’Apple Watch Ultra ou de la Garmin epix (Gen 2), l’écran MIP translectif de la Suunto 9 Peak Pro est simplement convaincant.
Les écrans MIP ont en effet largement fait leurs preuves et offrent toujours une lisibilité suffisante au soleil comme en intérieur. La partie transmissive de cette technologie prend le relai avec un rétroéclairage lorsque la luminosité ambiante est trop faible — un coup de poignet ou un appui sur l’un des boutons suffit. Comptez sur une définition de 240 × 240, somme toute classique pour une montre de sport non AMOLED. Le nombre de couleurs affichables est techniquement limité à 64.
C’est surtout la taille de l’écran et de certaines écritures de l’interface qui rendent la Suunto 9 Peak Pro moyennement agréable à consulter — au quotidien comme en séance de sport. La diagonale de 1,2 pouce de l’écran ne vous demandera pas de plisser les yeux, mais les informations affichées pendant les sessions de sport seront plus lisibles sur d’autres modèles.
Bonne nouvelle tout de même : l’écran de la Suunto 9 Peak Pro est protégé par un verre en cristal de saphir, et ce, peu importe les versions de la montre. Notez aussi que cet écran est tactile.
Si certains cadrans affichent quelques complications, ces dernières ne sont malheureusement pas personnalisables. Il est uniquement possible de choisir parmi quelques couleurs pour chaque cadran.
Usage et application
À l’usage
La 9 Peak Pro embarque une interface légèrement revue et un nouveau processeur par rapport à la 9 Peak. Résumons nos impressions avant d’entrer les détails : l’interface est très simple et agréable, bien qu’un peu lente parfois.
La navigation dans les différents menus peut se faire au tactile, mais comment ne pas préférer les trois boutons physiques situés sur la tranche droite du boîtier. Ces derniers déclenchent un clic très franc, qui s’entend même un peu trop dans les espaces calmes. Voici les actions déclenchées :
- bouton supérieur : naviguer vers le haut, lancer et stopper une activité ;
- bouton du milieu : naviguer dans les widgets ou valider une action ;
- bouton inférieur : naviguer vers le bas.
Les widgets sont accessibles à gauche ou à droite depuis le cadran. Il s’agit de cartes affichant une information spécifique. L’application mobile Suunto permet de sélectionner les widgets à afficher sur la montre, parmi les 12 proposés : notification, fréquence cardiaque, SpO2, derniers entraînements, minuteur…
Le passage entre les widgets est souvent assez lent, malgré ce fameux nouveau processeur. On remarque également quelques couacs ici et là, sans que cela gâche trop l’expérience d’utilisation. Lors de notre test, il était par exemple fréquent que le nom et le logo des deux derniers profils de sport utilisés ne s’affichent pas dans la liste de sélection.
À l’inverse, la navigation verticale dans les menus de la montre est bien plus fluide. L’interface est finalement agréable à utiliser… dans le sens où ne l’utilise que rarement. Cette dernière est on ne peut plus minimaliste. Le passage de l’interface Garmin à Suunto est flagrant : alors que la première est emplie de données et menus, la seconde va à l’essentiel. Pas question de connaître sa charge d’entraînement en détails sur la Suunto 9 Peak Pro, la montre sert à lire l’heure, mettre un réveil, lancer une activité, tout au plus consulter les métriques de sa dernière session.
Nous ne nous sommes donc que très peu servis de la montre au quotidien, hormis pour commencer une session de sport. Un avantage pour certains, un problème pour d’autres. Toutes les données sont bien entendu consultables sur l’application, nous y venons.
La Suunto 9 Peak Pro ne fait partie de ces montres de sport qui tentent d’intégrer des fonctionnalités de montres connectées. Il ne sera pas possible de consulter son calendrier, d’écouter sa musique, de décrocher un appel ou de payer sans contact. La montre peut cependant afficher vos notifications, mais sans pouvoir interagir avec ou filtrer les applications. Bref, la Suunto 9 Peak Pro est une pure montre de sport.
Le vibreur intégré à la Suunto 9 Peak Pro ne nous a franchement pas convaincus. En plus de partir dans tous les sens, les vibrations ne sont pas assez fortes. La transition entre les blocs de fractionné et de repos est par exemple difficilement remarquable.
L’application Suunto
L’application Suunto est une bonne surprise. La prise en main est relativement rapide et les données sont joliment présentées. La création de séances par intervalles en est un bon exemple : la manipulation est bien plus simple et claire que chez certains concurrents.
La partie supérieure de l’onglet principal accueille des cartes d’information sur l’entraînement de l’utilisateur. Une vingtaine de cartes sont proposées, et il est là aussi possible de les agencer. Nous avons ainsi accès en un coup d’œil à notre statut d’entraînement, notre fréquence cardiaque au repos, le temps passé en entraînement pour chaque sport… Mention spéciale aux cartes qui affichent les lieux d’entraînement les plus fréquentés dernièrement.
La seconde moitié de l’écran d’accueil n’est autre qu’un historique des sessions de sport. Ces dernières sont là aussi très bien présentées. Au-delà de l’animation proposée pour suivre notre tracé effectué, les différentes informations sont intelligemment agencées, donc agréables à consulter. Les plus complexes des 25 métriques liées à l’activité en question sont expliquées en quelques lignes.
Plus bas, un graphique nous permet de comparer jusqu’à trois métriques. Là encore, l’expérience est très bien pensée, surtout en mode paysage. Le tableau des splits est quant à lui proposé par kilomètre, par tranche de 5 et 10 kilomètres, et manuellement.
Le second onglet recense toutes les sessions de sport dans un calendrier hebdomadaire, mensuel, annuel ou sur 30 jours glissants. Là encore, l’interface est plaisante.
Le troisième onglet est sûrement la partie de l’application la moins lisible. C’est là que les données de santé sont regroupées, sous forme d’historique de 8 semaines, 8 mois, 13 mois et 8 ans :
- entraînement : quelques graphiques pour visualiser et comparer le temps passé à s’entraîner, la distance parcourue, le dénivelé, etc. ;
- progrès : connaître sa charge et son statut d’entraînement ;
- activité : historique du nombre de pas effectués dans la journée et du nombre de calories dépensées ;
- sommeil : quelques données sur la qualité et longueur du sommeil.
Pour le coup, on regrette de pas avoir accès à plus d’analyses. Il n’est parfois pas possible de lire en détail les données enregistrées, par exemple la fréquence cardiaque pendant la nuit.
L’onglet dédié à la charge d’entraînement demande quelques jours d’utilisation avant d’être maîtrisé et permet de savoir si les sessions de sport effectuées nous font progresser, nous fatiguent ou sont insuffisantes.
Dommage qu’aucun conseil ne soit donné quant au type de séances à viser pour ajuster son entraînement. Ici, on sent que Suunto est avant tout dédié aux sportifs ayant de l’expérience. On aurait par exemple apprécié un récapitulatif du temps passé en effort aérobie et anaérobie.
Parlons finalement de l’onglet dédié à la navigation, qui est… surprenamment utilisable. Comprenez que les applications mobiles dédiées à la consultation et la création d’itinéraires sont généralement complexes, et que l’application Suunto est quant à elle adroite sur le sujet. Elle permet d’importer une trace gpx, de visualiser les points d’intérêts, de changer le type de carte, d’afficher des cartes de chaleur en fonction des sports et même de masquer les portions interdites aux cyclistes.
C’est surtout sur la création d’itinéraires que l’application surprend : avec un peu de patience, il est tout à fait envisageable de fabriquer un parcours. Cela nous fait regretter d’autant plus l’absence de réelle cartographie au sein de la montre en elle-même.
Fonctionnalités de santé
La 9 Peak Pro est la montre Suunto la plus évoluée au moment où nous écrivons ces lignes, en février 2023. Voici ce qu’elle embarque sous le capot :
- puce GNSS compatible GPS, GLONASS, GALILEO, QZSS, BEIDOU ;
- moniteur de fréquence cardiaque LifeQ (nouvelle génération vs celui de la 9 Peak) ;
- oxymètre de pouls ;
altimètre barométrique ; - gyroscope ;
- accéléromètre ;
- capteur de luminosité ambiante.
Comptez une centaine de modes de sport préinstallés sur la montre, avec les habituelles course à pied, trail, vélo, natation et triathlon en première ligne. Du côté purement sportif, la principale différence entre la Suunto 9 Peak Pro et la Suunto 9 Peak concerne la puissance de course à pied, qui est désormais estimée au poignet sur la 9 Peak Pro — la 9 Peak nécessite obligatoirement un capteur externe.
Vous l’aurez sûrement compris à ce stade du test, la Suunto 9 Peak Pro est loin de délivrer les mêmes quantités de données et d’analyses que les montres Garmin. Si nous passons les métriques classiques (nombre de pas, fréquence cardiaque, SpO2 et autres calories brûlées), la 9 Peak Pro fait l’essentiel, sans plus. Ce qui était forcément négatif pour nous au début du test l’est un peu moins après quasiment deux mois d’utilisation. La montre ne nous bombarde pas de données, mais est pertinente sur les fondamentaux. Une fois maîtrisé, le graphique de charge d’entraînement est par exemple très utile.
On regrette principalement l’absence de mesure de la variabilité de la fréquence cardiaque, véritable indicateur de récupération. Le suivi du sommeil est d’ailleurs franchement mauvais. Les données sont peu nombreuses et surtout très vagues. Mon score de sommeil tombait rarement sous les 85 %, ce qui ne reflète clairement pas ma qualité de sommeil habituelle et ressentie. La montre n’affiche pas la répartition par phase de sommeil et est à l’ouest pour les heures de coucher et de réveil. Les exemples de ratés sont nombreux, du coucher détecté à 19 h 46 ou de lever indiqué à 14 h 7. La montre n’a aucun problème à afficher des nuits de 17 heures.
Bref, Suunto a un sacré retard sur le suivi du sommeil. Les données fournies par la mesure de la SpO2 étaient quant à elles rarement fiables. Il y a là aussi encore un peu de travail à fournir de la part de Suunto.
Concernant les fonctionnalités d’entraînement, ne comptez pas sur des concurrents aux modes Garmin Stamina, PacePro ou autres Race Predictor. Ces derniers ne sont pas essentiels pour tout le monde, certes. L’écran Climb de Suunto est utile pour les sorties trail ou les séances de côte, mais un équivalent ClimbPro aurait été utile pour les courses. Le mode Chemin tracé de la 9 Peak Pro est très malin.
Encore une fois, les métriques essentielles sont bien de la partie, fiables et bien expliquées : allure ajustée, puissance au poignet, temps de récupération, estimation de la VO2 max, TSS… C’est finalement déjà là un bon résumé de la Suunto 9 Peak Pro, à savoir une montre qui va droit au but — et qui le fait bien.
Les guides Suunto permettent de créer des sessions d’entraînement, mais aussi de récupérer des plans d’entraînements, des guides de course… en passant par des partenaires tels que TrainingPeaks. C’est assez fastidieux et certains préféreraient voir ces fonctionnalités directement disponibles sur la montre.
Soulignons tout de même l’efficace synchronisation des tracés Strava et Komoot sur la 9 Peak Pro. À ce sujet, nous mentionnons la facilité de création d’itinéraires dans l’application Suunto. Tout semble donc au vert du côté navigation sur la 9 Peak Pro ?
Raté, la montre est dépourvue de réelle cartographie, et c’est certainement ce qu’il lui manque pour être au sommet de sa forme. Si les modes « chemin tracé » et « direction retour » sont bien pensés, le suivi de tracé est trop compliqué dans la majorité des situations, surtout en trail. La montre ne propose tout simplement pas de fond de carte avec les différents chemins et routes. Les notifications « turn by turn » seront suffisantes pour certains, mais nous en attendons clairement plus d’une telle montre. Ne comptez pas sur la 9 Peak Pro pour vous aiguiller dans les souks de Marrakech — bon ok, j’ai tout de même réussi à me perdre avec la Garmin epix Gen 2 sur mon autre poignet.
Suivi satellites
Avec sa 9 Peak Pro lancée fin 2022, Suunto n’a étrangement pas pris le train de la puce GNSS multibandes. La marque finlandaise a tout de même travaillé sur le sujet de la précision satellites : la montre est désormais capable de se connecter à 4 systèmes satellites en simultané, contre la moitié auparavant. La 9 Peak Pro peut alors techniquement se connecter avec 32 satellites, là où les anciens modèles étaient limités à 12 satellites. Rappelons que la montre est compatible avec tous les principaux GNSS : GPS, GLONASS, GALILEO, QZSS et BEIDOU.
Dans les faits, l’absence de GNSS multibandes est franchement excusable. Nous avons peu de chose à redire puisque les tracés enregistrés par notre modèle de test ont toujours été très convaincants. Nous ne relevons aucun gros loupé au démarrage. Les quelques dérives dans les rues parisiennes restent quant à elles dans la norme. Le temps de fix n’est pas des plus rapides ni des plus lents.
Le mode multibandes de la Garmin fēnix 7 ou de la Garmin epix Gen 2 (pour ne citer qu’elles) est certes légèrement plus précis dans les environnements compliqués, mais la Suunto 9 Peak Pro n’a pas à rougir. Voici une comparaison des traces enregistrées par la Suunto 9 Peak Pro et la Garmin epix Gen 2 lors d’un footing à Strasbourg et d’une séance de seuil à Marrakech.
Nous invitons les plus sourcilleux d’entre vous à comparer les traces enregistrées par les deux montres sur ce trail de 42 km. La 9 Peak Pro est moins précise à l’arrivée et lors de quelques virages, tout au plus.
Bref, Suunto maîtrise son sujet et on attend donc de voir ce que donnerait l’intégration d’une puce multibandes dans de prochains modèles.
Suivi de la fréquence cardiaque
La Suunto 9 Peak Pro embarque une nouvelle version du capteur optique de la 9 Peak. Le capteur en question reste fourni par la société LifeQ. Cette dernière n’a pas fait de miracles et, avant de vous montrer quelques exemples et comparaisons avec une ceinture cardiofréquencemètre, sachez que les conditions hivernales n’ont pas aidé la montre. Nous préférons le préciser puisque le même problème semble avoir frappé la Garmin epix (Gen 2) lors de notre test.
Comparaison des fréquences cardiaques moyennes :
Fréquence cardiaque moyenne | Suunto 9 Peak Pro | Ceinture HRM-Pro (référence) |
---|---|---|
Endurance fondamentale |
146 | 145 |
Fractionné | 145 | 160 |
Sortie vélo Gravel | 151 | 167 |
Comparaison des fréquences cardiaques maximales :
Fréquence cardiaque maximale | Suunto 9 Peak Pro | Ceinture HRM-Pro (référence) |
---|---|---|
Endurance fondamentale |
183 | 159 |
Fractionné | 186 | 194 |
Sortie vélo Gravel | 183 | 186 |
Certaines nos sorties footing ne posaient pas de problème particulier à la Suunto 9 Peak Pro, avec des fréquences cardiaques tout à fait cohérentes. D’autres se déroulaient autrement, à l’image de cette course sur laquelle la montre s’emballe toute seule pendant une dizaine de minutes.
Vous ne serez donc pas étonné en voyant les résultats enregistrés par la Suunto 9 Peak Pro lors d’une séance de fractionnée.
Finalement, une courte sortie Gravel révèle sans grande surprise quelques difficultés.
D’autres testeurs semblent avoir eu une bien meilleure fiabilité du capteur optique. Il serait trop facile de rejeter la faute sur les conditions de test en hiver, et nous vous conseillons encore une fois d’investir dans une ceinture cardiofréquencemètre si vous souhaitez une fiabilité à toute épreuve.
Autonomie
L’autonomie est sans aucun doute l’un des points forts de la Suunto 9 Peak Pro. Malgré sa finesse et sa petite taille, la montre parvient à dépasser sans problème les 10 jours d’autonomie, le tout avec entre 11 heures et 19 heures d’utilisation GNSS. Un résultat tout à fait remarquable, surtout pour une montre de ce gabarit.
Test 1 | Test 2 | Test 3 | |
---|---|---|---|
Utilisation GNSS | 11 h 39 | 17 h 5 | 19 h 2 |
Autonomie | 12 jours et 2 heures | 11 jours et 22 heures | 13 jours et 5 heures |
Nous ne consultions pas souvent la montre lors de ces tests en conditions réelles : l’absence de véritable cartographie a au moins l’avantage d’économiser la batterie.
Vous souhaitez un exemple un peu plus concret ? La Suunto 9 Peak Pro affichait 61 % de batterie restante au départ d’un trail. Quelque 4 heures et 17 minutes plus tard à l’arrivée, la montre indiquait fièrement encore 50 % d’autonomie.
Mieux, la recharge se fait en un peu plus de 45 minutes, sans jamais dépasser une heure. C’est là aussi un atout non négligeable. Les têtes en l’air pourront donc brancher leur 9 Peak Pro le temps de quelques minutes avant de partir en session de course à pied.
Appel et communication
La Suunto 9 Peak Pro ne fait pas grand-chose hormis vous donner l’heure et enregistrer vos entraînements. Vous ne pourrez pas passer d’appels avec, stocker votre musique ou payer sans contact.
La montre permet tout de même de contrôler la musique jouée depuis le téléphone et de recevoir ses notifications, mais sans pouvoir y répondre ou filtrer les applications.
Prix et date de sortie
La Suunto 9 Peak Pro est affichée à 499 euros avec une lunette en acier inoxydable. Comptez 629 euros pour la version en titane. Bon à savoir, le tarif de lancement de la 9 Peak Pro est inférieur à celui de la 9 Peak à sa sortie.
Vendue dans les environs de 500 euros, la proposition de la 9 Peak Pro fait face à celle de la Garmin Forerunner 955 et de la Coros Apex 2. Vous avez du mal à vous décider ? Lisez donc notre conclusion.
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