Si vous suivez de près l’actualité automobile, vous savez que les constructeurs chinois sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance en Europe, faisant souvent parler d’eux. C’est par exemple le cas de BYD, qui est devenu en ce début d’année 2024 le leader mondial de la voiture électrique, devançant Tesla, qui a tout de même vendu plus de véhicules sur l’ensemble de l’année dernière. Pour mémoire, l’entreprise fut fondée en 1995, mais n’a commencé à produire des voitures qu’en 2003, avec des modèles thermiques, hybrides puis électriques. Aujourd’hui, elle possède une gamme bien remplie dans son pays natal, mais pas seulement.
Car la firme affiche également de très grandes ambitions sur le Vieux Continent, avec notamment le lancement de sa Seal U, rivale de la Tesla Model Y que nous avons récemment essayé. Mais elle veut aller encore plus vite et plus loin, et c’est ainsi qu’elle a créé en début d’année dernière une nouvelle marque. Il s’agit de Yangwang, une filiale ultra-haut de gamme située encore au-dessus de Denza.
Cette dernière possède déjà deux modèles, qui furent dévoilés à quelques mois d’intervalle. La supercar U9, que nous avons eu la chance de pouvoir approcher en exclusivité mondiale, de même qu’un imposant SUV électrique, doté d’un prolongateur d’autonomie. Un genre d’hybride rechargeable. Ce dernier porte le nom de Yangwang U8 et affiche des caractéristiques incroyables.
Nous avons eu le privilège de nous envoler en Chine, sur les terres natales de la jeune marque basée à Shenzhen afin de pouvoir en prendre le volant. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce nouvel arrivant sur le marché n’a pas l’intention de se laisser concurrencer, faisant le plein de technologies et de fonctionnalités parfois insolites. Une voiture pour les geeks et les amateurs d’aventures en plein air, qui affiche une puissance démentielle, mais pas seulement. Car le 4X4 est aussi capable de flotter et naviguer sur l’eau, mais aussi de tourner sur lui-même.
Fiche technique
Modèle | BYD YangWang U8 |
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Dimensions | 5,32 m x 2,05 m x 1,93 m |
Puissance (chevaux) | 1196 chevaux |
0 à 100km/h | 3,6 s |
Niveau d’autonomie | Conduite semi-autonome (niveau 2) |
Vitesse max | 200 km/h |
Taille de l’écran principal | 12,8 pouces |
Prise côté voiture | Type 2 Combo (CCS) |
Prix entrée de gamme | 142898 euros |
Essayez-la | Fiche produit |
Design : pas dans la demi-mesure
Si l’on ne devrait pas croiser beaucoup d’exemplaires du Yangwang U8 dans les rues lorsqu’il sera enfin lancé, en Chine ou ailleurs, une chose est sûre : il ne passera pas inaperçu. Le 4X4 asiatique est un très beau bébé, qui affiche des proportions des plus imposantes. Jugez plutôt : une longueur de 5,32 mètres incluant la roue de secours, pour 2,05 mètres de large et 1,93 mètre de haut. Un véritable mastodonte, sans doute adapté aux routes chinoises et américaines, mais un peu moins à nos contrées. D’autant plus que l’on sait que la taille en hausse des voitures est un problème, bien que ce phénomène pourrait finir par se calmer et atteindre ses limites.
Autant dire que le SUV ne devrait pas être un exemple en termes d’aérodynamisme, alors que son Cx (coefficient de trainée) n’a pas été révélé par le constructeur. Et à vrai dire, il ne vaut sans doute mieux pas, au vu de ses proportions et de sa forme très anguleuse. Certains le comparent d’ailleurs notamment au nouveau Land Rover Defender, qui pourrait à son tour passer au tout-électrique au cours des prochaines années, sans doute en 2025.
À l’avant, nous découvrons un faciès reconnaissable au premier coup d’œil et très imposant, qui ne fait pas dans la dentelle. La signature lumineuse s’étend jusque sur le capot et est accolée à la grande calandre peinte en noir.
Elle se poursuit ensuite vers le bas, intégrant ce qui ressemble à des feux antibrouillards. Au centre de la grille, nous retrouvons le logo de la marque, qui représente le caractère signifiant « éclair » en écriture ossécaille, qui n’est autre que la première forme d’écriture chinoise de l’Histoire. Le nom Yangwang signifie quant à lui « admirer » en Chinois.
Ce que les passants ne devraient pas manquer de faire en croisant le 4X4, bien campé sur ses énormes jantes dont la diagonale va de 20 à 22 pouces en fonction du choix des clients. À noter que la roue de secours à l’arrière est quant à elle livrée de série selon les informations présentes sur le site du constructeur.
Comme l’avant, l’arrière se montre particulièrement imposant, avec ses énormes feux à LED, tandis que deux autres sont également visibles au niveau de la lunette. Le 4X4 se dote également de boucliers proéminents, et l’on remarque la présence de trois excroissances dépassant du toit à l’avant.
Il s’agit tout simplement de capteurs LiDAR, qui permettent au véhicule de profiter de la conduite autonome, sur laquelle nous reviendront un peu plus tard au cours de notre essai. D’autres radars et caméras sont également dissimulés un peu partout autour du véhicule, notamment au niveau des ailes avant. Au total, cinq teintes de carrosserie sont disponibles dans le catalogue du Yangwang U8.
Habitabilité : un SUV ultra-spacieux
Il est maintenant temps de nous installer à bord de ce Yangwang U8, et on peut véritablement dire que l’expression « monter en voiture » prend ici tout son sens. Le SUV possède une garde au sol très élevée, qui n’a pas été précisément détaillée. On sait cependant qu’elle peut augmenter d’une quinzaine de centimètres grâce à sa suspension pneumatique adaptative sur laquelle nous allons revenir.
Mais ce qui nous intéresse d’abord, c’est le poste de conduite de notre voiture d’essai, qui ne fait pas dans la discrétion. D’abord, parce qu’il s’habille d’une sellerie marron clair très flashy tirant vers le orange, qui peut cependant être remplacée par du gris en option pour ceux qui veulent quelque chose de plus discret.
Quoi qu’il en soit, les matériaux sont de très bonne facture et agréables au toucher, alors que l’on ne remarque pas le moindre plastique dur, même en partie basse. La qualité perçue du poste de conduite est aussi très satisfaisante dans l’ensemble, de même que celle des finitions et des ajustements. Aucun doute, nous sommes bien au volant d’une voiture au positionnement très haut de gamme, qui tient bel et bien sa promesse.
Les sièges en cuir chauffants, massant et ventilés bénéficient évidemment d’un réglage électrique avec une grande amplitude, qui permet d’être bien installé quelle que soit notre taille. Du haut de mes 1,58 mètres, j’ai pu trouver rapidement ma position et voir parfaitement bien la route, malgré l’imposant capot. Ce qui n’est pas toujours le cas, même sur des voitures plus petites.
Comme vous pouvez vous en douter, le Yangwang U8 offre un espace intérieur plus que généreux, puisque son empattement mesure 3,05 mètres de long. Cependant, il ne s’agit pas d’un SUV sept places comme nous pourrions le penser, puisque seulement cinq personnes peuvent voyager à son bord.
Car ici, le constructeur a voulu privilégier le confort des occupants, et il faudra plutôt se tourner vers le Denza D9 que nous avons récemment pu approcher pour pouvoir transporter plus de monde. Bien sûr, la part belle est aussi laissée aux rangements, qui sont nombreux à bord du 4X4 chinois, disséminés un peu partout dans le poste de conduite. Dont un bien particulier qui prend place dans la console centrale.
Ce dernier est en fait un compartiment pouvant faire office de petit congélateur, avec une température qui descend jusqu’à -6 degrés. Il peut également maintenir au chaud des aliments par exemple, et tous les réglages se font depuis l’écran tactile. Le coffre affiche quant à lui un volume très généreux, qui oscille entre 1 031 et 2 050 litres.
À titre de comparaison, celui de la Tesla Model X est compris entre 1 050 et 2 410 litres lorsque la banquette est rabattue. Enfin, les amateurs de musique pourront profiter du son offert par le système Dynaudio Evidence, incluant 22 haut-parleurs répartis un peu partout dans le poste de conduite, et notamment dans les appuie-têtes.
Infodivertissement : dotation complète
Nous vous l’avons expliqué, Yangwang est la marque la plus haut de gamme de BYD, et elle joue en quelque sorte le rôle de porte-drapeau pour le groupe chinois. Il est donc tout à fait normal que l’on retrouve à bord de ses voitures le top du top en termes de technologies embarqués, comme une démonstration de ce que le constructeur sait faire de mieux. L’U8 tient sa promesse et cela se confirme dès lors que les portes s’ouvrent. Nous découvrons en effet pas moins de trois écrans sur la planche de bord, dont un mesurant 12,8 pouces et qui intègre l’ensemble du système d’info-divertissement, développé en interne par le constructeur.
Si nous n’avons pas pu tout tester, notamment en raison du fait que tout était en chinois, nous avons tout de même pu le prendre rapidement en mains. Celui-ci est très complet et facile à utiliser, tout en faisant preuve d’une grande fluidité. Les graphismes sont quant à eux modernes et très clairs. Enfin, on note qu’il adopte la technologie OLED et qu’il est légèrement incurvé.
En bref, il n’a absolument rien à envier à ce que proposent les constructeurs « traditionnels », bien au contraire. Mais ce n’est pas tout, car le passager profite également d’une dalle tactile, qui affiche cette fois-ci une diagonale de 23,6 pouces. Une taille identique au combiné numérique pour le conducteur. Celui-ci est également très bien pensé.
D’autant plus qu’il est associé de série à un affichage tête-haute de 70 pouces en réalité augmentée, projetée directement sur le pare-brise. À l’arrière, les passagers peuvent quant à eux profiter de deux écrans de 12,8 pouces installés sur les appuie-têtes, tandis qu’une dernière dalle LCD de 7 pouces est présente dans l’accoudoir central.
Un véritable concentré de technologie qui devrait plaire aux plus geek, d’autant plus que la voiture est également compatible avec les mises à jour OTA à distance. La connectivité 5G fait également partie de la dotation de série, grâce à une puce fournie par Qualcomm, de même que la reconnaissance vocale, qui semble fonctionner de manière plutôt efficace.
Mais ce n’est encore pas tout ! Les passagers peuvent également recharger leurs appareils électroniques grâce à des prises USB-C et trois chargeurs à induction d’une puissance de 50 watts. Une prise 220 volts est également accessible si besoin. L’air à bord est toujours sain grâce à un système de purification.
En revanche, il ne semble pas que le SUV soit compatible avec Apple CarPlay et Android Auto pour le moment, ce qui pourrait cependant finir par changer un peu plus tard. Surtout s’il vient à être commercialisé en Europe. Enfin, la voiture peut également être contrôlée à distance via une application mobile, mais il n’est pas encore équipé de planificateur d’itinéraire.
Aides à la conduite : la sécurité avant tout
Vous l’avez compris, le Yangwang U8 fait la part belle à la technologie et profite d’une dotation très complète, qui confirme son positionnement très haut de gamme. Mais si le confort est évidemment de mise à bord du 4X4 électrique, c’est aussi le cas de la sécurité, qui est d’ailleurs l’un de ses principaux points forts. Il s’offre là encore un large choix d’aides à la conduite livrées de série.
La liste des éléments comprend d’abord des systèmes assez classiques que l’on retrouve dans la plupart des voitures du marché, comme la détection des angles morts, ainsi que le freinage automatique d’urgence. Une fonctionnalité de toute façon obligatoire en Europe pour obtenir les cinq étoiles au crash-test EuroNCAP.
Les équipements de série incluent également l’avertisseur de collision arrière, le stationnement à distance via l’application pour smartphone ou encore la reconnaissance des panneaux de signalisation et le régulateur de vitesse adaptatif. Ce n’est pas tout, puisque le SUV chinois est également livré avec un dispositif limitant le risque de retournement, notamment lors de la conduite off-road.
Bien évidemment, la voiture est dotée de la conduite autonome grâce à la puce NVIDIA DRIVE Orin ainsi que trois capteurs LiDAR, entre autres. Malheureusement, notre court essai ne nous a pas laissé la possibilité de tester son efficacité pour le moment. Mais le système devrait être similaire à celui de la Denza N7, qui nous avait bluffé lors de notre prise en mains.
Il nous avait en effet prouvé son efficacité sur l’autoroute, comme le fait déjà l’Autopilot de Tesla, mais également en ville. Et il fait également partie de la dotation standard sur le Yangwang U8, de même que le stationnement automatique. Décrit comme l’une des voitures les plus sûres au monde, ce dernier est également capable de flotter sur l’eau pendant une trentaine de minutes, et même de voguer pour retourner sur la terre ferme. Un rêve pour Elon Musk, qui aimerait bien que le Tesla Cybertruck en soit capable également.
Une fonctionnalité qui est cependant uniquement réservée à des cas d’urgence et que nous n’avons évidemment pas pu essayer. Par ailleurs, le 4X4 repose sur la plateforme e4 comme la Yangwang U9 et est en mesure de tourner sur lui-même, un peu comme le nouveau Mercedes EQG.
Il peut également freiner en seulement 20 mètres sans l’aide de ses freins mécaniques, et uniquement grâce au freinage régénératif. Cependant, cette technologie n’est pas encore disponible sur la version de série, mais nous avons pu la voir en action et elle est plutôt bluffante ! Conçu pour la conduite en-dehors des sentiers battus, notre modèle d’essai est également livré avec tout un arsenal de fonctionnalités adaptées, comme le blocage du différentiel ainsi que le système de détection de gué. Le contrôle en descente fait également partie de la dotation standard.
Conduite : une maniabilité étonnante
Afin de dissiper tous les doutes que vous pourriez avoir en lisant cet essai, non, le Yangwang U8 n’est pas réellement une voiture 100 % électrique, contrairement aux autres modèles BYD et Denza déjà vendus en Europe, de même que la supercar U9. Et pour cause, le 4X4 que nous avons pu prendre en main embarque en fait une motorisation hybride, en attendant peut-être une variante zéro-émission (à l’échappement) un peu plus tard.
Cependant, il se dote bel et bien de quatre moteurs électriques synchrones à aimant permanent, soit un sur chaque roue. Ces derniers sont associés à un bloc essence 2,0 litres turbocompressé, qui n’est cependant pas relié aux roues, contrairement à ce que nous pourrions penser.
En effet, il fait simplement office de générateur afin de prolonger l’autonomie du véhicule en cas de besoin, mais nous y reviendront un peu plus tard. Chaque moteur électrique développe 220 kW, pour une puissance totale de 880 kW, ce qui équivaut à 1 196 chevaux, tandis que le couple culmine à 1 280 Nm, répartis entre les quatre roues.
Une fiche technique totalement incroyable, alors que le 0 à 100 km/h est réalisé en seulement 3,6 secondes et la vitesse culmine à 200 km/h. Du fait de son couple délivré instantanément et en intégralité, les accélérations sont tout bonnement bluffantes et la poussée phénoménale.
Pour autant, ce Wangwang U8 n’est pas qu’un monstre de vitesse et de puissance, mais se révèle être une voiture bien plus polyvalente que nous pourrions le penser. Et pour cause, le véhicule fait également preuve d’une très grande maniabilité, avec un diamètre de braquage très court par rapport à son gabarit, affiché à 11,52 mètres. À titre de comparaison, il est de 11,7 mètres pour une Tesla Model 3 pourtant bien plus petite.
Ce rayon de braquage lui permet d’être utilisé dans toutes les conditions, bien que son usage sera un peu plus difficile à envisager en ville ou sur des routes étroites. On note cependant que la direction est très souple, rendant la conduite très agréable, tandis que l’amortissement semble bien calibré. Mais cela sera à vérifier lors d’un essai plus poussé.
Nous avons également eu la chance de tester le 4X4 sur un parcours de conduite avec des obstacles, afin de découvrir ses capacités en tout-terrain. Et là encore, ce dernier a su faire ses preuves. Cela grâce à ses nombreuses caméras qui nous permettent de voir avec précision où l’on place les roues, mais également à ses aides électroniques qui veillent au grain.
Par ailleurs, le freinage est également très performant, grâce aux disques ventilés et perforés et aux étriers à 6 pistons à l’avant. Il n’en fallait de toutes façons pas moins pour stopper les 3,46 tonnes de l’engin. Un poids pachydermique qui pourrait nécessiter un permis spécial s’il était vendue en Europe.
Autonomie, batterie et recharge
En regardant cette voiture et en ayant découvert sa fiche technique, on s’attend à découvrir sous son capot, ou plutôt sous son plancher, une énorme batterie. Et bien contre toute attente, il n’en n’est rien. Car le Yangwang U8 embarque en réalité un accumulateur utilisant l’architecture Blade récemment primée affichant une capacité de seulement 49 kWh.
Autant dire que c’est très peu, puisqu’une Peugeot e-208 par exemple atteint les 54 kWh. Ce pack fait appel à la chimie LFP (lithium – fer – phosphate), également connue pour offrir une densité moins importante que le NMC (nickel – manganèse – cobalt). Le 4X4 électrique affiche une autonomie électrique de seulement 180 kilomètres.
Un chiffre qui s’entend en plus selon le cycle chinois CLTC, ce qui donne en réalité plutôt 153 kilomètres avec l’homologation européenne WLTP. Ce qui est très peu, alors que l’on sait que les automobilistes français veulent pouvoir parcourir au moins 400 kilomètres en une seule charge, même si cela est une erreur.
Mais à vrai dire, cette petite autonomie ne devrait pas trop poser de problèmes, pour deux raisons : l’usage très spécifique de cette voiture, et la présence de son moteur thermique. Ce dernier lui permet de parcourir 1 000 kilomètres au total sans repasser par une borne ou une station-service. Puisque le moteur thermique tourne uniquement pour remplir la batterie. D’ailleurs, qu’en est-il de la recharge ?
Et bien cette dernière est assez rapide au vu de la capacité de la batterie, puisque seulement 18 minutes sont nécessaires pour passer de 30 à 80 %. Ce qui n’est pas non plus miraculeux, d’autant plus que la batterie ne peut encaisser que 110 kW en courant continu. En courant alternatif, la puissance est limitée à 7 kW seulement et la charge de 15 à 100 % ne prend pas moins de huit heures.
Autant dire que ce n’est pas vraiment pour son autonomie ni sa recharge que l’on achètera le mastodonte chinois, dont la consommation n’a pas été annoncée. Cependant, cette dernière devrait logiquement être particulièrement élevée en raison du gabarit de l’engin ainsi que de ses nombreux équipements. La consommation brute (sans prendre en compte les pertes liées à la recharge) peuvent être calculées à environ 30 kWh / 100 km. C’est environ deux fois et demi plus élevé qu’une Model 3 !
Le véhicule est livré de série avec la charge bidirectionnelle, qui permet d’alimenter des appareils électriques en les branchant directement sur la prise de recharge. Celle-ci délivre jusqu’à 6 kW et peut faire fonctionner divers objets pendant 25 heures.
La pompe à chaleur fait également partie de la dotation standard, de même afin de réduire la consommation liée à l’usage de la climatisation et du chauffage. Cette dernière est cependant plutôt utile sur des longs trajets. Au total, pas moins de 10 modes de conduite sont proposés, afin d’optimiser le comportement ainsi que la consommation selon les besoins.
Prix, concurrence et disponibilité
Pour le moment, Yangwang n’a pas encore dévoilé la gamme complète de son U9, qui n’est proposé qu’en une seule version de lancement baptisée Edition Deluxe. Cette dernière a cependant déjà annoncé son tarif, qui démarre donc à partir de 1,098 million de yuans, ce qui correspond à environ 142 898 euros. Un prix qui peut sembler relativement raisonnable pour une voiture offrant de telles prestations, mais attention. Car les autos chinoises vendues en Europe sont bien souvent nettement plus chères, en raison des droits de douane ou encore des taxes diverses et variées en application dans les différents pays.
De toute façon, on ne sait pas encore si le 4X4 de tous les superlatifs sera un jour commercialisé chez nous, alors que le constructeur ne communique pas sur le sujet pour le moment. Si c’est le cas, il faudra en revanche s’armer de patience et surtout, il faudra s’attendre à ne pas croiser beaucoup d’exemplaires sur nos routes. Selon la firme, ce véhicule s’adresserait plutôt aux ambassades s’il était vendu sur le Vieux Continent. Mais il faudra encore attendre pour en savoir plus à ce sujet.
Quoi qu’il en soit, ce Yangwang U8 ne devrait pas avoir beaucoup de concurrents sur le marché. Cependant, il devrait notamment rivaliser avec le futur Mercedes EQG, qui pourrait afficher une autonomie allant jusqu’à 950 kilomètres grâce à sa batterie au silicone.
Un futur Land Rover Defender électrique pourrait également donner du fil à retordre à notre modèle d’essai, mais celui-ci ne devrait pas voir le jour avant 2025. En Chine, les premières livraisons du grand SUV électrique (ou hybride) chinois ont démarré en octobre dernier, tandis que la version 100 % électrique pourrait voir le jour au cours de cette année selon certaines sources. Mais cela reste encore à confirmer, alors que BYD reste encore discret à ce propos.
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